@Equinoxe (et par ricochet @Exit Mankind)Tout d’abord vous n’avez ni à vous excuser ni à vous justifier. Le bdsm recouvre des réalités, des approches, des conceptions des interactions très différentes selon les individus, leur histoire personnelle, ce qu’ils sont. La vôtre est tout autant légitime que la mienne et ce qui est intéressant c’est de les confronter.Il y a une formule que j’aime bien « ce qui compte, ce sont moins les réponses que nous apportons que les questions que nous posons ».Pour ce qui me concerne, je suis trop rationnelle ou rationaliste pour avoir une vision « mystique » de ma relation avec mon Maître. Mon ressenti pour lui est de l’ordre du désir, qui ne se limite pas évidemment pas aux aspects physiques ou sexuels. En ce sens, je vous rejoins lorsque vous parlez de «quelque chose qui me dépasse et que je ne peux pas définir, mais de puissant et d'exaltant ». La nuance que j’apporterai toutefois est que cela ne relève pour moi de l’ordre du mystique. C’est un ressenti à la fois intellectuel, cérébral, physique, sexuel, mais pour moi il est un homme, pas un Dieu et en dehors du cadre intime, nous fonctionnons sur une base de respect mutuel, de confiance et d’estime réciproque.Par ailleurs, je rejoins ExitMankind lorsqu’il dit que notre « représentation de nous même et du monde au sein duquel nous évoluons obéit à un ensemble de considérations subjectives, d'allégories et/ou de valeurs supposées qu'on attribue aux phénomènes qui composent notre existence, que les observe ou qu'on soit en interactions avec... . selon un ordonnancement qui est le reflet de notre psychisme ».Je n’ « idéalise » pas Maxime. Mais je sais que ce je ressens pour lui n’est pas uniquement de l’ordre de l’objectif et du désir physique. C’est plus subtil, avec clairement quelque chose qui relève de la dimension cérébrale et aussi parce que nous partageons une même vision des choses et de la vie (sans oublier évidemment le sexe).
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