Posséder : avoir un bien en propriété, pouvoir en disposer et en tirer profit et jouissance.
Détenir une chose et en jouir.
Également (Larousse), n’en déplaise aux féministes : posséder une femme : avoir avec une femme un rapport sexuel.
Être possédé(e) de : être sous l’emprise d’une puissance extérieure.
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J’aime cette idée d’être possédée, par toi et de toi.
N’être dans notre relation intime qu’un objet, un instrument de ton plaisir.
J’aime que tu disposes de moi, que tu m’utilises à ta guise, que tu jouisses de moi, de mon corps, de mes trous.
J’aime que tu me « possèdes » en tant que femme quand tu me baises, avec la connotation «machiste » (mais validée par le dictionnaire) qu’il y a derrière ces mots.
Mais j’aime surtout quand tu me possèdes en tant qu’esclave, lorsque tu exerces sur moi tes prérogatives de Mâle, lorsque je dois me soumettre à tes désirs, contrainte par toi et comblée de toi.
D’autres hommes m’ont baisée avant toi, parfois violemment, par tous les trous, qui bandaient de me voir nue, offerte, à leurs pieds, qui m’attachaient pour jouer avec mon corps, violenter mes seins, mon sexe, m’infligeaient des pinces, la cravache ou leur ceinturon.
Mais même si je me disais leur «esclave », ils ne me « possédaient » pas, parce que pour moi ce n'était qu’un jeu.
Lorsqu’ils avaient rempli leur office, s’étaient vidé les couilles, je repartais, libre.
Ils n'étaient rien pour moi, rien d’autre qu’un intermède de sexe, une queue de plus à mon palmarès.
Et puis il y a eu toi.
Toi qui m’a fait comprendre le sens du mot « posséder ».
Toi dont j’ai voulu que tu me « possèdes » vraiment.
En apparence, rien n’a changé.
Tu m’utilises comme les autres avant toi. Tu me donnes du plaisir comme eux le faisaient.
Mais l’intensité de ma jouissance n’a rien à voir. Ce n’est plus seulement mon corps qui vibre, mon sexe qui jouit, mais mon être dans sa totalité.
Parce qu’il ne s’agit plus d’un jeu désormais.
Ce n’est plus moi qui décide, en fonction de mes envies, qui fixe le cadre, qui me donne ou me refuse.
Tu n’es pas un mec avec qui je baise, mais celui qui me baise, aux désirs duquel je m’abandonne complètement, le Maitre, mon Maitre.
Tu me possèdes complètement, je suis à la fois possédée par toi et possédée de toi.
Et j’aime quand tu emploies ces mots, lorsque tu dis que tu me « possèdes ».
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ZarathoustraDom
#1
"Celui qui possède une femme et qui l'aime vraiment connaît mieux la femme que celui qui en a possédé des milliers."
(Léon Tolstoï, Anna Karénine)
L'expression "Être possédée par la Diable" viendrait-il de cette félicité charnelle et amoureuse que l’Église catholique réprouvait tant ! sourire...
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Peu m’importent l’église catholique, les diables et la morale. Par contre, oui, je de définis volontiers comme possédée. Par mon mec et de lui.
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#3
ma reflèxion :on ne possède pas une femme ou un homme
on se possède à 2
c'est un échange total
un partage total,équiilibré
posseder n'est pas 'prendre',posseder c'est partager
il en est de même du plaisir :on ne prend pas du plaisir;on le partage
c'est 'ma 'conception 'du bonheur '
ainsi pour moi il n'y a pas de domination ou de soumission:il y a obligation dans la position de chacun de se dire 'merci'
Soyez la première personne à aimer.
Pourquoi un homme, un Maitre, ne pourrait il posséder une femme?
Mon Maitre me possède, en tout cas c’est ainsi que je vois les choses.
Il me possède physiquement, avec son sexe, par son sexe.
Il me possède cérébralement puisque je lui reconnais le droit de m’imposer ses désirs.
Et de mon côté, je ne prétend ni ne veux « le posséder ». Il ne m’appartient pas.
Notre relation, pour ce qui est de la sphère intime, n’a rien d’égalitaire ni d’ équilibré. Mais c’est ce déséquilibre qui fait sa richesse.
Et je lui dit « merci » de m’avoir « prise »
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SoyeuseSm
#5
Bonjour,
Je partage un peu la vision de Tarnec sur la réciprocité des choses. Il ne s'agit pas tant de remettre en question le fait que l'homme possède une femme, que de voir la relation sous un angle équilibré. Si je reprends la définition :
Posséder : avoir un bien en propriété, pouvoir en disposer et en tirer profit et jouissance.
Force est de constater que la soumise tire également profit et jouit de son Maître
Parfois même (oserais-je aller jusqu'à dire souvent) les Maîtres font d'avantage jouir qu'ils ne jouissent eux-mêmes de leur petite chose :)
Pour ma part, et je suis allée très loin dans cette idée d'appartenance et de soumission absolue, d'abnégation de mes désirs au service du plaisir de mon Maître, je dois bien dire qu'avec du recul, je sens bien la réciprocité.
Quand mon Maître passe ses soirées à écouter mes gémissements et me donne ce dont j'ai envie parce qu'il sait, parce qu'il a appris à connaître mes bruits mes besoins et qu'il décide de me faire jouir, alors ses yeux ses oreilles ses mains la force de ses bras son sexe sont là pour me procurer une jouissance. En tant que soumise j'ai ses mains pour me fesser pour me donner du plaisir. Et quand je vois par moments les efforts que les doms font (j'n ai vu s'épuiser à donner du martinet, des fessées à des soumis(es) très en demande, je ne peux pas voir la relation comme un truc à sens unique.
Je suis au service du plaisir de mon Maître certes mais il est également là pour le mien .
La soumise donne le droit à son Maître de disposer d'elle mais elle possède aussi sur son Maître un attrait.
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@soyeuse sm. Nos points de vue se rejoignent sur un point, le plaisir que nous donnent nos Maîtres.
Mais là où ils divergent, c’est sur cette notion de réciprocité.
À vous lire, je comprends que toutes deux nous avons la chance d’appartenir à des Maîtres qui instinctivement prennent en compte nos désirs, nos envies et s’attachent à les satisfaire.
Mais c’est leur choix, leur décision. C’est en ce sens que mon Maitre me possède. Mais si je jouis de lui, c’est parce qu’il en a décidé ainsi.
Après, à chacun sa vision des choses. Et me concernant, même si je prends plaisir à ce qui m’est imposé, je n’aime pas l’idée de réciprocité mais préfère jouir du plaisir qu’il retire de moi.
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@soyeuse sm (2). Ne prenez surtout pas mal ma réponse précédente.
Chacun a sa vision des choses et de sa relation avec son Maitre.
Ce qui est sûr, c’est que toutes deux nous avons eu la chance d’avoir été prises en mains par des Maitres qui restent avant tout des hommes, qui nous ont donné cette « envie de leur appartenir dans une soumission absolue » et qui sont conscients de ce que cela implique.
In fine, c’est cela seul qui importe.
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