Posséder : avoir un bien en propriété, pouvoir en disposer et en tirer profit et jouissance.
Détenir une chose et en jouir.
Également (Larousse), n’en déplaise aux féministes : posséder une femme : avoir avec une femme un rapport sexuel.
Être possédé(e) de : être sous l’emprise d’une puissance extérieure.
____________________
J’aime cette idée d’être possédée, par toi et de toi.
N’être dans notre relation intime qu’un objet, un instrument de ton plaisir.
J’aime que tu disposes de moi, que tu m’utilises à ta guise, que tu jouisses de moi, de mon corps, de mes trous.
J’aime que tu me « possèdes » en tant que femme quand tu me baises, avec la connotation «machiste » (mais validée par le dictionnaire) qu’il y a derrière ces mots.
Mais j’aime surtout quand tu me possèdes en tant qu’esclave, lorsque tu exerces sur moi tes prérogatives de Mâle, lorsque je dois me soumettre à tes désirs, contrainte par toi et comblée de toi.
D’autres hommes m’ont baisée avant toi, parfois violemment, par tous les trous, qui bandaient de me voir nue, offerte, à leurs pieds, qui m’attachaient pour jouer avec mon corps, violenter mes seins, mon sexe, m’infligeaient des pinces, la cravache ou leur ceinturon.
Mais même si je me disais leur «esclave », ils ne me « possédaient » pas, parce que pour moi ce n'était qu’un jeu.
Lorsqu’ils avaient rempli leur office, s’étaient vidé les couilles, je repartais, libre.
Ils n'étaient rien pour moi, rien d’autre qu’un intermède de sexe, une queue de plus à mon palmarès.
Et puis il y a eu toi.
Toi qui m’a fait comprendre le sens du mot « posséder ».
Toi dont j’ai voulu que tu me « possèdes » vraiment.
En apparence, rien n’a changé.
Tu m’utilises comme les autres avant toi. Tu me donnes du plaisir comme eux le faisaient.
Mais l’intensité de ma jouissance n’a rien à voir. Ce n’est plus seulement mon corps qui vibre, mon sexe qui jouit, mais mon être dans sa totalité.
Parce qu’il ne s’agit plus d’un jeu désormais.
Ce n’est plus moi qui décide, en fonction de mes envies, qui fixe le cadre, qui me donne ou me refuse.
Tu n’es pas un mec avec qui je baise, mais celui qui me baise, aux désirs duquel je m’abandonne complètement, le Maitre, mon Maitre.
Tu me possèdes complètement, je suis à la fois possédée par toi et possédée de toi.
Et j’aime quand tu emploies ces mots, lorsque tu dis que tu me « possèdes ».
Pièces jointes
Possédée.jpg 53.1 Kb . 61 Affichages
4 personnes aiment ça.