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Je ne suis pas certaine que ce soit lié à un manque de pratique, mais peut être davantage à un rapport différent au sexe et à la soumission.
Sans doute parce que, pour ma part, j’ai une vision très « classique » des rapports hommes femmes lorsqu’il s’agit de sexe et de bdsm.
J’ai toujours considéré que la vocation « naturelle » du mec, c’était de baiser et de dominer.
Pour ce qui est du rapport au sexe, les filles, sur la base au moins de ce que j’ai pu constater dans mes rapports avec les mecs, sont plus « cérébrales » que les garçons, davantage axés sur le sexe physique alors que chez nous les interactions psyché/physique sont plus développées. D’où ce besoin plus fort chez les filles de « penser » la relation en même temps que de la vivre et chez les mecs de la vivre surtout physiquement, jusqu’à l’outrance si besoin.
L’autre explication pour moi, c’est qu’un mec soumis c’est la négation même de l’image « classique » de l’homme, viril et dominateur.
D’où, pour le soumis, le besoin de forcer le trait (et cela rejoint le point précédent), de se voir nier dans sa spécificité d’homme, en se faisant enculer par n’importe qui, encager pour ne plus pouvoir jouir, pour prouver à sa Maîtresse (et à lui-même ?) qu’il est un bon « soumis », puisqu’il accepte d’être en quelque sorte « dé-virilisé ».
Une fille soumise s’intègre dans un schéma plus « classique », elle n’a donc pas à « prouver » quoi que ce soit en la matière.
Il n’y a évidemment dans mon propos aucun jugement de valeur, même si pour moi la soumission masculine, au moins lorsqu’elle concerne des Mâles hétéros, reste un mystère.
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