A apprentiesclave. Nous sommes désormais un peu éloignés du sujet initial, qui portait sur les différences soumises/soumis et pas véritablement le sodomie et ce que nous ressentons lorsque nous la subissons. Je vais encore m’en éloigner un peu plus, avec mon intervention, et je m’en excuse par avance auprès de ceux qui nous lisent. Pour ce qui est la sodomie, même si c’est aujourd’hui une pratique de plus en plus répandue, j’aime à penser qu’elle demeure malgré tout un acte transgressif. Peut être davantage encore par un homme, lorsqu’il se fait pénétrer de la sorte que pour une femme lorsque l’homme décide de jouir d’elle ainsi. J’ajoute que, pour moi, que mon Maitre « encule » toujours à sec, c’est aussi un acte brutal, bestial, douloureux au moment où il me pénètre de force, et qui ensuite, lorsque son sexe va et vient en moi, se transforme en un plaisir à la fois physique (subir cette pénétration et la douleur qui se transforme en plaisir) et cérébral (le sentiment très fort d’être pleinement possédée par et de lui). Vous dites également qu’au début, ce qui vous attirait dans le fait d’être sodomisé, c’était « un désir, une envie, d'éprouver le sentiment d'être "une salope" ». Puis, votre vision de l’acte a évolué pour « devenir comme un don de moi même à Ma Maîtresse plutôt qu'un viol ou qu'un acte dégradant. »Je suis d’accord avec vous que se laisser sodomiser, c’est aussi se donner, s’offrir pleinement à l’autre, Maitre ou Maîtresse. Pour autant, au moins pour moi, cette idée « d’acte dégradant » persiste. Et c’est cette « dégradation » (déchéance, avilissement, abjection, selon Larousse) que j’aime subir lorsque mon Maitre me sodomise. En tout cas, pour moi, qu’il s’agisse de sodomiser ou de se faire sodomiser, cela reste dans une relation bdsm un acte de fort de possession et de pouvoir exercé sur l’autre.
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