Bonjour. Avant d'entrer dans le vif du sujet, je tiens à poser un postulat de base car il se peut que je me sois mépris sur une des subtilités de votre résonnement. De ce que j'ai compris, vous associez le sexe et le manière indissoluble (selon vos mots) mais aussi d'égale importance, Votre Maître vous possède quand Il vous pénètre, de même qu'Il vous possède parce-qu'Il vous pénètre. C'est du moins ce que j'ai perçu de vos propos mais si je me suis tromper, mes arguments perdront un peu de leur pertinence et je m'en excuse. En prenant en compte le postulat précédemment établi, je ne suis pas entièrement d'accord avec vous. Pour moi le sexe dépend du pouvoir et ils ne sont liés que de par cette dépendance. C'est l'ascendant général que Ma Maîtresse a sur moi qui me pousse à me soumettre sexuellement à Elle, de même qu'Elle me possède sans j'ai besoin de vénérer Son sanctuaire. Evidemment on peut élargir la notion de sexe à une bonne partie des pratiques BDSM suivant le point de vue, mais là j'ai l'impression que l'on se trouve dans l'acte sexuel lui même ( fellation, cunnilingus, pénétration, sodomie). Personnellement je ne considère pas comme un acte sexuel le fait d'être à genoux et d'adorer les pieds de Ma Maîtresse, ce n'est qu'une pratique comme une autre, au même titre qu'un massage ou préparer le bain. Cependant c'est à ce moment que je me sens le plus possédé par Elle et c'est le fait de ressentir Son pouvoir, Son emprise sur moi qui mène à l'excitation et par la suite au sexe. Sans compter que certaines pratiques ne deviennent sexuelles qu'avec la notion de pouvoir, comme la pratique du fouet par exemple. Une soumise ou un soumis non maso, doit apprendre à apprivoiser la douleur pour pouvoir en jouir et c'est justement grâce au pouvoir de La Personne que l'on sert et l'emprise qu'Il ou Elle à sur nous qui nous pousse à aller plus loin et à éprouver de l'excitation lors de cette manifestation de pouvoir spécifique. Je Vous rejoint sur ce que vous dite concernant le pouvoir et le consentement, mais le consentement ne peut il être pas considéré comme une forme de pouvoir ? Prenons les limites par exemples, Un Dominant ou Une Dominatrice respectera les limites de sa soumise ou son soumis, Il ou Elle tentera de repousser certaines limites mais seront en quelque sorte inamovibles, ce qui restreint d'une certaine marnière le pouvoir Du Dominant ou de La Dominatrice. Mais bon je m'éloigne possiblement du sujet de base la. Pour conclure, mais ce n'est que mon humble avis (=)), le pouvoir et le sexe sont liés mais avec une relation de dépendance unilatérale et non pas mutuelle. J'espère avoir bien la subtilité dans vos, ça m'embêterai de faire un post un peu hors sujet.
Soyez la première personne à aimer.