Un post qui pose beaucoup de questions et amène à s’interroger. En ce sens, la manière dont le sujet est abordé se confond avec le sujet lui-même puisque ce questionnement, c’est déjà du « mentorat ».Et pour avoir échangé avec vous, LadySpencer, cela ne me surprend guère que ce soit vous qui l’introduisiez de la sorte.Parce que ce rôle vous sied à merveille. _______________Méridienne d’un soir, je m’étonne que vous n’ayez pas encore réagi pour pour restituer le « mentor » dans son contexte mythologique, celui de l’ami, du confident auquel Ulysse confia Télémaque et dont Athéna prit les traits. Cela viendra peut-être, du moins je l’espère._______________Comme souvent la définition wikipedienne, « relation interpersonnelle de soutien, d'aide, d'échanges et d'apprentissage, dans laquelle une personne d'expérience, le mentor, offre sa sagesse acquise et son expertise dans le but de favoriser le développement d'une autre personne, le mentoré, qui a des compétences ou des connaissances à acquérir et des objectifs professionnels à atteindre" ne rend pas pleinement compte de ce qu’est un/une mentor. Au moins à mes yeux.Je passe sur le volet « connaissances à acquérir ou objectifs professionnels à atteindre ». Pour moi, ça n’est pas le sujet, sauf dans un cadre professionnel.Le/la mentor, à mon sens, c’est avant tout une personne dont on se sent intellectuellement proche, tout en lui reconnaissant une expérience, un vécu ou une intelligence plus riche que la sienne et dont on ressent qu’elle vous fera « grandir », sans vous imposer ses choix mais en vous aidant à faire vous-même les vôtres. En ce sens, un mentor n’est en aucun cas un gourou, il ne manipule pas, il est là, il vous soutient, sans attendre rien en échange que le sentiment d’avoir aidé le »mentoré » (Dieu que ce terme est laid) à trouver sa voie. _______________Ai-je eu des mentors ? Sur le plan purement intellectuel, je n’en vois qu’un. Un prof durant mes études, dont le cours était un réel bonheur sur le plan intellectuel et dont je suis par la suite restée très proche. Intellectuellement s’entend. Sur le plan plus intime (et en particulier sexuel), spontanément, je n’aurai pas pensé associer l’idée de mentor à des aspects sexuels voire à une relation de domination soumission. Pour moi, avant de découvrir ce sujet, le/la mentor, c’est d’abord quelqu’un qui vous fait « grandir » intellectuellement, sans rien attendre en retour si ce n’est une satisfaction purement gratuite et sûrement pas une « gratification sexuelle ». Celà étant, en lisant les différents échanges, j’ai réalisé que ma définition personnelle était sans doute trop restrictive, liée à une approche du sexe qui pendant longtemps a été purement physique (et utilitaire). Aujourd’hui, et de plus en plus, cette vision a évolué. Le sexe « physique » demeure pour moi fondamental. Mais, avec/grâce mon Maitre, sa composante intellectuelle, cérébrale devient de plus prégnante. En ce sens, Maxime est clairement devenu un « mentor » pour moi. Non pas tant concernant les aspects physiques du sexe, que je maîtrisais avant de le rencontrer, mais en raison de cette composante «cérébrale » qu’il m’a faite découvrir, ce sentiment que j’ai de grandir grâce à lui dans mon approche de notre relation, cette complicité pas seulement physique mais intellectuelle qui nous unit, dans laquelle il ne m’impose rien mais m’amène à réfléchir sur le sens de mes actes, de notre relation, à décider par moi-même et à évoluer à mon rythme. Les femmes ont souvent la réputation d’ « Intellectualiser » davantage le sexe et le plaisir que les hommes. Avec lui, c’est l’inverse. Et, là encore, je lui reconnais une « puissance intellectuelle » supérieure à la mienne. Je ne sais pas si je suis claire, mon ressenti est difficile à exprimer, mais en tout cas, j’ai essayé d’en rendre compte de la manière dont je le perçois. Merci en tout cas, LadySpencer, d’avoir initié ce sujet.
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