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Bonjour,
Concernant l'égalité j'aurai tendance à dire qu'il faut retourner le concept dans tous les sens pour la voir apparaître. Une citation que j'aime bien (je ne sais pas de qui) dit : "A condition que l'on prenne le recul suffisant, on verra que chaque fois que quelque chose fonctionne c'est qu'il y a un équilibre qui s’opère."
Concernant le BDSM, la notion d'égalité existe sous la forme de l'équité (on a pas les mêmes droits mais c'est équitable).
Niveau 1 : basic
Il parait évident qu'une relation maître/esclave, rien que par son nom, n'entretient pas de notion d'égalité de prime abord. L'un s'accorde des droits sur le corps et la psychologie de l'autre qui l'y autorise. En d'autre mots un être est contraint et à la merci de l'autre qui est libre de ses mouvements et idées. Aucune notion d’égalité, l'esclave fait ce qu'exige le maître.
Niveau 2 : ressenti
A l'instant ou le jeu commence, tout s'équilibre et la notion d'égalité apparaît. Par exemple, chacun va avoir la possibilité de ressentir des émotions / sentiments très forts que l'on ne ressent qu'à ces moments là. De se retrouver face à une facette de soi-même à laquelle on donne le droit de s'exprimer pleinement. Le BDSM est une sorte d'osmose, de communion entre des individus. Ca commence par un respect mutuel et une reconnaissance (que l'un et l'autre se soit trouvé afin de partager ce qu'il partagent)
Niveau 3 : Le concept
Au bout du compte si on cherche vraiment, le BDSM à pour fondation le consentement. La place du dominant n'existe que parce que quelqu'un accepte de prendre la place du soumis (la soumission contre le gré n'est pas possible). Le dominé garde donc l'avantage parce que si il choisi de ne plus être esclave, le maître n'est plus non plus.
Depuis que je conçois tout ça de cette façon, je suis beaucoup plus sensible à l'échange qui s'opère entre ma soumise et moi.
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