Dressage : faire acquérir un comportement, une aptitude par des exercices répétés.
et aussi : forme d'éducation, d'apprentissage particulièrement sévère
_______________
J’aime ce mot de dressage, que l'on utilise parfois pour caractériser les premiers temps de la relation Maitre/esclave.
Et s'il m'est arrivé, lors de mon "dressage", de subir souvent la cravache, de gémir, de crier, si mes larmes ont coulé parce j'avais mal, je suis surtout reconnaissante à mon Maître pour la manière dont il m'a dressée.
Parce qu'il ne s'agit pas seulement d'éduquer, mais aussi de châtier, chaque fois que nécessaire, afin que l'esclave apprenne quelle est sa place et ce que son Maître attend d'elle.
_______________
Quelle que soit le vécu, les expériences antérieures du Maitre et de l’esclave, chaque relation est unique, parce chaque Maître a ses propres exigences et sa façon de les vivre.
C'est durant la phase de son "dressage" que l’esclave apprendra, comprendra, intègrera ce que son Maître attend d’elle.
Et c'est aussi en la "dressant" que le Maître découvrira, en expérimentant sur et avec elle, comment obtenir d’elle le maximum de plaisir, pour lui mais aussi pour elle, en testant ses limites, pour l'amener à les dépasser.
Cette phase de « dressage » prend plus ou moins de temps, en fonction du Maître et de ses envies, et des expériences antérieures de chacun.
Mais si « l'esclave» est dressée comme il se doit, dans la clarté des exigences du Maitre vis à vis de celle qui s'est donnée à lui et la manière dont elle devra s'en acquitter, ce sera une période enrichissante pour les deux, puisque c’est durant ce temps que chacun « découvrira» l’autre, ses besoins, ses attentes, ses désirs.
C'est aussi un temps où la responsabilité du Maître est immense.
Parce que c’est sur lui, sur la manière dont il "dressera" l'esclave que reposera la réussite ou l’échec de la relation en devenir.
Il jouira d'elle, mais devra en même temps veiller à lui donner confiance, en lui, en elle.
Et quand il testera ses limites, ce devra être pour la conduire à les dépasser, et lui faire accepter le cadre qu'il lui imposera.
Cette période, pour moi, a aussi été celle où j'ai été le plus fréquemment « punie », puisque, par définition, je n'avais pas encore acquis les codes et réflexes nécessaires à satisfaire pleinement celui auquel j'avais choisi de me soumettre.
Mais l’éducation passe aussi par la sanction, et les punitions qui m'ont été imposées étaient le moyen le plus sûr de me faire progresser.
_______________
Maxime a été un "dresseur" merveilleux,
qui a su me punir chaque fois que je m'écartais du cadre qu'il m'avait tracé,
m'imposer ses désirs tout en m'écoutant,
pour m'amener finalement où il l'avait décidé, en m'apprenant à me faire désirer ce qu'il attendait de moi.
Il a testé mes limites en s'arrêtant toujours au moment qu'il fallait,
pour me donner envie de les dépasser.
J'ai eu mal parfois mais j'avais besoin d'avoir mal.
Pour apprendre son corps, son sexe, son plaisir.
Il a bien sûr joui de moi, mais en me faisant découvrir le bonheur de jouir de lui.
Et s'il n'a cessé de féconder mon corps et chacun de mes trous.
c'est d'abord moi qu'il a fécondée, en m'apprenant à aller plus loin, à vivre plus fort
Je n'ai pas simplement été "dressée" mais complètement re-formatée.
Et si aujourd'hui j'ai appris l'essentiel,
si je suis fière de ce qu'il a su faire de moi,
il m'a surtout donné envie de continuer d'apprendre, de progresser, grâce à lui, avec lui, pour lui, pour nous.
Pour que je devienne pleinement ce que j'ai besoin d'être
son esclave.
Thèmes:
le sens des mots - dressage
6 personnes aiment ça.