Ravi que vous ayez trouvé le nom de ce phénomène. Toutefois, il a été formulé il y a bien plus longtemps, c'est un concept de base dans de nombreux arts martiaux, c'est là que j'ai piqué le concept.Ces distances de sécurité, euh la proxémie, correspondent en fait instinctivement à la distance nécessaire pour se retrouver hors de portée d'une éventuelle attaque. Vous pouvez faire l'expérience, si vous vous placez à une distance de " discussion", et que vous tendez votre bras, vous verrez que vous vous retrouvez peu ou prou à la limite du contact du bout des doigts. Donc hors de portée d'une éventuelle agression, en tout cas de la zone où les coups seraient efficaces (pour rappel, si vous mettez un coup de poing au menton, il faut viser une cible imaginaire derrière le haut du crâne, soit une bonne vingtaine de centimètres, pour que le coup soit puissant).Bref, digression aussi.Pour en revenir au masochisme, si je peux reformuler ma pensée sans tout mon fatras socio-psycho-bagarre, la douleur subie est une intrusion de l'extérieur dans votre enveloppe, c'est pour ça que j'ai parlé de pénétration.Je m'étais fait cette réflexion en travaillant avec des gamins autistes. De ce qu'on m'en a expliqué, et de ce que j'en ai compris (je ne suis ni psy, ni même formé à ça, donc excusez-moi par avance si j'ai mal interprété), l'autiste a un problème d'enveloppe, c'est à dire qu'il a des difficultés à faire la différence entre ce qui est dedans (ici lui-même) et ce qui est dehors (le monde extérieur). Il peut donc prendre pour une agression des évènements qui n'en sont pas, tout simplement parce que pour lui, c'est une intrusion dans son enveloppe.
Soyez la première personne à aimer.