Lady.Merci pour cet article qui rappelle quelque chose de tellement évident qu'il ne faut pas cesser de rappeler : un chiffre en valeur absolue n'a pas de valeur ! Il faut le ramener à autre chose (autrement dit faire un ratio ... un quotient ...), le choix du diviseur n'est évidemment pas neutre et manipulable à loisir ... Même chose dans un sondage : X % de la population pense que ... Oui ? Mais quelle est la marge d'erreur ? (personne ne la publie, elle est pourtant importante ... à 1%, 5, 10 ... 20% ... ce n'est plus la même musique).Lady / FFE.La covid arrive dans une société hyper connectée, fait nouveau dans une pandémie, et lui pose des questions structurelles qui prennent l'allure de grand écart sur lesquelles tout le mode s'agite sans jamais répondre :- Peut on accepter qu'une partie fragile de la société meurt au profit de la (sacro sainte) croissance économique, du pacte intergénérationnel ou de la simple convivialité ?- Doit on mettre son mouchoir sur cette croissance (la formation des jeunes, leur entré sur le monde du travail) et sur l'aspect "social" de notre espèce pour ne pas mettre en danger la partie "fragile" de la population la plus sensible au virus ?L'application du principe de précaution nous entraine vers la seconde solution. La moins pire ? D'autant que personne n'a eu son mot à dire. Personne n'a pu se déterminer en fonction du risque qu'il voulait prendre, lui même (et de fait, faire courir aux autres).Non seulement on nous gave de chiffres qui n'ont pas de sens, mais on nous prends pour des incapables (au sens juridique du terme). L'idée émerge cependant que nous sommes adultes, raisonnables, responsables (pour la majeur partie d’entre nous) et qu'il nous appartient, à nous, de nous déterminer sur des sujets qui nous regardent à tire individuel et collectif ... c'est salutaire, mais clivant. Quel pouvoir serait prêt à accepter ce genre de défi sociétal à 1 an des élections présidentielles ?
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