Je reprends la phrase de Tindalos du 25.12.20 : "Les comportements "à la ville" ne sont pas forcément en rapport avec l'orientation BDSM. Croyez bien que si je racontais mes soirées au premier venu, je finirais sans doute au commissariat, beaucoup ne comprendraient pas et me penseraient dérangé."Ici je parle de deux choses :1. Personnellement, je suis tellement habitué à la pratique du SM (niveau 4 maximum - 4,5 parfois mais pas le niveau 5) que je suis tout à fait détendu avec cela. A un point tel que parfois je dis des petites bêtises en public ou au travail ou avec des amis. Chaque fois que je dis ces petites erreurs, je m'en veux de ne pas avoir encore plus réfléchi avant de parler. Et heureusement que je ne consomme ni alcool ni drogue, car je pourrais me trahir (ce qui peut parfois faire perdre des clients, des contrats, polluer mes rapports aux autres, etc.). Donc vigilance : le BDSM, et encore plus le SM, sont tabous.2. Dans les petites formations/stages que je donne parfois "pour devenir Master/Domina en SM", je travaille notamment la culpabilité et la "bonne éducation conservatrice-bourgeoise". Attacher, sadiser, travailler les sexes, seins, anus, etc. donnent souvent de la culpabilité. Gérer les cris, les larmes, etc. n'est pas rien. Quand les Master/Domina en apprentissage ont bien analysé ces comportements, se sont bien déculpabilisés, alors la pratique du SM devient banale (disons qu'elle est intégrée dans le/la Dom'). Dans ces cas-là, les gens passent de la phase apprentissage-culpabilité à la phase jeux-améliorations. C'est donc bingo. Le piège vient lors du retour à la vie vanille. Pas question de se trahir, pas question d'en parler dehors. Motus.Conclusion : gardez vos plaisirs BDSM secrets (mais restez ouverts pour détecter des amateurs-trices) et réfléchissez bien à ce que vous allez dire, surtout lors des moments de détente et de plaisanterie. Dans le doute, vous ne dites rien.Ol'
Dernière modification le 19/01/2021 17:02:45 par Olivier.
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