J'ai toujours été attirée par les mecs.
Encore aujourd'hui, je demeure sensible aux "charmes" masculins, aux corps élancés, à un regard, un entrejambe.
Mais, alors que pendant longtemps les hommes m'attiraient pour uniquement pour le plaisir physique que j'en escomptais, aujourd'hui mon désir pour les autres est purement esthétique.
Pour tout le reste, ils m'indiffèrent.
Mon Maître, comme souvent les mecs, et notamment lorsqu'ils s'assument comme "dominants" est jaloux, possessif, exclusif.
Pourtant, il n'a jamais exigé que je ne me donne qu'à lui.
C'est moi qui en ai décidé ainsi.
Cet engagement que j'ai pris vis-à-vis de lui n'était pas vraiment dans ma nature.
Il ne m'a pourtant jamais pesé.
Au contraire.
Parce que j'ai découvert que jouir vraiment, ce n'était pas seulement profiter d'un corps, d'un sexe.
Mais désirer, vouloir se donner complètement.
Se donner, et non se partager.
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Je n'ai jamais exigé de lui le même engagement.
Il me l'a offert, mais je l'ai refusé.
Convaincue que j'étais que la fidélité n'était pas dans la nature des Mâles, qu'ils avaient besoin de toujours "conquérir" d'autres femelles, et parce que je ne voulais pas l'entraver dans ses désirs d'homme.
Mais je m'étais trompée.
Parce qu'il n'a jamais éprouvé le besoin de rechercher ailleurs ce que je lui avait offert.
D'être "sa" femme, "son" esclave.
Alors je sais aujourd'hui que le sens du collier que je porte fièrement désormais n'a rien d'univoque.
Qu'il ne symbolise pas mon "appartenance" à lui mais "notre" lien.
Ce qui le rend unique pour moi et moi pour lui.
Il est des non-dits et des symboles qui comptent plus que les mots.
J'aime te savoir libre, Maxime, et encore plus que cette liberté que j'ai voulu te laisser, tu la vis comme un engagement.
Vis-à-vis de moi.
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