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Je pense qu'il y a autant de profils de dominants que de domina, ce qui ne rend pas les choses faciles.
Je pense qu'une excitation partagée n'a aucune raison de ne pas mener à une relation sexuelle, ceci dit, cela dépend de beaucoup de choses et je pense que beaucoup de dominants profitent de leur position pour en abuser.
De mon expérience, oui, si les choses sont bien faites, que la soumise en a envie et que j'en ai envie, pourquoi se priver ?
Ceci dit, certains jeux peuvent être intéressants tels qu'exciter sa soumise par diverses pratiques puis justement ne rien faire et lui interdire l'orgasme ou au contraire lui autoriser sous conditions ?
Pour certaines sessions plus "soft" en extérieur ou en lieu public, la relation n'est pas forcément possible non plus.
De même, si un désir existe, il peut être bon de récompenser sa soumise avec cela si elle s'est montrée particulièrement méritante avec, à la clé, une frustration potentielle ?
Dans tous les cas, j'estime que la position de soumis.e consiste à faire confiance à son/sa dom.ina et surtout, de devoir composer avec les désirs de la personne auprès de laquelle elle s'abandonne.
Malheureusement, beaucoup de soumis sont ce que l'on pourrait plus facilement appeler des souminants. Fantasmant non pas sur la soumission mais sur la vision qu'il en a, jusqu'à essayer d'imposer sa vision des choses pour être soumis comme lui le souhaite être et non l'inverse. Je parle au masculin mais les souminantes existent aussi.
Il est pour cette raison, d'autant plus important de définir les attentes de chacun avant d'envisager quoi que ce soit afin de ne pas perdre son temps et son énergie par la suite, créants tensions et frustrations négatives là où l'on est censés trouver des émotions positives.
La pratique du BDSM reste sexuelle, mais ce serait réducteur de considérer que si c'est sexuel, il doit y avoir relation sexuelle. Le plaisir du BDSM réside aussi dans le mental et non purement dans le physique.
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