C'est quoi le fantasme pour vous ?
Genre et âge sans importance, puisque nous chercherons au fond de nous ce qui nous interpellera le plus .
Un fantasme doit il être réalisé ? Doit-il être révélé d'ailleurs ?
Doit-il être refoulé et comment gérer la frustration qui en découle ?
C'est quoi la différence entre fantasme et désir érotique ? Y a t'il une différence d'ailleurs ?
Pour moi, il n'y a pas de vrais ou de faux fantasmes, pas plus que de bons ou de mauvais fantasmes, il y a dans mon cerveau des images, des envies, des mots, des situations que je crée, seule dans ma création, même si mon fantasme est de faire l'amour avec le marsupilami sur une plage de Palombie.
Je reste dans la création de mon fantasme du début à la fin, la fin pouvant être l'orgasme.
Si je réalise ce fantasme, je serais obligée d'aller en Palombie et de pécho le marsupilami et qu'il soit consentant of course : eh bien, ce serait je crois, différent de mon fantasme : mieux ou moins bien, peu importe, mais il me semble que réaliser ses fantasmes, au delà de s'en trouver déposséder, c'est vivre l'expérience sans la fantasmagorie "érotisante"
Et puis, le marsupilami baise trop rapidement sur une plage !
Pour avoir participé au vécu du fantasme d'une amie d'Abyme il y a quelques années, la réalité n'est jamais comme elle pourrait être dans nos fantasmes.
Le fantasme du viol en l'occurrence fut parfaitement scénarisé et réalisé et nous y avons tous trouvé des plaisirs différents : j'ai écrit un récit sur cette expérience, je ne reviens pas sur ce type de fantasme.
Que ce soit l'amie prise de force, les participants, Abyme ou moi .
La réalité de l'acte n'est jamais aussi "bien" que dans nos fantasmes.
Peut-être aurez-vous d'autres retours d'expériences : une réalité plus excitante que le fantasme lui-même ?
Et puis, est-ce si important de vivre ses fantasmes ?
Certains sont impossibles à mettre en oeuvre : fantasmer vivre un gang-bang sur le clocher de Notre-Dame actuellement en soins de reconstruction, vaut mieux laisser ça en chantier par exemple .
Certains fantasmes sont légalement non réalisables : font-ils de vous des hommes ou des femmes sexuellement déviants pour autant ?
Le BDSM servirait-il d'exutoire aux fantasmes ?
Peut-on souffrir par certains fantasmes récurrents ? Chaque fantasme étant particulier et personnel, peut-on se sentir "anormal" avec des désirs sortant du cursus traditionnel ?
Ne pas assumer alors un fantasme, parce qu'il gêne une morale apprise dans l'enfance par ex, ou parce l'on sait qu'il serait dangereux de le vivre, ou parce que l'on ne trouve aucun partenaire pour vivre ce rêve, est-ce sain ou pas ?
Ne pas assumer généralement, fait plus de mal que de bien, mais en terme de fantasmes, où sont le bien et le mal ?
Allez, à vous de donner des avis si vous le voulez bien.:wink:
:notes:
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