J'avoue que jusqu'à récemment j'avais tendance à associer HPI à "casse-couilles", car les personnes que je voyais se déclarer HPI / HPE / hyperactifs / neuro-atypiques de toutes sortes, ..., dans la vie courante, dans le cadre des études, en milieu professionnel et sur le forum, étaient en grande majorité des goujats égocentrés que je ne trouvais pas spécialement intelligents :joy: Désolée si ce n'est pas politiquement correct mais je n'y peux rien, c'est ce que je constatais (et je dis bien en majorité, pas en totalité, car il y a des exceptions et des cas avérés).
Du coup, il y a quelque temps je suis allée voir quelle est la définition exacte de "HPI" et il s'avère qu'elle est très simple (comme l'a mentionné Antigone): est considérée comme HPI une personne qui a un QI dépassant la moyenne de deux écarts-types ou plus. Avec l'échelle habituelle qui fixe la moyenne à 100 et l'écart-type à 15, cela correspond aux personnes qui ont un QI supérieur ou égal à 130. Et c'est tout (il n'y a aucune autre condition). Cela correspond à 2% de la population (2.3% plus précisément).
Pour le critère HPI, la question serait donc de savoir si le pourcentage de QI supérieurs à 130 dépasse les 2.3% dans le monde BDSM. Le seul moyen de le savoir serait de faire passer un test de QI à toutes les personnes appartenant à ce monde. Et encore, il y a une autre difficulté, qui serait de définir précisément les contours du monde BDSM. Par exemple, est ce que maître queutard est considéré comme faisant partie du monde BDSM au seul motif qu'il s'est inscrit sur un site de rencontre en se disant qu'une soumise doit écarter les cuisses plus facilement qu'une femme vanille ? Si on considère qu'il en fait partie, cela risque de faire chuter la proportion de QI supérieurs à 130 et finalement les statistiques vont nous dire qu'il n'y a même pas 1% de HPI dans le monde BDSM :flushed:
Je suppose que l'on n'aura jamais de réponse fiable (au sens "basée sur des mesures rigoureuses"). Néanmoins, on peut penser que, puisque le côté cérébral est plus développé dans une relation BDSM que dans une relation vanille (à cause de tout le côté symbolique, et finalement assez complexe de l'échange de pouvoir), il est fort probable qu'il exerce prioritairement une attirance sur les personnes pour lesquelles le côté intellectuel est assez actif. Donc j'aurais tendance à dire que l'on va retrouver plus de HPI dans ce monde que dans la population générale, mais sans pouvoir le quantifier.
Après, la définition de HPI étant basée sur le QI, il est toujours bon de rappeler que la seule chose qu'un test de QI mesure de manière absolument certaine c'est la capacité à réussir des tests de QI. On suppose que cela est corrélé à une notion assez vague "d'intelligence générale", mais comme tout ce qui relève des sciences humaines, on est très vite confronté à la difficulté de définir rigoureusement les concepts que l'on manipule.
C'est aussi pourquoi (@Mael) je suis dubitative quant à des affirmations comme "les autistes ont 25% de capacités en plus" (qu'est-ce que l'on mesure exactement?). Cela me fait penser à la légende que l'on voit un peu partout comme quoi on n'utilise que 10% des capacités de notre cerveau (sauf si on achète la méthode de développement personnel du Docteur Bidule, qui coûte un bras). D'une part, je serais curieuse de savoir ce que l'on mesure, car qui dit pourcentage dit mesure de quelque chose, et d'autre part, sans même avoir étudié la question, je ne peux y croire car c'est incompatible avec un principe basique: la nature ne gaspille pas les ressources (un cerveau qui fonctionne à 10% c'est un gaspillage énergétique et volumique monumental, or la sélection naturelle optimise systématiquement l'usage des ressources).
Du coup, il y a quelque temps je suis allée voir quelle est la définition exacte de "HPI" et il s'avère qu'elle est très simple (comme l'a mentionné Antigone): est considérée comme HPI une personne qui a un QI dépassant la moyenne de deux écarts-types ou plus. Avec l'échelle habituelle qui fixe la moyenne à 100 et l'écart-type à 15, cela correspond aux personnes qui ont un QI supérieur ou égal à 130. Et c'est tout (il n'y a aucune autre condition). Cela correspond à 2% de la population (2.3% plus précisément).
Pour le critère HPI, la question serait donc de savoir si le pourcentage de QI supérieurs à 130 dépasse les 2.3% dans le monde BDSM. Le seul moyen de le savoir serait de faire passer un test de QI à toutes les personnes appartenant à ce monde. Et encore, il y a une autre difficulté, qui serait de définir précisément les contours du monde BDSM. Par exemple, est ce que maître queutard est considéré comme faisant partie du monde BDSM au seul motif qu'il s'est inscrit sur un site de rencontre en se disant qu'une soumise doit écarter les cuisses plus facilement qu'une femme vanille ? Si on considère qu'il en fait partie, cela risque de faire chuter la proportion de QI supérieurs à 130 et finalement les statistiques vont nous dire qu'il n'y a même pas 1% de HPI dans le monde BDSM :flushed:
Je suppose que l'on n'aura jamais de réponse fiable (au sens "basée sur des mesures rigoureuses"). Néanmoins, on peut penser que, puisque le côté cérébral est plus développé dans une relation BDSM que dans une relation vanille (à cause de tout le côté symbolique, et finalement assez complexe de l'échange de pouvoir), il est fort probable qu'il exerce prioritairement une attirance sur les personnes pour lesquelles le côté intellectuel est assez actif. Donc j'aurais tendance à dire que l'on va retrouver plus de HPI dans ce monde que dans la population générale, mais sans pouvoir le quantifier.
Après, la définition de HPI étant basée sur le QI, il est toujours bon de rappeler que la seule chose qu'un test de QI mesure de manière absolument certaine c'est la capacité à réussir des tests de QI. On suppose que cela est corrélé à une notion assez vague "d'intelligence générale", mais comme tout ce qui relève des sciences humaines, on est très vite confronté à la difficulté de définir rigoureusement les concepts que l'on manipule.
C'est aussi pourquoi (@Mael) je suis dubitative quant à des affirmations comme "les autistes ont 25% de capacités en plus" (qu'est-ce que l'on mesure exactement?). Cela me fait penser à la légende que l'on voit un peu partout comme quoi on n'utilise que 10% des capacités de notre cerveau (sauf si on achète la méthode de développement personnel du Docteur Bidule, qui coûte un bras). D'une part, je serais curieuse de savoir ce que l'on mesure, car qui dit pourcentage dit mesure de quelque chose, et d'autre part, sans même avoir étudié la question, je ne peux y croire car c'est incompatible avec un principe basique: la nature ne gaspille pas les ressources (un cerveau qui fonctionne à 10% c'est un gaspillage énergétique et volumique monumental, or la sélection naturelle optimise systématiquement l'usage des ressources).
Dernière modification le 24/08/2025 18:53:22 par sylvie35.
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