Déjà, univers-bdsm.info, ne sera jamais une référence pour moi, rien qu'à lire sa vision biaisée du milieu BDSM (en mode, ouin-ouin c'est élitiste et c'est krô méchant pour les zommes), je doute sincèrement de sa réelle expérience dans le milieu.
Personnellement, ma vision est construite sur mes propres pratiques, et, comme Novicetimide, je ne suis pas spécialement accroché au sens des acronymes. C'est plus un outil de communication, qui permet d'exprimer en quelques mots la façon dont on aborde son BDSM. Mon CNC n'est pas celui du voisin, mais quand je dis que je suis Primal/CNC/tagada-tsoin-tsoin, ça permet de situer approximativement ce que je fais, notamment quand on aborde les façons de pratiquer en munch ou en soirée, sans avoir à sortir une liste de pratiques/situations pour se comprendre.
Donc, on peut théoriser tant qu'on veut derrière son clavier, mais pour moi l'important c'est ce qu'on fait, pas ce qu'on dit, et comment nos petites intellectualisations se construisent à partir du réel. Je ne prétends pas être un expert, mais me faire traiter de violeur et de criminel au p'tit dej a tendance à me mettre de fort mauvaise humeur, surtout venant de quelqu'un qui n'a manifestement pas fait l'effort de se renseigner a minima sur ce que recouvre ce sigle qu'il ne connaît même pas.
Par contre, au-delà du sigle, il y a derrière un cadre (encore une fois, on reste très vague et c'est tant mieux comme ça, chacun le décline à sa façon et c'est très bien), qui permet d'établir la façon dont on va établir la dynamique au sein de ce qui est, sauf à l'envisager sous l'angle des pratiques uniquement, une relation avant tout. De la même façon que le sigle BDSM est un gros fourre-tout qui regroupe tout un fatras de pratiques et de dynamiques relationnelles. Le CNC, le SSC, les relations M/e, sont tous des dynamiques relationnelles qui s'entrecoupent de façon un peu floue, établissant de quelle façon on aborde les pratiques au sein de la relation.