Maestria a dit...
GC, je pense qu'aucun de nous ne voulait vous faire de procès personnel. L'idée de niveaux est intéressante, celle de Régale (faire des sous-niveaux) l'est encore plus !
Pas mieux que Maestria, GC: ce n'est pas un procès personnel, ça reste une discussion.
Et je trouve aussi qu'il est plus intéressant de ne pas effacer: les erreurs d'appréciation sont aussi (et surtout) ce qui fait avancer une réflexion.
Il n'en reste pas moins qu'il me semble à peu près impossible d'établir des niveaux objectifs: une fessée soutenue de plusieurs heures laisse plus de traces et fait plus mal qu'un seul coup de fouet... A température de fusion égale, quelques gouttes de cire sur une peau qui a été flagellée intensément sont beaucoup plus douloureuses qu'une abondante coulée sur de la peau "vierge"... On peut trouver autant de ces exemples paradoxaux qu'on veut.
Il faudrait donc, pour chaque pratique, quantifier l'intensité et la durée, en fonction de l'ordre dans lequel on s'y adonne... C'est impossible.
On ne peut donc, indépendamment des pratiques, que se contenter je crois de trois "niveaux", aux contours flous et mouvants:
1) Un bdsm "de sensations", plutôt ludique, où on joue à se faire plus ou moins mal sans chercher pour autant spécifiquement à taquiner les limites, autrement dit en restant dans la "zone de confort" de la personne soumise.
2) Un bdsm "d'émotions", où on va au-delà de cette zone de confort pour y rencontrer des choses plus intenses, précisément en tutoyant les limites, mais sans laisser de traces irréversibles.
3) Un bdsm que je ne sais pas encore nommer, où on intègre des pratiques qui laissent des lésions durables ou irréversibles (cicatrices de tout ordre). Je n'aime pas l'appellation "extrême", parce que l'extrême des uns n'est pas celui des autres...
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