Panthère a dit...
Personnellement, sauf si BDSM, me le demande, je n'enlèverai pas les 6 niveaux.
Pourquoi : parce qu'ils sont une réalité, que cela nous plaise ou déplaise.
"Parce qu'ils sont une réalité", dite-vous?
Vous estimez donc:
-1) Qu'il est possible d'établir une graduation entre les pratiques, sans tenir compte du contexte, de l'intensité, de la durée de celles-ci, et de l'état de la personne qui les subit.
-2) Qu'il existe une continuité entre le bdsm (reposant sur le consentement mutuel) et la torture.
Je ferais très volontiers l'économie d'une nouvelle discussion qui s'annonce difficile avec vous et préférerais très sincèrement me taire... Mais je suis en absolu désaccord avec vous, particulièrement en ce qui concerne le deuxième point.
Accepter de placer la torture et les snuff-movies comme un prolongement du bdsm, comme "le niveau au dessus", c'est renoncer à donner un bdsm un sens éthique. Ce qui distingue le bdsm du sadisme pathologique, c'est précisément ce cadre éthique qui repose sur le consentement mutuel et éclairé des deux parties.
En ce sens, s'il est très difficile d'affirmer ce qu'est le bdsm (en raison de l'extrême diversité de ce qu'il recouvre), je crois que beaucoup s'appuient sur ce qu'il n'est pas. En l'occurrence, pour nombre de pratiquants, le bdsm n'est pas, (et ne doit être en aucun cas) de la torture. Bdsm et torture s'excluent mutuellement.
Par conséquent, le fameux "niveau 6" n'est pas une réalité du bdsm. C'est une autre réalité.
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