ZarathoustraDom
#4
@Holly Golightly
PIl me semble que ces points de vue ne sont pas incompatibles : un.e soumis.e peut déléguer son accord de façon permanente (donc, effectuer un "transfert de pouvoir" consenti)... tout en sachant que celui-ci peut être révoqué à tout moment (sans qu'il soit besoin de le justifier) !
Mais bien sûr, au-delà de ce principe général et théorique, la réalité d'une relation D/S est bien plus complexe que cela, et peut s'articulier autour de "50 nuances de consentement" : à chacun d'inventer et vivre son propre BDSM.
L'objet de cet article, à l'occasion de ce jugement, est juste de rappeler que dans tous les cas, le droit (civil et pénal) prévaut dans tous les cas sur tout accord privé et tout "contrat de soumission", dès lors que les pratiques ou les clauses seraient contraires aux dispositions légales...
Ceci étant dit, cela n'empêche pas de jouer à des jeux illégaux : c'est le côté "underground" du BDSM. Et bien sûr, la loi est souvent rétrograde, conservatrice, influencée par de multiples tabous sociaux, interdits religieux et codes moraux que le BDSM transgresse allègrement : c'est aussi ce qui en fait l'attrait !
Il n'y a donc pas de vérité absolue sur ce sujet... mais il est bon d'en connaître les deux faces !  
Dernière modification le 08/02/2025 13:54:27 par ZarathoustraDom.
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