Tiens, j'avais oublié de participer à ce sujet, que j'avais pourtant marqué d'une contribution aussi concise que lumineuse.Je ne parlerais pas du statut comme l'un des facteurs qui modifient ma façon de communiquer, je verrais plutôt ça comme une question de scène.Mais cet homme a bu, me rétorquerez-vous. Et vous auriez raison, mais là n'est pas le propos, de quoi j'me mêle. Putains de chocolats à la liqueur, en plus vous êtes bavards, j'ai la tête qui tourne.Mais je digresse, je digresse.Le BDSM, je le vois comme la mise en scène d'un espace fantasmatique commun qui articule les univers de deux, ou plusieurs, personnes,suivant des contraintes de temps, de lieux et d'actions.Je ne fais de différence que pour les personnes qui rentrent dans ma scène ou qui m'acceptent dans la leur. Là nous avons des règles communes qui peuvent codifier nos interactions. Sinon, le reste du monde a le droit au même traitement.Puisque le sujet a été abordé, j'ai effectivement une attitude différente suivant le genre de la personne à laquelle je m'adresse.Avec les femmes, je fais attention à ce qu'il n'y ait pas de malentendus, je ne veux pas qu'on se méprenne sur mes intentions. Soyons clair, j'ai toujours de mauvaises intentions et je suis un vilain queutard, mais, même si je peux être taquin et hâbleur et que j'aime les joutes verbales, je ne suis pas là pour draguer et je ne veux pas que les femmes se sentent oppressées par ma présence. J'essaie de mettre suffisamment de recul et de second degré pour éviter d'être un gros lourd de plus.Avec les messieurs, c'est plus compliqué. On ne va pas se mentir, choisir la place de dom c'est avoir le melon. Les egos surdimensionnés font rarement bon ménage, je sais que je suis un connard, j'essaie de rester un peu à l'écart de la plupart de mes congénères. Les soumis, la plupart m'indiffèrent, ils partagent très peu de choses intéressantes au final, je n'ai pas beaucoup d'échanges avec eux, et si certains relèvent le niveau, d'autres finissent par m'exaspérer.Il est indéniable qu'il y a une différence de traitement entre les hommes et les femmes. Je rejoins Good Girl, j'ai endossé le rôle de préposé à l'accueil il y a quelques temps, une annonce d'homme tombera bien souvent dans les oubliettes, alors qu'une annonce de femme sera tout de suite submergée de messages de bienvenue et de propositions de guidage et de mentorat.C'est d'ailleurs parfois risible de voir certains profils ne s'exprimer que sur des nouvelles arrivantes, certains doivent rafraîchir en permanence la page des nouveaux pour foncer sur l'occasion.J'y apporterai la nuance que, sur des dizaines de profils masculins que j'ai pu accueillir, très peu ont écouté les conseils. C'est donc avec une certaine lassitude désabusée que j'ai laissé tomber avec eux, sauf pour certains profils qui semblent plus prometteurs.PS: les incels, vous êtes saoulants.
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