Libellule
#0

Accompagner un subdrop...

 

Sur le forum se trouve déjà un sujet sur ce qu'est le subdrop, ces émotions post séances, où le / la soum se retrouve dans divers états émotionnels et sensations qui la traversent...

L'aftercare pour ma part fait partie de la séance.

 

Du coup, mes questions sont : 

* Est ce que pour vous, accompagner votre sub/partenaire de jeu est important?

* Le faites vous tous le temps?

* Comment accompagnez vous le post séance / Moments de jeux ? 

* Est ce que vous débriefez ? A chaud ? A froid ? 

* Est ce que vous prenez des nouvelles de votre partenaire quelques jours/semaines/mois apres ? 

* Est ce que vous y accordez la meme importance en fonction de la relation (play sans lendemain, Munch & play, play-partenaire occasionnel, régulier ou relation stable et établie)

 

Et du coup, pour les soum, comment aimez vous être accompagné ?

 

Est ce que ça vous ai déjà arrivé de ne pas l'être... et comment avez vous géré ?

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À titre personnel, je n'ai jamais eu d'aftercare alors autant dire que pour moi on me parle d'un concept lointain
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Tindalos
#2
Autant que faire se peut... L'aftercare s'adapte à l'instant et à la personne.
C'est sûr que c'est plus évident de gérer le drop à retardement avec ta partenaire de vie qu'avec une partenaire ponctuelle qui vivrait à l'autre bout de la France...
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Libellule
#3
Petit zizi mignon, l'aftercare devrait pour moi faire partie de la séance, et je vous le souhaite de le découvrir un jour si c'est votre envie / besoin. 
Il y a sûrement un sujet sur le forum qui en parle, là j'aborde le thème du subdrop
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Libellule
#4
@Tindalos,  l'aftercare est il lié avec le drop post séance ?
 
Accompagner le post séance même à distance n'est il pas intéressant ? Pour le D comme pour le s.
Par une communication par exemple.
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Tindalos
#5
@Tindalos,  l'aftercare est il lié avec le drop post séance ?   Accompagner le post séance même à distance n'est il pas intéressant ? Pour le D comme pour le s. Par une communication par exemple.
Ça fait partie du jeu, de la scène. On s'arrête trop souvent sur l'action à un moment précis, mais on oublie parfois l'avant et l'après.
L'intention dans l'action, c'est la différence entre le BDSM et la reproduction de porno.
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Phiphi22
#6
Je pense comme Libellule.... l'avant, c'est l'envie.... l'après, c'est la plénitude.... quelqu'un disait : " Le meilleur moment , c'est quand elle monte l'escalier ! "
Il n'a jamais interdit d'en discuter après !
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Libellule
#7
@Tindalos,  intéressant,  c'est donc peut-être les personnes qui profitent de l'instant mais qui en oublie la continuité pour la personne bottom 
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Libellule
#8
@Phiphi22, il n'est pas interdit d'en discuter après mais encore faut-il que la personne y prête attention et l'importance qu'il peut y avoir parfois à cet "après"
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Maître SADE
#9
Bonsoir,  C'est une évidence d'accompagner sa soumise, qquesoit le type de relation. Pour ma part, l'aftercare est systématique en fin de séance dans un "temps calme", ludique, serein. Il y a 2 types de debriefings, le premier à chaud en fin de séance et le second sous forme du journal de séance de ma soumise, cela permet de débattre à froid. Mes relations ont toujours été dans une affection profonde, dans un lien permanent et des échanges quotidiens, le BDSM ne s'arrête pas à la sortie de la séance ! Donc, je conçois qu'une simple séance de play-partenaire s'exonère de l'aftercare.
Dernière modification le 07/05/2025 22:29:30 par Maître SADE.
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Gappap
#10
tiens ce texte me dit quelque chose.....

Surement parce qu'on a parlé déjà sur le G
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Libellule
#11
@Maître Sade, merci pour votre apport sur le sujet.
L'aftercare va faire parti de la séance je pense, et suivant les personnes, le moment vécu, la dynamique...sera plus ou moins intense également.
 
Je pense aussi que le debriefing est important à chaud et à froid, peu importe le relationnel, mais pour une connaisance de l'autre et pour sa considération, sa globalité.
L'idée du journal dont vous parlez est j'imagine bien intéressant pour une soumise et son Dom, autant pour qu'elle pose des maux et mots / s'exprime sur ce post séance, autant pour que vous en preniez connaissance pour en parler et la continuité. 
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Libellule
#12
@Gappap,  c'est vrai que j'ai abordé ce sujet sur le tchatG hier, ça m'étais nécessaire  Et merci à toi pour ton regard et ta participation à ces questions 🙏😉
Dernière modification le 05/05/2025 22:44:29 par Libellule.
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Azhara
#13
Alors moi juste après la séance j'ai besoin d'un plus ou moins long moment à moi et juste à moi. C'est établi entre nous et ça ne pose pas de soucis, je vais pouvoir tolérer les photos, quelques mots mais j'ai besoin de me retrouver avec moi-même.  Surtout je ne veux aucun câlin ni démonstration affective.
C'est seulement après ce moment avec moi-même que je vais pouvoir m'ouvrir un peu et échanger sur la séance, les ressentis, et parfois être plus tactile (j'ai un vrai souci avec ça.) 
On reparle de la " séance " de manière fluide par la suite quand et si l'un ou l'autre ou les deux en ressentent le besoin. J'ai aussi un carnet où je peux noter des choses, c'est souvent plus facile pour moi à l'écrit qu'à l'oral. 
Nous vivons une relation à "distance" et je gère assez mal les lendemains et sur-lendemains de nos rencontres depuis toujours en fait. Je crois que c'est surtout à cause des redescentes d'endorphines car honnêtement il met tout en place pour que ça se déroule bien pour moi. (Et je sais que Lui aussi a une sorte de redescente) En fait, j'ai souvent une sorte de fatigue limite dépressive qui me tombe dessus.
C'est ainsi et ça va mieux j'ai l'impression avec le temps, en tout cas je ne m'en inquiète plus, ça fait partie de mon processus de "retour à la vie normale" en quelques sortes. Je n'ai qu'à attendre un peu que ça passe :)   
Dernière modification le 07/05/2025 09:19:29 par Azhara.
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Libellule
#14
Bonjour @Azhara, 
Merci pour ton retour 🙏, d'un lien établi et en distanciel.
La connaissance de l'un et de l'autre ainsi que la communication semble vous avoir permis d'avoir votre rythme,  et avec le temps mieux se passer et je retiens ce carnet.
J'imagine vraiment que c'est un bon outil pour poser des mots et maux post "rencontre".
 
Merci de pointer la redescente du Dominant également,  qui a aussi son temps de fatigue et d'émotions. 
 
Et pour ce fameux subdrop qui peux être de fatigue/ limite dépressive j'en comprends que ça s'apprivoise avec le temps, accepter que cette phase existe.
Accompagnée j'imagine que ça passe mieux quand même et seule ça permet encore d'en découvrir sur soi finalement.
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Azhara
#15
En réalité j'utilise très peu mon carnet finalement... Mais j'aime l'avoir à disposition quand même, comme un outil de plus au cas où. 
Tu ne te sens pas forcément accompagnée sur l'après, c'est ce que je semble lire à demi-mots dans ton post ou alors j'interprète (?)
Si tel est le cas, arrives-tu toi à instaurer une communication derrière qui pourrait faciliter l'accompagnement ou attends-tu de "l'autre", des autres que ça viennent d'eux ? Comment tu le gères toi l'après ? :) 
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Ekho
#16
Le subdrop peut à la fois être émotionnel et physique. En terme de pure "chimie du corps et du cerveau" c'est quelque chose que j'expérimente depuis une 15 aine d'années dans un autre type d'activités mentalement très prenantes et très exigeantes.

Je me suis rendue compte qu'avec le temps, mon corps et mon mental s'habituent, peut être qu'ils s'accoutument, ce qui me pousse à en vouloir toujours plus, toujours plus intense.

Etant encore novice dans le bdsm, mes deux rencontres/séances bdsm, particulièrement en SM/bondage, je n'ai pas eu de subdrop parce que je ne suis pas "montée" haut ou pas longtemps en terme de sensations/douleurs et donc endorphines, sérotonie, dopamine... d'autant plus que je suis en déficit naturel de ces hormones. 
Quoi que, je pense avoir commencé un début de subspace en jeu SM (mais je peux confondre avec la fièvre d'un rhume qui se déclarait sur l'instant), mais pas de drop derrière. Alors peut-être que c'est le corps seul qui s'est exprimé, en déclarant cette fièvre et le besoin de dormir derrière. Mais je fais aussi de l'hypersomnie donc je n'arrive pas encore à différencier ce qui peut être subspace, drop d'un autre phénomène "normal", ou du moins "ordinaire" pour moi.

Et vous avez raison de parler du drop des doms. Leur rôle est aussi intense, et on n'en parle jamais. Il me semble que l'aftercare est utile aux deux parties, tout comme le suivi les jours suivants.

Ma dernière rencontre a été (et est) irréprochable de ce côté là : discussion avant et après la session. Du cidre, des gâteaux après où on a parlé de la session mais aussi de tout et rien. Et il m'a envoyé rapidement après un debrief par mail et un questionnaire <3 sur la base desquels nous poursuivons nos échanges pour la prochaine rencontre. Je pense que sa démarche de débriefing par mail est aussi sa manière, pour lui, de gérer l'après. Et comme je suis très réceptive à cette méthode, et bien ça marche et ça fait office de "care" pour tous les deux. 
Ma première rencontre, elle, s'est faite sur le long d'un weekend avec des temps morts entre deux sessions : tourisme, restaus, cafés. La dernière s'est terminée sur un restau au calme en heure creuse. Le fait de passer du temps, de debriefer entre deux anecdotes ou discussions plus triviales, pour moi ça fait aussi partie de l'after care. Comme quoi, ça peut prendre plein de formes différentes. 

Je précise que je ne fonctionne pas en relation D/s exclusive, mais avec des playpartners occasionnels. 
Dernière modification le 06/05/2025 18:16:26 par Ekho.
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Ekho
#17
J'ajoute une chose : le drop se gère souvent seul, s'il a lieu après une rencontre d'un soir en soirée/play, par exemple, que le Top/Dom s'en fiche ou ne s'y prend pas bien (malheureuseuement ça peut arriver), mais aussi dans un cadre plus préparé, après le départ du Dom/Top quand celui-ci/ou celle-ci n'est pas forcément disponible dans l'immédiat même si elle/il fait le plus possible pour se rendre accessible pendant cette période qui peut durer plusieurs jours (le plus long que j'ai fait c'était 1 semaine, plutôt en mode "sur un petit nuage" mais avec un gros besoin d'échanger). Certain(e)s ont besoin de se changer les idées et d'autres de faire durer le souvenir, le transformer, le bonifier ou de passer rapidement à autre chose.

Selon mon expérience personnelle, le moyen le plus efficace d'enrayer un drop désagréable/difficile à vivre, c'est l'activité (sport, jardinage, ménage), ou la reprise rapide du travail. Se changer les idées. Ca peut aussi être une séance de cinéma, un binge watching de séries, un jeu vidéo. Ou simplement en parler à un(e) ami(e) de confiance qui est à l'écoute.

J'ai une routine que j'ai pris l'habitude de dérouler depuis des années de drop, même si ça ne concerne pas directement de BDSM c'est le même phénomène. Peut-être que cette habitude bien encrée m'aide à prévenir ce phénomène naturellement, tout en crystalisant le souvenir. Ca ressemble au carnet d'Azhara. L'idée est d'avoir une méthode d'expression qui nous convienne. Ca pourrait tout aussi bien être du dessin, de la sculpture ou tout autre activité de création.

J'écris, principalement. Pas forcément des compte-rendus du passé, mais ça peut aussi être de la fiction que l'expérience passée m'inspire. Quand il y a des photos, comme le weekend dernier, je les trie, je les traite, je les regarde. Et puis je partage ce que je peux partager, avec accord du/des partenaire(s). Et je discute avec des amis qui partagent cette passion commune, pour avoir un regard extérieur, des points de vue différents qui peuvent m'aider à changer de perspective, découvrir des souvenirs sous un nouvel angle, me poser des questions que je n'aurais pas pu me poser autrement.

En bref, je transforme l'après, avec ou sans drop, en instant créatif et productif. 
Dernière modification le 06/05/2025 13:02:55 par Ekho.
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Libellule
#18
@Azhara,  à demi - mots j'exprime des maux ...
Disons que je ne suis pas toujours accompagnée et suivant l'intensité du vécu, la redecente est rude.
 
Vu mon côté switch,  lorsque je suis donneuse je me prends le temps de prendre des nouvelles des personnes avec qui j'ai joué.  En fonction de leurs besoin je communique. Ça me paraît important,  même pour une séance, de prendre l'autre en considération. Je pense aussi que ça me permet de mieux découvrir la personne si l'occasion de rejouer ensemble se fait, et donc peut-être d'aller plus loin.
 
En tant que bottom,  pour une soirée play, j'aime remercier le Dominant avec qui j'ai joué et partagé un temps. 
Lors d'un relationnel type plays partenaires de séances suivis, je pense que j'apprécie que le Dom prenne de mes nouvelles et me demande comment je vais physiquement et psychologiquement / émotionnellement.
 
En général je redescend tranquillement, ne serait ce que dans mes voyages en train, je me repose et le quotidien revient.
Parfois les séances sont plus intenses le subdrop l'est aussi ... Proportionnel j'imagine,  et là c'est pas toujours simple de se dépatouiller dans cet après... .
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Libellule
#19
@Ekhko, 
Se rappeler comme vous dites que le subdrop est émotionnel et hormonal peut aider je pense à gérer l'état. Tellement d'hormones peuvent se dégager lors d'une séance... qu'il faut bien que ça se remette en place.
 
Je retiens cette idée de transformer le drop en productif et créatif quand cela est possible 
 
Les doms ont une redecente aussi, à leurs manières et je crois en parlent peu.  De mon expérience passé avec un switch / soumis j'ai vécu un space de Top et donc une redescente, dans l'instant j'avais priorisé mon partenaire ça me semble important. Et nous avions échangé et il était content d'ailleurs ce moment là de savoir que j'avais moi aussi eu des belles sensations. Lui exprimer était de son accompagnement et m'avais fait du bien également.
Vous semblez avoir été bien accompagnée lors de votre dernière séance, que cela a répondu à vos besoins,  c'est l'essentiel et je pense que ça vous permet de savoir comment vous aimez redescendre également.
 
Vous exprimez vous aussi l'importance du debriefing,, oral ou écrit,  pour exprimer de parts et d'autres,  pour communiquer, rassurer si besoin est .
 
Les photos ... elles ne sont pas toujours , l'essentiel étant le moment vécu et partagé dans l'instant,  mais je suis d'accord avec vous, elles permettent d'avoir un souvenir d'un moment, d'une émotion 
Parfois de les publier également pour un partage public.
Merci beaucoup pour votre retour d'expériences 🙏
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Lady Spencer
#20
Je n'ai pas lu tous les commentaires mais il est intéressant de différencier le drop et l'aftercare.
Sub ou dom drop d'ailleurs, puisque les doms ressentent aussi ces phases de vide après d'intenses émotions avec leur soumis-es. Pas à chaque fois, pas pour chaque personne, mais ce sentiment de drop n'épargne personne. Comme en vie vanille lorsque l'on se quitte sur un quai de gare, après un super we amoureux.
On se sent vide, et pourtant, on est plein de l'autre.
l'After care est compris dans l'émotion vécue en BDSM, ou tout au moins, devrait l'être à chaque fois.
C'est un moment intime, avec des tremblements, des sourires, des larmes, des interrogations parfois, mais c'est un moment complice autant pour le côté dom que pour le côté soumis, où l'on redescend sur le planète terre plus ou moins facilement. 
Un instant de protection aussi où l'on prend soin du soum qui a subi, enduré, et qui en est bouleversé le plus souvent. Une espèce de remerciement entre les deux partenaires (ou plus) pour avoir vécu ces émotions hors du commun.
On couvre, on hydrate, on réchauffe, on rafraîchit, on câline, on parle avec les yeux, on se dit que tout va bien
Et lorsque ça ne va pas, on le dit aussi, tout bas parfois.
 
Pour le drop, c'est différent car il peut survenir plusieurs jours après la pratique. Avec des phénomènes physiques et psychiques. Et l'inquiétude grimpe vite car le sujet n'est pas assez abordé quand les symptômes vous tombent dessus, avec le problème supplémentaire pour nombre d'entre nous, de ne pas être ensemble dans ces crises là .
Qu'il s'agisse d'after care ou de drop, il est bien de parler, de sortir tout ce qui nous a secoué en plaisir comme en non- plaisir.
Dom ou soum.
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Tamanra7
#21
Je n'ai pas trop lu les commentaires qui précèdent, mais pour ma petite expérience, je ne connais un vrai aftercare que depuis 3 rencontres et c'est vraiment très appréciable par son côté chaleureux et réconfortant, humain quoi. J'ai aussi la chance que ça soit très sensoriel, très charnel. Dans d'autres types de relations, plus bdsm pur, l'aftercare, c'est un peu la dicussion d'après séance, le débrief sympathique. C'est appréciable également, mais un peu plus distant (encore que dans certains cas la discussion elle-même peut être très touchante par sa sincérité).  Au-delà de ça je pense que ça dépend des personnes et de l'expérience elle-même. Personnellement, je ne suis pas du tout calin, que ce soit pour donner ou pour recevoir. Eh bien, je dois dire qu'on a pu, un peu, me désarmer de ce point de vue pour que j'accepte plutôt volontier, de me faire chouchouter. Et je pense que c'est dû, d'une part à l'intensité de la séance, et d'autre part à l'assurance de la rigueuse. Quand j'y pense, me connaissant, je trouve que c'est plutôt incroyable.  Pour ce qui concerne le drop, je l'ai également ressenti plus intensément ces dernières fois. Le plus marquant, c'est l'envie d'en parler autour de soi, de dire à quelqu'un qu'on a vécu quelque chose d'incroyable avec quelqu'un de chouette. Je me suis aussi senti plus gentil et plus empathique (et puis, on remet sa carapace). Une dernière pensée / sensation à signaler, c'est qu'on a (j'ai eu) un peu le vertige par rapport à tout ce qu'on a raté, tout ce qu'on aurait pu vivre, si on avait eu une telle rencontre bien avant.  Bref, je trouve qu'on est assez bien fragilisé, un peu béa, un peu sur son petit nuage, mais je pense qu'on peut être tout aussi proche d'une petite crise de nerfs ;-).  Ma rigueuse, dont je parle tout le temps, qu'on ne voit jamais, mais qui n'est pas la femme de l'inspecteur Colombo ;-), m'a dit deux trucs en tout cas 1/ si tu as besoin de parler, n'hésite pas, je suis là, j'ai aussi une bonne amie psy qui peut aider 2/ je t'enverrai un message demain pour voir comment tu te sens. | Je trouve ça super.  Dernier point, quoi qu'on en dise, je me suis quand même beaucoup plus ouvert auprès de certains proches de ma famille, mais aussi auprès d'amis du réseau, jusqu'à explorer d'autres facettes de ma personnalité, pour le coup, dominatrice, avec une personne épatante ;) .
Dernière modification le 07/05/2025 21:41:50 par Tamanra7.
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Ekho
#22
Les photos ... elles ne sont pas toujours , l'essentiel étant le moment vécu et partagé dans l'instant
Les photos ne sont pas essentielles à la pratique en général, mais elles le sont dans ma pratique. Chacun son truc, sa manière de produire des souvenirs. Pour mon dernier partenaire et moi (coucou Tamanra), les photos ont un intérêt fétichiste. Ca lie l'utile à l'agréable ;)

De plus, comme ce n'est pas moi qui peux tenir l'appareil photo, je ne fais que le post traitement. Ca me permet d'avoir le point de vue du Top/Dom, donc on partage une vision que je ne pourrais pas avoir autrement. En plus de partager un instant à deux lors de nos "sessions", on partage un instant créatif (mais là on dérive du sujet)

Dans les discussions et partage après échange, je trouve ce support intéressant pour accompagner l'après, parler des temps forts, retrouver un souvenir que la photo évoque. Tout ça englobe les différentes méthodes que chacun a à sa manière, pour débriefer, extérioriser, explorer ses émotions et partager ses impressions avec l'autre, bonnes et moins bonnes. 
Dernière modification le 08/05/2025 03:30:11 par Ekho.
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Maître SADE
#23
Libellule... "L'idée du journal dont vous parlez est j'imagine bien intéressant pour une soumise et son Dom, autant pour qu'elle pose des maux et mots / s'exprime sur ce post séance, autant pour que vous en preniez connaissance pour en parler et la continuité."                                                                                                                                                                                                  Oui ce journal m'est adressé et fait l'objet de discussions intense, ne laissant ainsi aucune ombre et ce en toute liberté de paroles, au dela de la complicité, de la symbiose crée une fluidité et une dynamique en levant les non-dits potentiels (cf mon propos sur le post de Luxéresens...sur le pb de l'exclusivité)
Dernière modification le 07/05/2025 22:37:22 par Maître SADE.
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Tamanra7
#24
En fait, c'est aussi un bon moyen de se convaincre qu'on n'a pas rêvé ;-)
Soyez la première personne à aimer.
Tindalos
#25
Je préfère me consacrer à l'instant présent plutôt qu'aux photos.
D'autant que bien souvent, aux innocents les mains pleines, je n'ai pas la possibilité de manipuler mon téléphone.
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Dame_Kyria
#26
Hello
Pour moi que ce soit un partenaire éphémère du moment en one shot ou que ce soit un partenaire régulier, le avant et après séance c'est important autant que la séance elle-même. 
Et puisqu'on parle du après ici, l'acteur care est en fonction de l'intensité et de l'esprit de la séance. Si c'est une séance déconne, comme il m'arrive parfois avec certains, ce ne sera pas un aftercare câlin mais plutôt blabla. Mais il existe dans tous les cas. 
Et je prends aussi toujours soin de demander des nouvelles quelques heures après ou le lendemain selon le moment où on se quitte. 
D'autant plus si la séance a été intense. S'il y a des possibilités de marques, selon que la personne soit habituée ou pas ça compte aussi. 
Il y a toujours un petit débriefing après l'after care à chaud et à froid quand je prends des nouvelles. J'aime bien savoir ce que la personne a le plus apprécié et ce qu'elle a le moins aimé. S'il y a des envies particulières qui sont nées pendant la séance que l'on pourrait explorer une prochaine fois par exemple.
Et pour les photos, si au début quand j'ai démarré les cordes je voulais absolument en faire avec le consentement bien sûr de mon partenaire, aujourd'hui il faut vraiment que l'on m'en demande pour que je prenne mon téléphone et encore souvent j'oublie tellement je suis dans la séance plutôt qu'à penser à en garder un souvenir sur papier numérique. 
 
Soyez la première personne à aimer.
Silla
#27
Pour moi 2 sujets très distincts dans l'après. 
L'aftercare est immédiat, calin tendresse et autres douceurs. Pas de "debriefing", quand l'un ou l'autre a envie de parler, il le fait, que ce soit le jour même ou un mois après. Pas de photos non plus, ce n'est pas notre truc on préfère vivre les instants plutôt que poser, c'est peut-être générationnel ca 😉
Donc pour répondre à la question je ne suis pas accompagnée physiquement lors du drop, mais de toute facon l'être ne change pas les choses. Le tel ne sert à rien non plus (vu que je suis apathique et antipathique) alors on se contente de quelques messages.
Le subdrop survient bien après les moments intenses, 1 ou 2 jours après, donc quand je suis de retour chez moi. Il commence généralement la nuit, réveil nocturne, parfois plusieurs, dans un état totalement abattue physiquement et moralement. La journée du lendemain est alors très compliquée, totalement abattue, genre mini déprime et épuisement, incapable de me motiver à quoi que ce soit. Si c'est un jour de travail ma productivité se rapproche de zéro. J'ai un fort besoin de contact physique avec mon maître, de calins, mais comme on ne vit pas ensemble, je dois me débrouiller toute seule en attendant que ça passe.
Cependant récemment à la "reprise des pratiques" après quelques mois, le drop m'est arrivé pendant la nuit chez mon maitre. Étrangement, être près de lui n'a rien changé et c'était très désagréable ces sensations de manque de lui, ce chagrin, alors qu'il était juste là (et impuissant). 
Je pense que l'aspect hormonal fait que sa présence ou non n'aide pas à "faire passer plus vite".
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Douce Athéna
#28
Je vais laisser tomber la partie After et parler plutôt de Drop.
 
Je connais, ils sont très fréquents pour moi et ne dépendent pas forcément de "l'intensité" de la séance.
 
Mettre des mots sur ce qu'il se passait en moi au niveau des hormones à été salutaire pour moi, je comprends.
 
Et puis, petit à petit, les drops s'intensifiant et se faisant de plus en plus fréquents, j'ai "accepter" cet état de "tristesse", de "mou", de "vide".
 
Je VIS mon drop, je l'accepte, je le prend, il fait parti du game, il est l'autre versant de la pièce. Il mérite toute mon attention. Je pourrais dire que j'en joui au même titre que les marques que je portent. (Pourquoi être fière d'elles et pas de cette dépression ?).
 
Il faut dire que je suis très bien entourée lors de mes drops, rarement physiquement, mais mes amis sont là. On s'appelle quand je rentre, quand je me réveille le lendemain, des messages sont échangés jusqu'à ce que je dise (c'est bon, c'est passé).
Je peux bien entendu appeler à tout moment celui ou celle avec j'ai "joué", ce sont des partenaires plus que réguliers, ce sont les seuls.
Et si un nouveau partenaire devait entrer dans mon cercle, il serait déjà à minima, un ami de longue date.
 
Il m'arrive bien entendu de recevoir le drop d'une amie, de certaines amies, quand ce sont leurs premiers, le fait d'expliquer et de rassurer est très important, elles comprennent et "attendent" plus sereinement que cela passe. Quand elles sont un peu plus expérimentées, elles savent que je suis là et que ma tasse de thé et mes cookies sont prêts si elles ont besion dans la nuit (de toute façon je me lève grignoter souvent la nuit alors ..., tu ne me dérangeras pas au contraire je ne serais pas seule pour m'empifrer).
 
Bref, l'on ne parle pas assez du drop et souvent les gens confondent avec l'after, merci Libellule donc pour l'ouverture de ce post.
Et mon thé n'est jamais très loin, donc, tu sais où me joindre.
 
Belle route à toi, profitte, Bises.
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