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Tamanra7
#4
et c'est un vrai problème aussi dans le BDSM avec l'éternelle question de : quand utiliser son safeword ? Par danger réel ou par limite physique dépassée ? 


J'ai tendance à penser que lorsque la limite physique est dépassée, ça devient dangereux. Il vaut mieux éviter ce genre de situation et réduire le tempo. La personne dominée en a la faculté et, qu'elle se rassure, ça ne veut pas dire forcément qu'on arrête. On le sait bien, ça peut devenir vraiment très intense, oppressant et douloureux dans certains cas. On flirte parfois avec ses limites. La douleur est une composante normale du bdsm mais pas forcément indispensable. En tout cas, il y a douleur et douleur. Celle qui est inhérente au scénario choisi et à laquelle on pouvait raisonnablement s'attendre, ben là, c'est normal, on l'a voulu, on l'apprécie, elle nous donne un kick. On souffre, on mord sur ça chique et on peut kiffer ça, même si ça va très loin. Lorsqu'on sent que la douleur peut être source de danger pour sa personne, pour son intégrité physique, là, même si on apprécie la situation et même la douleur, il faut avoir le bon sens de le signaler directement à la personne dominante.

La personne avec laquelle je pratique le shibari m'a confié un jour qu'une cliente après la séance lui avait signalé qu'elle avait failli tourner de l'oeil. Elle ne l'a plus jamais reprise : rupture de confiance.

Ceci étant dit, il me semble qu'on est beaucoup plus résistant qu'on ne le pense.
Pour moi, la respiration, la concentration, le laisser aller (pour ne pas dire le lâcher prise qui remplit toutes les bouches ;)) aide beaucoup pour surmonter les épreuves. et...on est souvent bien fier et bien détendu après ça ;).
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