Pour ma part, attachée comme je le suis aux mots, je ferai la distinction entre les insultes, les mots qu’on emploie pour blesser, offenser, attenter à l’image que l’autre a de soi, des termes crus que le Maitre peut employer pour qualifier sa soumise (ou que celle-ci peut employer en s’adressant à lui).
Que mon Maitre me désigne comme « chienne, pute, objet sexuel ou salope (outre évidemment « esclave ») ne me gêne pas puisque c’est ce que j’ai voulu être pour lui. Par contre, je n’apprécierais pas d’être traitée de « sous merde » et il ne me considère pas comme telle, même si je suis d’abord pour lui un objet de plaisir.
De même, les mots « crus » ne me choquent pas lorsqu’il s’agit de nommer telle ou telle partie de mon corps ou du sien. J’assume que ma bouche, mes reins, mon sexe ne soient que des « trous », qu’il veuille me défoncer la chatte ou le cul, m’enculer comme une chienne. Et de mon côté je n'éprouve aucune pudeur (avec les respect et la vénération que je leur dois) à utiliser les mots « bite, queue, couilles » pour désigner ce qui fait de lui le Mâle ou encore « foutre ou jus » plutôt que sperme pour parler sa « liqueur sacrée ».
Dans le même esprit, le terme « humiliations » m’a toujours posé problème.
Une humiliation, c’est l’acte d’un autre qui vous blesse, vous atteint dans votre dignité.
Maxime ne m’a jamais « humiliée ». C’est moi, volontairement, qui aime me rabaisser pour lui, me prosterner devant lui pour adorer son sexe, boire tout ce qui en sort, embrasser ses pieds, lécher son corps, jouir de son odeur. Même si clairement ce comportement l’excite, stimule son orgueil de Mâle dominant, il ne me l’a jamais imposé. Et je prend plaisir à me comporter de la sorte, pour lui prouver que je suis bien sa pute soumise, son esclave.
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