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Badbubby
Elle est black. C'est ma pute. Je l'ai acheté avec des compliments, lié avec mes mots. Elle a dit oui... Elle se retrouve nue devant moi et se demande ce qu'elle fait là, devenue esclave d'un négrier debout devant elle qui exhibe sa supériorité en demeurant vêtu et en déshabillant plus encore la nudité de cette chose qu'il inspecte de haut en bas. Elle avait dit oui pour un rencontre qu'elle croirait sensuelle, pour les trois ou quatre positions du kamasutra, les plus romantiques, qu'elle s'etait inventées, qu'elle avait prévisualisées durant ces deux derniers jours. Elle avait aimé mon élégance, ma déférence. Elle était rassurée par l'amitié que je lui offrais et par le désintérêt affiché pour sa couleur et ses formes... on a beau aimé ce qui fait notre singularité on est mal à l'aise avec le regard des autres, qu'il soit flatteur à l'excès ou condescendant. Elle est sublime et se croit laide ou croit encore celui ou ceux qui le lui ont fait croire. Elle est là devant moi nue et revis son humiliation ancestrale... de nouveau elle ne s'appartient plus, de nouveau elle baisse les yeux, de nouveau elle n'a pas assez de mains pour cacher ses intimités, son sexe, ses seins, ses larmes.... Elle se réfugie dans ses luttes, dans ces rares instants où elle s'est sentie forte... quand elle a enfin pu fuir, quand elle aide et soigne d'autres blessés... blessés dans leur corps car elle ne pourrait secourir sans s'effondrer ceux qui le sont dans leur coeur. Elle aurait du suivre cette petite teigne délicieuse, rieuse, cette che guevara3 qu'elle avait repéré et à travers qui elle se reconnaissez un même courage, un même combat... sans jamais monter au front tant elle était fatiguée, résignée. "Que disait elle déjà ?", "ha oui ! Racisme, c'est du racisme" et ça l'est, l'humain est ainsi, rabaisser pour se sentir plus fort, moins faible... répertorier classifier pour se sentir appartenant, pour se sentir moins seul... s'approprier pour avoir ou être, pour se sentir moins pauvre, moins con. ....................................................... ............... Je suis là avec ma perversion, mon empathie et mon envie de concilier, de transcender les siennes, les miennes... toutes nos contradictions. Je l'oblige à se regarder avec mes yeux impassibles qui l'inspectent, qui l'introspectent. Je la submerge de ressenties contradictoires, de rages mêlées, de capitulations latentes... Je me soigne de mon humanité qui m'invite insidieusement à vouloir posséder, taxinomer, souiller la nature. Mon regard n'est pas bienveillant... ni malveillant, j'écarte ses mains pour qu'elle ne se cache plus derrière sa pudeur, derrière sa résignation. Je la couvre d'un drap, me déshabille lentement, couvre mon sexe de mes deux mains et lui offre le même pouvoir de me voir.
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eurekat777
Et maintenant ? Quelle sera la suite ?? J'ai hâte...
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09/09/25

Badbubby
Vous risquez d'être déçu par la suite eurekat777... J'ai effectivement fini par rencontrer cette panthère noire... Oui ce récit était une fiction qui lui a plu et qui nous a rapproché. Quelques mois plus tard, après de longs échanges épistolaires, nous avons voulu nous voir... Je veux bien publier le récit qui a suivi cette rencontre mais elle a pris une toute autre tournure... 😜
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1
09/09/25

eurekat777
Publiez je vous prie...
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09/09/25

Badbubby
A 61 ans, j'apprends encore.
Je vais la voir et comme à mon habitude je ne m'attends à rien d'autre que le plaisir de notre rencontre et la certitude de pouvoir faire face à tous ces micros scénarios apocalyptiques qu'on élabore au fur et à mesure que le jour de la confrontation approche. C'est encore plus vrai quand on est un homme, un vieux de 15 ans son aîné.
A partir de 50 ans, on est censé bander mou, être sage, et n'avoir plus rien à prouver ni à découvrir... alors on part de loin puisqu'il faut se défendre avant de se vendre... puis on la rencontre, elle, comme d'autres avant elle, et, en même temps qu'on se sent rajeunir, on découvre une nouvelle orientation à sa propre vie. J'apprends encore... et j'en suis heureux
J'ai toujours accepté et été profondément convaincu que la pénétration (quelque soit l'antre) n'était pas une nécessité... sans jamais avoir eu l'occasion de mettre en pratique cette théorie...
On est ami épistolaire depuis de longs mois et on a conscience que notre libido n'est pas tant titillé par l'autre (surtout la sienne et c'est on ne peut plus compréhensible au vu de mes allures disparates et déclinantes). Je ne sais si c'est à cause de mon genre, ou de mon âge, mais c'est à moi qu'il appartient de forcer le destin et de proposer une rencontre, non sans la rassurer au préalable en précisant "en tout bien, tout honneur", " ça va de soit", "promis, voyons nous et promenons nous main dans la main sur une plage près de chez toi", "juste nous voir et donner à tous nos plaisirs innocents et épistolaires une odeur, une texture, une réalité"...
Honnêtement, sincèrement, (juré, craché, la vérité si je mens), je savais pouvoir me contenter de ce peu (qui déjà était inespérable pour moi), je savais aussi que ce peu pouvait déboucher sur du plus... (mais ça, je préférerais le tenir secret, afin de ne pas l'effaroucher, et pour ne pas m'illusionner). Évidemment que son corps parfait, que son joli minois, que sa tendresse évidente avaient déjà eu raison de mon innocence affichée... Évidemment, je l'ai prise dans toutes les positions, je l'ai soumise à toutes mes perversités dans mes spasmodiques fantasmes vagabonds et nocturnes, évidemment j'oubliais aussi vite toutes ces projections quand je m'imaginais réellement face à elle.
Malgré ces semaines passées à trouver ensemble un créneau pour nous voir, j'ai tout de même la sensation de l'avoir peut être, insidieusement contrainte à me recevoir ce lundi... pour deux nuits... en tout bien, tout honneur...
Je suis arrivé, avant qu'elle ne rentre, devant son perron et elle ne s'est pas empressée de sortir de sa dacia... Un mètre zéro deux... bon d'accord j'éxagère... Je ne pensais pas que c'était si petit 1m56... comment peut on être si minuscule et si élégamment proportionnée ?
Je me l'a voyais déjà assise sur mes genoux, moi en soutane, lui donnant l'absolution contre trois pater noster et quelques attouchements. Je trouvais que cette perspective collait bien avec mes cheveux gris. Évidemment, plus je me rapprochais d'elle, plus je me sentais redevenir ce gentleman qui jure et qui crache de vertueuses promesses et c'est d'un vertueux baiser sur la joue que j'ai balayé ma dernière pensée cochonne.
Elle me précède pour m'ouvrir son autre antre presque plus intimes que les trois que je convoite, et c'est avec avidité que j'en profite pour comparer le rebondi de ses joues basses avec celui de son bonnet qui oscille entre le C et le D. Je me lèche les babines et me frotte les mains en loucedé, mon naturel revient au galop, malgré son accueil très amical, pas du tout coquin. Mon cœur et ma queue se donnent la réplique. Les deux veulent profiter... le premier de l'instant, l'autre des possibilités, et je dois me faire violence pour jouir d'être juste là.
Nos premiers échanges sont presque banals. Quand ses mots se veulent prudents et distants, les miens sont rassurants et enveloppants, mais le langage de mon regard doit exprimer les pensées sous-jacentes de ma queue car il ne lui faudra que peu de temps avant qu'elle ne la bride en précisant clairement "on ne fera pas l'amour tous les deux"...
Je sens ma queue se recroqueviller, mon orgueil se blesser, ma déception me submerger, mon cerveau en ébullition, cherchant à retrouver un peu d'aplomb en se remémorant mes vertueuses envies de promenades littorales... et ce n'est qu'après d'éternelles secondes que je parviens à lui redonner mon sourire et que mon regard d'abord lubrique, puis effrayé se mue, incognito, en acquiescement.
Par cette déstabilisation passagère, je prends conscience que la petite fille s'avère finalement être aussi une grande dame.
Des lors nos conversations devinrent plus fluides et plus profondes, faciles et
décomplexées, et ce sera sereinement que nous redécouvrerons nos tendresses passées, jusqu'alors seulement épistolaires. Il me vint très vite l'envie irrésistible de me lever, de m'approcher et de lui signifier mon envie "de te serrer dans mes bras" et c'est avec un sourire tendre qu'elle me tend les siens, et c'est avec sa voix douce qu'elle me murmure "je ne veux juste pas de pénétration..." je m'abandonne contre son buste, mon corps et mon esprit semblent se vider de tout leur poids...
Je ne débanderais pas ces trente six heures, je n'ejaculerais, ni ne pénètrerais aucunes lèvres mais je serais rempli d'elle au sens propre comme au figuré... oui elle voulait être initiée au pegging...
Deux nuits inoubliables, pleines aussi, de tendresses et de complicité, de caresses et d'expériences athipiques, et surtout pour moi une nouvelle occasion d'être fier... fier d'avoir joint mon crédo à mes actes, fier d'avoir appris encore, appris d'elle, que l'amour se conjugue aussi avec des abstinences, avec d'autres couleurs et que ce qu'on ne fait pas donne plus de place aux possibles... MERCI mon captain, ma panthère naine💋❤️
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09/09/25

eurekat777
En final, vous vous étendez sur ce que Vous ne faites pas, sur ce que vous regrettez de ne pas avoir fait mais j'ignore (presque) tout de ce que vous avez fait... À quel rythme et de manière détaillée... Pourquoi ?
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09/09/25

Badbubby
Notre relation n'était pas axée sur le BDSM eurekat777, seul mon premier récit en avait la couleur. La seule chose que nous n'avons pas fait fût la pénétration. Par contre nous avons passé deux jours à explorer d'autres aspects de nos sexualités. La féminisation, le pegging, les jouets (j'avais amené les miens), le martinet aussi ( de manière softissime)... On a davantage été deux gouines complices qui s'amusaient... 🤗
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10/09/25

eurekat777
Et pourquoi n'osez vous pas le développez ici en laissant le lecteur juger qui a dirigé qui, à quel moment et quel acte relevait ou non de D/s... Vous en avez trop dit pour vous arrêter au milieu du gué... Poursuivez, je VOUS prie...
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10/09/25