Hier, 07:21:26
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Le Cercle Ébène n’est pas un groupe de rencontres.
Il n’est pas un espace de fantasmes partagés, ni un lieu d’excitation ou de mise en scène.
Il n’est pas un refuge émotionnel, ni un endroit où venir chercher une validation, une attention ou une prise en charge personnelle.
Il n’est pas un terrain d’apprentissage rapide, ni un “BDSM clé en main”.
Il n’est pas là pour convaincre, rassurer ou séduire.
Ceux qui cherchent une réponse immédiate, une relation, un rôle à jouer ou une figure à idéaliser ne trouveront rien ici.
Le Cercle Ébène pose un cadre.
À chacun de voir s’il s’y tient.
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23/12/25
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Le Cercle Ébène ne cherche ni à rassembler ni à séduire.
Il existe pour poser une ligne claire.
La domination n’y est pas envisagée comme un rôle, une posture ou une performance.
Elle relève d’une responsabilité : tenir un cadre, assumer une trajectoire, savoir où l’on va, et pourquoi.
La soumission n’y est pas conçue comme un abandon spontané.
Elle commence par l’autodiscipline, la constance et la capacité à se tenir soi-même avant de se remettre à une autre volonté.
Rien ici ne relève de la consommation relationnelle, du fantasme mis en scène ou de l’attente d’une validation extérieure.
Ce qui est abordé ici concerne le cadre, l’exigence et la lucidité.
Le Cercle Ébène n’appelle personne.
Il ne promet rien.
Il reste.
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@genderbender
La question est bien posée et repose sur un exemple réel de frustration et d’humiliation, pas sur un fantasme abstrait. Ce n’est pas l’intensité visible qui compte.
La domination cérébrale, la privation, l’asymétrie de désir assumée demandent bien plus de présence, de justesse et de maturité que beaucoup de pratiques dites hard. Tu as partagé une expérience simple mais efficace.
Elle t’a fait ressentir des émotions fortes et un véritable sentiment de soumission, en restant dans un cadre clair, consenti et tenu jusqu’au bout. Le pouvoir vient ici du contrôle du désir, pas de la douleur ni de la contrainte physique.
C’est soft en apparence, mais émotionnellement intense pour les deux côtés du rapport de pouvoir. En échangeant avec ta compagne sur ce que tu ressens pendant et après ces expériences, vous pouvez affiner et approfondir. Et pareil de son côté, connaitre son point de vue est aussi très intéressant pour découvrir les émotions ressenties.
L’écrit peut aussi être un bon outil : plus posé, plus précis que l’oral, et utile pour suivre l’évolution. Se relire permet souvent de mieux comprendre ce qui se joue réellement. Cet exemple montre qu’il n’est pas nécessaire d’en faire plus : il invite surtout à la réflexion, personnelle et sincère.
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Ce que tu appelles le « prêt-à-dominer », ce sont des rapports standardisés : des rôles appliqués sans lecture réelle de la personne, une domination jouée comme une prestation plutôt qu’assumée comme une responsabilité.
Dominer n’est pas faire des gestes, mais prendre en charge une trajectoire.
Et cette trajectoire commence toujours par l’autodiscipline du soumis : tenue, constance, capacité à se cadrer lui-même avant d’être cadré par une autre volonté.
L’abandon, l’animalité, la dépossession ne se décrètent pas.
Ils se construisent dans le temps, sur une base de rigueur personnelle. Sans autodiscipline, il n’y a pas de soumission : seulement de la dépendance ou du jeu creux.
Une Domina « de haut niveau » n’est ni une technicienne ni une figure idéalisée.
C’est quelqu’un qui sait où elle emmène l’autre, pourquoi, et jusqu’où — et qui exige en retour un sujet déjà engagé dans son propre cadre.
Le suivi à distance peut être un outil, s’il sert une construction réelle, pas une consommation relationnelle.
Enfin, on ne se remet pas à quelqu’un en attente d’être choisi.
On se présente debout, déjà en chemin.
C’est à ce prix qu’une rencontre cesse d’être un fantasme.
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CercleEbène87 a répondu à la discussion "Insultes non consenties dans les espaces de commentaires" de The Pink Panther.
Le site bdsm.fr a le mérite d’exister.
Il propose un espace thématique dédié au BDSM, du contenu, des échanges, et permet des rencontres. En cela, il remplit une fonction réelle et utile.
Cela dit, il faut aussi regarder la réalité en face.
L’inscription est gratuite et sans contrôle à l’entrée.
Il n’existe pas de filtrage sérieux des profils, ni de validation préalable des intentions ou de la maturité des inscrits. De fait, tout le monde peut entrer : personnes curieuses, pratiquants sérieux… comme individus immatures, frustrés ou mal intentionnés.
Il n’y a pas non plus de contrôle systématique de ce qui est posté dans les espaces publics.
La modération existe, mais elle repose sur un travail difficile, chronophage, souvent bénévole, que peu de personnes sont prêtes à assumer durablement. Ce point doit être rappelé sans hypocrisie.
Ce contexte explique, sans jamais les excuser, les dérives observées : commentaires déplacés, insultes non consenties, comportements qui n’ont rien à voir avec le BDSM mais relèvent du simple manque de respect.
Publier des photos personnelles sur un espace public dédié au BDSM n’est pas un acte anodin.
C’est un choix conscient qui implique de s’exposer au regard, aux projections et aux réactions de l’ensemble des profils présents sur la plateforme, quels qu’ils soient.
Il serait illusoire de prétendre pouvoir maîtriser entièrement la nature des commentaires dans un espace ouvert, gratuit, sans filtrage à l’entrée et avec une modération nécessairement limitée. Toute personne qui publie du contenu personnel doit donc être lucide sur ce point et s’y préparer.
Cela ne signifie en aucun cas que tout est permis.
Être prêt à être commenté ne vaut ni consentement aux insultes, ni acceptation de comportements irrespectueux ou hors cadre. La responsabilité est partagée :
publier en connaissance de cause,
commenter avec retenue et responsabilité.
Enfin, il est important de rappeler que le site permet la création de groupes publics, privés ou secrets.
Ces espaces offrent la possibilité de filtrer les membres, de publier dans un cadre restreint et de nommer des modérateurs. C’est un outil concret mis à disposition pour reprendre la main, structurer les échanges et gérer soi-même ce type de problématiques.
Le cadre ne tombe pas du ciel.
Il se construit.
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Dans la domination, le sexe peut être présent ou absent selon les choix du couple. Chaque duo décide librement de la place qu’il souhaite lui donner.
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Pour débuter, le mieux est de créer un cadre clair avec des moments réservés uniquement à vos essais. Restez sur des expériences très simples, sans matériel ni technique, et évitez l’immobilisation au départ. Tu peux plutôt lui imposer des positions de soumission faciles à tenir et observer comment elle réagit. Les discussions sont essentielles, et l’écriture peut aider aussi : c’est plus posé, moins intimidant, et souvent plus précis. Qu’elle note ce qu’elle a ressenti, ce qu’elle a aimé ou non. C’est comme ça que vous trouverez ensemble la bonne direction.
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Bonjour et bienvenue,
Effectivement, il y a toujours un petit pic d’adrénaline quand on partage ce côté de soi avec des personnes de la vie quotidienne. Beaucoup d’entre nous sont passés par là.
Pour la suite, on observe souvent deux scénarios :
L’amusement du moment
Les premiers échanges sont légers, la curiosité est là… puis la pratique retombe vite dans l’indifférence.
C’est fréquent, et ce n’est pas un problème.
L’intérêt réel
Là, il faut de la patience. Sortir des clichés sur le BDSM, déconstruire les fantasmes de cinéma et les idées reçues demande du temps.
Les personnes qui veulent vraiment comprendre vont poser des questions, tester, revenir, repartir… puis revenir encore.
Ton approche “vie réelle” fonctionne très bien, parce qu’elle met les gens devant quelque chose d’authentique. Et les réactions que tu décris, surprise, amusement, découverte, sont exactement celles qu’on voit quand la pratique est présentée avec calme et sérieux.
Bienvenue parmi nous.
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Très joli texte, plein d’imagination.
sylvie35 a posté un article.
« Panagiótis Crapoulós. Directeur du département d’ingénierie sociale. Suprême Alliance Démocratique. »
Comme chaque matin, je m’arrête quelques secondes pour contempler le magnifique écriteau en or massif, dont les lettres cursives, en relief, ornent la porte de mon luxueux bureau. J’ai dû sucer quelques bites pour être nommé à ce poste prestigieux, à seulement 31 ans, mais cela en valait la peine. Les réseaux gays sont puissants et incontournables au sein de la suprême alliance démocratique.
Mon département occupe plusieurs étages, au niveau équatorial de la Lune jaune de Davos – celui qui offre la meilleure vue.
Toc, toc, toc.
« Entrez ! »
« Bonjour Monsieur Crapoulós. Mon chef m’a dit que vous vouliez me voir. »
Belle plante. Tailleur élégant, jupe suffisamment courte. En voilà une jeunette qui sait se mettre en valeur.
« Oui, approchez-vous, je vous en prie. »
Elle se dirige directement vers la chaise qui fait face à mon bureau. J’adore ce test, elles tombent toutes dans le piège.
« Vous ais-je permis de vous assoir ? Restez debout. Je viens de recevoir votre évaluation à mi-parcours. Ce n’est pas brillant. »
« Désolée Monsieur. Je ne comprends pas. J’ai pourtant fait de mon mieux. »
« Je crains de devoir mettre un terme à votre période d’essai. Mais la balle est dans votre camp. »
« Que voulez-vous dire, Monsieur ? »
« Vous pourriez commencer par vous montrer respectueuse. Tenez-vous bien droite, bras le long du corps, et baissez les yeux quand vous vous adressez à votre directeur. »
Cette cruche ne brille pas par ses compétences, mais elle est canon et très ambitieuse. J’aime jouer avec mes subordonnés, voir jusqu’où ils sont prêts à aller, quelles humiliations ils sont prêts à accepter. Je pressens un beau potentiel chez celle-ci.
« C’est déjà mieux. Vous voulez travailler chez nous, n’est-ce pas ? »
« Oui Monsieur, je suis prête à donner le meilleur de moi-même. »
« On ne va pas se mentir, vous ne nous serez pas d’une grande utilité… Mais vous êtes une femelle, vous avez d’autres atouts. Comme je vous disais, la balle est dans votre camp. A vous de voir. »
Je jouis intérieurement de sentir leur révolte contenue quand ces prétentieuses qui se prennent pour des femmes à la carrière prometteuse se font désigner pour ce quelles sont – des femelles.
Je pensais qu’elle était trop bête pour se sentir gênée et rougir, mais je me suis trompé. C’est excitant de la voir piquer un fard pendant qu’elle m’assure avoir bien compris. Je crois qu’elle a compris, en effet. Il ne me reste plus qu’à pousser mon avantage. J’adore ce jeu pervers.
« C’est bien. Vous pouvez compter sur moi pour vous conseiller. Je songeais justement à vous nommer responsable de l’équipe discrédit & dénigrement. Cheffe d’équipe à 19 ans et avant même la fin de votre période d’essai, c’est pas mal, non ? »
« Oh, oui, Monsieur. Merci beaucoup. Je ne vous décevrai pas, je travaillerai dur. »
« Oubliez ça et déléguez. Je vous le conseille. »
« Ils n'ont pas déjà un chef d'équipe ? »
« Si, mais je lui attribuerai une promotion, ce qui libèrera le poste. Ce sont des gens très compétents, vous verrez. »
« Qu’est-ce qu’ils font dans cette équipe ? »
« Identifier des saltimbanques grotesques, des personnages médiatiques vulgaires et ridicules, des extrémistes, des illuminés. En faire les porte-paroles des opinions qui nous gênent. Par biais cognitif, les gens associeront ces causes gênantes à la vulgarité et aux délires d’illuminés. »
« Ah, c’est ingénieux ! »
« Oui ça l’est. Pourquoi s’épuiser à discréditer une idée en la réfutant sur le fond alors qu’il est beaucoup plus efficace de l'associer à des personnes repoussantes. Par contagion, le côté répugnant du porte-parole se transmet à l’idée elle-même. On l'empoisonne en la faisant endosser par un personnage grotesque ou extrémiste. »
« Vous êtes drôlement intelligent, Monsieur. »
« C’est une vieille méthode. Je ne l’ai pas inventée. La nouveauté c’est qu’ici la suprême alliance démocratique nous fournit des moyens humains et technologiques exceptionnels pour mettre l’ingénierie sociale à l’œuvre. Mais revenons à nos affaires. Je mets cela sur le compte de votre inexpérience, mais à l’avenir je vous prie de vous présenter dans une tenue correcte quand je vous convoquerai dans mon bureau. C’est le b.a.-ba »
« Excusez-moi, Monsieur. Oui, j’ai compris, j’éviterai les jupes trop courtes ».
« Aïe aïe aïe… Ce n’est pas gagné. Je pensais que vous aviez compris, mais je vois que j’ai décidément affaire à une vraie gourde. »
« Pardon Monsieur. C’est bon, j’ai compris cette fois. »
« On ne dirait pas. »
J’adore la voir rougissante et déboussolée. Je crois que ma braguette va craquer. Elle commence, maladroitement, à déboutonner son chemisier. Après un moment d’hésitation, elle poursuit en faisant tomber la jupe. Puis s’interrompt, attendant sans doute que je lui dise que c’est bon comme ça. Mais de cela, il n’en est pas question. Je veux la voir à poil. Je ne vais quand même pas la nommer chef d’équipe à son âge et malgré son incompétence crasse en échange d’une simple exhibition en sous-vêtements. Ce n’est pas écrit « pigeon » ici !
Après un long silence, comprenant sans doute que mon silence est un ordre, elle dégrafe enfin son soutien-gorge. Ce que je découvre n'est pas mal du tout. Mais je ne suis pas là pour la complimenter.
« Tu as déjà les mamelles tombantes. C’est rare à ton âge »
J’aime passer au tutoiement quand j’ai ferré ma proie, histoire de la mettre à sa place.
« Ce n’est pas de ma faute. Désolée Monsieur »
Je suis peut-être allé un peu trop loin. Je ne dois pas trop l’humilier tout de suite si je veux profiter au maximum de toute la perversité de la hiérarchie que je suis en train d’installer. Le management pervers est un art subtil.
« Mais j’aime bien. Ca fait femelle et c’est excitant. Ne t’inquiète pas. Sautille un peu, que je vois comment tes mamelles se comportent. »
Les mouvements de ses mamelles quand elle sautille, c’est à craquer ! Je sors discrètement ma bite turgescente qui commençait à me faire très mal, coincée dans mon pantalon.
« C’est bon », lui dis-je, la voyant déjà essoufflée.
Long silence à nouveau.
« Est-ce que je dois enlever la culotte aussi ? »
« Qu’en penses-tu ? »
« Je pense que oui » me répond-t-elle après un moment d’hésitation.
« Alors, pourquoi est-ce que tu demandes ? »
« Désolée. Je suis un peu intimidée. C’est la première fois que je fais ça. »
Grosse déception en découvrant une toison brune, dense et mal entretenue. Je l’aurais imaginée plus coquette que cela et prenant soin de son intimité.
« Franchement, comment oses-tu venir au travail comme ça ? Tu n’as aucune dignité ? Aucun respect pour toi-même ? J’aime travailler avec des personnes sérieuses et responsables, pas avec des gens qui prennent le boulot en dilettante »
Pas de réponse. Yeux baissés et lourd silence. Je crois qu’elle encaisse le coup.
Je rentre ma bite, non sans mal.
« Viens, je vais te faire visiter l’étage direction »
La cruche entreprend de se rhabiller.
« Qu’est-ce que tu fais ? »
« Euh… Je dois y aller toute nue ? »
« Tout le monde est en salle de téléconférence pour assister en direct à la retransmission de l’exécution publique d’Ysideulte [1]. Les couloirs sont vides ».
« Oui, je sais. Si vous ne m’aviez pas convoquée, j’y serais allée aussi. Cela ne vous intéressait pas ? »
« Non, ça finit par me lasser ces exécutions publiques. »
« Moi j’aime bien regarder. Au début ça me choquait, mais maintenant que je sais qu’ils ont ce qu’ils méritent, ces ordures, j’aime les voir agoniser les tripes à l’air. »
En réalité, je ne suis pas certain qu’absolument tous les employés soient en salle de téléconférence, mais j’aime la petite décharge d’adrénaline procurée par le risque. Si on croise quelqu’un elle en sera quitte pour une bonne humiliation. Quant à moi, cela alimentera les bruits de couloir, mais je n’en suis plus à ça près. Et cela flatte mon égo de montrer comment je dresse les nouvelles recrues.
Une petite idée me vient à l’esprit.
« Mets les bras derrière le dos. Je vais te passer les menottes, comme ça si on croise quelqu’un tu auras l’air d’être là pour un interrogatoire. Tu sais que les présumées ennemies de la démocratie sont conduites à poil jusqu'à la salle d'interrogatoire, je suppose? Elles craquent plus vite quand elles sont humiliées. »
Personne à l’horizon, mais qu’il est jouissif de promener cette cruche complètement nue dans les couloirs cossus de l’étage moquette. Plus que tout je la sens honteuse de sa toison intime hirsute et négligée, qu'elle ne s'attendait certainement pas à devoir montrer aujourd'hui, et sa gêne manifeste m'excite.
Au milieu du couloir principal, une bifurcation mène à une plateforme qui offre une avancée saisissante sur l’extérieur et une vue impressionnante sur Davos et la région. La jeunette grelotte, nue dans le vent glacial, mais apprécie le point de vue exceptionnel, habituellement réservé aux V.I.P.
La Lune jaune, tout comme sa voisine la Lune grise, flotte dans les airs, grâce à un colossal système de sustentation magnétique. En contrebas, les impressionnants débris de la Lune rouge sont encore présents [2]. Nous avons conservé sa carcasse en l’état pour rappeler à tous les citoyens la cruauté des ennemis de la démocratie et entretenir la peur.
« Vous étiez ici quand l’attaque a eu lieu, Monsieur le Directeur ? »
« Oui, j’y étais. Cela nous a tous marqués. »
« Je me demande comment cette femme s’y est prise pour causer un tel désastre. »
« Ysideulte ? Ce n’est pas elle qui a fait ça… »
« Ah bon ? C’est qui alors ? Les Aliens ? » [3]
« Le pangolin fou. »
« Vous me faites marcher… Il n’existe pas. A la télé ils ont dit que ce sont des fake news. »
Deux mois qu’elle travaille au département d’ingénierie sociale de la suprême alliance démocratique et elle croit encore le discours médiatique. Décidément, j’ai déniché une gourde de première…
« On a toutes les raisons de penser qu’il existe, mais on n’arrive pas à le capturer. Ysideulte était une coupable tombant bien à propos et on a brodé le narratif là-dessus. Dis-moi, tu as bien compris qu’ici on établit le narratif officiel, ou bien ce n’est pas encore clair pour toi ? Tu m’inquiètes un peu, là… »
« Euh, non, je crois que j’ai compris, mais je n’avais pas fait le lien. »
« Bon, ce n’est pas grave, de toute façon je ne comptais pas sur tes compétences. Par contre j’attends de toi une présentation et un comportement irréprochables à l’avenir. Tu commenceras par prendre rendez-vous au plus vite chez l’esthéticienne pour qu’elle te débarrasse de cette horrible toison. C’est honteux de venir travailler comme ça. N’oublie pas que je peux te convoquer dans mon bureau quand bon me semble et que j’attends de toi une présentation impeccable. »
« Je ferai le nécessaire Monsieur. »
« Et oublie le soutien-gorge. C’est parce que tu en as abusé que tu as déjà les mamelles tombantes à ton âge. Laisse les libres de leur mouvement, ça leur fera du bien. »
En fait j’adore la forme de ses mamelles, mais pour l’heure il est important qu’elle se sente rabaissée.
« Je me demande pourquoi il n’a pas détruit les autres Lunes… » dis-je, dubitatif.
« Il n’en avait peut-être pas les capacités ? »
« On a perdu la maîtrise de tous les systèmes informatiques et énergétiques ce jour-là. Le pangolin fou a même pris le contrôle des canons électromagnétiques qui étaient censés nous protéger. Il pouvait faire ce qu’il voulait. C’est étrange qu’il se soit limité à détruire la Lune rouge. »
« Je ne sais pas, Monsieur. Tout cela me dépasse. »
« Je m’en doute. Ca reste une énigme. J’y repense souvent et il y a un truc qui ne colle pas. Qu’est-ce qu’il y avait de spécial dans la Lune rouge ? Toutes les archives numériques ont été détruites lors de l’attaque. »
Je me perds dans mes pensées. De toute façon ce n’est pas elle qui va m’aider. Je me demande pourquoi je lui parle de tout cela.
« Tous ces morts et cette destruction... J'étais choquée quand j'ai vu cela à la télé. »
« Il n'y a eu que quelques blessés légers malgré des dégâts matériels colossaux. Comme s'il avait voulu épargner les humains. Cela aussi, c'est étrange... »
« Allez, tourne-toi, je vais te retirer les menottes et on va descendre à l'étage inférieur pour que je te présente officiellement à l'équipe discrédit & dénigrement. Je te montrerai également ton futur bureau de cheffe d'équipe - il est très confortable, tu verras. »
Ces paroles lui glacent le sang, mais elle s'efforce de garder une contenance. Elle sait, comme moi, que l'étage inférieur est probablement vide en ce moment, mais la perspective, même hautement improbable, d'être présentée nue à ses futurs subordonnés la terrifie.
« Tu n'as pas l'air enchantée d'être promue... »
« Comment pourrais-je me faire respecter après cela, Monsieur le Directeur ? »
« Ne t'inquiète pas, ce sont des gens très disciplinés, et mes décisions sont respectées ici. De toute façon, ils découvriraient très vite que je ne t'ai pas nommée pour tes compétences, donc autant que les choses soient claires dès le début. Ce sera beaucoup plus simple pour toi, je te l'assure. »
Silence... Elle fait la moue, mais n'ose pas me contredire.
« Tu préfères peut-être retourner te rhabiller à mon bureau ? Comme je te l'ai dit la balle est dans ton camp. Ton avenir ne dépend que de toi. »
Je viens de pousser mon avantage tout près de la limite, mais, comme je le pressentais, j'ai bien ferré ma proie. Malgré un moment d'hésitation, elle choisit de me suivre. En retour je la complimente ostensiblement et lui promet un brillant avenir au sein de mon département.
Dans l'ascenseur qui descend à l'étage inférieur, en désignant son pubis hirsute, je lui fais remarquer qu'il n'est pas sérieux de se rendre sur son lieu de travail aussi négligée le jour où on va être présentée à sa future équipe. Mon sourire peut laisser penser à une taquinerie, mais il est suffisamment ambigu pour lui rappeler que le risque n'est pas complètement nul de trouver ses futurs subordonnés dans leurs bureaux et que si par malchance cela arrive elle va réellement être présentée à eux complètement nue, de manière très solennelle, par le grand directeur en personne. Surtout, le ton de ma voix indique sans ambiguïté que je me délecte de cette perspective et qu'à ce moment précis je le désire ardemment. Souffler le chaud et le froid est le b.a.-ba de l'emprise mentale.
Je sens son stress immense lorsque je frappe aux portes les unes après les autres. Ses jambes flagellantes et l'expression de son visage montrent à quel point elle appréhende ce qui pourrait arriver.
Au troisième bureau, elle sursaute et met immédiatement les mains devant sa chatte en croyant entendre « Entrez ! ». Mais c'est une fausse alerte, qui nécessite cependant un rappel à l'ordre.
« Garde les bras le long du corps et baisse les yeux pendant que je te présenterai. Bien cambrée, épaules redressées pour mettre tes mamelles en valeur ! Je ne veux pas d'une attitude avachie. Je te présente comme responsable d'équipe, bon sang ! Tu es la première qui a l'honneur d'être présentée par le directeur en personne. Sois-en fière et ne me fais pas honte. Ca a l'air de quoi de cacher ta chatte comme une ado immature ? Pense à l'image que tu donnes ! Comme je te l'ai dit, j'attends de toi un comportement irréprochable. J'espère que tu ne m'obligeras pas à te le répéter. »
Elle encaisse sans rien dire, mais me fait oui de la tête, l'air penaude.
Nous ne rencontrerons personne, mais ce jeu de pouvoir et d'humiliation m'a terriblement excité. C'est infiniment plus jouissif que le sexe banal.
De retour à mon bureau, je m'assois confortablement et je lui demande de tourner lentement sur elle-même pour que je puisse mieux l'évaluer. Elle est sacrément bête et dotée d'une ambition inversement proportionnelle à son degré de compétence, mais elle n’est pas mal du tout et je bande encore plus dur en pensant à tout le bon temps qui s'annonce. Je vais y aller progressivement pour faire durer le plaisir. Dans les prochaines semaines, je l’humilierai de plus en plus, je lui donnerai des ordres contradictoires juste pour le plaisir de la voir en pleine déroute, et quand je n’y tiendrai plus je lui mettrai la bite dans tous les orifices. Mais chaque chose en son temps – ne brûlons pas les étapes.
« Tu es lesbienne. »
« Euh… Non Monsieur », me rétorque-t-elle, surprise.
« Ce n’était pas une question. A présent tu es lesbienne et tu t’arrangeras pour le faire savoir à tout le monde dans le département. Je dois prendre en compte les indicateurs de management inclusif quand je nomme une responsable d’équipe. Sais-tu que l’année dernière mon département a reçu le premier prix du management inclusif et bienveillant ? J’ai même été nommé manager de l’année grâce à mes actions de lutte contre la discrimination et le management toxique. Je compte renouveler l’exploit cette année »
« Ah d’accord. Félicitations Monsieur. C’est bien mérité. »
Toc, toc, toc.
La porte s’ouvre…
« Putain ! Qui vous a dit d’entrer ? Qu’est-ce qui est écrit sur la porte ? Entretien en cours – ne pas déranger. Vous ne savez pas lire, Ducon ? »
L’abruti ne peut masquer sa gène en découvrant la jeunette plantée nue devant mon bureau.
« Oh ! Vraiment désolé Monsieur le Directeur »
… et la porte se referme aussitôt.
Mais l’importun hurle derrière la porte, avec une voix complètement paniquée.
« Pardon d’insister Monsieur Crapoulós, mais on a un très gros problème. Il faut absolument que vous veniez en salle de téléconférence. »
Et merde… Je me doutais bien qu’un jour ou l’autre il y aurait un problème avec ces retransmissions en direct. Je leur avais bien dit de faire du différé. Je me demande ce qui a bien pu se passer, mais pas le choix, je dois mettre un terme à cet entretien prometteur et laisser la donzelle se rhabiller, en l’assurant qu’elle semble bien partie pour une carrière exemplaire.
« J'arrive. Attendez deux minutes »
Je consulte rapidement mon agenda.
« J'ai un créneau de libre mardi prochain à 10 heures. Présente-toi ici et je t'accompagnerai à l'étage inférieur pour te présenter officiellement à l'équipe discrédit & dénigrement dans leur salle de réunion. Je viens de leur envoyer un mail pour les prévenir. Je te donnerai la parole après t'avoir présentée. Prépare un diaporama détaillant ton parcours et ton expérience professionnelle. N'hésite pas à embellir. Tu sauras faire ça, j'espère ? »
« Oui, Monsieur le Directeur, vous pouvez compter sur moi. C'est bien noté »
Je ne doute pas qu'elle saura embellir son expérience et ses compétences, quitte à mentir effrontément. Ce n'est pas l'ambition et le culot qui lui manquent. Elle a bien grugé les RH qui l'ont recrutée en période d'essai.
« J'ai convoqué l'équipe à 10h15 dans leur salle de réunion. Cela te laissera largement le temps de te dessaper, et nous aurons même un peu de temps pour discuter avant de descendre ensemble. Mais sois ponctuelle, et j'espère que cette fois il ne te faudra pas une éternité pour te mettre à poil. »
Je vois son visage se décomposer, mais elle n'ose rien dire. Voilà de quoi la faire cogiter en se demandant si je compte réellement la conduire complètement nue jusqu'à la salle de réunion ou si elle sera autorisée à se rhabiller avant de sortir de mon bureau. Je me délecte de la graine d'angoisse et d'incertitude que je viens de semer. Ce qui est sûr c'est qu'elle se présentera épilée cette fois, ou tout au moins avec la toison intime soigneusement taillée, au cas où...
« Qu’est-ce qui se passe ? », m’enquiers-je auprès de Ducon, qui m’accompagne au pas de charge jusqu’à la salle de téléconférence.
« Ysideulte a survécu et tout a été retransmis en direct. »
« Putain, mais quels glands ! Pourquoi ils n’ont pas coupé ? »
« Il y a eu des évènements bizarres. Tout le monde panique. »
Quand j’arrive dans la salle, la retransmission est encore en cours. Ysideulte est descendue de la plateforme et défie les forces de sécurité qui la tiennent en joue, n’en menant pas large. Quelle femme impressionnante! Je n'ai généralement aucun respect pour les femelles, mais je dois reconnaître que je donnerais cher pour l'avoir à nos côtés, dans le camp du bien.
« Est-ce qu’il faut l’abattre, Monsieur ? »
« Ca ne va pas? On passerait pour des cons. Des forces de sécurité surarmées tellement terrifiées devant une femme nue et désarmée qu'ils ouvrent le feu dans la panique ! Vous imaginez l'image que ça donnerait ? Faites-la reconduire en cellule et on avisera. »
« Et appelez-moi en urgence ces idiots de Best Mind Fucking television ! Qu’ils coupent immédiatement la retransmission, bordel ! Et qu’ils nous mettent un reportage terrifiant sur la menace Alien, pour faire diversion ! »
Je n’en peux plus d’être obligé de gérer des abrutis pareils.
Une fois la retransmission coupée, je demande à voir l’enregistrement.
« Je ne le crois pas… Le grand chrysaor cendré l’a baisée ? »
Il faut croire qu’il n’avait pas faim, préférant se vider les couilles plutôt que se remplir l’estomac.
« Oui Monsieur, mais ce n’est pas le plus bizarre. Après il y a eu ces éclairs… Je vais vous montrer. »
« Ils partent de son ventre ? Qu’est-ce que c’est que ce truc ? Est-ce que vous pouvez me passer la vidéo image par image ? »
C’est bien trop puissant et trop précisément dirigé pour être un simple phénomène électrostatique aléatoire. Les bras robotisés ont complètement fondu sous l’effet de l’impact et l’électronique de commande a été instantanément carbonisée. L’énergie devait être gigantesque.
« Il n’y a pas que ça, Monsieur. Poursuivez à vitesse normale. Stop ! Attendez, revenez un peu en arrière. Ralenti. »
Un silence de mort règne dans la salle. Je n’en crois pas mes yeux. Ses plaies se referment à vue d’œil… Mais qui est cette femme ? Pourtant elle a l’air fragile et il faut avouer qu’elle est bandante. Si elle n’était pas aussi inquiétante, je me la taperais bien.
« Bon, les amis, on a effectivement un très gros problème. Réunion immédiate avec tous les chefs d’équipe en salle de gestion de crise. Il faut pondre un narratif pour sauver la face et le transmettre aux médias en urgence. »
à suivre...
Contexte et Références
L’histoire d’Ysideulte se situe dans un futur proche, au sein d’une société qui est une extrapolation d’évolutions sociétales récentes. Si cet article a éveillé votre curiosité, vous pourrez découvrir le monde d’Ysideulte à travers mes articles précédents, dont la liste est ici https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).
[1] Voir « Le souffle de la résistance » https://www.bdsm.fr/blog/11290/Le-souffle-de-la-résistance/
[2] Voir « Les Lunes de Davos » https://www.bdsm.fr/blog/9856/Les-Lunes-de-Davos/
[3] Voir « Arnaquofion - Les Queutards de l'Espace » https://www.bdsm.fr/blog/11207/Arnaquofion---Les-Queutards-de-l'Espace/
Image d'illustration: générée par IA
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Elle t’a décrit ce qui lui pèse le plus, et elle demande implicitement qu’on arrête de la juger.
Mais de son côté, elle ne dit rien de concret sur ce qu’elle pourrait changer. Probablement parce qu’elle tient malgré tout à ce qu’elle connaît, même si ça la fait souffrir. Beaucoup de gens préfèrent un inconfort familier à un changement qui les force à se regarder en face.
Motiver quelqu’un qui n’a pas envie de bouger, c’est compliqué. Et “convertir”, n’en parlons pas : tant qu’elle rira nerveusement en traitant le BDSM de truc de dégénérés, elle restera enfermée dans ce qu’on lui a appris à penser. Comme souvent, il faut un déclic. Et ces déclics arrivent tard, parfois trop tard, comme le disait Phiphi.
Tu as planté une graine, même minuscule. Peut-être qu’elle n’en fera jamais rien. Peut-être qu’un jour elle repensera à cette conversation quand elle sera au pied du mur. Les gens changent rarement sous la pression des autres, mais souvent quand leur propre carapace se fissure.
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Je partage l'idée.
katsuslave08 a posté un article.
Être soumis·e ne devrait jamais être considéré comme quelque chose de simple ou de passif. Trop souvent, aujourd’hui, je vois des personnes se revendiquant soumises, mais qui ne s’investissent pas réellement dans leur rôle. Certaines ne travaillent pas leur posture, leur expression, leur technique ou même leur compréhension des attentes d’un dominant. Pourtant, à mes yeux, être soumis·e ne se résume pas à simplement obéir sans réfléchir ni questionner. Il ne s’agit pas seulement de répondre à des ordres mécaniquement, mais bien de construire une dynamique de confiance, de dévouement, et surtout de progression.
Être un·e bon·ne soumis·e, c’est avant tout apprendre à connaître son Maître ou sa Maîtresse, comprendre ses goûts, ses préférences, ses envies. Cela implique un véritable effort, parfois même une forme de discipline quotidienne. Par exemple, prendre de belles photographies ne devrait pas être vu comme un simple caprice esthétique, mais comme un acte de dévotion. Cela passe par l’apprentissage de la mise en scène, la maîtrise de son corps, voire même l’initiation à des outils de retouche ou de montage photo pour valoriser au mieux ce que l’on offre. Ce n’est pas de la superficialité, mais une forme de soin et d’attention à l’autre.
Il y a aussi un aspect physique à ne pas négliger. Certaines pratiques, comme le facial abuse ou d'autres formes de domination intense, nécessitent un certain entraînement, une préparation corporelle. Il ne s'agit pas seulement d'endurance, mais aussi de souplesse, de contrôle de soi, de capacité à supporter et encaisser tout en restant présent·e et disponible. Travailler son corps, c’est aussi une manière de montrer que l’on prend son rôle au sérieux, que l’on souhaite être à la hauteur des attentes, et que l’on respecte profondément la personne à qui l’on se soumet.
Bien sûr, il y aura toujours des voix pour affirmer qu’il faut rester "naturel·le", et je comprends ce point de vue. La spontanéité a effectivement sa place, et elle est même précieuse dans certaines dynamiques. Cependant, cela ne devrait pas devenir une excuse pour négliger son engagement ou pour se contenter du strict minimum. Être naturel·le, oui, mais tout en cultivant la meilleure version de soi-même pour mieux servir, mieux plaire, mieux offrir.
C’est pourquoi, personnellement, j’ai choisi d’explorer les deux aspects dans ma manière de me présenter. Je réalise à la fois des photographies dites "naturelles", prises sur l’instant, sans artifice, pour montrer qui je suis vraiment dans le quotidien. Et en parallèle, je crée aussi des clichés plus travaillés, plus esthétiques, où l’éclairage, la posture, et même la retouche sont pensés pour sublimer l’image que je renvoie. Les deux approches ne s’opposent pas, elles se complètent. Et pour moi, c’est cette dualité – entre sincérité brute et perfection construite – qui incarne le mieux ce que signifie être une soumise impliquée et consciente de son rôle.
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Je valide
Loucha Paul PonyGirls et PonyBoys
On peut dire « Je veux » et attendre ; ou alors aussi se donner les moyens en réalisant soit même son projet.
Quand j’ai commencé dans le PonyPlay, il n’y avait rien et personne ; il n’y avait pas non plus les groupes de discussion en français pour s’informer sur la pratique des PonyPlays. Bien sûr, je me suis inspiré de quelques photos qui traînaient par-ci par-là … mais rien de concret. Il a fallu que je me déplace pour rencontrer des personnes à même de m’aider à réaliser mon projet (cordonnier, métallurgiste, artisan du cuir et autres professions). Pour cela, il m’a fallu une bonne année de travail et d’investissement personnels. Le PonyPlay est un tout qui demande énormément de moyens et c’est pour cela que cette activité n’est pas si répandue en France.
Tout d’abord, c’est une pratique qui se réalise uniquement en extérieur. Il faut donc investir dans une propriété relativement grande qui permet cela. Ensuite, il faut entretenir les espaces et les délimiter (Barrières, locaux, boxe, pelouses, manège…). Viennent enfin le matériel (sulky, habillements pour le driver et la pony) ainsi que les moyens de transport (voiture avec remorque).
Bref, tout cela nécessite une logistique qui occupe bien les journées.
Donc le ponyPlay ne se résume pas à simplement dire « Je veux » : la pratique de cette discipline est en réalité exigeante et elle nécessite des investissements considérables. Si maintenant vous désirez pratiquer cette discipline sans tout cette investissement vous êtes obliger d’utiliser l’investissement qu’un autre a fait.
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