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Vice Roi

Homme Dominateur. Vit à cusset, France. 39 ans. est célibataire.
Extrait de son book

Lien BDSM

Vice Roi
Ce qui me frappe dans ce témoignage comme dans d'autres que j'ai pu lire, c'est qu'aucune contrainte physique n'est exercée. Il n'y a même pas de chantage. La seule contrainte se trouve dans la tête de la présumée victime. Elle ne réagit pas à la situation en train de se jouer mais à une projection dans sa tête. Une projection qui tient sur un postulat de culpabilité des hommes, des désirs et de la sexualité vécue par et pour elle-même. Selon ce postulat, un homme qui manifeste concrètement ses désirs est obligatoirement un violeur et un violeur est obligatoirement un tueur. Dès lors, elles choisissent de se laisser faire, elles obéissent au demandes de l'homme en question de se placer de telle ou telle manière, bonjour la "sidération", pour éviter le pire. Sauf que ce pire est imaginaire. En effet, elles peuvent avoir affaire à un homme taiseux, à la communication non verbale, un homme tactile, peut-être trop entreprenant mais pas violeur pour autant. Dans ce témoignage, on le voit bien, peu importe que les faits soient avérés ou imaginaires, il a suffit qu'elle proteste pour que tout s'arrête. Elle pouvait donc tout arrêter dès le départ. Pourquoi ne l'a-t-elle pas fait ? Parce qu'elle n'a pas réagit au réel mais à une projection mentale, parce que pour elle une femme est une victime et un homme un prédateur sans limite. À voir les commentaires, déjà il y a un problème clair de rationalité, puisque ce témoignage est pris pour argent comptant par la plupart des femmes... Comme si une femme ne pouvait pas mentir... Mais surtout, ces mêmes femmes font de ce masseur un criminel récidiviste... Sans la moindre preuve. Encore une fois le même postulat est à l'œuvre... La femme victime, l'homme coupable. Imaginer cet homme en face de la foule des femmes ayant laissé un commentaire sous cette vidéo me fait froid dans le dos. Il finirait condamné sans procès, sur une simple accusation et sans droit de se défendre. Bonjour le progrès des mentalités... Qu'un masseur ne demande pas la permission de toucher la personne qui vient se faire masser me semble plutôt logique. La personne vient pour ça. Que certains gestes puissent être mal interprétés sous le règne du postulat susmentionné, aussi. Cette dramatisation autour des corps, de la sexualité, des consentements verbalisés ou non, toute cette peur, toutes ces angoisses... Je trouve ça triste. Où est donc passée l'époque des plaisirs simples, du partage, de l'amour libre, de la jubilation joie-jouissance ? Vraiment notre époque me déconcerte. (J'ai la trentaine et pourtant je me rappelle d'une époque bien plus tranquille et apaisée...) D'un côté on devrait tout mettre en mots, sauf le refus féminin qui, lui, devrait être deviné "sur des signes"... Mais si tu formules tes désirs masculins, clairement et sans ambiguïté, si tu es honnête et sincère, tout en restant respectueux, tu te fais traiter de porc comme le dernier des connards... Bref, ce postulat et ses productions me semblent franchement irrationnels, contradictoires et hypocrites. Mais surtout, il me semble qu'il rend impossible de saines relations, ou en tout cas les complique grandement. En tant qu'homme on doit montrer pattes blanches, la présomption de culpabilité encore et toujours, mais difficile de prouver ses intentions à des femmes dramatisant le moindre mot jugé de travers... Dès lors, quoi d'étonnant à ce que des hommes ne pouvant plus rien dire sans se faire insulter use plutôt de gestes, fussent-ils déplacés, et recourent à une communication non verbale ? Problème, si toutes les formes d'expression de ses désirs deviennent coupables, comment un homme peut-il encore les exprimer ? Et comme les femmes ne feront pas le premier pas, parce qu'être une fille trop "facile" serait infâmant, ou dégradant pour leur égo, on se demande pourquoi... Si ça continue, on finira par en revenir aux entremetteuses, aux choix des parents, ou autres joyeusetés, parce que faire soi-même le premier pas sera s'exposer à se faire traiter de violeur. Je force le trait, mais si peu, ça passe déjà presque pour du harcèlement sexuel... Le fameux "harcèlement de rue"... https://www.youtube.com/watch?v=sWDU4XSqEzo