Publication BDSM
Femmedelanuit a posté un article.
Déjà trois mois que nous nous connaissons. Après trois mois la première flamme s'affaiblit et il faut venir l'entretenir si nous voulons qu'elle devienne feu péren. Par habitude, j'ai fini par faire de cette affirmation une vérité générale afin de m'éviter toute déception. Cet élément, lié au manque de vous qui se fait de plus en plus ressentir et à mes angoisses, me poussent à vous parler du sentiment de stagnation que je commence à ressentir depuis quelque temps. Quelques messages en moins et voilà que les signaux d'alerte hurlent dans ma tête. Je crains une perte d'intérêt et d'engagement de votre côté mais,.paradoxalement, je crains aussi une envanilisation de la relation qui nous rendrait davantage simples amants que dominant et soumise. Sacré comble pour la femme de la nuit que d'être restreinte à vivre lors des horaires de bureau. Nous nous sommes mis d'accord sur le fait que nous n'allions pas empiéter sur la vie de couple de l'autre mais comment gérer la frustration de vous savoir qu'à quelques mètres de chez moi une fois le soir venu sans qu'on ne puisse se voir? Et comment regagner le contrôle sur mon corps qui se met bêtement a trembler lorsqu'il vous croise en compagnie de vos proches ?
Je vous ai prévenu, la communication est importante pour moi et ce autant pour les aspects positifs que négatifs. Je vous partage donc tout mon bazar et armé de vos mots vous commencez a arranger tout cela. Vous reprenez doucement la main sur la borne de contrôle et éteignez un a un les voyants qui s'étaient allumés. Ce partage nous permet de faire le point sur le chemin déjà accompli et nos désirs pour la suite. C'est l'occasion aussi pour vous de vous livrer plus en profondeur. Notre relation a engendré l'apprentissage pour chacun de nous de nouveaux rôles qui ne sont pas forcément les plus confortables. Celui de maîtresse d'école, je connais, maîtresse domina, j'ai déjà pu y goûter mais alors maîtresse amante , c'est nouveau pour moi et je ne sais quoi en penser. C'est ma morale qui en prend pour son grade même si bon ce n'est pas comme si elle avait été bien présente jusque-là. Oui, nous nous sommes attachés et bien que le destin nous mette au défi, il n'impacte pas notre envie de construire une relation d.s. Votre réponse a su me rassurer. Vous avez réussi à rendre étincelantes les noirceurs de mon âme.
Une étincelle de génie vous frappe vous aussi. Cela fait un moment que je ne me suis pas sentie soumise ? Vous n'allez tout de même pas me laisser en manque comme ça... Je devais aller faire une session shopping ? Eh bien ces achats se feront en étant comblée! Vous m'envoyez un message m'ordonnant de porter un plug en public pour ma sortie de l'après-midi. Je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire à la lecture de ce message. J'ai donc tant fait ressortir le diablotin dominant qui sommeille en vous. J'ai bien l'impression que vous vous êtes senti mis au défi mais j'accepte le vôtre. L'idée d'être pluggué en public me plaît. Elle permet de marier les deux faces de la même pièce, celles qui ne se montrent normalement jamais en même temps. La face de la femme de la nuit serait connue que de vous alors que je devrais garder intact le masque de la femme sage perçu par le reste de la société. Oui, l'idée me plaît, elle me plaît beaucoup même . Elle me plaît tant et si bien qu'elle me fait mouiller.
Sur vos ordres je vous partage les images de l'installation du plug. Je ne peux m'empêcher de vous faire connaître mon état et vous demander l'autorisation de me goder. Vous me l'accordez. Je suis assez mouillée et ouverte pour que je le fasse rentrer directement. Je commence les vas et viens qui se font de plus en plus rapides et profonds. Je veux me sentir entièrement remplie, faire complètement ressortir la salope en moi avant de devoir remettre mon masque. Je veux profiter pleinement de ce moment de plaisir libre. Vous m'envoyez un nouveau message. Vous voulez voir mon orgasme, me savoir réellement comblée. Vous savez que dernièrement j'ai des difficultés à atteindre l'orgasme, le maître-mot est donc le lâcher prise. Je veux être prise profondément, je me mets donc debout et empoigne le gode de mes deux mains pour recommencer les vas et viens. Je me relâche au maximum. Je sens un plaisir nouveau prendre place lorsque je suis relâchée ainsi. Je me suis déjà approchée du squirt sans jamais réussir à assez lâcher prise pour aller jusqu'au bout. Dans le doute, je tends le bras et saisis une serviette que je lance a mes pieds. Le gode vient stimuler le point parfait. Je sens l'envie monter mais on m'a toujours dit que si je commençais à avoir envie de pisser c'était bon signe et qu'il ne fallait pas le retenir car il s'agissait de squirt. Je ne retiens donc pas jusqu'à ce que je ressente un jet d'abord léger mais qui se fait de plus en plus gros et surtout de plus en plus chaud couler sur mon gode et sur mes mains. J'ai déjà vu une femme squirter et laissez moi vous assurer que le jet ne ressemblait pas à ça. Au vu de la flaque qui imbibe maintenant la serviette je coupe tout et ris en courant aux toilettes. Ah bah pour du lâcher prise ça en est du beau ça ! Je pensais d'abord que l'uro faisait partie de mes limites non négociables puis certaines lectures ici ont su planter quelques graines. Il faut croire que ces graines viennent d'être arrosées ! L'uro fait partie des pratiques souvent perçues comme crades et humiliantes et pourtant , je me sens fière, fière d'avoir lâcher prise et de dépasser un peu plus mes limites. Cette découverte et ce passage aux toilettes m'auront quand même valu un orgasme mais tant pis ! Je me nettoie rapidement et retourne dans mon lit . J'hésite d'abord à vous le dire. Le dernier message reçu de votre part me demande si je me rapproche de nouveau de l'orgasme. Je sous - entends. Vous tendez l'oreille et percevez la vérité. Vous me rassurez sur le fait que je peux tout vous dire et me demandez si j'ai bien aimé. Étonnamment, je crois que oui, j'y trouve même un côté excitant. Vous m'avouez alors que cela vous excite vous aussi et que vous auriez aimé assister à la scène. Espérons donc que les graines arrosées continueront à grandir dans ce sens.
L'heure a tourné, il est désormais 15h et je dois filer à ma séance de shopping en étant toujours aussi bien accessoirisée. Je me lève et me rhabille. Je n'ai jamais autant senti le plug en moi. Il n'est pas très gros mais je ne sais pas si me masturber avant de sortir ainsi était vraiment très tactique, je me sens resserrée dessus. Et c'est là que l'évidence me frappe : je ne vais pas pouvoir l'enlever avant mon retour chez moi à 20h30! Je vais donc devoir le garder pour faire mon babysitting et le porter pendant 5 heures ! Sacré défi pour une première fois en étant plugguée en public . Je ne sais si je vais assumer si longtemps. Je sors de chez moi et descends dans la rue. Chaque pas me fait ressentir un peu plus le plug. J'ai l'impression que les gens savent, que les regards qui se tournent vers moi ne peuvent que relever une démarche inhabituelle. Je prends une profonde inspiration qui j'espère va me détendre et surtout moins me faire sentir ce satané cœur. N'oublions pas le masque, il doit rester intact. Vous seul me savez plugguée, le reste est le fruit de mon imagination.
J'arrive dans le magasin et choisis plusieurs tenues, cinq au total, ça va en faire du temps d'essayage... Je cherche une robe pour un mariage et vous partage mes trouvailles. Vous me complimentez dès la première tenue que je vous montre, une longue robe fluide verte. Le vert, votre couleur préférée, couleur dont une pointe se cache dans vos yeux (oui oui je vous l'accorde, le soleil vous donne raison) et surtout couleur de l'espoir. Je suis déjà plus détendue, j'oublie même parfois ce qu'il se cache entre mes fesses. C'est pas si affreux que ça au final.. du moins c'est ce que je me dis en restant debout. J'enchaîne les tenues et hésite longuement mais me décide finalement sur la verte. Va pour l'espoir! Il nous en faut pour voir le verre à moitié plein. On aura plus de verres a vider comme ça ! Je passe à la caisse et fonce à mon babysitting. Oh j'ai eu espoir bien trop vite ! Le plug se fait toujours autant sentir lorsque l'on marche en fait. Plus que 3h à tenir et je crois bien que j'ai gagné en assurance dans ma démarche!
Je récupère la petite et nous profitons de la présence rare du soleil à Lille pour aller au parc. Je joue avec elle et la surveille tout en gardant un œil sur mon téléphone pour voir si je n'ai pas reçu un message de votre part. Vous êtes rentré chez vous et cela me vaut un message des plus immoraux. Vous avez pris une satanée habitude de m'envoyer une photo de vos plaisirs solitaires lorsque vous me savez au parc. Il faut croire que cela vous amuse de m'imaginer rougissant de gêne au milieu de ces enfants. J'écarquille les yeux et me dépêche de cliquer sur la notification pour supprimer la photo le plus discrètement possible. Vous jouez à des jeux bien dangereux et pas adaptés à l'âge des personnes autour de moi. Je range mon téléphone et vais m'asseoir sur un banc. Je ressens alors la présence du plug. Je ne saurais dire ce qui est le plus déplacé entre le fait d'être plugguée dans un parc pour enfants en faisant du babysitting ou le fait d'y recevoir un nude mais ce qui est sur c'est que le combo des deux risque de nous envoyer en enfer. Je crois bien que le feu est plutôt péren là bas.
Le babysitting se finit. Je rentre chez moi et retire enfin le plug. Il a beau être enlevé, je me sens toujours autant comblée. Nous avons tous deux répondu à nos défis respectifs. Merci monsieur pour cette journée riche en sensations et découvertes.
Soyez la première personne à aimer.