par Laquaisdesbrumes
le 20/01/25
J'aime
10
Il l'avait repérée sur le secteur
D'abord il l'a allumée quoi que ce fut plutôt elle à vrai dire
Et ce vil amant, un temps décent, a brûlé de la connaître plus avant ( Excusez le style ampoulé)
Il l'a branchée puis l'a prévenue au fil de la conversation, Tu as du culot, tu vas douiller...
Depuis " j'en rabats jour et nuit" se morfond-elle...
Posté dans: Histoires & Confessions
J'aime
10
10 personnes aiment ça.
gitane sans filtre rires
je me dévoile ( ...comment ça "et à vapeur ! " C'est d'un fin vraiment !)..., je m' expose et
On chambre mon humour tiré par les cheveux , ...moi qui me lotionne comme un malade pour sauvegarder mes derniers tifs?
On subodore présentement des cases en moins ....comme on dit dans certains villages africains?
...Voilà maintenant que la Carmencita d' Aunis et Saintonge me jette la vérité de mon manque de luminosité à la face ? ( Ben oui la face ! What else? !) ...........gasp....
J'ai la chance d'avoir la luminosité qui vient de l'océan et je ne mets pas de cloche sur ma chevelure de miel pour mieux attirer les rayons ^^
Suggestion
Par : sylvie35
Avant propos
Cet article peut être lu isolément. Cependant, pour en comprendre pleinement le sens, certains éléments de contexte apportés par mes articles précédents sont incontournables. La liste est ici :
https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/
(à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).
L'article étant assez long (désolée...), je l'ai découpé en cinq épisodes pour vous permettre, si vous le souhaitez, d'en interrompre la lecture pour la reprendre plus tard.
Je vous souhaite une bonne lecture, en espérant qu'elle vous sera plaisante.
**************************************************
--- Episode 1: Redoutable gravitation
Des barreaux pour seul horizon, des minutes qui semblent des heures, des questions sans réponse, ...
J’en ai assez de moisir dans cette cage!
Je me suis masturbée jusqu'à épuisement et maintenant je me languis dans le noir.
C'est long, très long... J'ai l'impression qu'une bonne partie de la nuit est déjà écoulée.
Mais que fait mon Maître?
Il est passé en coup de vent pour me retirer cet objet qu’il m’avait mis dans le cul et relier mon collier à l'un des barreaux par une courte chaîne. Pourquoi ne m'a-t-il pas baisée? Pourquoi me laisse-t-il seule, enfermée, au lieu de profiter de mes orifices? Est-ce que je ne lui plais pas? Est-ce qu'il est en train de baiser Sonia ?
Je me console en me disant qu'au moins j'ai eu l’un des plus puissants orgasmes de ma vie dans cette cage. La situation, l'enfermement, l’incertitude, ... C'était trop excitant.
Mais maintenant j'en ai marre !!!
Mes pensées ne sont pas celles de la soumise dans l'âme que je croyais être. Je me déçois moi-même. J'essaie de me raisonner mais ces pensées de gamine capricieuse me reviennent sans cesse dans la tête. J'ai envie de piquer ma crise et de hurler, d'appeler mon Maître: "Eh, je suis là! J'existe!" Et puis je redeviens rationnelle, avant de sombrer à nouveau dans l'énervement. Un cycle sans fin.
Et si j'étais tombée sur un psychopathe ?
Est-ce qu'il va me laisser mourir de faim et de soif dans cette cage ?
A peine ces pensées m'ont-elles traversé l'esprit que je me sens ridicule, honteuse de les avoir eues.
Est-ce qu'il est encore dans la maison? Suis-je totalement seule? Et s'il y avait le feu?
Je secoue les barreaux, mais ils ne bougent pas. Ils sont solides et la cage est bien verrouillée. Aucune possibilité d'en sortir, même en y mettant toutes mes forces. J'examine la lourde chaîne reliant mon collier à l'un des barreaux. Il faudrait s'appeler Hercule pour la briser.
J'ignore pourquoi mon Maitre a pris autant de précautions. Là c'est sûr que je ne risque pas de m'échapper ! Je me sentais déjà à l'étroit dans cette cage, maintenant la chaîne restreint encore davantage mes possibilités de mouvement. Elle est courte mais extrêmement lourde. Son poids et son inertie rendent chaque mouvement laborieux, pénible, épuisant. Par son intermédiaire, la pesanteur exerce une forte tension sur mon collier, même lorsque je reste tranquille: impossible de me sortir cette sensation désagréable de l'esprit. Impossible d'oublier que je suis esclave à présent.
Le mince éclairage lunaire qui filtre à travers les volets me laisse apercevoir une enveloppe.
Je la saisis en passant la main à travers les barreaux.
"à n'ouvrir qu'en cas d'urgence", est-il écrit.
La clé de la cage ? La clé de mon collier ? Les deux ?
Je n'en sais rien, mais cette idée me rassure.
J'essaie de sentir ce qu'il y a à l'intérieur, mais c'est impossible. Enveloppe à bulles contenant une autre enveloppe à bulles apparemment.
Tant pis. Je la remets à sa place.
L'ouverture des volets me réveille brutalement.
Je m'étais endormie. Comment ais-je pu m'endormir alors que j'étais tellement énervée ? Je n'en ai aucune idée. Dès mon réveil, toutes les sensations désagréables reviennent. Je tente de me redresser un peu et je pousse un cri, surprise par l'énorme masse inertielle de la chaîne, qui se rappelle à mon bon souvenir. Mon Maître s'approche de la cage et m’observe, amusé.
"Tu as passé une bonne nuit, salope ?"
Il se fiche de moi, visiblement.
J'ai bien envie de lui faire part de ma frustration, de mon agacement, de lui dire que je ne supporte plus cette chaîne, mais mon cerveau rationnel me rappelle à l'ordre et je me contente de faire la moue, sans vraiment répondre. Cela le fait rire.
"Ouvre la bouche!"
Pendant une fraction de seconde je crois comprendre que cela signifie "Répond!", et puis non, il m'ordonne de fermer les yeux et de pencher la tête en arrière. Pas facile de me positionner comme il l'entend avec la chaîne au cou, mais j'y arrive plus ou moins.
J'attends ainsi, intriguée, mais rien ne se passe. J'ai l'impression qu'il est parti. La position est difficile à tenir, mais je n'ose pas entrouvrir les yeux pour en avoir le cœur net.
Un liquide froid, presque glacé, me coule sur la langue. Je le bloque avant qu'il s'infiltre dans ma gorge. C'est inhabituel, mais il ne me faut qu'une fraction de seconde pour reconnaître le goût du sperme. Sans doute qu'il en a congelé et l'a ressorti pour moi. Quelle idée bizarre. Mais c'est excitant. Le goût est tellement différent quand il est glacé.
"Tu peux rouvrir les yeux et refermer la bouche, mais n'avale pas!"
J'ai juste le temps d'apercevoir le sourire amusé de mon Maître, avant de m'empresser de baisser les yeux.
Baisser les yeux face au Maître. Tellement simple à dire et si compliqué à faire. Il faut y penser tout le temps. Est-ce qu'un jour cela deviendra un réflexe?
J’aime quand mon Maître me sourit. Ses dents blanches qui contrastent si joliment avec sa peau noire. Qu’est-ce qu’il est beau !
« Mais bien sûr qu’il est beau, idiote, puisqu’il est ton Maître ! », me dis-je à moi-même. « La beauté est dans les yeux de celui qui regarde », m’a dit un jour un grand sage.
Me voilà seule à nouveau. Vais-je passer toutes mes journées ainsi, seule, en cage? Je dois reprendre le travail mercredi, à l'issue de ce week-end prolongé. Est-ce qu'au moins il me laissera sortir? Moi qui pensais venir ici pour être baisée, fessée, fouettée, ...
Je ne m’attendais pas à passer du bon temps, je m'y étais préparée psychologiquement, mais jamais je n'aurais imaginé que mon séjour allait se dérouler ainsi. C'est terriblement frustrant !
J'adore le sperme, mais le garder en bouche pendant une éternité cela finit par devenir vraiment pénible.
A mesure qu'il se réchauffe dans ma bouche, le goût change. C'est surprenant. Je me demande quand mon Maître va revenir et m'autoriser à avaler. Il m'en a mis des quantités et j'ai les joues presque gonflées. Initialement excitée par le fait de goûter pour la première fois le sperme de mon Maître, j'ai maintenant de plus en plus de mal à me retenir d'avaler.
Voilà Sonia qui entre.
"Hello Ysideulte! Nice day, isn't it ?"
Elle se fout de ma gueule ou quoi ? C’est de l’humour britannique ?
Impossible de lui répondre avec la bouche remplie de sperme, à part "humm, humm".
Moi qui rêvais de harceler de questions cette femme que j'admire : entrevoir les coulisses de ses enquêtes, savoir comment elle fait pour se procurer de tels documents compromettants, comprendre d'où elle tire son courage et sa clairvoyance... Mais non, me voilà nue, en cage, la bouche remplie de sperme, sans possibilité de lui parler. Difficile de faire plus frustrant !
Elle ressort presque aussitôt en me faisant un grand sourire. Au moins, elle a l'air d'aller mieux, même si son visage a été salement amoché par les coups de matraque des défenseurs de la démocratie. Elle s’en fiche, on dirait. Quelle femme étrange…
--- Episode 2: Une gifle bien méritée
Encore de longues minutes à attendre. Je n'en peux plus. Je crois que je vais finir par avaler, quitte à être punie.
Heureusement, voilà enfin mon Maître de retour, et la permission tant attendue d'avaler.
Il me demande de lui faire part de mes impressions, ce que je m'empresse de faire. Je lui témoigne l'honneur que j'ai ressenti à pouvoir goûter son sperme.
Il s'éloigne. Zut! Il va encore me laisser seule dans ma cage.
Tant pis, j'ose demander: "Est-ce que je vais rester longtemps dans la cage, Maître?"
Au lieu de me répondre, il déverrouille la chaîne. Oh mon Dieu ! Quelle sensation incroyable d'être soudain débarrassée de cette masse pesante qui était devenue un vrai fardeau, comme si j'avais une tonne suspendue à mon collier. Je me sens légère tout à coup.
Mon Maître ouvre la grille et m'ordonne de sortir. Ouf, ça fait du bien, je suis toute ankylosée. Je suis heureuse et soulagée d'être enfin dehors.
J'ai le sourire aux lèvres, je m'apprête à dire un grand Merci et... je reçois une gifle magistrale. Je ne l'avais pas vue venir celle-là. Mon Maître me montre la cage du doigt et je m'empresse d'y retourner. C'était sa réponse... Sans doute était-ce nécessaire pour que je prenne conscience de l'insolence de ma question.
Il me remet la chaîne, en la raccourcissant. C'est ma punition, certainement, pour avoir été insolente. Mon séjour en cage va être encore plus contraint, plus inconfortable.
Je ne vois plus personne de la journée. Au moins, la lumière du jour me permet d'avoir une vague idée de l'écoulement du temps. J'ai une bouteille d'eau à portée de main, atteignable à travers les barreaux, un pot pour mes besoins, mais rien à manger, rien à lire, rien à faire ... C'est long ! C'est humiliant !
L'utilisation du pot est très très compliquée avec si peu de liberté de mouvement. Je fais extrêmement attention car lorsque nous échangions pas mail, mon Maître a de nombreuses fois insisté sur le fait que sa chienne devra être parfaitement propre dès le premier jour. Je pensais qu'il voulait parler de mon hygiène intime et j'étais un peu vexée qu'il insiste autant car pour moi c'était une évidence de me présenter propre devant mon Maître. C'est seulement maintenant que je comprends vraiment de quoi il voulait parler.
La lumière décroît et je sens que me voilà partie pour passer une nouvelle nuit en cage.
Je vais essayer de dormir et de ne pas trop m'énerver cette fois. Je n'avais pas du tout imaginé ma vie de soumise comme ça. Est-ce que cela fait partie de mon dressage? S'agit-il de me faire bien comprendre que ce n'est pas moi qui décide?
Mon Maître a dit que je peux mettre fin à cette relation à tout moment. Je n'ai pas de raison de ne pas continuer à lui faire confiance, même si je suis perturbée par l'écart entre ce que j'avais anticipé et ce que je vis. Il suffirait que je l'appelle et que je lui dise que c'est fini, que je veux partir.
Mais non, il faut que je tienne bon. Je ne vais pas renoncer maintenant. Ce serait trop bête.
Cette enveloppe qui contient très probablement des clés - du moins ais-je envie de le croire - me rassure. Il suffirait que je l'ouvre et...
Je me suis endormie tôt cette fois, et facilement, même si je me suis réveillée plusieurs fois dans la nuit à cause de rêves érotiques intenses. Le clitoris en feu à chaque fois. A chaque réveil, les sensations désagréables reviennent, me rappelant brutalement ma condition d'esclave. Et pourtant, cela n'appaise en rien mon excitation sexuelle, bien au contraire. Au moins je peux me masturber pour me soulager. Il ne me l'a pas interdit. Il ne me l'a pas explicitement autorisé non plus. Est-ce que j'aurais dû demander la permission? Le doute m'assaille, mais je ne peux me retenir de crier de plaisir à chaque orgasme. La crainte qu'il m'entende et vienne me mettre une bonne raclée n'y change rien - le plaisir qui m'envahit est trop puissant, irrépressible, animal.
Comment se fait-il qu'il ne m'ait pas encore baisée? C'est bizarre quand même. A l'aéroport il m'avait dit que je le faisais bander, et puis maintenant j'ai l'impression de ne lui faire aucun effet.
Réveillée par l'ouverture de volets. La présence de mon Maître déclenche des frissons de plaisir qui me parcourent tout le corps, telle la chienne qui retrouve son Maître après une longue absence. C'est étrange, mais je me sens bien, apaisée, comme si l'énervement, la frustration, s'étaient envolés.
"Tu as passé une bonne nuit, salope ?"
"Oui Maître". Je me rends compte que je souris en lui répondant. Je me sens bien.
"Voilà qui est mieux", me dit-il, d'une voix douce.
Mieux que quoi? Mieux qu'hier matin sans doute, où mon énervement se lisait certainement sur mon visage.
C'est donc comme cela que l'on dresse une chienne? En tout cas, c'est efficace. Je me sens heureuse, à ma place.
Il me retire la chaîne. Je crois que c'est une récompense.
« Ouvre la bouche ! »
Pas besoin d'explication cette fois. Je ferme les yeux, je penche la tête en arrière, bouche grande ouverte, avide de recevoir la précieuse semence, ...
"Quand je reviendrai, je veux te voir en position, prête à accueillir ton Maître dans le cul".
Et puis je me retrouve seule, avec le sperme en bouche. Je vois qu'il m'a laissé de quoi me préparer, me lubrifier le cul, me bander les yeux, ...
Je m'empresse de me préparer du mieux possible, n'ayant aucune idée du temps dont je dispose.
J'ai tout le matériel à portée de main, mais c'est vraiment difficile de se préparer à la sodomie quand on est en cage. Les possibilités de mouvement sont restreintes. Je fais au mieux. Un semblant de toilette, un semblant de lavement, un rapide passage de rasoir, ... C'est loin d'être parfait, mais difficile de faire mieux dans ces circonstances. J'allais commencer à me lubrifier, et puis, je me ravise. Les multiples mails de mon Maître dans lesquels il insistait lourdement sur le fait que sa chienne devra être parfaitement propre dès le premier jour viennent de défiler dans ma tête en accéléré. Je suis terrifiée à l'idée de le décevoir. Je recommence tout en m'appliquant du mieux que je peux: toilette, lavement, rasoir, ...
Je me lubrifie copieusement l’anus. Je n’aime pas la sodomie. Je n’ai été enculée qu’une fois dans ma vie et j’ai tellement détesté que je n’ai jamais remis ça. Mais pouvais-je me porter candidate à la soumission et refuser à mon Maître l’accès à l’un de mes orifices ? L’aurait-il accepté ? Peu importe, de toute façon, c’était inenvisageable pour moi : j’ai besoin de cohérence, de logique, sinon je ne comprends plus rien à ma propre démarche.
Je me sens un peu agacée à nouveau. "C'est vraiment n'importe quoi", me dis-je. Et dire que je m'étais parfaitement préparée avant de prendre l'avion ! Moi qui pensais être baisée tout de suite à mon arrivée. Je m'étais même examinée à la loupe pour m'assurer qu'aucun poil n'avait échappé au rasoir. La chatte parfaitement lisse, la raie des fesses parfaitement lisse, ... Quel gâchis !
Et pourtant je me sens excitée par la manière dont je suis traitée. Je crois que je perds mes repères. Ou bien suis-je en train de m'en recréer d'autres, plus conformes à mon nouveau statut ?
Pas facile de trouver la meilleure position. J'essaie différentes possibilités. Il faut que je m'imagine du point de vue de mon Maître. Quelle position lui faciliterait au mieux l'accès à mon cul, à travers les barreaux? Quelle drôle d'idée quand même de m'enculer ainsi, en cage. Mais ce n'est pas moi qui décide...
J'attends encore une éternité, en position, le bandeau sur les yeux... Dommage, si j'avais su j'aurais pris davantage de temps pour me préparer. Tant pis, maintenant il vaut mieux que je reste en position car il peut débarquer d'un moment à l'autre. S'il ne me trouve pas en position, il ne sera vraiment pas content, ça j'en suis sûre.
Et Sonia, où est-elle? J'espère qu'elle ne va pas assister à ma sodomie ?
Je me suis fermement plaquée le cul contre les barreaux après m’être bien écarté les fesses. Bien centrée, cambrée au maximum. J’ai bloqué mes tibias entre les barreaux du côté, ce qui par la même occasion me maintient bien ouverte. C’est très inconfortable, mais peu importe, la seule chose qui m’occupe l’esprit est que mon Maître y prenne du plaisir. Ma poitrine est plaquée au sol, mes mains tiennent fermement les barreaux. J’espère ainsi pouvoir tenir bon, ne pas trop bouger pendant qu’il s’enfoncera en moi.
J’appréhende la sodomie. La seule que j’ai connue m’a laissé un souvenir amer, et je suis saisie d’angoisse quand j’entends mon Maître.
Je m’attendais à une pénétration brutale, mais mon Maître y va lentement. Très lentement.
« Ouh là ! Il va falloir travailler ce cul » me dit-il. « On est comme dans un étau là dedans. »
Puis il accélère la cadence et je mets toutes mes forces en œuvre pour ne pas être projetée en avant sous ses coups de boutoir, tenant les barreaux le plus fermement possible. Mes muscles commençaient à tétaniser quand je l’ai entendu gémir de plaisir. Heureusement car j’aurai difficilement tenu plus longtemps. Je dois avoir les marques des barreaux sur les fesses, tellement j’ai poussé en arrière de toutes mes forces pour rester bien plaquée.
Malheureusement, il m’a été impossible de garder tout le sperme en bouche. J’en ai laissé échapper pendant qu’il me sodomisait, j’ai bavé, je crois que j’en ai mis un peu partout mais avec le bandeau je ne peux pas voir… « Tu seras punie », me dit-il.
Je remercie mon Maître, après qu’il m’ait autorisée à avaler le peu que j’avais réussi à garder en bouche. Je sais que cela se fait quand on est soumise, mais je n'y ai pas réfléchi : les remerciements me sont venus spontanément.
"La bite, ça se mérite" m'a-t-il écrit à plusieurs reprises lorsque nous échangions par mail. Je crois que je viens de vraiment comprendre ce qu'il voulait dire. J'ai tenu bon, je n'ai pas renoncé, malgré l'incertitude, malgré l'inconfort, malgré mes doutes, seule dans ma cage. J'ai mérité la bite. Enfin, je crois que c'est ce qu'il faut comprendre.
"Tu es une bonne chienne" me dit-il pendant que je lui nettoie la bite avec ma langue. C'est tout ce qu'il m'a dit. Mais quel compliment !
Qu'est-ce que c'est bon de se faire enculer par son Maître !
Je n'aime pas être sodomisée, et pourtant, malgré l'inconfort, j'étais au bord de l'extase...
Rien de physique, non, tout se passe dans ma tête, et c'est vraiment puissant. Mon cul déteste, mais mon cerveau adore. Je dois être un peu cinglée, me dis-je...
--- Episode 3: Visite guidée
Après avoir été autorisée à retirer mon bandeau et avoir soigneusement léché le sperme que j'avais laissé échapper, je suis enfin libérée de ma cage. Des douleurs aux articulations et quelques vertiges – j’ai repris trop vite la position debout. Mais rien de grave.
C'est bon la liberté ! C'est quand on en a été privée que l'on s'en rend vraiment compte. Mon Maître m'autorise à utiliser les toilettes et la salle de bain. Il me suit et m'observe... Bonjour l’intimité…
La douche à l'eau froide n'est pas des plus agréables, mais après presque deux jours en cage, on relativise... De toute façon, les règles sont claires: "pas d'eau chaude pour les chiennes".
« J’aime bien tes mamelles », me dit-il, quand je sors de la douche. C’est la première fois qu’il me fait un compliment sur mon anatomie. L’eau était glaciale : j’ai la chair de poule et les tétons hyper saillants. C’est spécial… Mais plutôt joli.
Maître accroche une laisse à mon collier et me fait visiter sa maison, puis son jardin. Nue, complètement nue... Heureusement qu'il n'y a pas de vis-à-vis...
J’ai une bouffée d’émotions quand il me fait visiter sa chambre. Est-ce que je serai autorisée à partager son lit, une fois dressée ? Ou bien est-ce que je passerai mes nuits en cage ?
Je cherche des yeux des affaires appartenant à Sonia, mais je n’en vois pas.
Est-ce qu’il l’a baisée ? Je n’en sais toujours rien.
Rien de visible. De toute façon, cela ne prouve rien, me dis-je. Elle n’aurait pas forcément laissé traîner sa culotte… Mais je regarde partout à la recherche du moindre détail. Une boucle d’oreille, un mouchoir, une plaquette de pilules, n’importe quoi…
« Tu as perdu quelque chose ? » me demande mon Maître, l’air amusé.
« Euh, non Maître, j’observe simplement ».
La jalousie est un très vilain défaut, surtout quand on est esclave sexuelle…
Dans la pièce voisine, un fauteuil d’examen gynéco, avec tout le matériel. Je savais qu’il en avait un, il me l’avait dit. Je m’attendais à être examinée très intimement dès mon arrivée, mais je ne l’ai pas été. Pourquoi ? Mystère. Je pensais qu’examiner le vagin de son esclave était une des premières choses qu’un Maître faisait.
"Installe-toi pendant que je vais chercher Sonia. Elle souhaitait voir ton clitoris."
Ces paroles me glacent le sang.
"Rassure-toi, c'est purement professionnel. Elle ne te touchera pas. Tu comprendras plus tard."
Qu'est-ce que c'est que cette histoire? Je n'y comprends rien, mais j'obéis. J'ai à peine le temps de m'installer que mon Maître est de retour, accompagné de Sonia, et je me fais immédiatement engueuler: "Décapuchonne-le correctement! Comment veux-tu qu'elle l'évalue?"
"Do you think her clit is well suited for your needs ?" lui demande mon Maître
"Perfect! It is far beyond my expectations", dit Sonia en me souriant. "Thank you so much, Ysideulte, and so sorry to have asked you that".
Elle ressort aussitôt. J'apprécie la délicatesse qu'elle a eue de ne pas prolonger inutilement mon humiliation.
Je m'attendais à ce que mon Maître poursuive mon examen et me mette le spéculum, mais il m'ordonne de redescendre. Je ne sais pas s'il fait exprès de contrarier mes anticipations. C'est très perturbant pour moi qui aime tout planifier.
Certaines pièces ne font pas partie de la visite. Peut-être que Sonia a dormi dans l’une d’elles et que je me fais du souci pour rien.
« C’est ici que tu seras attachée et fouettée », me dit mon Maître, en me montrant des anneaux au plafond de la cave. « Tu pourras hurler, personne ne t’entendra ». Ces mots me font frémir de crainte et d’excitation à la fois.
C’est très désagréable de marcher pieds nus sur les gravillons qui tapissent l’allée, mais je m’efforce de ne pas me plaindre et de marcher à la cadence de mon Maître pour qu'il ne soit pas obligé de tirer sur la laisse. Sur la pelouse ça va mieux. Je me sens fière d’être ainsi promenée en laisse pour une visite guidée. Par chance, il ne me demande pas de marcher à 4 pattes.
J’aime cet homme. Malgré mon énervement dans la cage, je sens que j’ai fait le bon choix, que j’ai viscéralement envie d’être sa chienne. Je sens sa bonté intérieure, malgré la manière dont il me traite.
"Est-ce que tu étais consciente de ton érection quand Sonia t'a examinée ? J'ai vu ton clitoris gonfler dès que tu l'as décapuchonné.", me demande mon Maître.
Non, pas vraiment. J'étais tellement perturbée que j'ai un peu déconnecté de la réalité. C'est que que je tente d'expliquer à mon Maître.
"En tout cas, je suis extrêmement fier de toi. Tu lui as montré que tu es une salope, même si c'était involontaire".
Alors là ! S'il savait l'effet que ces mots me font !
J’admire une nouvelle fois l’Aston Martin garée au fond du jardin. Je meurs d’envie de la conduire, mais malheureusement mon permis m’a été retiré.
--- Episode 4: Plaisir d'un repas partagé
Sonia nous rejoint pendant que l’on fait le tour du jardin.
J'avais tellement de questions à lui poser et puis je me borne à quelques banalités. J'ignore pourquoi. Suis-je intimidée? Certainement.
J'ai honte d'être nue, en laisse, en présence d’une autre femme. Et puis, elle m'impressionne. Un mental d'acier derrière une apparence toute douce. Je le ressens de plus en plus. Elle me fait presque peur parfois. Celui qui la fera plier n’est pas encore né.
Elle nous annonce que le déjeuner est servi.
Ah bon? Je croyais que c'était moi l'esclave ici.
Mais je ne vais pas m'en plaindre. C'est tellement agréable de se faire servir.
Je meurs de faim et sans même m'en rendre compte je me jette sur la nourriture, à peine servie.
"Tu manges comme une truie ! Où as-tu été éduquée ?" me dit mon Maître, sur un ton proche de l'engueulade.
Je me confonds en excuses, ne sachant plus où me mettre. Je viens de me rendre compte du ridicule de mon comportement.
Sonia me demande ce que cela me fait de déjeuner nue en présence de deux personnes habillées, ce qui me fait rougir. Elle m'interroge au sujet de mon expérience en cage. Nous échangeons en anglais. Pas facile pour exprimer le fond de ma pensée mais, moi, la grande timide, j'ose m'exprimer. Il faut dire que les félicitations appuyées de mon Maître, pendant que l'on faisait le tour du jardin, m'ont vraiment dopée. Ces deux nuits en cages ont été très dures, mais quelle récompense à la clé!
Rien à faire, ma curiosité dépasse ma timidité. Que faisait-elle sur le lieu de cette manifestation? Quel intérêt? La population est en large majorité favorable aux miliciens et hostile aux manifestants : une bande d’ignorants, anti-vax, anti-science, racistes, fascistes, ... La lie de l’humanité, à en croire les journalistes. Ce n'est pas une vidéo montrant la brutalité des Brigades de Défense de la Démocratie qui y changera quelque chose.
Que faisait-elle donc là? Pourquoi prendre le risque de se faire capturer par les défenseurs de la démocratie? Cela n'a aucun sens.
Elle était certainement là pour une autre raison, mais laquelle? Et pourquoi s'inquiétait-elle autant de l'état de sa caméra? Il y a des éléments qui m'échappent. Je tente de lui poser quelques questions, mais je comprends vite que je n'en saurai pas plus.
Après le dessert, mon Maître pose un petit flacon sur la table et me demande si je sais ce que c'est.
Aucune idée...
A part une forme un peu originale, je ne vois pas ce que ce flacon représente ni ce qu'il contient. Du verre tout ce qu'il y a de plus classique. A l'intérieur, un liquide transparent, qui a toute l'apparence de l'eau, quoiqu’un peu plus opaque.
Sonia place une puissante loupe devant le flacon.
Mais je ne vois rien de plus.
Ah si! Je viens d'apercevoir deux formes bizarres qui nagent de concert dans le liquide. On dirait qu'ils sont liés l'un à l'autre tellement leurs mouvements sont parfaitement synchrones.
Ils ont une tête, on distingue presque un visage très étrange, à la fois doux et inquiétant. Qu'est-ce que c'est que ce truc?
C'est Sonia qui me donne l'explication.
Un zébralyvox gémellaire, être improbable surgi de la préhistoire.
Ils sont toujours par deux mais ne semblent faire qu'un: synchrones alors qu'ils ne sont pas matériellement reliés, incapables de survivre l'un sans l'autre.
Intrication quantique? Non, je délire... Je me prends à rêver de ce lien impalpable mais pourtant tellement puissant qui, je l'espère, m'unira un jour à mon Maître.
Les premiers spécimens ont été découverts dans la région du Nuvavut, au Canada, lors d'un sondage, dans la calotte glaciaire. Mais l'on a de bonnes raisons de penser que le gisement principal se situait dans le grand glacier de l’île Komsomolets, au Nord de la Sibérie.
Comment a-t-elle pu se procurer ce spécimen ? Mystère. J'ose le lui demander mais elle me fait comprendre que cela fait partie des informations qu'elle ne peut pas divulguer.
Le zébralyvox gémellaire est le plus remarquable anti-douleur qui soit. Il se fixe sur un faisceau de fibres nerveuses et émet une multitude de filaments pour établir des ponts électriques entre les points d'interruption de la gaine de myéline, prenant par la même occasion le contrôle total de la transmission de l'influx nerveux, qu'il détourne à son profit. L'électricité humaine ou animale lui fournit l'énergie essentielle à son métabolisme. S'il en est privé, il ne peut survivre plus d'une quinzaine de jours, d'où l'importance pour lui de trouver rapidement un hôte.
Pendant des millions d’années, il a vécu en parfaite symbiose avec les vertébrés, apaisant leurs souffrances en échange de la précieuse énergie électrique. Puis il a disparu, on ne sait pourquoi. Enfin, pas totalement, puisque quelques spécimens ont traversé les âges, emprisonnés dans les glaces.
Comment se fait-il que cette découverte ne soit pas connue du grand public? Ce serait une magnifique alternative pour apaiser les souffrances des malades, sans l'effet assommant, voire toxique, des analgésiques chimiques. Le marché des soins palliatifs est énorme et a explosé en raison de la forte dégradation de la santé de la population que l’on observe depuis quelques années.
Ce n'est pas si simple. La Bill&Alvértos Fucking Corporation vise le monopole de la distribution de ce nouvel anti-douleur, m'explique Sonia. Ils sont en train de mettre au point une version génétiquement modifiée, stérile, qu’ils reproduiront dans leurs laboratoires par clonage. Parallèlement, ils cherchent à détruire les spécimens naturels, pour tuer dans l’œuf tout risque de concurrence. Ainsi, la BAFC pourra vendre à prix d'or ce remède miracle contre la douleur.
Une magnifique invention de la nature détournée au profit de politiciens et de financiers véreux. Je comprends maintenant les motivations profondes de l'opération militaire massive menée par la Suprême Alliance Démocratique en Sibérie, qui me semblait absurde quand elle a été relatée. Pourquoi un tel déchaînement de violence dans une région qui ne me semblait pas spécialement stratégique ? Pourquoi raser l’île Komsomolets au point de faire fondre une grande partie du glacier sous un déluge ininterrompu de bombes thermobariques ? La Suprême Alliance Démocratique a perdu 53 bombardiers stratégiques dans l’opération, interceptés par les S-500 et les forces aérospatiales ennemies. Pourquoi assumer de telles pertes pour un enjeu qui me semblait dérisoire ? « Mais enfin ! On ne doit reculer devant aucun sacrifice quand il s’agit d’apporter la démocratie aux peuples opprimés. C’est ce qui fait la grandeur de la Suprême Alliance et la noblesse des valeurs que nous défendons », martelaient les journalistes… C’est cela, oui… J’y vois plus clair à présent.
Quelle est l’idée de Sonia? Je ne vois pas ce que l'on peut y faire. Révéler l'affaire? Neuf citoyens sur dix n’en croiront pas un mot. Ils se laisseront facilement convaincre que tout cela n'est que « fake news ». Il suffit de lâcher la meute des fact-checkers, avec si besoin le soutien de quelques experts de plateaux, et le tour est joué.
Je ne sais pas ce qu’elle a en tête, mais je comprends qu'elle veut absolument préserver ce spécimen et qu'il lui faut donc un hôte. Visiblement elle pensait à se l’implanter et maintenant elle pense à moi. Mais pourquoi moi? Qu'est-ce que j'ai de spécial? Et si j'accepte, qu'est-ce que je risque?
Mon esprit fourmille de questions, mais ma curiosité est brutalement interrompue par mon Maître.
"En cage!"
Oui, Maître. Je m'empresse d'y aller et de refermer la grille, qui se verrouille automatiquement.
Mon Maître a le don de me frustrer comme c'est pas possible. J'avais tellement de questions à poser. C'est bête. C’est énervant. Je suis en train de bouillir intérieurement. Et puis j’explose. Je secoue les barreaux de ma cage, de rage, mais ils ne bougent presque pas. C’est du solide.
--- Episode 5: Décision difficile ? ... ou évidence ?
Cette fois, je ne reste pas seule bien longtemps.
Mon Maître me rejoint et sourit. Je me rends compte que la rage doit se voir sur mon visage et que, bien que je sois totalement nue, je transpire, je dégouline, tellement je me suis acharnée sur les barreaux comme une furie.
« Vous, les femelles, vous possédez un organe dont l’unique fonction est de procurer du plaisir. Plus de dix mille terminaisons nerveuses dans un minuscule volume. Imagine l’énergie électrique que le symbiote pourrait récupérer sur ton nerf dorsal. Le paradis pour lui. »
« Et toi en particulier, tu semble exceptionnellement bien dotée, d'après ce que j'ai pu observer », rajoute-t-il en rigolant.
Il m'observait donc les nuits passées quand je me masturbais. Comment? Caméra infra-rouge? Entrebâillement de la porte ? La honte...
« Tu es intelligente, je suppose que tu as compris. Je te laisse réfléchir, Ysideulte. Appelle-moi quand tu auras décidé. »
Tiens, il m’appelle par mon prénom maintenant. Je commençais à penser que je me prénomme « salope ».
"S'il vous plait, Maître". Je l'interpelle avant qu'il ne me laisse seule.
"Est-ce que Sonia vous a expliqué comment je devrai procéder, si j’accepte ?"
"Tu ouvres le flacon et tu verses le contenu très délicatement sur ta chatte. Ne t'inquiète pas, le symbiote trouvera tout seul son chemin. Il a parasité des mammouths, alors ce n’est pas ta peau qui lui fera obstacle. Mais si tu veux lui faciliter la tâche, attends d'être bien excitée et décapuchonne soigneusement ton clitoris en érection".
"Et si je perds une goutte et qu’il est dedans?"
"C'est un liquide nutritif, légèrement visqueux. Si tu fais attention, tu n’en perdras pas. Et puis je serai à tes côtés pour te surveiller. Je ne tiens pas à rater ça»
"Je risque de ne plus avoir d'orgasmes tant qu'il sera en moi ?"
"Peut-être. Peut-être pas. Mais est-ce important ? N'es-tu pas esclave sexuelle à présent ?"
Je me retrouve seule à nouveau. Cette fois je ne vois pas le temps passer. Les questions, les pensées, me traversent l'esprit dans tous les sens. Peser le pour et le contre. Méditer. C'est ce que voulait mon Maître, certainement.
Il aurait pu m'imposer de servir d'hôte. J'aurais obéi. Mais il ne l'a pas fait. Pourquoi? Sans doute parce qu'il estime que ce serait de l'abus de pouvoir. C'est donc à moi de décider... Je sais ce qu’il veut, mais il me laisse le choix.
Mes yeux restent fixés sur le flacon, que mon Maître m’a laissé à portée de vue, derrière la loupe. J'observe l'élégant ballet de ce duo impeccablement synchronisé. Il me devient presque familier. Je finis par éprouver une sorte d'affection pour cet être étrange surgi du fond des âges.
Si j’accepte, est-ce que je devrai passer les prochains mois, ou peut-être même les prochaines années, avec un passager clandestin dans mon clitoris ? Quel étonnant passager ! Son double visage a presque l'air humain. On a envie de le protéger. Est-ce que je vais souffrir quand il percera ma délicate chair pour se frayer un chemin jusqu’au nerf dorsal de mon clitoris ? Et comment est-ce que l'on me le retirera?
Est-ce qu’il ne risque pas de me grignoter peu à peu le clitoris de l’intérieur? L’influx nerveux lui fournit l’énergie, mais il doit bien manger un peu, non ? Il a une bouche – non, deux bouches. Je vais finir par péter les plombs à force de réfléchir.
Le temps passe sans que j'arrive à y voir clair. Ma réflexion tourne en rond. Je me fais une liste de questions importantes, que j'essaie de mémoriser. Sonia y répondra. Mon Maître ne peut pas me refuser cela. Et puis je me ravise, je me dis que je ne prends pas le problème par le bon bout. Qu'y-a-t'il de plus important que d'aider Sonia dans sa démarche, quoi qu'elle ait en tête et même si elle ne peut pas me le dire? Qu'y-a-t'il de plus important que de montrer à cet homme - mon Maître - dont je suis en train de tomber éperdument amoureuse que cette relation compte vraiment pour moi, que ses souhaits, même s'ils ne sont pas des ordres, comptent plus que tout pour moi ? Ma liste de questions pratiques semble dérisoire en comparaison.
Je suis à nouveau prise d'une folle envie de me masturber.
Et si c'était l'un de mes derniers orgasmes?
Cette seule pensée me fait hurler de plaisir à peine me suis-je effleurée.
Bon sang, il était fort celui-là !
J'éprouve soudain un sentiment de honte en réalisant que Sonia, où qu'elle soit en ce moment dans la maison, m'a certainement entendue hurler de plaisir. Je dois être une sacrée salope à ses yeux... C’est pour cela qu’elle a pensé à moi, sans doute.
à suivre...
1.3000 vues
Par : Abyme
JOUR 2 :
Le tatouage
J'ouvre les yeux.
Il doit être encore tôt, mais je ne parviens plus à dormir. Tu dors encore.
Je tourne en rond dans mon corps, dans ma tête. Je glisse un doigt dans ma fente. Mes règles ne sont pas revenues, tant mieux; mais je suis sèche, ça m'angoisse, cette journée m'angoisse, je crains tellement être en train de me laisser embarquer dans une histoire qui va finir par m'échapper, tant je donne tout de moi. J'ai peur de la mort du désir. J'ai peur de la réalité, au moment où elle va nous rattraper, où elle va me frapper.
Tu bouges, te retournes, mon souffle s'arrête, écoute le tien. Savoir que tu vas te réveiller, bientôt, et que ta main, encore rêveuse, viendra se promener sur mon corps, m'apaise et m'émoustille.
«Il est trop tard pour les croissants», dis-tu après que nous avons fait l'amour plusieurs fois, dès ton réveil.
J'ai aimé te faire cette longue fellation, avec mon doigt dans ton cul qui me rappelais ma main entière d'une autre fois. Et ce moment où tu dis «Tu m'as trop excité, il faut que je te prenne».
Quelle joie de te voir te redresser, me saisir, et ton sexe à vif me prendre encore, sans trop de ménagement, pour ton bon plaisir, dont j'ai rallumé la mèche, presque innocemment.
Tu me prépares un café fumant.
On se nourrit d'une salade assaisonnée d'accordéon diatonique.
Tu visites tes mails, pendant que moi, je rumine mes appréhensions, et m'inquiète de l'heure qu'il est, et de ce qui m'attend, au crépuscule de cette journée.
Attachée, tatouée, baisée, d'un seul et même élan.
«On va faire un tour en ville?»
Ok, il fait beau, le soleil perce les ruelles de mes pensées, disperse un peu mes doutes. Je regarde mon ombre marcher à tes côtés, qui avance, légère, insouciante, en égrainant derrière elle les réticences qu'il me reste encore.
De retour chez toi, je file sous la douche, et me fait un lavement, faut croire que j'y prends goût. Je fais tout vite et bien, l'heure tourne, et tu me le rappelles. Tu me sembles un peu nerveux, peut-être crains-tu que je ne regrette...
«Nous allons être en retard».
En toute hâte, nous sortons, tu fermes la portes, et nous rejoignons le tram qui nous déposera non loin de l'atelier du tatoueur.
«Nous descendrons à l'arrêt Aube rouge», me dis-tu. Je souris.
Assise dans le tram qui nous emporte, mes pensées s'emballent, mon sexe s'échauffe, mais je n'en laisse rien paraître.
Enfin c'est ce que je crois. Tu poses une main furtive sur ma cuisse.
Le soleil chute dans le ciel, qui s'embrase derrière les nuages et les immeubles. Le nez collé à la vitre, je regarde l'immuable se produire.
Nous descendons et rejoignons l'atelier de M., le tatoueur.
Quand on entre, il est encore à l’œuvre, penché derrière un paravent, et j'aperçois les jambes nues d'une femme. Le bruit de sa machine me rentre dans les oreilles, entêtant. C'est un endroit clean, aseptisé, aux murs d'une blancheur un peu affligeante. Il apparaît de derrière le paravent, nous salue et nous propose de boire un coup en attendant qu'il termine.
Je l'observe attentivement, pour ne rater aucune de ses expressions. D'apparence il n'est pas très grand, et est tatoué sur l'ensemble des bras. Il me paraît peut-être un peu gêné, peu loquace, et j'ai l'impression qu'il contrôle prudemment ce qui transparaît de lui.
On s'assoie sur une banquette, tu me tends les recommandations d'après tatouage, que je lis de manière distraite, car j'aurai tout le temps de m'en soucier plus tard. Je feuillette le classeur à dessins que le tatoueur laisse à disposition. Je tourne les pages un peu frénétiquement, sans vraiment prendre le temps de m'arrêter sur les dessins, qui dans l'ensemble, ne me plaisent pas beaucoup. Sauf cette plume qui me reste en tête, avec ses tâches d'encre autours...
Je tourne en rond, je suffoque presque, il faut que je sorte.
«Je vais fumer une clope».
Je sors, avec quelques scrupules de te laisser seul, à l'intérieur, à attendre.
Je regarde le soleil s'éteindre,
et les bagnoles qui tracent leur route,
et s'en foutent bien de moi
et de mes idées folles.
Quand je rentre à nouveau dans l'atelier, la fille se rhabille pendant que le tatoueur nettoie son matos. Elle sort. Les rideaux tirés, on échange quelques paroles.
«Je lui ai juste dit que tu étais ma soumise», m'avais-tu écrit lors de nos derniers échanges.
Alors je me vois vue comme telle, par ce mec qui ne sait rien de moi, qui peut tout imaginer. Sachant cela, est-ce le mépris ou le respect qui habite les regards qu'il pose sur moi? Toi, je te sens dans l'attente, un peu circonspect de ce qui va arriver. Je reste en retrait pendant que vous décidez de la disposition du lit, et de ce qui convient pour m'attacher.
Et puis tu viens vers moi
«Déshabille-toi».
J'ôte mes chaussures, mes vêtements, hormis ma culotte, je ne sais pas pourquoi je la garde, mais c'est avec délectation que tu passes ta main dessous et t'exclames, à l'attention de M.:
«J'y crois pas comme elle mouille déjà...»
J'aime cette main qui se donne le droit de venir me vérifier, de venir sentir l'état de mes émois, cette main, que jusque là je ne déçois pas.
«Enlève ta culotte.»
Je m'allonge sur le lit qui m'attend.
Je tremble, nue.
M. prépare son nécessaire, et moi j'écoute tout ce que je ne peux voir pendant que mes yeux courent en vain sur le plafond blanc, je te sens alors venir à mes côtés, et poser une main attentive sur moi. Tu m'observes, depuis ton surplomb. Je cherche dans ton regard une confiance à laquelle me raccrocher, la complicité qui nous fait être là, à ce moment précis.
Ton sourire me caresse le corps.
Tu attaches mes poignets au lit.
Puis mes chevilles.
M. approche la lampe et s'assoit à mes côtés.
«Ça va?»
J’acquiesce, d'un hochement de tête et d'un oui-oui, un peu trouble.
De ses mains gantées il saisis mon bras et y applique une crème, puis le calque du dessin que je lui ai fait parvenir.
Une petite étoile, empreinte de ce qui fait sens pour elle, à ce moment-là de sa courte existence.
Il met son appareil en route, et minutieusement, commence à tatouer, à creuser ce sillon d'encre qui dès lors m'accompagnera, et me survivra.
Tu regardes le dessin se former, petit à petit, en caressant mon corps nu, qui n'attend que ça pour se rassurer. La douleur que je ressens à l'intérieur de mon bras est vive par moment, mais mon esprit est appelé à te suivre dans tes indolences, qui m'emmènent jusqu'au creux de mon ventre. Tes doigts glissent le long de ma fente, s'y insinuent, s'y plaisent, en ressortent luisants, puis jouent avec mon clitoris, qui fait des bonds.
Il y a un moment où je ne sais plus si c'est la douleur ou le plaisir qui me fait tressaillir.
Je sens ma respiration comme prise en tenaille par des sensations contraires qui s'affrontent et qui communient en moi, en se nourrissant l'une de l'autre.
M. m'observe de temps à autre, je me demande bien ce qu'il pense.
Mais je serre les dents, je sens mon bras traversé par des milliers de picotements plus ou moins virulents, la douleur me pousse à m'absenter, à fermer les yeux.
Tu enlèves ta main de mon sexe.
«On dirait bien qu'elle ne mouille plus... c'est la douleur peut-être ».
Je ne réponds rien mais n'en pense pas moins. Je me sens bien désolée de cette sécheresse soudaine qui m'accable, mais je me rends à l'évidence: je ne sais plus où donner de la tête, mes sens sont en déroute.
Tu continues quand même à me caresser le corps, à te promener sur ma peau, pour y tracer les chemins sinueux de tes envies.
M. se redresse.
«Ça y est», dit-il en lâchant mon bras, qu'il tenait fermement jusque là.
Je tourne la tête et parviens à voir mon étoile, fidèle, ancrée en moi. Je lui fais part de mon contentement, tu relèves la finesse des détails.
Tu te penches sur moi et m'embrasses.
«Elle est à toi, à présent», lui dis-tu simplement, avant de t'effacer.
Dans mon crâne les secondes se disloquent et s'émiettent, mes pupilles s'éparpillent sur le plafond blanc.
M. avance vers moi, je le regarde, et je ne sais pas trop ce que dit mon regard.
Il me caresse, saisit mes seins, me pince les tétons. Sa main descend rapidement vers mon sexe, qu'il écarte et pénètre à loisir. Je n'ai plus dans mon champ de vision que son jean noir dont il rapproche la braguette de mon visage.
Ma main encore attachée passe entre ses jambes et je lui caresse les couilles. Il défait sa ceinture et baisse son pantalon.
«On va la détacher, dis-tu, ce sera mieux.»
Je me frotte les articulations pour me désengourdir un peu.
Il continue de visiter ma chatte, d'écarter les lèvres et de masser vigoureusement mon clitoris, qui se tord et gémit, pendant que je branle son sexe, mais qui reste encore petit et mou. Puis je le prends dans ma bouche, longtemps, il met du temps à bander. Je suis pleine d'angoisses, peut-être est-il mal à l'aise, ou alors c'est moi qui m'y prends mal, je ne sais pas.
Mais je ne faiblis pas, et sa queue finit par gonfler et se durcir, petit à petit.
A un moment je sens des vagues de plaisir m'envahir. Je renverses la tête dans ta direction, et te demandes:
«Je peux jouir?»
Tu réfléchis un instant.
«Non, retiens-toi encore».
Je me tords et ravale mes frissons. M. a l'air gêné et débande un peu. Mais il me demande de me relever. Ma tête tourne un peu, je me redresse, il m'écarte les jambes face à lui et me pénètre. C'est bon ce moment, c'est doux, mais peut-être même un peu trop doux, tu m'as habituée à plus d'engagement...
Il me prend comme ça, je regarde ses yeux et son demi-sourire, impénétrables. Tu viens derrière moi et j'aime à ce moment te sentir te coller à mon dos, me soutenir, et voir tes mains presser mes seins, enserrer mon cou, rebondir sur mon ventre et atteindre mon sexe, dans lequel M. s'agite.
Ensuite je me retrouve agenouillée face à lui, invitée à le sucer encore. Je m'applique longtemps, il pousse ma tête vers lui pour me dicter son rythme, je vois les tatouages qui lui couvrent le ventre, je lui caresse les cuisses, les fesses, tu prends des photos, ce sont des écritures qui sont tatouées, il me garde la tête maintenue contre lui, je suffoque, et je le suce encore, haletante, jusqu'à ce qu'il jouisse, et éjacule sur ma poitrine, dans mon cou.
Moi je reste là, je reprends mon souffle, je le vois se masser le sexe, au dessus de moi, pour y verser encore la dernière goutte.
Je lui souris peut-être, et me redresse doucement.
Je me nettoie avec les mouchoirs qu'on me tend pendant qu'il se rembraille et que tu t'approches, une main sur mon épaule.
Je n'attends pas que tu me dises de me rhabiller. J'y vais, et vois disparaître sous le tissu mon étoile, qui se cramponne, en proie à des eaux déjà tumultueuses, faudra qu'elle s'y fasse.
On se salue, se remercie de cet échange, on se manifeste nos satisfactions respectives, cordialement.
Et puis nous sortons.
Trajet en sens inverse.
De nuit.
Dans le tram, tu me serres contre toi, me demandes si ça va, et t'excuses d'emblée de m'avoir privée de ma jouissance.
«J'espérais qu'il continuerait à te toucher et que tu monterais encore...»
C'est pas grave.
C'est un peu dommage, oui, mais c'est pas grave. J'ai un peu regretté de t'avoir demandé, mais j'aime bien aussi jouer ce petit jeu. C'est un risque à prendre.
Un de plus.
Au sortir du tram j'ai la tête qui tourne, les jambes en coton. J'avance, je te suis, mais il arrive un moment où je ne te suis plus vraiment, je sens que d'un coup je fléchis, des bourdons plein la tête, je ne distingue plus rien d'autre que ce poteau rond auquel je m'accroche, avec ce qui me reste de clairvoyance.
Je te sens venir contre moi.
«Ça va?»
Mon oui-oui est un peu illusoire.
Nous nous dirigeons vers une supérette, tu me proposes une tartiflette, je te réponds par une bouteille de porto.
***
Tu chantes,
ta guitare sonne
à mes côtés,
les sonorités m'emportent,
bercent mes peurs.
Mes yeux se ferment
pour mieux
entendre.
Et ma voix,
timorée mais ravie
de t'accompagner,
murmure.
( à suivre)
1.5000 vues
Par : Marc Nancy
Ma première relation de soumission a commencé par une gifle donnée par une collègue que j'ai essayé de draguer un soir de séminaire de travail.
Cette gifle a été importante dans le cadre de cette première relation de soumission
Alors que j essayai maladroitement de flirter avec elle, elle m'a donné une gifle.
Elle m a dit que j étais bien trop nouille pour elle, mais qu'elle était prête à faire mon éducation. Elle m'a demandé si j acceptais cette idée, j ai acquiescé.
Elle m a alors donné une deuxième gifle, me demandant si j étais toujours partant.
Pour elle, c était une manière de me tester en tant que soumis. Pour moi, ça a été le signe de l acceptation de ma position de soumis.
Cinq minutes après, nous étions dans sa chambre. Elle m a ordonné : à poil !
et je me suis mis nu à ses pieds , sans discuter !
Elle a ajouté : pas mal, je devrais pouvoir faire quelque chose de toi !
Ca a été le début de cinq années de relations intenses.
Marc
1.1000 vues
Par : #
Chapitre 2 : Emma
Nous sommes ce fameux vendredi soir .. je me rends alors chez elle.
J’appréhende un peu l’ambiance au moment ou je sonne à la porte , elle m’ouvre avec son sourire habituelle et me prends alors dans ces bras , je savoure son câlin puis j’entre.
On se met dans la petite cuisine de son appartement et elle me sert à boire alors que nous parlons de tout et de rien.
Durant cette conversation .. j’apprends à la découvrir un peu plus physiquement , je me rends compte que je n’ai jamais vraiment regarder le corps de cette fille ..
Elle a un visage très doux et beau avec un joli sourire et des lèvres pulpeuses. Des cheveux bruns assez jolis . Des yeux très jolis et bruns . Elle porte un haut blanc très féminin et très « sage » ainsi qu’un jeans bleu clair assez large sur le bas , je n’aime pas ce genre de jeans mais c’est la mode dans le coin .. après une conversation vanille de presque une heure je lui souri et lui demande « tu te sens prête ? » elle souri légèrement , elle a l’air déjà très intimidée et fais oui de la tête ..
« parfait , j’aimerai que tu te prépare pour moi .. simplement en sous vêtements , une fois prête je te rejoindrais .. »
Intimidée elle me réponds « oui Monsieur » et pars alors se préparer .. j’attends et je vérifie les affaires que j’ai amener .. mon téléphone vibre , elle me dit par message qu’elle est prête ..
Je me rends dans sa chambre , dès mon entrée je l’a vois , assise au bord de son lit , avec des sous vêtements noir en dentelle , à la fois sexy et classe , tout à son image ..
Je lui demande de se lever et de venir face à moi. Elle exécute et je lui souri , je l’a contourne doucement et lui demande de se détendre , de rester stoïque et de me laisser faire ..
Elle fait un leger signe de la tête , elle semble intimidée et j’aime ça .. elle semble aussi stressée un peu tremblante. Je prends dans mon sac , un première objet à lui faire découvrir , un bandeau pour ces yeux ..
D’un pas lent je viens derrière elle et lui glisse le bandeau sur les yeux , sagement elle se laisse faire .. je lui demande en chuchottant « tu es sure de vouloir continuer ? » elle approuve d’un mouvement de tête ..
« si tu n’es plus à l’aise et que tu veux arrêter , il suffit de me le dire .. »
Elle me réponds « merci »
Je décide de faire monter un peu la pression .. je la contourne très doucement , sans la toucher , je lui dis de rester stoïque ..
Elle ne sait pas ce que je vais faire .. mais je prends mon temps , je la regarde , la math ouvertement .. elle est mince , ces hanches sont creusée , elle a des fesses légèrement grosse , et une poitrine plutôt petite .. mais elle me plait beaucoup .. tout en prenant le prochain objet dans mon sac.
Doucement je lui demande « quel est ta taille de soutient gorge ? »
«90B »
Je l’a reprend « quand tu t’adresse à moi c’est avec le mots « monsieur » recommence . » dis je severement mais tout en chuchottant
« 90B Monsieur »
« Bien .. »
Je m’arrête alors derrière elle je glisse mes mains doucement sur ces épaules , et je descends le long de ces bras , lui offrant une douce caresse .. j’amène ces mains dans son dos et avec la corde prise plutôt dans mon sac , je lui lie les mains pour lui faire perdre encore un peu plus le contrôle ..
Elle se laisse faire docilement , mais elle tremble un peu .. je m’approche , je suis derrière elle et glisse un baiser dans son cou .. « détends toi .. » dis je doucement a son oreille
« j’essaye » me dit elle
« parfait »
Je prends une seconde corde .. cette fois je l’entour au niveau du bassin , et je lie la première corde à la seconde , pour que c’est main soit lie l’une à l’autre mais aussi à son corps juste au dessus de ces fesses .. je m’approche un peu plus d’elle .. mon jeans contre ces mains .. pour lui montrer que je suis excité .. « tu vois l’effet que tu me fais ?»
Elle ne réponds pas , mais elle caresse mon jeans avec sa main dans son dos , me montrant la volonté qu’elle a de faire plaisir.
Je profites quelques instant avant de me retirer , j’enlève mon jeans qui est trop serrant à mon goût ..
Je prends le temps de la regarder , elle tremble encore par moment , mais elle est docile et reste bien en place ..
Je glisse ma main dans ces cheveux et tire légèrement en arrière .. « soigne ta cambrure je te prie . »
Puis je viens face à elle .. je descend un peu son soutient sans le détacher pour que c’est seins sorte par dessus celui ci ..
Ces petits seins sont à l’air libre face à moi .. je glisse mes deux index sous chacun de ces tétons .. et je viens poser mes pouces par dessus pour les pincées sans mettre trop de pression .. je tire légèrement vers le haut et par réflexe elle se met sur la pointe des pieds et serre un peu les dents ..
J’adore .. et lui dis « tu pointes bien .. tu es excitée ? »
Elle avale sa salive avant de me répondre « oui Monsieur »
Je relâche ces seins et prends les pinces tetons .. « ce sont les pinces .. » dis je en les glissant contre sa peau .. elle les approuves de la tête ..
J’attache la première , sur son seins gauche .. elle gemi et fais un bref mouvement de recule, je m’apprête à lui en faire la remarque alors qu’elle me dit « pardon monsieur »
« bien .. je vais attacher la deuxième , je ne veux pas que tu bouge es ce clair ? »
« oui monsieur »
J’attache alors la deuxième sans qu’elle ne bouge .. elle apprends vite , j’admire ces seins avec les pinces .. un délice ..
Satisfait .. je lui précise de rester comme cela .. et de ne pas bouger , que je puisse la mater ouvertement ..
Mon regard est posé sur elle , j’analyse chacune de ces formes , alors qu’elle me dit « Monsieur , les pinces me font mal .. »
L’information est claire , mais moi je veux une demande de sa part .. je m’approche « j’aimerai que tu me fasse une demande poliment si tu en as une .. je ferai en sorte de l’accepter si elle est dites avec de bonne formes .. »
Elle réfléchis un bref instant puis me demande « monsieur , pourriez-vous enlever les pinces si il vous plaît ? »
Je souri « très bien .. » je retire alors délicatement les 2 pinces en même temps ..
A ce moment même , elle gémit de plaisir à haute voix .. ce qui me fait sourire d’avantage ..
Je glisse ma main dans ces cheveux et décide d’augmenter un peu ma poigne , je ferme la main et la fais se tourné .. « penche toi .. » elle s’incline sur son lit , le buste sur le matelas , et les genoux à terre .. le cul bien exposé .. les yeux encore bandés et les mains attachées ..
« cambre moi ce cul .. »
Elle le cambre d’avantage pour moi ..
« je vais te faire goûter au martinet d’accord ? »
Elle ne me contredis pas , je prends donc mon martinet .. je le fais doucement glisser dans son dos .. celui ci est plutôt doux .. j’abaisse alors sa culotte , jusqu’au sol à hauteur de ces genoux .. je découvre son sexe .. sa culotte est humide .. je glisse ma main dans ces cheveux et m’approche d’elle « je vois que tu mouille comme une petite salope .. » lui dis je ..
Je me redresse .. et joue avec le martinet .. je le fais glisser sur ces fesses .. puis le retire .. je la laisse croire que je vais le faire claquer .. mais non .. je le reglisse sur son magnifique fessiers .. je recommence cela a plusieurs reprise , jusqu’au moment où je le fais claquer une première fois ..
Elle l’accepte silencieusement .. je recommence .. le 3 eme coups est un peu plus fort .. je veux l’entendre gémir .. et ça marche elle gémit , je remarque même qu’elle sert les cuisses pour se faire du bien ..elle est bien plus salope que je ne l’imaginais .. je la fouette encore et je vois son fessier bouger à chaque coup .. ça m’excite alors que son cul rougi ..
« tu as un sacré cul .. tu sais ça ? »
« merci monsieur , il est là pour vous faire plaisir »
Je m’approche d’elle et lui donne une fessée .. bien ferme , ça claque , elle gemi et contracte son corps, et la trace de ma main apparaît presque instantanément , ça pique même sur la paume de ma main .. je glisse mes doigts sur son sexe .. trempée !
« tu mouilles bien .. je t’excite ? »
« oui ! »
Dit elle de manière très franche
Mes doigts écarte un peu ces petites lèvres .. j’y glisse mes doigts dans les enfoncés vraiment , par reflexe , elle bouge un peu le bassin comme pour se frotter ..
J’ai envie de la prendre .. mais elle m’avait demander par message de ne pas allez jusque là .. obligé de respecter , mais je compte bien me faire sucer , je l’attrape donc par les cheveux pour qu’elle se redresse et qu’elle soit a genou ..
Je baisse mon boxer et me met face à elle , assis sur le bord du lit ..
Ces yeux sont encore bander , mais je viens coller mon gland humide à ces lèvres ..
Elle ne bouge pas .. je ne sais pas si elle attends mes ordres ou si elle est intimidée .. je lui chuchotte « suce moi la queue salope ! »
Il ne faut même pas une seconde pour qu’elle me prenne en bouche .. ma queue toute dur disparaît dans sa bouche et elle commence un vas et viens des plus profonds , elle me fait même entrer dans sa gorge ..
BORDEL ! Je l’a côtoie depuis 10 ans et depuis tout ce temps elle attendait qu’une choses ? Me servir ?
Je lui dis « hum tu veux me sucer mon âme enfaite ? »
Elle ne réponds pas et continue de me sucer .. je la tiens par les cheveux et je lui fait accélérer le mouvement , et je la pousse à enfoncer ma queue dans sa gorge de plus en plus .. ces bruits de gorge me font d’avantage devenir fou .. elle commence a avoir des mouvements de recul quand ma queue lui baise la gorge .. il faut dire qu’elle n’a même pas les mains libres pour me contrôler ..
« quand je baise ta bouche tu ne recule pas , tu me laisse faire .. »
Dis je alors que je profites encore de sa bouche ..
Je lui retire le bandeau des yeux .. elle ferme un peu les yeux à cause du surplu de lumière .. « tu aimes mon sexe ? » elle fais oui de la tête comme si elle l’adorait ..
Je glisse ma main sous son menton pour qu’elle me regarde « moi je veux goûter à ta petite chatte .. » dis je alors que j’enlève ces liens ..
Je m’allonge et je lui demande de s’installer au dessus de moi , en 69 ..
J’ai a peine le temps de me rendre compte que nous sommes bien installer , qu’elle me pompe déjà ..
Je tire bien la langue .. et je la glisse dans sa petite chatte , bien entre ces lèvres .. hum elle mouille très fort et sa mouille est délicieuse .. j’entre donc ma langue pour faire quelque penetration , puis je glisse ma langue sur son clitoris .. elle kiff
Alors que je donne des mouvements de hanches pour lui baiser la bouche , elle referme les cuisses autour de ma tête et s’assoie presque sur moi ..
On se fait tellement de bien .. je lui donne une fessée .. et elle jouit sur moi , bruyamment , longuement .. ce qui me fait jouir aussi .. je lui en met pleins le cou .. et je gemi fortement moi aussi ..
1.8000 vues
Par : Abyme
[Un texte que je viens de retrouver, écrit il y a bien longtemps dans le cadre d'un atelier d'écriture.
Le but était d'écrire en improvisant, sans plan ni idée préalable, en jouant sur les mots, les expressions, et leur sens, pour un texte le plus délirant possible]
Le réveil, fidèle et ponctualissime traître, m'extirpa brutalement d'une cauchemardesque expédition aux macro-contrées inhumaines d'un tapis persan percé. Un rêve quadrichromique où j'affrontais de terribles acariens cariés aux hurlements solides et avariés, qui me cernaient de toutes parts et de parts et d'autres.
Et d'autre part une femme les commandait, et il fallu que je la supprime à coup de culotte souillée (je sais mais c'est un rêve).
Son hurlement se joignit à ceux des monstres avant mon retour à la réalité. J'errai alité un moment avec au fond des oreilles ce cri terrible qui me collait encore aux tympans tel un vieux bout de scotch non-repositionnable, puis je m'éjectai du lit comme d'un vaisseau jetable en perdition avec un élan de force 5 sur l'échelle riche de l'éther qui en comprend 7.
Je me traînai à la force des entrailles jusqu'aux toilettes, cet atelier secret de création éphémère et honteuse, déjà ouvertes à cette heure industrielle sans dettes.
J'y lâchai du lest pour aller l'esprit léger à l'assaut de cette journée intense où je ne croiserais aucun Serbe, bref exacerbée.
Après un café brûlant comme le désir et noir comme le regard d'un cocu transi, je rengainai ma nonchalance et m'immisçai dans ma tenue blême de passant, sans avoir oublié de tailler trois fois en une l'ombre de ma barbe bien née, et me projetai à l'extérieur comme un homme pressé ayant subi l'ablation de la rate.
Dans le coupe-gorge desservi par sa réputation et par une ligne de bus sans impérialité, je slalomai entre les merdes (hétéroclites par leur formes et homoclites par leur odeur) des meilleurs amis de l'homme. Je m'appliquai à cet exercice sans le corrigé, jusqu'au rond-point dont la rondeur mensongère tirait plutôt sur une fourbe quadrature.
J'arrivai à mon rendez-vous pile à l'heure et face à l'employée de banque, dont les atouts majeurs n'étaient pas dans la manche. Son affabilité nonchalante, affabulant peu le chaland certes, mais follement achalandée, acheva de m'affaiblir par son chant obnubilé.
"Avez-vous eu les résultats de vos examens ? me dit-elle avec une sincérité à faire voter un suicidaire.
- Oui, j'ai réussi aux deux, répondis-je avec une fierté bassement hautaine.
- Hé bien donnez-moi les attestations, je vous prie, Monsieur".
Je pris sur moi -et ce fut au prix d'un lourd parti-pris- pour ne pas relever le "Monsieur", titre appropriatif et obsolète dont le sale caractère formel m'insupporte depuis exactement trois ans, sept mois et onze jours.
Mais sa propre ignorance, loin d'être crasse, était compréhensible, puisqu'elle me connaissait peu et elle n'avait pas encore recueilli ma semence, ce qui en théorie n'allait d'ailleurs pas tarder.
Je lui tendis donc les papiers en question avec une impatience incongrue (enfin il ne me semble pas qu'elle fut congrue).
- Bon les examens de sang, c'est bon, ceux d'urine aussi... Parfait Monsieur, suivez-moi je vous prie."
A nouveau, je ne relevai pas le "Monsieur “ (il n'en avait pas besoin, il était déjà trop bas), mais je retins tout de même une crise, en réponse à sa prière qui me toucha à un point nommé dont j'ai pourtant oublié le nom.
Elle m'invita à entrer dans une petite et sombre salle sale où trônait, monarchique, un gigantesque écran vidéo. Face à lui un fauteuil en skaï rouge, à sa gauche un distributeur de mouchoirs en papier et une poubelle de sanitaire, à sa droite une table basse couverte de magazines de cul où était posée une télécommande. Sur le magazine le plus visible, une blonde arborait une poitrine siliconée à outrance et un string de 3 centimètres carrés au bas mot, comme en cent.
La fille ressemblait fortement à l'employée, qui m'apparut soudain bandante lorsqu'elle me tendit un petit pot en verre.
"Vous n'êtes pas obligé de remplir ce flacon, une goutte suffit. Voilà, je vous laisse !
Elle me tourna le dos et se dirigea vers la porte aussi entrouverte que sa jupe. J'eus alors le loisir d'observer le plus beau cul qu'il m'ait été donné de voir de toute ma vie de mateur de culs.
- Attendez, Mademoiselle !
Elle se retourna et m'asséna un "Monsieur ?" de plus, mais vu le contexte hautement érectile, je décidai de l'ignorer.
- Si vous voulez mon sperme, il faudra l'obtenir à la force du poignet, au minimum, le maximum étant large.
- J'espère que vous n'insinuez pas ce que je crois comprendre ? Car il faudrait me passer d'abord sur le corps !
- Je ne me branlerai pas devant des images à deux dimensions, ça ne marchera pas, vous pourriez y mettre un peu du vôtre !
Elle sourit comme à un enfant décérébré addict au doom-like face à une panne de secteur, sans se démonter.
- Si vous n'y arrivez pas tout seul, tant pis, nous nous passerons de votre sperme. Vos gênes ne nous sont pas indispensables, et votre sans-gène est relativement génant. De plus sachez que mes fonctions ici s'arrêtent à l'accueil."
Elle prit alors la tangente, le menton haut et le Dim-up bas, en reniflant à s'en déchirer les cosinus, et me laissa seul avec mon érection qui, si brutalement laissée pour compte, perdit aussitôt de son répondant, à une question jamais posée.
Constatant alors la mollusque condition de mon cinquième membre, je décidai de prendre les choses en main.
J'avisai à quatre heures la télécommande, outil abhorré car du consommateur moyen, ici cantonnée à des choix limités :
- films hétéro: 1, 2, 3 et 4
- films homo: 1, 2
- marche/arrêt.
Un bref mais violent coup d'oeil sur chaque programme me jeta dans une frustration sans nom, ou alors je l'ai oublié.
"Diantre, peste, bisque !" fis-je, profitant habilement de mon isolement pour essayer l'efficacité de nouveaux jurons glânés ça et là à la bibliothèque associative de Saint Jean de Cuculles, “…pas de zoophilie, de scatophilie, d'urophilie, spasmophilie, agraphilie, aérocolophilie (ou carminophilie), herpétophilie, asymétriphilie, halitophilie, emetophilie, pectophilie, cystophilie, phasmophilie, cartagelophilie, cruciverbophilie, tomophilie, ménophilie, arachnophilie, claustrophilie, homophilie, filophilie, écépaencorphilie…“
Par un suprême et héroïque effort de civilité, je réussis à ne pas me mettre dans tous mes états, surtout en même temps car ils auraient été unis. Je me redressai (moi, pas mon membre) soudain sans réfléchir, l'esprit vide et la coupe pleine, pris la porte d'une main et surgis en trombe dans la salle d'accueil, rejoignant le cul d'accueil et l'employée qui allait autour, exigeant céans sa culotte, pour me permettre de combler mon fantasme impérieux et ainsi remplir ma mission.
"Ma culotte, maintenant ? Rien que ça ? dit-elle l'air subjugué.
Cette subjugation manifeste me redonnant aussitôt de l'ardeur opéra alors un mécanisme fréquent chez l'homme (c'est prouvé scientifiquement) : le transfert immédiat du volume de ma matière grise dans celui de mon corps caverneux.
- Oui ! Rien que ça !"
Et je me mis en devoir de l'aider à retirer l'instrument de mon fantasme sur le champ et sur la moquette.
S'ensuivit alors un affrontement de points de vue... Nous en vînmes bêtement aux mains, et j'eus la main lourde et le bras long.
Dans un brouillard imprécis j'eus la vague impression d'être pris à (et aux) partie(s) par de gros bras et de me faire réexpédier dans mon monde onirique du matin.
Voilà comment je me suis retrouvé dans cette cellule, accusé du crime d'une employée dont je ne voulais que la culotte.
Filo
977 vues
Par : Méridienne d'un soir
la jeune femme repensait à la première nuit de printemps qu'elle avait passée ici avec son amante, seules au monde, au milieu des iris et des coquelicots. Elle était convaincue malgré son jeune âge qu'elle n'avait rien connu de plus fort que cette sensation de ne faire qu'un avec l'autre. Ce sentiment si rare de ne plus être seule. Pourtant elle craignait de ne pas être à la hauteur, peur de se réveiller un jour et de ne plus l'aimer. Imperceptiblement, elle se renfrogna à cette idée. On croit toujours que certaines relations sont si fortes qu'elles pourront résister à tout, mais ce n'est pas vrai. La confiance qui s'étiole, la lassitude, les mauvais choix, les soleils trompeurs de la séduction, la voix chaude et ensorcelante des sirènes, les longues jambes des jeunes filles trop faciles, les injustices du destin: tout concourt à tuer l'amour. Dans ce genre de combat inégal, les chances de victoire sont minces et tiennent plus de l'exception que de la règle. Charlotte était fatiguée. Ses yeux secs piquaient et brûlaient. Toujours la même douleur, toujours la peur de la solitude. Certains disent qu'on reconnaît le grand amour lorsqu'on s'aperçoit que le seul être au monde qui pourrait vous consoler est justement celui qui vous a fait mal. Pourtant la métamorphose fut délectable. Les souvenirs très précis de leur dernière étreinte la cambrèrent d'une délicieuse honte et courut en petits frissons dans son dos. Une bouffée d'orgueil l'obligea soudain à sourire et à respirer très vite. La première fois, c'est la promesse d'une longue série d'autres fois, mais c'est aussi le deuil de quelque chose qui n'arrivera plus. Il ne peut pas y avoir hélas plusieurs premières fois. Charlotte prit sur le lit une robe dos-nu, très échancrée sur les reins, le serre-taille assorti, les bracelets en cuir et le corsage, croisé devant et noué derrière pouvant ainsi suivre la ligne plus ou moins fine du buste, selon qu'on avait plus ou moins serré le corset. Juliette l'avait beaucoup serré. Sa robe était de soie noire. Sa Maîtresse lui demanda de la relever. À deux mains, elle releva la soie légère et le linon qui la doublait découvrit un ventre doré, des cuisses hâlées, et un triangle glabre clos. Juliette y porta la main et le fouilla lentement, de l'autre main faisant saillir la pointe d'un sein. Charlotte voyait son visage ironique mais attentif, ses yeux cruels qui guettaient la bouche entrouverte et le cou renversé que serrait le collier de cuir. Elle se sentait ainsi en danger constant. Lorsque Juliette l'avertit qu'elle désirait la fouetter, Charlotte se déshabilla, ne conservant que l'étroit corset et ses bracelets. Juliette lui attacha les mains au-dessus de la tête, avec la chaîne qui passait dans l'anneau fixé au plafond et tira pour la raccourcir. La chaîne cliquetait dans l'anneau, et se tendit si bien que la jeune femme pouvait seulement se tenir debout. Quand elle fut ainsi liée, sa Maîtresse l'embrassa, lui dit qu'elle l'aimait, et la fouetta alors sans ménagement. Un touble mélangé de honte, de volupté, de rébellion et d'impuissance la saisit à la fois. Il y eut une plainte, un sursaut de poitrine. Elle soupira, serra les dents, regardant intensément Juliette, alors animée du désir irrésistible de vouloir la dépecer, puis renversa la tête et attendit. À nouveau, une longue plainte jaillit des lèvres serrées, finit en un cri aigu. Endolorie et horrifiée, elle ne savait comment remercier Juliette de ce qu'elle venait de faire pour elle, mais elle était aussi heureuse de lui avoir fait plaisir.
La jeune femme sentit qu'elle approchait de l'heure de vérité, de ce moment qui pourrait racheter tous les autres. Après tout, au milieu de ce son lot de misères, la vie réservait parfois de vrais instants de grâce. Pourquoi la douleur serait-elle différente ? Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle mit un moment à réaliser où elle se trouvait et regarda avec terreur les traces qui tailladaient son ventre et ses seins. Elle fit un effort surhumain pour sortir de son apathie. Juliette remarqua, à voix sourde dans le silence, que la peur aussi lui allait bien. Charlotte eut l'impression qu'elle se retenait d'avancer vers elle, et regretta qu'elle se retînt. Cependant elle ne la regardait pas, ne quittant pas des yeux son corps endolori, épouvantée qu'elle devinât, elle, dans les siens, ce qu'elle considérait comme un abandon. Et pourtant, ce n'en était pas un, car à mettre en balance le désir qu'elle avait de lui appartenir, elle n'aurait pas eu un éclair d'hésitation. Elle ne se laissait en vérité aller à ce désir que parce que sa Maîtresse le lui avait concédé, et jusqu'à un certain point laissé entendre qu'elle le lui ordonnerait. Lorsque Charlotte tourna la tête vers Juliette, alertée par le bruit d'une cascade qu'elle avait, à sa grande confusion, du mal à maîtriser et à diriger, il y avait sur son visage, non pas cette attention pointue et intimidée que sa Maîtresse attendait, ce guet presque animal, regard aminci, sourcils bas, lippe close et frémissante, mais une gravité douce, comme si soudain elle avait eu la pudeur de ses exigences, et honte qu'on les satisfît. Qui aurait résisté à sa bouche humide et entrouverte, à ses lèvres gonflées, à son cou enserré par le collier, et à ses yeux plus grands et plus clairs, et qui ne fuyaient pas. Elle la regarda se débattre, si vainement, elle écouta ses gémissement devenir des cris. Le corset qui la tenait droite, les chaînes qui la tenaient soumise, le silence, son refuge y étaient peut-être pour quelque chose. À force d'être fouettée, une affreuse satiété de la douleur dût la plonger dans un état proche du sommeil ou du somnambulisme. Le spectacle aussi et la conscience de son propre corps. Mais au contraire, on voyait sur son visage la sérénité et le calme intérieur qu'on devine aux yeux des recluses. Elle perdit le compte des supplices, de ses cris, que la voûte étouffait. Charlotte oscillait de douleur. Mains libres, elle aurait tenté de braver les assauts de Juliette, elle aurait osé dérisoirement s'interposer entre ses reins et le fouet, qui la transperçait. Chaque cinglement amenait un sursaut, une contraction de ses muscles fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la suppliciée sortirent de longs soupirs, entrecoupés de sanglots. Juliette, excitée, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements furent plus profonds. Lorsqu'elle entendit un sifflement sec, Charlotte ressentit une atroce brûlure sur les cuisses et hurla. Elle la flagella à toute volée sans attendre qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent quadrillées. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à sa tête. Alors Juliette s'approchât de Charlotte et lui caressa le visage, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée, puis elle lui ordonna de se retourner et recommença, frappant plus fort, les fines lanières de cuir lacérèrent sans pitié l'auréole de ses seins. Le dénouement était là, quand elle ne l'attendait plus, en admettant, se disait-elle, que ce fut bien le dénouement. Charlotte laissa couler quelques larmes. Elle obéit sans mot dire. Elle pensa que le fouet était une délivrance.
Elle serra les dents afin de savourer le plaisir qu'elle avait offert à son amante. Pour elle, la seule chose plus stimulante que son désir était qu'elle la désire autant. Les mains de Juliette frayèrent son ventre, abusèrent de ses reins, l'abandonnèrent, la reconquirent, la caressèrent jusqu'à ce qu'elle sanglotât, humiliée de se plaindre et de gémir. Elle était alors toujours tenue par les bracelets qui enchaînait ses mains ensemble, martyrisant sa chair, heureuse captive à qui tout était imposé, à qui tout était requis et imposé. Mais avec Juliette, c'était de son propre gré qu'elle demeurait toujours nue et offerte. Sa promesse la liait autant que les bracelets, le corset et les chaînes. Etait-ce seulement sa promesse ? Et si outragée qu'elle fût, ou plutôt parce qu'elle était outragée, n'y avait-il pas également la satisfaction même, que par son obéissance à se rabaisser, par sa docilité à s'offrir ? Elle sut alors que la position de sa Maîtresse était plus difficile que la sienne, car on ne s'improvise pas meneuse de jeux érotiques, violeuse de tabous, dénonciatrice de routine. Sa résistance l'eût peut-être agaçé, ou déçu, mais réconforté. Elle avait obéi, et elle se sentait soudain dépassée par l'idée que le geste était un geste d'amour pour un bourreau étrange auquel on s'efforce de plaire. Alors Juliette arrêta de la flageller. Elle ne la détacha pas de ses liens, mais la laissa ainsi exposée, le reste de la soirée, deux longues heures, cuisses écartées et toujours enchaînée. Elle ne cessa de souhaiter refermer ses jambes pour que se termine son calvaire même si elle aimait l'idée du supplice. Charlotte était cernée par le plaisir et la souffrance. Les poignets âprement attachés, ainsi son sexe était ouvert, et au-dessus de ses seins endoloris et toujours offerts, sa gorge était renversée. Penchée sur le ventre fendu de sa soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité, tandis que de sa bouche s'échappait la plainte d'amour, des gémissements étouffés de la chair humide et palpitante, elle céda à la jouissance. Juliette dut maintenir ses hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Elle se consuma. Sans doute, ce ne fut pas là seulement la sensation du plaisir mais la réalité même. S'approchant d'elle, Juliette tenait à la main une bougie allumée. Lentement, le bougeoir doré s'inclina sur sa peau, la cire brûlante perla ses seins en cloques blanchâtres et incandescentes. Son martyre devint délicieux. Le fantasme d'être brûlée vive augmenta son excitation. Elle perdit la notion du temps et de la douleur. Elle aimait l'idée du supplice, lorsqu'elle le subissait elle aurait trahi le lien qui l'unissait à Juliette pour y échapper, quand il était terminé elle était heureuse de l'avoir subi d'autant plus épanouie qu'il avait été plus long et plus cruel. Sa Maîtresse ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à sa révolte, et savait parfaitement que son merci n'était pas dérisoire. Charlotte ne se lassait de sentir le satin de ses caresses, de haut en bas et de bas en haut. Elle éprouvait le bonheur dans la forme la plus belle et la plus pure de la soumission, celle de l'abnégation.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
928 vues
Par : Abyme
Joan fut réveillée par une douleur à la tempe.
Elle était encore assise et tout son profil droit était maculé de coulis visqueux qu'elle essuya avec sa serviette.
Ward !
Elle l'avait vu par la fenêtre : il semblait écouter la conversation avec un regard de fou.
"Alix ! Alix ?"
La porte était ouverte.
Alix avait dû le voir aussi, cette fois, et il était sorti. Peut-être le poursuivait-il en ce moment même.
Elle émergea tout à fait de son engourdissement et sortit sur le seuil, l'angoisse au ventre.
"Alix ! Alix !"
C'était une soirée étrangement calme, malgré le vent et le ciel couvert, sans étoile. Le parc était savamment éclairé par des des projecteurs indirects, comme pour les monuments de la ville.
Beau temps pour une balade.
Elle secoua la tête, se réprimandant d'avoir une pensée aussi déplacée en cet instant où son futur époux pourchassait le fantôme de son prédécesseur.
Si on me le racontait j'en rirais, songea-t-elle en sentant venir les larmes.
"ALIX ! Mais où es-tu ?"
A présent elle était si inquiète qu'elle ne se sentait plus capable de réfléchir. Ce n'était pas normal, il n'avait pas pu s'éloigner autant la sachant ici seule et sans défense, à la merci de...
Son cœur s'emportait, des tremblements et des sanglots irrépressibles agitaient son corps tout entier. L'inquiétude avait fait place au sombre pressentiment, à la sensation de danger instinctive de l'animal.
...de la proie.
Elle vit le corbeau mort au début de l'allée, et frissonna.
Que faisait-elle là dehors, plantée sur le seuil, alors qu'elle aurait dû s'enfermer à double tour et attendre le retour d'Alix ?
Elle n'eut pas le temps de réfléchir à la question ni de se retourner : deux mains puissantes, puantes et glacées lui étreignirent soudain le cou, et serrèrent, serrèrent de plus en plus fort.
Elle ne pouvait même pas crier, elle dut tirer la langue pour essayer de respirer, en vain. Sa langue rencontra l'herbe humide et la terre. Elle était au sol. Ses membres battirent l'air et frappèrent le corps qui pesait à présent sur elle.
Le corps de Ward sans aucun doute. Elle en avait la certitude. Elle allait mourir comme ça, c'était certain, et Alix devait être mort aussi.
Tout cela était de sa faute, elle l'avait bien cherché, après tout...
Elle aurait voulu lui dire qu'elle regrettait, car oui elle regrettait... trop tard...
Ce fut sa dernière pensée.
*
Le surlendemain, la nouvelle du double meurtre fut couverte dans un grand nombre de journaux. Le Arkham's Tribune notamment commençait son article ainsi :
ETRANGE DOUBLE CRIME DANS LE NEW CANTONMENT
L'architecte Alix D. George et sa fiancée Joan E. Spring ont été assassinés dimanche soir vers 21h dans le parc de la résidence de Mr George, au 197, Crane Street. C'est un voisin qui, s'étonnant de voir le portail d'entrée ouvert toute la journée, est entré dans la propriété et a fait la macabre découverte : Mr George gisait près d'un fourré de l'allée centrale et Mrs Spring au pied du perron de l'entrée, dans l'ombre.
Trois corbeaux morts gisaient dans le parc, vraisemblablement écrasés.
Les conclusions de la police précisent qu'il s'agit pour chacune des victimes d'une mort par strangulation, l'assassin ne s'étant servi que de ses mains. D'après le rapport du médecin légiste, le meurtrier doit avoir une force hors du commun.
On ignore encore le mobile de ce double meurtre : rien n'a été touché dans la maison qui est pourtant richement meublée. A.D. George menait une vie mondaine mais n'avait aucun ennemi, d'après tous ses collègues. Architecte respecté et influent, il avait réalisé l'intégralité de l'aile ouest de l'Académie de Miskatonic pour son bicentenaire. Il était également vice-président du fameux Cercle des Lions d'Arkham, qui a tant œuvré pour l'élection de notre sénateur l'année dernière.
Une enquête est actuellement en cours dans les milieux politiques adverses, mais la police privilégie à ce jour la thèse du rôdeur.
De son côté, Mrs Spring, sans profession, avait perdu son mari le mois dernier dans un accident domestique, à Kingsport. Un appel à témoin est lancé pour la soirée de dimanche.
Mr H. Jameson, gérant de la salle des ventes d'Arkham et secrétaire du Cercle des Lions, prétend que l'après-midi même Mrs Spring s'était évanouie dans la rue en sortant d'une réception au Cercle en voyant un mendiant qui ressemblait à quelqu'un qu'elle avait connu, semble-t-il. Aucun des mendiants interpelés ne correspond à la description de l'homme en question. Les habitants du New Cantonment sont invités à la vigilance tant que cette enquête restera ouverte. Nous tiendrons bien sûr nos lecteurs informés de toute nouvelle concernant cette affaire.
Voilà de quoi relancer la polémique sur l'auto-défense dans les quartiers résidentiels...
*
Mais de nos jours encore, à Innsmouth, à Kingsport et sur toute la côte de la Baie d'Arkham, on peut distinguer, certaines nuits où la lune éclaire bien les falaises accidentées, un vagabond perdu qui se prend pour un fantôme, qui pourchasse les corbeaux, et qui erre de cimetière en cimetière, à la recherche d'une tombe et d'un repos éternel.
FIN
Filo
679 vues
Par : ChatMOnYou
(Réédition du 01/05/2016 -> 23/03/2024 - 309 Vues)
.
L'Homme est amoureux de la femme...
La Femme est amoureuse de la vie...
Nous condamnant à exprimer la véracité de notre amour,
en mordant cette vie de nos crocs vengeur.
Nous apportant la douleur, la justesse et l'empathie.
Et du haut de notre colline, difficilement accessible,
L'élévation de notre rugissement, n'aura d'égal que la profondeur de notre émoi,
se refusant que notre Eve, soit à l'intérieur de notre coeur,
car telle est sa place.
Faisant de nous, les plus grands de tous les hommes.
Article du même auteur :
https://www.bdsm.fr/blog/2703/Les-trois-chemins/ -> Les 3 chemins.
https://www.bdsm.fr/blog/4723/Un-Ma%C3%AEtre,-Des-Soumises/ -> Un Maître, Des Soumises.
https://www.bdsm.fr/blog/3754/L'Homme-Enfant/ -> L'Homme Enfant.
712 vues
Par : Abyme
Dominique était jongleuse, clown et acrobate. Elle avait appris sur le tas en suivant après sa fugue une petite troupe de cirque belge, à qui elle avait prétendu avoir dix-huit ans alors qu’elle n’en avait même pas dix-sept à l’époque.
Après quatre ans de voyage, d’apprentissage, d’aventure, et après s’être tapé tous les hommes de la troupe, elle fut instamment priée de partir, car sa présence menaçait la cohésion et la survie même de toute l’équipe.
Depuis elle vivait en solo, de ses spectacles de rue et de rencontres aventureuses plus ou moins passionnelles et fructueuses.
La plus récente remontait à la semaine précédente, un animateur sportif d’Anemasse fou de sports extrêmes, qui l’avait hébergée trois jours dans son chalet, durant lesquels ils n’avaient presque pas quitté la chambre.
Puis cet après-midi elle était repartie vers le sud, tendant son pouce avec confiance, sachant qu’une petite nana bien foutue comme elle avec ses longs cheveux noirs attend rarement plus de cinq minutes sur le bord de la route.
En effet : à peine une heure de transit avait été suffisante pour changer de décor.
À présent, la musique de Sharon Shannon lui rappelait de vieux souvenirs dans ce pub irlandais dont elle occupait seule une grande table depuis une heure avec son demi de cidre.
Cet endroit lui avait paru parfait pour une éventuelle rencontre, mais aucun poisson n’avait semblé mordre à l’hameçon, jusqu’à l’entrée du petit chevelu en veste en laine et en jeans.
Il devait avoir la trentaine, cheveux châtains frisés dans tous les sens, nez aquilin et bouche lippue, un petit anneau d’or à l’oreille gauche, et l’air timide. Pas très beau mais charmant et bien foutu, se dit-elle. Il cherchait en vain une table libre avec son verre de coca à la main.
Elle le fixa d’un regard pétillant dont elle connaissait parfaitement l’effet. Son expérience en la matière était incontestable.
Il l’avait remarquée, mais n’osait apparemment pas s’asseoir à sa table.
Timide ou homo ?
Non, hétéro mais coincé, jugea-t-elle.
Elle savait cerner cela ; son instinct ne l’avait jamais trompée. Ce qui lui fut aussitôt confirmé par un regard prononcé sur son décolleté, suivi d’un autre ostensiblement circulaire, du style “je ne regardais rien en particulier”.
Il a vu que j’ai pas de sous-tif, mais toujours rien.
“Hep ! tu peux t’asseoir à cette table, si tu veux ; tu peux même me payer un verre.
- Merci, c’est sympathique. Qu’est-ce que vous buvez ?
- Un autre cidre, merci (“sympathique”, d’où il sort celui-là ?).
- C’est la première fois que je vous vois ici...
- Tu peux me dire tu, j’suis cool.
- Oui, pardon, je...
Il rougit et secoua la tête en souriant.
- T’habites par ici ?
- Oui, pas loin, en face du lac.”
Silence.
Dominique rit intérieurement.
Ce mec est coincé de chez coincé.
Le demi de cidre est servi sur le bar, il faut aller le chercher. Elle lui demande et il se lève précipitamment et renverse son coca sur la table, elle en reçoit le tiers sur le ventre.
“Oh pardon ! Je n’ai pas fait exprès, je ...
- Je m’en doute... ça va, c’est pas dramatique, sauf qu’il va falloir que je lave ça, maintenant.”
Il va au bar, commande un autre cidre, un autre coca et revient avec deux éponges, essuie la table avec l’une, Dominique passe l’autre tant bien que mal sur le bas de son chemisier jaune et sur son treillis kaki, puis il retourne au bar et s’assied à nouveau à la table.
“Je suis vraiment désolé, je suis parfois très maladroit.
- C’est bon, t’en fais pas. Tu t’appelles comment ?
- Dom, et toi ?
- Ça alors, Dominique ? Moi aussi !
- C’est marrant. Mais personne ne m’appelle Dominique, c’est juste Dom. Remarque, personne ne m’appelle tout court.
- Tu vis seul ?
- Oui, je suis un peu sauvage, puis j’ai mes habitudes.
- De vieux garçon ?
- (il rougit) On peut le voir comme ça. J’aime la solitude.
- Tu n’aimes pas les femmes ?
- Oh si ! (écarlate) mais ... ce sont elles qui ... heu ...
- T’as pas de succès ? Moi je te trouve pas mal, pourtant.
- Oh, faut pas exagérer (tomate mûre). Et toi, tu es d’où ?
- De Lorient, en Bretagne, mais ça fait cinq ans que je me balade un peu partout en France. Je jongle dans la rue, je fais la manche.
- Oh ! Et ça marche ?
- Je me défends bien, j’ai fait quatre ans de cirque. Et toi, tu fais quoi dans la vie ?
- Marchand d’idées.
- Marchand d’idées ? Comment ça ? Tu vends quelles sortes d’idées, et à qui ?
- À des agences de pub principalement, mais aussi à des particuliers ou à des organismes.
- Tu fais des slogans, c’est ça ?
- Le plus souvent oui, c’est la partie concepteur-rédacteur de mon boulot, mais pas seulement. Des mairies, des scénaristes, des associations, des chanteurs, des architectes, des industriels et même des hommes politiques ont parfois besoin d’une idée géniale pour organiser une action, sortir un concept nouveau, lancer une mode ou créer un produit ou une œuvre. J’ai commencé par la publicité, c’est vrai, puis j’ai eu l’idée (justement) de proposer sur Internet cette formule originale.
De fil en aiguille, de bouche à oreille, mon site commence à bien fonctionner.
- Cool ! T’es un petit génie, alors ?
- En quelque sorte (il rougit à nouveau). Tu sais, Internet m’est bien utile aussi pour mon inspiration, c’est mon outil principal de travail autant en amont qu’en aval. Puis j’ai eu une idée qui séduit ma clientèle : je leur propose une importante remise s’ils me parrainent d’autres clients.
- Génial. Et ton hobby ? À quoi tu occupes ton temps libre ?
- Heu ... (écarlate), j’aime observer les gens...
614 vues
Par : domreve
oute ressemblance avec des personnages ou des situations réelles est purement fortuite … quoique … rire
Sa tête penchée, je m’approchais de son oreille, mes lèvres presque collées à elle. Susurrant, je lui demandais ce qu’elle était venu chercher ici, avec moi, dans cette chambre.
« Je veux que vous me guidiez, me conduisiez, m’éduquiez ». Ces mots me bouleversaient, m’excitaient, en même temps qu’ils faisaient peser sur moi la responsabilité de la prendre en charge, de l’emmener vers des territoires inconnus. Mais à ses côtés je me sentais, désormais, l’âme d’un conquérant-défricheur, mes peurs récurrentes de décevoir la gente féminine s’estompait tout d’un coup, ma réserve s’était dissipée et tout m’apparaissait maintenant limpide : je serais le guide, celui qui déciderait, qui imposerait, qui s’imposerait.
Ma main tomba sur son épaule, glissa sur son bras et frôla ses doigts. Sa main saisit la mienne et la serra doucement puis plus fermement. Au travers de ce geste je sentais, à la fois, la confiance qu’elle me témoignait et une supplique que je la conduise, que je la protège comme lorsqu’un enfant vous prend la main avant de traverser la route.
Je frôlais au travers des vêtements ses reins, ses fesses, la sentant frémir sous mes doigts. En la prenant par les épaules je la dirigeais face au lit. La fermeture éclair glissa et sa jupe tomba sans qu’elle fasse le moindre geste. Appuyant sur son dos, elle se courba, jambes tendues, jusqu’à toucher le bord du lit. Une tape à l’intérieur de ses cuisses et elles écarta ses jambes. J’étais fasciné par ce cul à ma portée que je caressais au travers de sa culotte qu’il me prit l’envie de tirer vers le haut. Elle ne faisait plus qu’un fil en s’insinuant dans le sillon de ses fesses. Je la débarrassais de ce dernier rempart et sans ménagement, je la poussais sur le lit où, aveugle, elle s’affala sans pouvoir se retenir. Assis sur le bord du lit, je la saisis par la taille et la coucha en travers de mes jambes, remontais son pull assez haut, découvrant son postérieur maintenant à portée de mains.
« Tu sais combien je déteste que l’on ne respecte pas mes consignes, et ton retard ne peut qu’appeler de ma part, la plus grande sévérité ».
Sa réponse « Oui Maitre, je mérite ce que vous me ferez » ne m’étonna pas et me parut s’inscrire complètement dans la relation qui naissait. Le terme qu’elle employa pour me nommer, bien que me paraissant pour l’instant un peu usurpé, me remplit d’aise. Mon pouce glissa doucement sur le bas de sa colonne vertébrale. Ses jambes s’écartant légèrement, il s’insinua sans mal dans la raie jusqu’à atteindre son petit trou. Il resta à cet endroit un moment, appuyant doucement, mais avec insistance sur cette entrée que je sentais contractée puis lentement se relâcher. Ma main finit par abandonner ce lieu, caressa les globes puis s’abattit sur son joli séant qui tressaillit sous la violence du coup. Je la sentais, maintenant, sursauter à chacune de mes frappes.
Parfois, je la laissais se crisper avant de recevoir le coup, mais suspendait mon geste jusqu’à la sentir se détendre et frappait, malicieusement à ce moment-là, encore plus fort. J’avais alors l’impression de maitriser encore mieux son tourment. J’entendais sa respiration s’accélérer, ses souffles devenir plus sonores, au fur et à mesure que son fessier changeait de couleur. Alors que je la sentais maintenant trembler entre les coups j’interrompais son châtiment, et frôlait longuement son postérieur surchauffé. Cette caresse parut l’apaiser et je sentais sur moi son corps se détendre, ses fesses se relâcher, ses jambes s’écarter, d’abord légèrement puis de plus en plus et il est clair qu’elle le faisait maintenant intentionnellement, comme une proposition pour des caresses plus … directes. Surement, pensait-elle m’amadouer en se laissant aller ainsi mais je n’allais aucunement me laisser dicter ma conduite par son petit manège. Je la posais sur le lit et lui ordonna de se mettre à genoux, dos droit, les mains posés sur les genoux, paumes tournées vers le haut. « Rappelle-toi bien de cette position. Tu vas maintenant compter, à haute voix, jusqu’à 500 et tu pourras alors enlever ton bandeau ». Je me délectais de la voir dans cette posture, respectueuse de mes directives, offerte à mes caprices et … le cul à l’air mais ayant conservé son pull. J’attendis qu’elle ait atteint les 300 avant de, subrepticement, quitter la chambre.
1.1000 vues



