par Eva
le 27/03/25
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J'ai souvent agi par impulsion, j'ai été déçue par des gens que j'en croyais pourtant incapables. Mais j'en ai déçu aussi. J'ai tenu quelqu'un dans mes bras pour le protéger. J'étais protégée aussi. Mon silence ne sera plus perturbé, j'ai appris à mieux souffler pourtant toujours blessée. Réfléchir à ma vision de la vie, à savoir ce qui est le mieux pour moi! Et puis, j'aime les gens, pas tous mais j'aime l'humain...
Posté dans: Histoires & Confessions
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Une belle confidence nous entrouvrant la porte de vos faiblesses mais aussi de vos forces. Le reflet aussi ombragé que lumineux de votre personnalité...? La "gourmandise" telle que vous l'exprimez est source d'ivresses ou de terribles déceptions...! Beau partage en tout cas Eva.
J'ai du mal avec ce verbe "décevoir" personne n e me déçoit, ce sont les actes ou les attitudes qui me déçoivent ... après je n'aime pas les gens, j'aime l'humain
On se rejoint sur l'amour de l'humain.
Quand on a un grand coeur, il est complexe d'avancer dans la foule, sans vivre quelques douloureuses déceptions.
Plus l'amour grandit en quantité ou en intensité, plus il a de chance d'apporter son lot de douleur.
Finalement c'est mathématique et je suis nulle en math...
Mais c'est aussi un moyen de vivre les plus belles rencontres.
L'équilibre entre le + et le -
Beau chemin Eva.
Bonjour à vous, merci pour votre commentaire Évidanse. J’avais écrit ce petit article quand j’étais pleine, mentalement. Je n’ai pas une belle plume mais parfois cela fait du bien de vider son sac… 😏 et puis le mot échec je ne l’aime pas trop je prends les déceptions vécues comme une bonne correction. On apprend . Et puis encore, j’essaye toujours de garder les bons moments vécus en mémoire pour un prochain cheminement ou pas… Belle journée à vous et courage à vous aussi ⛓️
Suggestion
Par : sylvie35
Avant-propos
Il y a quelques années, avant d'avoir eu la chance de rencontrer mon Maître, j'aimais écrire, juste pour moi, de petits textes qui m'aidaient à fixer mon esprit, à apaiser le bouillonnement de questions dans ma tête. Vivre et revivre par l'esprit les évènements tels que j'imaginais qu'ils pourraient se produire, les coucher sur le papier, était un puissant relaxant pour la grande anxieuse que j'étais et que je suis encore. Cela me rassurait, me donnait des repères. J'en avais un besoin vital. Et puis, récemment, quand j'ai voulu reprendre l'un de ces textes qui, pour des raisons personnelles, me tient beaucoup à cœur, et tenter d'écrire une suite, je me suis rendue compte que cela m'était impossible. J'ai changé. Pas fondamentalement, mais suffisamment pour avoir besoin de modifier un peu le point de vue. Je crois que le monde aussi a beaucoup changé en très peu de temps, même si la majorité des gens ne s'en rend pas encore compte - ou peut être est-ce moi qui sur-interprète certains évènements, certaines décisions. Alors, pourquoi ne pas remodeler ce texte pour en faire quelque chose de nouveau. Changer un peu le point de vue, en modifier la trame sous-jacente pour l'intégrer dans un contexte plus vaste, qui se révèlera peut-être plus sombre qu’il ne semble de premier abord. C'est ce à quoi je m'essaye ici, sans prétention, mais en y mettant une part de moi-même. Un début très soft, mais attention, le diable se cache souvent dans les détails...
Je vous souhaite une bonne lecture en espérant qu'elle vous sera plaisante.
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Le panneau d’affichage annonce un retard de 15 minutes. L’attente me semble interminable et je sens mon stress monter. J’espère que le retard ne va pas augmenter. Ce voyage est le plus important de ma vie. Je ne veux pas arriver en retard.
Je reste debout. Je n’ose pas m’assoir. Trop risqué.
A l’annonce de l’embarquement, un attroupement se forme en quelques secondes. L’hôtesse annonce les rangs concernés mais on n’entend rien dans le brouhaha. Un adolescent me bouscule pour passer devant moi, fait tomber mon sac, sans un mot d’excuse. Je ne dis rien mais je me sens contrariée.
Une seconde d'intense inquiétude lors du contrôle de mon pass carbone. Ouf! Le voyant passe au vert. "Pas de problème, c'est la connexion qui est lente - Bon voyage, Madame" me dit l'hôtesse, comme pour s'excuser.
J’ai un siège près du hublot. C’est ce que je préfère. J’ai pris quelques journaux en embarquant. J’essaie de lire, mais je me rends vite compte que je relis dix fois la même phrase sans rien y comprendre. Mon esprit est ailleurs. Je laisse tomber et je regarde par le hublot.
Mon voisin essaie de me faire la conversation, tout en zieutant sur mes cuisses, que je laisse légèrement écartées, comme mon Maître me l’a demandé. "Maître",... ais-je le droit de l'appeler ainsi alors que je ne l'ai pas encore rencontré? Lors de nos échanges épistolaires je l'appelais toujours "Monsieur".
Je n’ai pas envie de parler, j’ai besoin de me concentrer, de répéter les consignes dans ma tête, pour ne pas faire de faux pas à mon arrivée, alors je fais des réponses lapidaires, mais cela ne décourage pas mon voisin. Il me demande ce que je vais faire à Lyon. En quoi est-ce que ça le regarde ? Je réponds froidement « Et vous ? » tout en me rendant compte de mon insolence et je le regrette immédiatement. Mais il ne le prend pas mal et me répond. Je ne sais pas quoi, il me raconte des choses, avec foultitude de détails sur ce qu’il va y faire, mais ça n’imprime pas. J’entends des mots, mais je n’en comprends pas le sens. Il me pose une question, me demande ce que j’en pense. Je n’en sais rien, je ne sais pas de quoi il me parlait et quel est l’objet de sa question. Je fais un sourire et pour ne pas laisser un silence je réponds à sa question précédente, j’invente une histoire de déplacement professionnel et je donne quelques détails que j’invente en temps réel pour que cela ait l’air vrai. S’il savait ce que je vais vraiment y faire…
Je vois bien, à son regard étonné qu’il ne comprend pas pourquoi je réponds à une autre question que celle qu’il vient de me poser. Il doit se dire que je suis un peu à l’ouest. Mais cela ne le décourage pas, il me pose des questions sur mon travail. J’essaie de répondre sans être malpolie mais de manière brève, en espérant qu’il comprendra que je n’ai pas envie de parler. Je vois bien que ses yeux se posent souvent sur mes cuisses (est-ce qu’il croit que je ne m’en rends pas compte ?). J’aurais bien posé un journal dessus, mais mon Maître me l’a interdit. Les consignes sont claires : elles doivent rester visibles en toutes circonstances. Je porte une robe simple mais élégante, que Maître et moi avons choisie ensemble. Plus précisément, nous en avons discuté ensemble, avons examiné plusieurs modèles, puis c’est lui qui a choisi celle que je devais commander. La robe est courte, très courte, et je ne porte rien dessous, comme il l’a voulu. Je me suis rarement sentie aussi vulnérable, mon intimité étant à deux centimètres d’être dévoilée. Je dois faire très attention. Je n’ai pas osé m’assoir en salle d’embarquement. Les rangs de sièges face à face… Trop risqué.
Mon voisin est aimable, mais il me saoule, il m’embrouille l’esprit, je n’arrive pas à me concentrer. Finalement je prends un journal et fais semblant de lire. Il continue à me parler, je réponds juste par "oui", "non", "humm". Je crois qu’il a fini par comprendre : il prend lui aussi un journal et j’ai enfin la paix... pour un court instant seulement. "C'est formidable ce qu'ils ont fait, n'est-ce pas?", me dit-il en désignant le titre à la une de son journal. Et à la une du mien aussi d'ailleurs. A la une de tous les journaux, en fait. "Oui, c'est vraiment bien", lui répondis-je, en me forçant à sourire. La suprême alliance démocratique! Tout le monde ne parle que de cela. Les louanges pleuvent. Tous les médias sont de la partie pour encenser cette formidable initiative de fédération entre l'Occident et la Chine (*). Cela coulait de source au vu de la convergence des modèles sociaux de part et d'autre. Une fédération ambitieuse, progressiste et inclusive, qui fera briller la démocratie dans le monde. Une puissance économique et militaire comme le monde n’en a jamais connu, qui apportera la liberté aux peuples opprimés. Les qualificatifs ne manquent pas pour décrire tout le bien qu'il faut penser de cette magnifique initiative.
Soudain mon attention est attirée par des mouvements autour d'un siège situé à l'avant de l'avion. Un jeune homme semble à terre. Le personnel de bord accourt avec un défibrillateur, puis le transporte hors de ma vue. Une annonce au micro nous informe qu'un passager vient de faire un petit malaise, sans gravité. Il se repose à l'écart et sera sur pied à l'atterrissage, nous dit-on. Sur pied? Non, je ne crois pas. On ne ressuscite pas d'un arrêt cardiaque prolongé. Visiblement ce n'est pas la première fois que cela arrive. Le personnel de bord est bien rôdé. Aucune émotion dans la voix. La routine. Un sentiment de tristesse et de révolte m'envahit, mais que puis-je y faire à mon petit niveau ? Informer les gens, espérer qu'un jour ils ouvriront les yeux? Comment faire sans me mettre moi-même en danger?
"Au fait, Mademoiselle, comment vous appelez-vous? Moi c'est Pierre!" me dit mon voisin, tout sourire. "Ysideulte", lui répondis-je.
"Ca existe ça?" me dit-il, surpris. Puis, conscient de la gaffe, il essaie de se rattraper: "C'est très joli, en tout cas".
Ysideulte... Pourquoi mes parents m'ont-ils donné un prénom qui n'existe pas? C'est ce que je me suis souvent demandé, ce que j'ai souvent demandé, sans avoir de réponse. Ce prénom m'a valu bien des moqueries à l'école. Moi, la fille timide et effacée, je n'avais pas besoin de cela.
On vient d’atterrir. J’ai un nœud terrible à l’estomac, ça fait mal. J’ai peur. Je ne sais pas trop de quoi. De ce saut dans l’inconnu, d’oublier une consigne, de décevoir ? Je ne sais pas, mais j’ai peur. Mon voisin se lève pour sortir. Je reste assise, les cuisses légèrement écartées, comme mon Maître me l’a demandé. Je glisse discrètement un doigt dans ma fente. Comme je le craignais, je ne suis pas très humide. Trop de stress. Maître va être déçu. Tant pis, je l’avais prévenu que cela risquait d’arriver.
Maître m’a dit qu’il m’attendrait à l’extrémité d’un long couloir qui relie les deux terminaux. Je ne connais pas l’aéroport. Je fais comme si je devais changer de terminal. Je serais bien passée aux toilettes, mais je suis déjà en retard, alors tant pis, je me dépêche. Par chance, je n'ai pas eu à attendre un bagage enregistré. Les consignes étaient claires, je dois voyager très léger. Je n'ai besoin de presque rien, je passerai mon week-end nue, je serai attachée, fouettée, violée… Je ne viens pas là pour passer du bon temps, je le sais, mais je le veux. Ce voyage, c’est ma décision. J’ai longtemps, très longtemps, hésité, cogité, reporté à plus tard. La plupart des hommes m’aurait envoyée paître depuis longtemps. Mais pas lui. Patience, gentillesse, écoute, … Il n’est pas comme les autres et maintenant je sais, je veux être à lui, rien qu’à lui, tout à lui, corps et âme.
Effectivement, j’arrive sur un long couloir. Je cherche des yeux à l’autre extrémité, je vois des silhouettes, mais c’est flou. Je porte des lunettes de vue car je suis légèrement myope, mais aujourd’hui je ne les ai pas. Je voulais mettre toutes les chances de mon côté pour que Maître me trouve jolie, pour ne pas le décevoir. Quelle idée idiote j'ai eue là. Qu'est-ce qui m'a fait penser que je serais mieux sans lunettes? Trop tard pour changer d'avis, elles sont restées à la maison.
A mesure que j’avance, les silhouettes se précisent, je vois un homme qui regarde dans ma direction. Ce n’est pas le seul, mais je sens que c’est lui. Il me reste encore 50 mètres à faire. Il me regarde, me sourit, j’ai l’impression d’être sur scène, il regarde comment je marche, examine ma silhouette.
Il m’a demandé de porter de haut talons, m'a fixé une hauteur minimale en précisant bien que cela sera contrôlé. J’ai opté pour une paire d’escarpins à lanières, rouges et noirs. Je n’ai pas l’habitude d'être ainsi perchée. Je me suis longuement entraînée à marcher durant les semaines qui viennent de s’écouler. Je voulais à tout prix éviter d’avoir l’air godiche. J’ai l’impression de mettre des heures à faire ces 50 mètres. Mon évaluation a déjà commencé. Les talons ralentissent fatalement la marche : il faut l’accepter, ne pas être pressée.
Maître me sourit, me fait la bise, m’embrasse sur les lèvres, me dit que je suis élégante, me demande comment s’est passé le voyage. Je suis tendue et je suis sûre que cela se sent. Il est gentil. Il essaie de me mettre à l’aise. Je m’excuse pour le retard. Est-ce que je dois baisser les yeux quand je lui parle ? Je ne sais pas. J’ai oublié de lui demander. Dans le doute, je baisse les yeux. De toute façon, je n'arrive pas à soutenir son regard, je suis trop intimidée. Il prend mon sac et le met sur son épaule. « Tourne-toi », me dit-il. Je m’exécute, pas très rassurée. Que veut-t-il faire ? Soulever ma robe, examiner mes fesses ? C’est trop risqué ici, il y a du monde partout. Je sens ses mains sur mes hanches. Il palpe mes formes, lentement. Je ne bouge pas, écartant juste un peu les bras pour lui faciliter les choses. Je sais que je suis en train d’être évaluée. Quelques passants nous jettent des coups d’œil, intrigués. Mais je n’y fais pas attention, bien trop soulagée de ne pas me retrouver les fesses à l’air. Puis je sens un objet froid au niveau de mon cou. Il est en train de me mettre un collier, lentement, très lentement. Je ne sais que trop bien ce que cela signifie, ce que ce collier représente. Cela décuple mes sensations, chaque frottement du métal sur mon cou génère un frisson qui me parcourt tout le corps.
Comment se fait-il que moi qui suis tant attachée aux libertés publiques je ressente un tel besoin d'obéir à un homme, d'être sa chienne, de faire tout ce qu'il me dit, sans discuter? Certes, pas n'importe quel homme, un homme que j'apprécie énormément, un homme avec lequel je me sens connectée, mais quand même... Comment se fait-il que je ressente une telle excitation sexuelle dans le fait de lui obéir, d'être à lui? Mystères de la psychologie. J’entends le clic d’un cadenas, ou d’un dispositif de verrouillage. Je sens que je mouille comme je ne l’ai jamais fait.
Maître me fait mettre de profil. Il pose la main sur mon ventre pendant que son regard évalue mes mamelles. Je n’ai pas le ventre parfaitement plat et musclé, comme il aime. Avec un sourire gêné, je lui dis « il y a encore du travail… ». Il me répond gentiment : « heureusement, sinon je m’ennuierai. »
Il portait un sac à dos. « Prends dans mon sac, j’ai quelque chose pour toi. » J’ouvre le sac, et je suis surprise par ce que j’y trouve. Je m’attendais à un cadeau peut-être, mais non, pas du tout, c’est un petit pèse personne, extra-plat. Je le sors, je crois comprendre ce que je dois faire, mais pour en être sûre, je demande confirmation : « Est-ce que je dois me peser ici ? ». Zut, j'ai oublié de l'appeler Maître. Quelle andouille. Heureusement il ne relève pas. « Voyons, quelle question! Pourquoi crois-tu que je l’ai apporté ? ». Je le pose par terre, ce qui n’est pas facile car juchée sur mes « échasses », et portant une robe ultra-courte, comment me pencher jusqu’au sol sans dévoiler mon intimité ? J’y arrive plus ou moins, enfin, je crois… En fléchissant un peu les jambes, du peu que les talons le permettent.
Je monte sur le pèse-personne et redescend aussitôt dès que le poids s’est affiché. « Qui t’a autorisée à redescendre ? » me demande-t-il. « Il va falloir que tu sois un peu plus disciplinée à présent ». Je remonte dessus, voyant bien que quelques passants jettent des coups d’œil intrigués vers moi, c’est pourquoi je m’étais empressée de redescendre, dès le poids affiché. Je n’ose pas les regarder directement, tellement je me sens gênée. « Rappelle-moi ce que représente ton collier et dis-moi si c’est conforme à ce que tu viens de faire », me demande Maître. « Il signifie que je suis votre esclave et que je ne dois pas prendre de décision par moi-même. Excusez-moi Maître. », dis-je, avec un air de petite fille qui vient de faire une grosse bêtise. J’avais peur de décevoir, et voilà que je commence bien mal. Mais il me sourit et visiblement la situation l'amuse. Tant mieux. Il s'approche de moi et me dit à l'oreille "Tu me fais bander, salope".
à suivre...
Choix de l'illustration: en hommage à un lanceur d’alerte privé de liberté et maltraité depuis des années dans l’indifférence générale.
Référence dans le texte: (*) « Le perchoir d'Ysideulte », article publié sur ce site le 15/09/2022
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Par : Surho
Le départ
Cela ne pouvait pas durer.
Je comprenais que je n'avais pas vraiment ma place chez mon maître, que j'y subissais davantage une initiation, un dressage qu'une intégration. Mais pourquoi ? Bien entendu, je ne posais pas de questions.
Tout était fait pour m'éprouver. Longues séances attaché dans le jardin. Argent laissé en évidence. Ordinateur du maître allumé dans le salon. Médicastre toujours aussi brusque.
Cela ne me perturbait pas mais je sentais bien que j'étais particulièrement étudié, analysé, scruté.
Et un matin, le maître vint m'annoncer mon départ immédiat. "Mets ce pantalon, je t'amène chez ton nouveau maître." Et il chargea mes valises que je n'avais jamais rouvertes. C'était l'hiver et c'était la première fois que je quittais son logis. J'ignorais que je n'y reviendrais pas.
Il neigeait quand nous traversâmes un village et arrivâmes à une allée menant à une maison isolée, ce qui n'empêcha pas mon maître de m'intimer de me déshabiller pour sortir du véhicule. C'est donc nu, en espadrilles, que je marchai dans la neige en portant les valises et attendis qu'un senior plus âgé ouvre la porte, il fit une accolade à mon maître mais ne me regarda même pas. Je rentrai après eux, posai les valises et attendis dans le couloir, la porte du salon ayant été fermée.
Alors que je tentais toujours de me réchauffer, mon maître passa avec le nouveau qui le raccompagna en laissant la porte d'entrée ouverte. J'entendis la voiture partir.
Je remarquai alors que le senior entendait mal malgré des appareils auditifs. Il se servit de sa canne pour que j'avance vers une petite pièce à droite où je découvris un lit d'internat, métallique. Quand il me tapota les fesses, je compris qu'il voulait que j'y grimpe à quatre pattes. Dans un tiroir, il prit des sangles pour lier mes poignets à l'avant du lit et les chevilles à l'arrière de façon à bien m'écarter.
Et il commença à frapper avec sa canne mais comme il se fatiguait vite, il utilisa un martinet et retrouva rapidement de la vigueur. Il étala ensuite un torchon sur le lit et m'enfonça un plug dont les vibrations se multipliaient dans mon séant encore frigorifié.
Il prit ensuite un étui en silicone, saisit mon sexe pour l'entourer. Je commençais déjà à jouir. Il me laissa ainsi...
Nouvelle vie
Quand il me libéra, je lui en fus reconnaissant tant j'étais exténué mais ne dis rien comme à mon habitude. Il ouvrit une porte sur le côté et me montra une grande chambre décorée à l'ancienne. Il agita une clochette que j'allais souvent entendre pour me mettre à sa disposition, me montra une armoire avec ses habits et des draps puis une salle de bains avec un lave-linge, un WC, une grande douche, une vasque, et sur des étagères les serviettes et des protections urinaires.
De retour dans la petite chambre, il ouvrit un placard avec uniquement des pantalons de jogging et des polos. Je posai les valises en bas. Il me montra le lavabo et la douche qui m'étaient destinés dans un recoin.
Les autres pièces étaient le salon, avec un ordinateur déjà ancien, la cuisine au frigo rempli de plats pour les vieux et une arrière-cuisine avec les produits et le matériel d'entretien.
Puis il me fit signe de me décrasser sous la douche en m'observant comme un animal de zoo. Je m'habillai évidemment d'un polo et d'un jogging.
Nous mangeâmes des plats réchauffés au micro-onde qu'un traiteur apportait trois fois par semaine, complétés par une livraison mensuelle pour les autres produits.
Ma fatigue était encore évidente lorsque j'entendis sonner à la porte. Mon maître se leva péniblement et revint avec un grand gaillard qui me toisa, s'assit et m'appela du geste. Il me saisit pour m'allonger sur ses genoux et commença à me fesser d'une manière que je qualifie de professionnelle, sans trop de brutalité, avec une régularité et une force qui devinrent insoutenables, m'obligeant à bouger les pieds et à me débattre. Il me releva et je restai avec le pantalon baissé comprenant qu'il s'agissait d'un avertissement. il m'amena ensuite dans un coin où je me retrouvai à genoux les mains sur la tête.
Première nuit
Quand le géant partit, j'entendis la clochette, remontai mon pantalon et suivis le maître. Il se déhabilla, et quand je lui retirai les chaussettes je devinai une protection dans son slip. En pyjama, il se rendit dans la salle de bain. Quand il revint, je l'aidai à se coucher avant qu'il me fasse signe de partir.
Je me suis écroulé sur le lit qui de toute façon n'avait pas encore de draps. Mon maître a certainement insisté avec la clochette au milieu de la nuit pour que je vienne l'aider à se lever. Les draps n'avaient rien, je savais que ce ne serait pas toujours ainsi.
La clochette me servit encore de réveil. Je le suivis pour l'aider à se doucher puis à s'habiller. Quand il fut prêt, il me raccompagna dans ma chambre où il me regarda uriner, reprit les sangles et recommença l'installation des appareils vibratoires. Je restai encore longtemps ainsi harnaché et travaillé en tortillant du cul. Enfin il me libéra, m'indiqua de me laver et je pus déjeuner.
Le cérémonial s'est répété chaque jour avec cette autre manie : quand j'ai commencé les tâches ménagères, il a abaissé mon pantalon avec sa canne et je le retire donc chaque jour à ce moment laissant le vieux lubrique me tripoter et m'asticoter pendant que je nettoie les lieux. Il en profite aussi dès que je me penche ou me baisse, ou met sa main sur ma bouche en me presssant le pénis. Si un livreur ou autre sonne, je retourne dans ma piaule.
Les jeux
L'après-midi, trois habitués venaient jouer aux dés ce qui me laissait un peu quartier libre. J'entendais les exclamations montrant leur emprise à ce jeu jusqu'au cri final. C'était alors à mon tour de participer.
Le gagnant choisissait un accessoire dans un placard : jupe, short, chasuble, menottes, sifflet, dossier... et commençait dans le thème choisi avec un grand sens de l'humour que je n'appréciais pas toujours. Plus le prof me donnait d'ordres contradictoires, plus il m'engueulait. La confession de l'enfant de chœur était de plus en plus orientée et intrusive. Je devais mimer les scènes demandées par le juge, pas simple avec les menottes et le pantalon baissé. Impossible de suivre le rythme exigé par l'entraîneur. Le mari tyrannique me ridiculisait. Le vigile recommençait sa fouille de manière de plus en plus approfondie car il avait un doute. Le directeur était de plus en plus directif et me faisait du chantage à l'emploi. Ils ne manquaient vraiment pas d'imagination sauf pour la punition finale et l'enculade pas seulement par le gagnant.
Tant pour le jeu que pour la phase finale, ils faisaient durer leur plaisir.
Certains après-midis, chacun tirait au sort un gage que je devais exécuter et le résultat final était le même. Mais si le géant passait dire bonjour, ils adoraient le voir officier.
Quand ils me rasaient, ils me décoraient avec des tags et graffitis sur toutes les parties de mon corps que j'avais des difficultés à effacer en frottant.
Je fus un jour attaché écartelé sur la table du salon à subir toutes leurs envies, notamment la cire chaude.
Jeannot
Le médecin décida que mon maître devait faire un séjour en maladies respiratoires à l'hôpital.
Quand il partit en ambulance, Jeannot, le plus volubile des joueurs de l'après-midi vint fermer les portes et volets et m'emmena dans sa 4L.
Il habitait une ancienne ferme peu entretenue. Son vieux tracteur lui servait encore pour l'affouage dans les bois de la commune. Quelques poules pour les œufs, un chien qui était pratiquement toujours dans la cour.
Pas d'appareils récents, pas de télévision, et pourtant un écran, pour l'interphone pensai-je. Il me montra qu'il pouvait visionner toutes les pièces de la maison de mon maître, Pierrot et Paulo, ses comparses de jeu, le pouvaient aussi.
Cet ancien cultivateur, avait gardé l'habitude de se lever tôt et était resté très actif.
Après le repas qu'il préparait avec des produits de son jardin ou du marché, pendant que je lavais la vaisselle, il me lisait les titres du journal local et les commentait. Il écoutait aussi aussi la radio pour les actualités.
Les après-midis, il m'embauchait dans son jardin surtout pour du désherbage. Au retour, il me décrassait dans la baignoire en n'oubliant pas de vérifier le fonctionnement des génitoires. Les soirées étaient calmes, assis derrière la maison. Puis je dormais sur le divan avec le chien près de moi.
Le dimanche matin, il m'emmena à la pêche dans un coin dont il avait le secret donc difficilement accessible. Il s'installa sur son siège pliant, cala ses cannes à pêche et attendit en m'observant frissonner. J'aimais observer la rivière avec les brumes et les oiseaux furtifs.
Quand il n'y tint plus, il m'entraîna dans les fourrés humides pour son envie matinale. J'en ressortis avec des égratignures et le pantalon trempé que je tins devant moi pour tenter de le faire sécher alors que la brise fouettait mes jambes et mes fesses. Heureusement qu'il avait apporté un casse-croûte et du café.
Le lundi, il alla aux champignons dans une forêt où je n'aurais pas risqué de me perdre. J'imaginais les animaux dont j'entendais les bruits, je chassais les insectes et pataugeais allègrement avec des bottes. Les grognements ne provenaient pas d'un animal quand il me coinça contre un arbre.
Le mardi, en allant au marché, il passait prendre le panier de son copain Max qui était en fauteuil roulant. Il m'y laissa et il ne fallut pas longtemps pour que je n'aie plus rien à cacher affalé ou allongé sur une table, ou bien suspendu à une poutre. L'antre de mes fesses fut exploré et je subis des pincements fort désagréables.
Le mercredi, il sembla heureux de me faire découvrir sa contrée au cours d'une longue randonnée où il n'arrêtait pas de me peloter les fesses et de me tenir les couilles. Quand on n'était pas trop visibles, il me retirait le pantalon et me fouettait avec une baguette.
Le jeudi, je découvris un trans qui prit son temps pour raidir ma verge avec différents artifices afin que je remplisse mon office et son orifice même si ce n'était pas ma tasse de thé.
Le vendredi, en allant chez le médecin, il me déposa chez le géant qui après m'avoir souhaité la bienvenue à sa façon, me mit un collier, me fit marcher à quatre pattes dans son jardin, manger dans la gamelle et coucher dans le panier. Un peu plus longtemps et je n'aurais pas pu me retenir d'uriner.
Le samedi, il retourna au marché en me déposant au passage chez Max qui voulut que je l'allonge "pour mieux en profiter". Effectivement...
Le dimanche était le jour de grand ménage interrompu par les visites de ses comparses qui s'ennuyaient visiblement de ne pas pouvoir disposer de moi.
Retour chez mon maître
Deux semaines après, mon maître revint de l'hôpital avec un respirateur, un appareil pour l'aider la nuit, qui rythma mes nuits de concerts de trompette et de klaxon de camion. En effet le masque en caoutchouc laissait rapidement l'air s'échapper sur les côtés. Cet appareil compliquait aussi ses levers d'où des changements de draps.
Il reprit exactement le cours des journées : le cérémonial du matin avec ces vibrations intérieures incontrôlables que je savais maintenant observées par ses comparses, le ménage ouvert à ses caprices et les jeux de l'après-midi. Bien sûr, je sentais qu'il n'acceptait pas la dépendance qu'il ressentait de plus en plus même s'il ne s'en plaignait pas. C'est certainement la raison pour laquelle il se montra parfois cruel dans ses propos et même assez violent ; il me dérangeait sans raison. J'en venais à attendre les après-midis alors que ce n'était pas une partie de plaisir, du moins pour moi, ou à m'évader dans des phantasmes.
Cela devint évident quand un après-midi il me griffa au point de me faire saigner. Si les autres ne lui firent pas de reproche, je sentis cependant une légère hésitation. Par la suite, le ton était souvent faussement enjoué et je fus insensiblement mis à l'abri de ses accès d'agressivité.
Au fil des mois, son état se dégrada. Il demanda à Jeannot de venir me harnacher le matin, tenant à ce que je bénéficie du plug comme on va promener son chien. Il participait encore volontiers à ma mise en spectacle de l'après-midi mais se montrait moins actif.
Je retrouvai les moments difficiles que j'avais connus avec mon conjoint sans subir en plus l'immense solitude qui m'avait alors accablé. Toute la préparation avec le précédent maître, l'entraînement quasi commando, m'avait endurci et je supportais un peu mieux les moments de doute me disant que l'intérêt porté à mon maître devait être ancien de la part de l'équipe de Jeannot et que si quelqu'un avait été jugé plus apte à remplir mon rôle, ils n'auraient pas hésité à me remplacer.
L'année suivante, quand mon maître s'éteignit, Jeannot m'aménagea une place dans sa ferme. Depuis j'y vis de nombreuses expériences prenantes et souvent inattendues comme il en a le secret.
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Chapitre 2 : Emma
Nous sommes ce fameux vendredi soir .. je me rends alors chez elle.
J’appréhende un peu l’ambiance au moment ou je sonne à la porte , elle m’ouvre avec son sourire habituelle et me prends alors dans ces bras , je savoure son câlin puis j’entre.
On se met dans la petite cuisine de son appartement et elle me sert à boire alors que nous parlons de tout et de rien.
Durant cette conversation .. j’apprends à la découvrir un peu plus physiquement , je me rends compte que je n’ai jamais vraiment regarder le corps de cette fille ..
Elle a un visage très doux et beau avec un joli sourire et des lèvres pulpeuses. Des cheveux bruns assez jolis . Des yeux très jolis et bruns . Elle porte un haut blanc très féminin et très « sage » ainsi qu’un jeans bleu clair assez large sur le bas , je n’aime pas ce genre de jeans mais c’est la mode dans le coin .. après une conversation vanille de presque une heure je lui souri et lui demande « tu te sens prête ? » elle souri légèrement , elle a l’air déjà très intimidée et fais oui de la tête ..
« parfait , j’aimerai que tu te prépare pour moi .. simplement en sous vêtements , une fois prête je te rejoindrais .. »
Intimidée elle me réponds « oui Monsieur » et pars alors se préparer .. j’attends et je vérifie les affaires que j’ai amener .. mon téléphone vibre , elle me dit par message qu’elle est prête ..
Je me rends dans sa chambre , dès mon entrée je l’a vois , assise au bord de son lit , avec des sous vêtements noir en dentelle , à la fois sexy et classe , tout à son image ..
Je lui demande de se lever et de venir face à moi. Elle exécute et je lui souri , je l’a contourne doucement et lui demande de se détendre , de rester stoïque et de me laisser faire ..
Elle fait un leger signe de la tête , elle semble intimidée et j’aime ça .. elle semble aussi stressée un peu tremblante. Je prends dans mon sac , un première objet à lui faire découvrir , un bandeau pour ces yeux ..
D’un pas lent je viens derrière elle et lui glisse le bandeau sur les yeux , sagement elle se laisse faire .. je lui demande en chuchottant « tu es sure de vouloir continuer ? » elle approuve d’un mouvement de tête ..
« si tu n’es plus à l’aise et que tu veux arrêter , il suffit de me le dire .. »
Elle me réponds « merci »
Je décide de faire monter un peu la pression .. je la contourne très doucement , sans la toucher , je lui dis de rester stoïque ..
Elle ne sait pas ce que je vais faire .. mais je prends mon temps , je la regarde , la math ouvertement .. elle est mince , ces hanches sont creusée , elle a des fesses légèrement grosse , et une poitrine plutôt petite .. mais elle me plait beaucoup .. tout en prenant le prochain objet dans mon sac.
Doucement je lui demande « quel est ta taille de soutient gorge ? »
«90B »
Je l’a reprend « quand tu t’adresse à moi c’est avec le mots « monsieur » recommence . » dis je severement mais tout en chuchottant
« 90B Monsieur »
« Bien .. »
Je m’arrête alors derrière elle je glisse mes mains doucement sur ces épaules , et je descends le long de ces bras , lui offrant une douce caresse .. j’amène ces mains dans son dos et avec la corde prise plutôt dans mon sac , je lui lie les mains pour lui faire perdre encore un peu plus le contrôle ..
Elle se laisse faire docilement , mais elle tremble un peu .. je m’approche , je suis derrière elle et glisse un baiser dans son cou .. « détends toi .. » dis je doucement a son oreille
« j’essaye » me dit elle
« parfait »
Je prends une seconde corde .. cette fois je l’entour au niveau du bassin , et je lie la première corde à la seconde , pour que c’est main soit lie l’une à l’autre mais aussi à son corps juste au dessus de ces fesses .. je m’approche un peu plus d’elle .. mon jeans contre ces mains .. pour lui montrer que je suis excité .. « tu vois l’effet que tu me fais ?»
Elle ne réponds pas , mais elle caresse mon jeans avec sa main dans son dos , me montrant la volonté qu’elle a de faire plaisir.
Je profites quelques instant avant de me retirer , j’enlève mon jeans qui est trop serrant à mon goût ..
Je prends le temps de la regarder , elle tremble encore par moment , mais elle est docile et reste bien en place ..
Je glisse ma main dans ces cheveux et tire légèrement en arrière .. « soigne ta cambrure je te prie . »
Puis je viens face à elle .. je descend un peu son soutient sans le détacher pour que c’est seins sorte par dessus celui ci ..
Ces petits seins sont à l’air libre face à moi .. je glisse mes deux index sous chacun de ces tétons .. et je viens poser mes pouces par dessus pour les pincées sans mettre trop de pression .. je tire légèrement vers le haut et par réflexe elle se met sur la pointe des pieds et serre un peu les dents ..
J’adore .. et lui dis « tu pointes bien .. tu es excitée ? »
Elle avale sa salive avant de me répondre « oui Monsieur »
Je relâche ces seins et prends les pinces tetons .. « ce sont les pinces .. » dis je en les glissant contre sa peau .. elle les approuves de la tête ..
J’attache la première , sur son seins gauche .. elle gemi et fais un bref mouvement de recule, je m’apprête à lui en faire la remarque alors qu’elle me dit « pardon monsieur »
« bien .. je vais attacher la deuxième , je ne veux pas que tu bouge es ce clair ? »
« oui monsieur »
J’attache alors la deuxième sans qu’elle ne bouge .. elle apprends vite , j’admire ces seins avec les pinces .. un délice ..
Satisfait .. je lui précise de rester comme cela .. et de ne pas bouger , que je puisse la mater ouvertement ..
Mon regard est posé sur elle , j’analyse chacune de ces formes , alors qu’elle me dit « Monsieur , les pinces me font mal .. »
L’information est claire , mais moi je veux une demande de sa part .. je m’approche « j’aimerai que tu me fasse une demande poliment si tu en as une .. je ferai en sorte de l’accepter si elle est dites avec de bonne formes .. »
Elle réfléchis un bref instant puis me demande « monsieur , pourriez-vous enlever les pinces si il vous plaît ? »
Je souri « très bien .. » je retire alors délicatement les 2 pinces en même temps ..
A ce moment même , elle gémit de plaisir à haute voix .. ce qui me fait sourire d’avantage ..
Je glisse ma main dans ces cheveux et décide d’augmenter un peu ma poigne , je ferme la main et la fais se tourné .. « penche toi .. » elle s’incline sur son lit , le buste sur le matelas , et les genoux à terre .. le cul bien exposé .. les yeux encore bandés et les mains attachées ..
« cambre moi ce cul .. »
Elle le cambre d’avantage pour moi ..
« je vais te faire goûter au martinet d’accord ? »
Elle ne me contredis pas , je prends donc mon martinet .. je le fais doucement glisser dans son dos .. celui ci est plutôt doux .. j’abaisse alors sa culotte , jusqu’au sol à hauteur de ces genoux .. je découvre son sexe .. sa culotte est humide .. je glisse ma main dans ces cheveux et m’approche d’elle « je vois que tu mouille comme une petite salope .. » lui dis je ..
Je me redresse .. et joue avec le martinet .. je le fais glisser sur ces fesses .. puis le retire .. je la laisse croire que je vais le faire claquer .. mais non .. je le reglisse sur son magnifique fessiers .. je recommence cela a plusieurs reprise , jusqu’au moment où je le fais claquer une première fois ..
Elle l’accepte silencieusement .. je recommence .. le 3 eme coups est un peu plus fort .. je veux l’entendre gémir .. et ça marche elle gémit , je remarque même qu’elle sert les cuisses pour se faire du bien ..elle est bien plus salope que je ne l’imaginais .. je la fouette encore et je vois son fessier bouger à chaque coup .. ça m’excite alors que son cul rougi ..
« tu as un sacré cul .. tu sais ça ? »
« merci monsieur , il est là pour vous faire plaisir »
Je m’approche d’elle et lui donne une fessée .. bien ferme , ça claque , elle gemi et contracte son corps, et la trace de ma main apparaît presque instantanément , ça pique même sur la paume de ma main .. je glisse mes doigts sur son sexe .. trempée !
« tu mouilles bien .. je t’excite ? »
« oui ! »
Dit elle de manière très franche
Mes doigts écarte un peu ces petites lèvres .. j’y glisse mes doigts dans les enfoncés vraiment , par reflexe , elle bouge un peu le bassin comme pour se frotter ..
J’ai envie de la prendre .. mais elle m’avait demander par message de ne pas allez jusque là .. obligé de respecter , mais je compte bien me faire sucer , je l’attrape donc par les cheveux pour qu’elle se redresse et qu’elle soit a genou ..
Je baisse mon boxer et me met face à elle , assis sur le bord du lit ..
Ces yeux sont encore bander , mais je viens coller mon gland humide à ces lèvres ..
Elle ne bouge pas .. je ne sais pas si elle attends mes ordres ou si elle est intimidée .. je lui chuchotte « suce moi la queue salope ! »
Il ne faut même pas une seconde pour qu’elle me prenne en bouche .. ma queue toute dur disparaît dans sa bouche et elle commence un vas et viens des plus profonds , elle me fait même entrer dans sa gorge ..
BORDEL ! Je l’a côtoie depuis 10 ans et depuis tout ce temps elle attendait qu’une choses ? Me servir ?
Je lui dis « hum tu veux me sucer mon âme enfaite ? »
Elle ne réponds pas et continue de me sucer .. je la tiens par les cheveux et je lui fait accélérer le mouvement , et je la pousse à enfoncer ma queue dans sa gorge de plus en plus .. ces bruits de gorge me font d’avantage devenir fou .. elle commence a avoir des mouvements de recul quand ma queue lui baise la gorge .. il faut dire qu’elle n’a même pas les mains libres pour me contrôler ..
« quand je baise ta bouche tu ne recule pas , tu me laisse faire .. »
Dis je alors que je profites encore de sa bouche ..
Je lui retire le bandeau des yeux .. elle ferme un peu les yeux à cause du surplu de lumière .. « tu aimes mon sexe ? » elle fais oui de la tête comme si elle l’adorait ..
Je glisse ma main sous son menton pour qu’elle me regarde « moi je veux goûter à ta petite chatte .. » dis je alors que j’enlève ces liens ..
Je m’allonge et je lui demande de s’installer au dessus de moi , en 69 ..
J’ai a peine le temps de me rendre compte que nous sommes bien installer , qu’elle me pompe déjà ..
Je tire bien la langue .. et je la glisse dans sa petite chatte , bien entre ces lèvres .. hum elle mouille très fort et sa mouille est délicieuse .. j’entre donc ma langue pour faire quelque penetration , puis je glisse ma langue sur son clitoris .. elle kiff
Alors que je donne des mouvements de hanches pour lui baiser la bouche , elle referme les cuisses autour de ma tête et s’assoie presque sur moi ..
On se fait tellement de bien .. je lui donne une fessée .. et elle jouit sur moi , bruyamment , longuement .. ce qui me fait jouir aussi .. je lui en met pleins le cou .. et je gemi fortement moi aussi ..
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Par : domreve
Dans la semaine, je louais un gite en pleine campagne bourguignonne et envoyait le mail suivant :
« G.,
Prévoit de te libérer le week-end prochain du Vendredi au Dimanche soir. Tu prendras le train pour Beaune. Je t’attendrais Vendredi à la gare à 20h30. Tu n ‘emportes avec toi que le minimum. »
J’aurais pu l’amener en voiture mais je souhaitais qu’elle fasse elle-même la démarche de venir à moi.
Le vendredi nous nous retrouvâmes comme convenu. Elle me salua civilement sur le quai de la gare mais une fois dans la voiture, je lui tendis ma main sur laquelle ses lèvres se posèrent, tandis que ses yeux levés au-dessus de ses lunettes vinrent à la rencontre des miens : la première fois que nous échangions un regard alors que chacun prenait sa position. Comment ce simple regard pouvait nous en dire autant sur l’autre ? Comment nous permettait-il de nous ouvrir, aussi profondément, à l’autre sans que nous soyons d’ailleurs en mesure d’exprimer la teneur de ce que nous avions échangé ? Je ne saurais le dire, mais d’innombrables fois la rencontre de nos yeux me bouleversa au plus point.
Nous n’échangeâmes guère durant le trajet. Je la sentais un peu inquiète mais ne fit rien pour la rassurer.
Arrivés au gite, je lui demandais de rester dans la voiture pendant que j’installais nos affaires.
Je retournais à la voiture, lui ouvrit la porte et lui prit la main pour la faire descendre.
Dans l’entrée je lui demandais d’ôter sa culotte. Je vis son visage rougir quelque peu alors qu’elle s’exécutait. Comme j’aimais ce contraste entre sa réserve, sa retenue, sa pudeur et sa propension à aller au bout de ses envies, de concrétiser ses désirs !
Nous rentrâmes dans la pièce principale où j’avais préparé à manger. Je m’assis à table en face d’une assiette, elle fit de même, à côté de moi. Je lui demandais de se relever. Elle s’étonna.
« Je ne crois pas t’avoir permis de t’asseoir. Je ne souhaite pas que tu prennes la moindre initiative sans m’en demander l’autorisation. Est-ce bien compris ? »
« Oui Maitre ».
Je lui donnais l’ordre de s’asseoir après avoir relevé jusqu’à la ceinture, sa charmante robe d’été.
Elle s’assit et posa les mains sur la table de part et d’autre de son assiette bien sagement mais le derrière à l’air.
Elle paraissait sérieuse, naturelle et quiconque l’aurait vu ainsi, n’aurait pu dire qu’elle jouait un rôle. Elle ne jouait pas. Je comprenais qu’elle était elle-même en agissant ainsi.
Elle me regarda commencer à manger sans bouger et je vis qu’elle attendait un signe de ma part pour en faire de même. Un sourire, un hochement de tête et elle entama son repas. Nous n’avions pas eu besoin de parler pour nous comprendre et je sentais que la complicité qui s’était déjà installée entre nous, prendre encore un peu plus corps.
J’entamais la discussion sur des sujets aussi communs que l’entreprise dans laquelle nous travaillions, nos loisirs respectifs, nos opinions sur quelques sujets d’actualité bref nous apprenions à nous connaître. Nous nous découvrions des intérêts communs, des divergences de point de vue mais surtout nous avions soif de nous découvrir mutuellement, au-delà de la position dans laquelle chacun se situait. Je sentais qu’il nous fallait nous connaître bien mieux pour nous évader ensemble vers les terrains que nous avions déjà un peu explorés.
Bien qu’elle fut absorbée – tout comme moi – par notre conversation, elle n’en était pas moins attentive à certains détails et je fus saisi lorsque, ayant vidé mon verre de Monthélie, elle le remplit avec délicatesse tout en m’adressant le plus beau des sourires. Comment, après une telle œillade, pourrais-je lui faire subir les tourments, les humiliations auxquels j’avais pensé en préparant notre week-end ?
Lorsque je parti chercher le dessert, elle se leva dans le même élan en restant debout devant sa chaise. Au moment où je me rassis, elle troussa sa robe et m'imita.
Le doute qui venait de me saisir s’effaça, devant son attitude qui me rappelait la position qu’elle voulait prendre et par conséquent celle qui devait être la mienne.
A la fin du repas, je lui demandais de se lever et de m’attendre jambes écartées, les mains dans le dos, tournée vers le salon afin qu’elle ne puisse me voir.
Je rangeais tranquillement les restes du repas, fit la vaisselle tout en jetant un œil à la belle qui patiemment m’attendait.
Je m’approchais d’elle, posa mes mains sur ses épaules et fermement la guida vers la chambre.
Lorsqu’elle y pénétra, je la sentis se raidir à la vue des quelques objets que j’avais négligemment et volontairement abandonnés sur la commode : cordes, cravaches, baillons, bracelets de cuirs, cagoule, … et quelques accessoires à usage plus … interne.
Sans protocole je lui demandais : « Déshabille-toi ». Elle s’exécuta sans presque me lâcher du regard sans doute pour apprécier ma réaction pendant son effeuillage.
Mon ton avait changé, mon attitude également et mon envie était maintenant de lui faire comprendre que je la maitrisais, que je prenais possession d’elle.
Je la poussais sur le lit, saisis une de ses chevilles et y fixa un des bracelets de cuir. J’en fis de même pour son autre cheville et ses poignets. Elle se laissait faire mais je sentais de l’inquiétude dans ses yeux.
J’avais préparé à chaque pied du lit une corde à laquelle je fixais les anneaux des bracelets et elle se retrouva immobilisée, bras et jambes écartés, entièrement à ma merci. Elle ne me quitta pas des yeux alors que je l’attachais comme si elle avait cherché à ce que je la rassure du regard mais j’œuvrais sans m’occuper d’elle.
Allongé à ces côtés, je commençais à la caresser. Son visage, ses bras, ses flancs, ses jambes … en évitant les zones sensibles qui auraient pu lui faire penser qu’elle n’était là que pour son plaisir. Je vis ses yeux se clore et de son visage disparaître l’inquiétude qu’elle avait laissé percevoir.
Je me plaçais en bout de lit et attrapa un des instruments sur la commode. Face à elle, cravache en main je devais surement lui paraitre un peu menaçant.
Le bout de la cravache parcouru lentement son corps, d’abord son pied, sa cheville, monta le long de son mollet, de sa cuisse, passa sur l’aine, sur son ventre, entre ses seins, glissa sur sa gorge alors qu’elle penchait sa tête en arrière et s’arrêta sur le menton. L’angoisse qui était réapparu au moment où je me présentais instrument en main semblait s’être dissoute sous l’effet sensuel du frôlement. Elle avait fermé les yeux pour mieux gouter à la caresse mais les rouvrit lorsque le bout en cuir s’était arrêté.
La cravache redescendit et frottai doucement son ventre en dessous du nombril. Je commençai quelques tapes réparties équitablement sur la zone. Graduellement j’augmentai l’intensité des frappes. Sa peau prenait peu à peu une teinte rosée et sa respiration, maintenant sonore, se synchronisait au rythme de ma main. J’interrompais son tourment et elle posa sur moi des yeux interrogateurs alors que ma main se levait bien haut. La cravache s’abattit avec force sur son ventre et elle émis un souffle rauque comme pour expulser la douleur dont elle venait d’être l’objet. Les coups qui suivirent zébraient son épiderme de jolis traits rougeâtres. Son visage était contracté, barré de petit rictus, son souffle court et haché par chaque impact. Son bassin se soulevait comme pour aller au-devant des coups, pour mieux les accueillir. Ses cuisses s’écartaient encore un peu plus que ne l’imposaient les liens et de son sillon rose perlaient quelques gouttes.
J’avais changé de position pour mieux atteindre ma nouvelle cible et reprenait par de légers tapotements en atteignant son pubis, son entrecuisse offerte. Les tapotements s’accentuèrent, devinrent secs, pour finirent pas être plutôt rudes compte tenu de l’endroit où ils s’abattaient. Si elle avait apprécié le début de ce nouveau tourment, elle se débattait maintenant à chaque frappe. Ses yeux grands ouverts me suppliaient et elle aurait pu me demander d’arrêter mais aucune supplique ne sortait de sa bouche, comme si son corps n’en pouvait plus mais que son esprit se refusait à arrêter son supplice et appelait même à le poursuivre.
J’interrompais mes gestes et vint me blottir à son côté. Ma main caressa les endroits meurtris, apprécia les marques qu’avait laissé la cravache. Les yeux dans les yeux, sans un mot, nous communiquions : elle me disait ses tourments, sa fierté de s’être donné, je lui disais mes doutes de lui avoir infligé cela, elle me rétorquait son plaisir et par là-même m’insufflait une nouvelle confiance en moi.
Mes doigts descendirent sur son sexe, s’insinuèrent en elle, ses hanches ondulèrent pour mieux me laisser entrer. L’oreille collée à sa bouche, j’entendais, je sentais même vibrer, chacun de ces souffles. Elle m’offrit le plus merveilleux des tremblements.
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Par : Monsieur Jones
J'aime donner le bain. Vraiment.
L'heure du bain, est un moment que j'aime silencieux, il n'y a que les clapotis de l'eau et les poses qu'elle prend en écho aux injonctions douces et fermes de ma voix pendant que je la savonne.
Ensuite, je rince abondamment mon poupon et le sèche avec application en tamponnant d'une serviette les zones les plus intimes.
Sur le tapis de bain, je lui frictionne les cheveux avant de l'emmener par la main vers la chambre où j'ai posé une huile parfumée.
Je prends tout mon temps pour lui enduire la peau de cette huile aux senteurs d'orange.
Quand elle est prête, je lui dis de filer chercher son journal.
Quand elle revient, elle me tend avec une mine contrite le carnet coloré où elle mentionne jour après jour ses envies, ses bêtises, ses peurs, ses punitions et ses pensées les plus intimes.
Je pose le carnet à coté de moi et j'attrape dans le tiroir de la commode une petite pince.
Cette pince est spéciale. Son ressort de rappel est tellement mou qu'elle se ferme avec une pression d'une infinie délicatesse. Ses "lèvres" sont longues comme les deux phalanges d'un doigt, elle sont assez fines, feutrées et tapissées de soie.
Je lui demande alors de me faire face, debout et immobile, le sexe présenté.
Je lui signale que je distingue une humeur démonstrative dans le sillon de sa vulve. Sa bouche se tord.
Je saisis alors les lèvres de son sexe entre le pouce et l'index en les plaquant l'une contre l'autre afin d'y placer très délicatement la pince de soie.
Je lui fais signe de s'asseoir sur mes genoux, les cuisses légèrement ouvertes et lui dis:
bébé, je viens de fermer ton sexe, le temps de parcourir ton journal. Nous verrons ensuite si je l'ouvre à nouveau pour que tu ais ta récompense ou si je le laisse fermé en attendant que je te corrige...
Je commence alors la lecture du carnet en silence.
Et elle, assise, nue, les yeux délicieusement baissés, elle m'observe à la dérobée, à l'affût de tout ce qui pourrait trahir mes pensées...
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Par : sylvie35
Le canot ralentit, puis dérive lentement, moteur coupé. Quel soulagement !
Les vibrations du moteur deux temps, amplifiées par les barreaux de la cage et les trois pénis qui me pénètrent profondément, sont une véritable torture [1]. Les sensations dans le cul sont les pires. C’est atroce. Je suis en larmes.
« Frøken, se på fuglene, der rede på klippen! »
Le bras tendu me désigne ce que je dois regarder, une colonie d'oiseaux marins qui nichent à flanc de falaise, dans la partie supérieure. C’est très vertical ! Chaque arrête, même la plus minuscule, est surmontée de son couple de volatiles attitré. Guillemot de Troïl, Goéland argenté, Grand Cormoran, ..., de nombreuses espèces cohabitent.
Spectacle original, certes! Mais on ne m'a quand même pas conduite jusqu'ici en cage, enchaînée, pénétrée, pour faire du tourisme ornithologique ???
Le canot redémarre et la terreur m’envahit à l’idée de cette torture qui va recommencer. J’ai envie de hurler « Pitié ! Arrêtez ce moteur », mais impossible de sortir un seul mot avec une bite artificielle dans la gorge.
Étrange... Maintenant les vibrations se font moins durement ressentir dans mon cul. Elles sont désagréables, mais supportables. Mes sensations ont radicalement changé. Quelques secondes plus tard, une expérience sensorielle que je reconnais parfaitement mais que j'avais presque oubliée m'envahit tout le corps. L'orgasme !
C'est seulement lorsque je reprends mes esprits après un plaisir intense que je comprends. Pas de doute, le zebralyvox [2] a migré, pour atténuer mes douleurs rectales, restaurant par la même occasion ma sensibilité clitoridienne. Je l'adore ce symbiote ! Il est toujours au bon endroit au bon moment.
Mes réflexions sont de courte durée, car voici un nouveau pic de plaisir qui déferle irrésistiblement. Puis encore un autre ! Les vibrations du moteur sont terribles. Cela fait plus d'un an que je n'ai pas eu d'orgasme, et ma sensibilité est extrême.
Le canot accoste dans la crique où j'avais été embarquée. Les deux gaillards blonds débarquent ma cage, délicatement cette fois, puis retirent les trois pénis de mes orifices. Je suis dans un état second, à force d’orgasmes répétés.
« Du er en tøs! » dit le plus grand des deux, en me montrant le pénis dégoulinant de cyprine qu'il vient d'extraire de ma chatte, ce qui fait bien rire son collègue. Je ne comprends pas le danois mais je devine ce qu’il a dit.
Ils me libèrent de mes chaînes et m'aident à sortir de ma cage. Ils ont toutes les clés ! Néanmoins l’anneau abdominal et les hameçons sont laissés en place.
Je leur montre le sac à dos qui contient mes vêtements, resté sur le canot.
« Du skal forblive nøgen ! » et ils se marrent...
Je ne sais pas ce qu'il y a de drôle, mais je comprends qu'ils ne comptent pas me le rendre. Des danois qui ne parlent pas un mot d'anglais ça doit être rare. Ceci dit, ces deux-là n'ont pas l'air très malins.
Ils embarquent sur le canot et s'éloignent, me plantant là, seule, nue.
Je parcours lentement la plage, me demandant ce que je dois faire. Je ne vais quand même pas rentrer nue à l'hôtel ! Faute de mieux, je m'allonge sur le sable chaud. C'est agréable. Je ferme les yeux tout en me masturbant lentement et j’atteins rapidement un état de somnolence semi-orgasmique très plaisant.
Lorsque j’ouvre les yeux, il me semble apercevoir un mouvement au loin près de la falaise. Je ferme un œil et avec deux doigts j'appuie légèrement sur l'autre - technique que j'ai découverte par hasard, bien pratique pour focaliser correctement quand on est un peu myope et que l'on n'a pas ses lunettes.
« Maître !! »
Je me lève plus vite que mon ombre et je cours à toute vitesse vers lui. Je le distingue à peine dans une faille de la falaise, mais c'est bien lui. Je vais lui sauter au cou, le prendre dans mes bras !
Arrivée à quelques mètres de lui je me ravise. Une esclave sexuelle ne se comporte pas ainsi. Je stoppe net ma course et m'agenouille en position nadu, cuisses ouvertes, paumes vers le haut, m'annonçant ainsi disponible pour le plaisir des hommes, pour son plaisir.
Mon Maître n'est pas très protocolaire, à part quelques règles que je dois respecter strictement. Il aime voir comment je m'adapte spontanément au contexte. Il me félicite ou me récompense lorsqu'il apprécie, m’engueule ou me punit lorsque mon comportement ne lui convient pas. « C’est ainsi que l’on dresse une chienne », aime-t-il à dire.
Il semble apprécier mon initiative.
« Tu es sacrément bandante, salope ! »
C'est sa manière de me témoigner son affection. Je l'avoue, j'aurais aimé un « Bonjour Ysideulte, comment vas-tu? Qu'est-ce que tu m'as manqué! », mais je dois me faire une raison et accepter mon statut. Je suis sa chienne, pas sa compagne.
« Merci Maître! Vous aimez les fentes on dirait ! »
Il reste immobile dans cette haute et étroite faille de la falaise, qui me fait irrésistiblement penser à une chatte...
« Quoi ? Ah oui, en effet. Ah Ah! Très drôle! »
D'autres m'auraient giflée pour mon insolence et remise à ma place, mais lui il apprécie mon humour à deux balles... Cela le fait rire.
« Ta chatte dégouline ! Tu devrais avoir honte ! »
« Maître, puis-je vous demander à quoi rime ce délire de tourisme ornithologique en cage ? »
« Ah, tu n'as pas aimé, salope ? »
« Euh... Si, mais disons que ça paraît absurde dans le contexte. Quel intérêt? Je pensais que j'avais été conduite jusqu’ici pour quelque chose d'important. »
Et puis je lui raconte la torture causée par les vibrations du moteur, et ma quasi-certitude que le zebralyvox a migré de mon clitoris vers mon rectum.
Il me présente ses excuses et m’avoue n’avoir pas prévu les effets des vibrations. Rares sont les Maîtres qui admettent leurs erreurs. C’est dans ces moments-là que je suis plus convaincue que jamais d’avoir fait le bon choix. J’aime cet homme. A la folie. Quel honneur d’être sa chienne !
« Qu’est-ce qui est arrivé à tes jambes ? »
« Les ronces… L’accès de l’escalier en est envahi »
« Aie ! Pauvre petite chienne, ça a dû te faire mal »
Je ne peux m’empêcher de sourire à cette remarque venant d’un homme qui prend énormément de plaisir à me fouetter …
« La balade en mer, c’est une idée de Sonia. Elle pense que c'est la capacité à donner de notre temps et de notre inventivité pour des choses sans importance, sans intérêt, qui fait de nous des humains, et je ne suis pas loin de partager son avis. Pourquoi prendre un verre ensemble quand on n'a pas soif ? Pourquoi baiser quand on ne veut pas se reproduire ? »
« Sonia est ici, en Europe? ». Se jeter dans la gueule du loup... Elle n'a pas pu s'en empêcher. Je me doutais bien qu'elle est un peu folle. Mais ne faut-il pas un grain de folie pour rester fidèle à ses convictions, affronter la censure et le dénigrement, et maintenant prendre le risque d’être capturée, déclarée ennemie de la démocratie et exécutée ?
« Tu parles trop ! Ouvre la bouche »
Qu’est-ce que c’est bon de sucer la bite du Maître ! Mais le plaisir n’est que de courte durée. Il ne tarde pas à me prendre en gorge profonde, sans ménagement, et dans cette position c’est encore plus pénible.
La gorge profonde, mon Maître y prend beaucoup de plaisir, moi beaucoup moins. Peu importe, voir que je n’aime pas du tout mais que j’accepte sans discuter contribue à son plaisir, et pour moi c’est la seule chose qui compte. Prendre du plaisir à travers le plaisir du Maître… Heureusement l’éjaculation arrive vite et le supplice est de courte durée. Mon Maître a veillé à déverser sa semence dans ma bouche et non dans ma gorge. J’apprécie la délicatesse.
« Redresse-toi, Sonia est impatiente de te voir ».
Il accroche deux lourdes clochettes aux hameçons. Aie !
« J’adore ! Tu fais vraiment femelle comme ça » me dit-il en posant les mains sur mes hanches, mises en valeur par l'anneau abdominal qui me comprime fortement le ventre.
Il attache une laisse à mon collier d'esclave et me conduit à l'intérieur de la faille étroite. Elle est profonde et s'élargit lentement à mesure que l'on progresse. Les parois ruissellent. « On dirait un vagin ! », ais-je envie de m’exclamer, ce qui certainement provoquerait l’hilarité de mon Maître, mais avec du sperme plein la bouche impossible de parler.
Nous débouchons dans une cavité naturelle aménagée et éclairée.
« Hello Ysideulte ! »
Le « Hello Sonia ! » attendra. J’ai la bouche pleine.
Elle est accompagnée d'un homme nu, portant un collier d’esclave et tenu en laisse, comme moi. Il est en érection et tout son corps est marqué par le fouet. Les marques semblent toutes fraîches. Le pauvre a été fouetté jusqu’au sang. Je souffre pour lui.
Sonia confie la laisse à mon Maître et me prend chaleureusement dans ses bras.
Dominatrice... Très sévère au vu des marques de fouet. Les femmes sont cruelles… Allez savoir pourquoi je ne suis pas vraiment surprise. La découverte du fouet et de la soumission chez mon Maître [3] lui a visiblement donné le goût du bdsm, mais je la voyais mal poursuivre dans la position de soumise. Dommage, je ne pourrai donc sans doute jamais renouveler cette expérience qui m’a marquée, lorsque toutes deux nous étions en larmes sous les coups de mon Maître. « Profiter de l’instant présent car il ne se renouvellera peut-être jamais », c’est la pensée qui me vient à l’esprit.
Une petite table déjà mise nous attend, au milieu d’écrans, d’ordinateurs, et d’un sacré bazar. Elle ordonne au soumis de nous servir le déjeuner.
« Avant de t’assoir, montre au soumis ce que tu as dans la bouche ! ». Moment d’humiliation que mon Maître apprécie tant…
« Very nice ! You are a good slut » me complimente le soumis alors que j’ouvre délicatement la bouche, tête penchée en arrière, en prenant soin de ne pas en laisser échapper une goutte.
« C’est bien. Tu peux avaler »
Je suis autorisée à m'assoir, cuisses largement ouvertes comme toute soumise qui se respecte. S'assoir à la table des Doms, partager leur repas et leur conversation, est un honneur, j'en suis consciente, alors je veille à me tenir correctement, ouverte, cambrée, épaules bien positionnées pour faire ressortir mes mamelles. Les clochettes qui y sont suspendues m'obligent à des mouvements lents pour éviter de perturber la conversation de « ding! ding! ». Je baisse les yeux dès que Sonia ou mon Maître s'adresse à moi. Le soumis a préparé le repas et fait le service, la bite à l'horizontale. Je suis surprise par la durée et la vigueur de son érection. Qu'est-ce qui l'excite à ce point ? Mon regard est irrésistiblement attiré. C'est beau une bite ! Quand il passe à côté d'elle, Sonia lui donne une sacrée tape sur la bite, ce qui la fait osciller jusqu'à retrouver son équilibre à l'horizontale. C'est excitant à voir...
Côté gastronomie, il n'aura pas une étoile au Michelin, ça c'est sûr, mais de toute façon les pics de l'anneau abdominal qui me torturent le ventre me coupent un peu l'appétit.
Mon Maître a parfaitement remarqué ce qui attire mon regard. « Tu aimerais bien l'avoir dans le cul, salope ? »
« Je préfèrerais dans la chatte, Maître »
« Ah ah! Je sais, mais ne rêve pas trop »
Le soumis nous sert le plat principal, qui ressemble à une bouillie fadasse aux ingrédients méconnaissables, mais « garanti sans insectes » plaisante Sonia !
« Sonia réalise un film – un documentaire puissant et dérangeant. Il sera diffusé clandestinement », m'annonce mon Maître.
Il n’en faut pas moins pour que je la submerge de questions. Alors que de l’idéal démocratique de nos ancêtres il ne subsista peu à peu que le nom, alors que les libertés publiques étaient grignotées jusqu’à en être dévorées, ses enquêtes solidement documentées, ses dénonciations de conflits d’intérêt majeurs et de corruption systémique, furent accueillies dans l’indifférence générale, puis implacablement censurées. Elle fut dénigrée par les fact-checkers, puis déclarée « ennemie de la démocratie » et pourchassée.
L’information dérangeante n’intéresse pas, m’explique-t-elle d’un air triste. Les gens préfèrent le narratif officiel, ronronnant, du discours médiatique.
Jouer sur l’émotionnel pour raconter une autre histoire, donner par cet intermédiaire l’envie d’en savoir plus, de questionner la doxa. Semer les graines du doute.
Le doute… Une arme terrible que craignent tous les régimes totalitaires. Les fact-checkers n’ont pas été inventés sans raison : tuer dans l’œuf tout questionnement, dénigrer toute pensée dissidente. Si les gens commencent à réfléchir, à questionner, à s’informer, ce sont les fondations mêmes de la Suprême Alliance Démocratique qui risquent de s’en trouver fragilisées. Tout l’édifice pourrait s’écrouler comme un château de cartes.
Un film, pourquoi pas. Il faut bien tenter quelque chose pour réveiller une société lobotomisée. Semer le doute, susciter le questionnement, saper les fondations. Les chances de réussite sont minimes, mais Sonia est douée.
Un film… C’est donc pour cela qu’elle était si inquiète de l’état de sa caméra fracassée par les Brigades de Défense de la Démocratie [4].
Je ne peux m’empêcher de remarquer les images Sonar sur les écrans…
« What are you doing with these Sonar images ? »
Sonia m’explique que le canot a parcouru l’une des zones du sabotage à de multiples reprises. Les seules images officielles qui ont été diffusées sont partielles et soigneusement sélectionnées pour être inexploitables. Mais celles qui ont été obtenues avec le Sonar de fortune embarqué sur le canot sont malheureusement de trop mauvaises qualité. « One more failure. I’m used to it, but it was worth a try » me répond-elle, l’air déçue.
Après le déjeuner, mon Maître m’attire à l’écart pour une promenade en laisse sur la plage.
« Maître, pourquoi ais-je été conduite ici ? Je ne comprends toujours pas. J’aimerais bien aider, d’une manière ou d’une autre, mais que puis-je faire ? Je me sens inutile »
« Détrompe-toi, Ysideulte, tu es bien plus importante et utile que tu ne l’imagines »
La promenade se poursuit en silence.
« Sonia a pu se procurer une autre paire de zebralyvox », me dit soudainement mon Maître.
« Où est-elle ? Je suis d’accord pour servir d’hôte ! », m’exclame-je, enthousiaste, pressentant une occasion d’être enfin utile.
« Dans la bite du soumis ! »
Ah OK !! Je comprends maintenant pourquoi il est en érection permanente. Le zebralyvox favorise l’érection afin de maximiser l’influx nerveux et de récupérer ainsi de plus grandes quantités d’énergie électrique. J’avais fait la même constatation : lorsque le zebralyvox y séjournait, mon clitoris était en érection permanente. C’était étrange de n’avoir aucune sensation alors que j’étais tout le temps en érection. Le symbiote détournait toutes les sensations à son profit.
Une question me taraude depuis le début. Que fait mon Maître ici avec Sonia ? Pourquoi ne m’a-t-il rien dit ? Pourquoi n’a-t-il pas fait le voyage avec moi ?
« Maître, est-ce que vous baisez Sonia ? »
Gifle… Gifle… et Re-gifle !
Cela m’apprendra à m’occuper de ce qui ne me regarde pas. Je n’aurai pas de réponse.
De retour dans la cavité vaginale, Sonia m’explique qu’elle voudrait transférer le symbiote de son soumis dans mon corps, ou l’inverse, dans l’espoir d’une reproduction. Mon symbiote et celui de son soumis sont sans doute les seuls spécimens naturels survivants. Les faire se reproduire est le seul espoir d’éviter l’extinction de l’espèce.
Comment faire le transfert ?
« Par les moyens naturels. Tu seras sodomisée à flanc de falaise »
Quoi ? « Pardon Maître, je ne comprends pas »
« Vous escaladerez tous deux la falaise, nus, pour rejoindre une plateforme où tu t’empaleras sur sa bite. Cela fera de belles images. »
Sonia est complètement timbrée, me dis-je, avant de devoir admettre que sans nul doute cela fera de belles images.
Je demande à mon Maître la permission d’uriner avant d’embarquer.
« Tu videras ta vessie en escaladant la falaise.»
Pendant que mon Maître me lubrifie copieusement le cul après m’avoir débarrassée de mon anneau abdominal et des hameçons, dont il coupe l’extrémité équipée de crochets anti-retour avec une pince, je vois Sonia s’approcher. Elle caresse les profondes marques que les pics de l’anneau abdominal ont laissées sur mon ventre. « Wonderful ! I want the same for my slave ! »
« Avec la permission de ton Maître, je vais devoir te fouetter jusqu’au sang, pour que tu sois marquée comme mon esclave. », me dit Sonia en anglais. J’ai une peur bleue du fouet, mais j’en comprends la nécessité. Soumis et soumise, tous deux fraîchement marqués par le fouet, escaladant la falaise nus, cela fera sans nul doute de magnifiques images. De toute façon, on ne me demande pas mon avis.
C’est en pleurs et pleine de morve, lacérée par le fouet, que je suis conduite sur le canot, qui nous attendait sur le rivage. Quand Sonia fouette, elle ne plaisante pas… Les ronces c’était du pipi de chat à côté.
Mais au moins cette fois j’évite le supplice du transport en cage. Je ne suis pas une pleurnicheuse et pourtant je sanglotte encore. Assise dans le canot, les déchirures du fouet me brûlent terriblement. Pendant le trajet, Sonia sèche mes larmes et me nettoie le visage, puis m’embrasse sensuellement. Elle aussi a été marquée par la séance de fouet chez mon Maître. Jamais je n’aurais imaginé être tellement excitée par les lèvres d’une femme sur les miennes. Je crois que nous sommes liées pour toujours.
Le canot s’approche de la falaise et les deux gaillards aident le soumis à y prendre le premier appui. Il escalade la falaise en premier. Depuis le canot, Sonia pilote un drone qui filme la scène sous tous les angles possibles. Les images sur l’écran de contrôle sont magnifiques.
Cela semble facile. Il atteint rapidement la petite plateforme et s'y allonge, la bite dressée vers le ciel, attendant fièrement qu'une salope s'y empale.
C'est à mon tour. J'hésite, vraiment pas rassurée, mais quand il faut y aller, faut y aller !
La voie d’escalade à flanc de falaise a été équipée de points de préhension et d’appui, fixés à demeure, à intervalles rapprochés. Et pourtant, l'escalade est difficile pour moi, car je n'ai aucune expérience. Je ne suis pas assurée, mais au pire, je tomberai dans l’eau, me dis-je. Le choc sera violent, mais devrait être sans conséquence.
« Prends ton temps, salope! Ce n'est pas une course! La bite t'attendra » me crie mon Maître d'en bas, voyant que je suis en train de m'épuiser.
Instinctivement, je détourne le regard vers mon Maître. Grave erreur! Ne jamais regarder en bas quand on a le vertige !! J'ai la tête qui tourne et je me sens comme attirée par le vide.
Effrayée, je m'immobilise le temps de me calmer. J’essaie de me raisonner. Pour tomber il faudrait vraiment le faire exprès, tant les points de préhension sont larges, rapprochés, et faciles à saisir. C’est ma peur plus que mes capacités physiques qui constitue mon principal ennemi.
Regarder vers le haut. Penser à la bite qui m'attend, l'objectif à atteindre. Penser à mon Maître qui m’observe. Rien d'autre. Dans l'instant présent, le monde se résume à ça. La bite sur laquelle je dois m'empaler. Le vide en dessous, je m'en fous, je ne dois pas y penser.
Je peux enfin reprendre mon escalade.
« Vide ta vessie en grimpant, chienne! »
Zut, j'avais oublié. Difficile ! J'y arrive, péniblement. Espérons que la caméra aura saisi cet instant sous l’angle idéal.
Arrivée à mon tour sur la minuscule plateforme, accrochée à flanc de falaise au dessus du vide, je m'y déplace prudemment pour venir m'empaler sur la bite. Les points de préhension sur la plateforme sont rares et je m’y sens moins en sécurité que pendant l’escalade. Je m’empresse de m’empaler le cul, en me disant que la bite me maintiendra en place, ce qui me rassure un peu. Je pense surtout à ne jamais regarder en bas.
Les consignes sont claires : faire durer la sodomie le plus longtemps possible pour maximiser les chances de transfert. De toute façon, je ne suis pas téméraire, alors mes mouvements sont lents et réfléchis. J’ai bien trop peur de tomber.
Je demande au soumis s’il ressent quelque chose, parce que moi je n’avais aucune sensation dans le clitoris quand le zebralyvox y était. Il m’explique qu’il a des sensations, mais très atténuées. Pareil pour moi dans mon cul. Quelle ironie, cette sodomie dans laquelle aucun des deux partenaires n’a de vraies sensations ! Mais je m’en fous, c’est pour la bonne cause, et puis je dois avouer que l’idée complètement déjantée de Sonia est terriblement excitante. Profondément enculée, je chevauche prudemment la bite. J’ai très peu de sensations dans le cul, mais ma chatte dégouline, enduisant le bas ventre du soumis de cyprine. « Incredible ! What a slut you are ! » s’exclame-t-il. Oui, moi la fille timide et réservée, je suis une salope, et c’est bien pour cela que Sonia m’a choisie pour servir d’hôte.
Alors que le drone tourne autour de nous, j’ai pendant un moment l’impression d’être une star improbable, mélange d’actrice X et de sportive de haut niveau !
Le sens du transfert est impossible à prévoir. On verra bien.
Le soumis pousse soudainement un hurlement. Je ne tarde pas à ressentir à mon tour comme une aiguille électrifiée qui me perce le rectum. Une douleur soudaine mais atténuée. Pas besoin d’être grand clerc pour deviner que c’est moi qui ai été choisie comme hôte.
J'ai maintenant deux paires de zebralyvox dans le corps. Vont-ils copuler (à quatre!) et se reproduire? La reproduction du zebralyvox est une grande inconnue. La seule certitude est qu'une paire doit en rencontrer une autre pour que le complexe mécanisme de recombinaison des quatre patrimoines génétiques puisse se déclencher. Le summum de l'évolution !
Espérons que cela fonctionnera. C'est le seul espoir, tous les spécimens naturels découverts dans le Grand Nord Canadien ayant été détruits pour ne pas faire de concurrence aux versions génétiquement modifiées vendues à prix d'or par la Bill&Alvértos Fucking Corporation. Les spécimens conservés dans le grand glacier de l'île Komsomolets, au Nord de la Sibérie, ne sont plus qu’un souvenir. Un déluge de bombes thermobariques larguées par les bombardiers stratégiques de la Suprême Alliance Démocratique les a soigneusement éliminés [2].
Espérons !
à suivre...
Références
L’histoire se situe dans la seconde moitié de notre décennie, la France étant à présent membre de la Suprême Alliance Démocratique, une puissante fédération de démocraties modernes et progressistes. Pour en savoir plus sur le contexte social, humain, et technologique, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).
[1] « Matin calme à Bornholm », article publié sur bdsm.fr le 02/07/2023, https://www.bdsm.fr/blog/8709/Matin-calme-à-Bornholm/
[2] « Zebralyvox gémellaire, l’étonnant passager », article publié sur bdsm.fr le 07/02/2023, https://www.bdsm.fr/blog/8393/Zebralyvox-gémellaire,-l’étonnant-passager/
[3] « La charte du pangolin fou », article publié sur bdsm.fr le 27/04/2023, https://www.bdsm.fr/blog/8558/La-charte-du-pangolin-fou/
[4] « Sonia », article publié sur bdsm.fr le 18/01/2023, https://www.bdsm.fr/blog/8332/Sonia/
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Par : ChatMOnYou
(Réédition du 02/11/2019 -> 31/03/2024 - 1394 Vues)
.
Avoir Des Soumises, c'est avoir Des Femmes qui se portent l'une l'autre, et non qui se supportent.
Ce n'est pas tant l'importance de leurs désirs à s'aimer, mais à se fondre dans leurs vulnérabilités durement acquise.
La vision d'une sensualité qui ondule, apte à vous bercer et rendre l'horizon plus clair et serein.
Des sirènes le vent en poupe, vous dans leur sillage, seul Maître à bord et à la barre.
Avec comme profond plaisir, l'ivresse de dompter des nymphes, furies des mères et des "o",
avec comme seule frustration, de ne pouvoir nager en leur compagnie, car ce bien-être leurs sont réservées.
Une célébration de la vie, où l'homme pour une fois, en est le vaisseau et l'instigateur.
Article du même auteur :
https://www.bdsm.fr/blog/5742/La-chevauch%C3%A9e-fantastique/ -> La chevauchée fantastique.
https://www.bdsm.fr/blog/5033/Les-joies-de-l'exhibition-virtuelle/ -> Les joies de l'exhibition virtuelle.
https://www.bdsm.fr/blog/2669/Ma-premi%C3%A8re-correction/ -> Ma première correction.
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Par : Abyme
J'ai oublié quand et où. Vers la fin des années 90, une retransmission du festival de Montreux jazz à la télé.
Nina simone était là, avec son gros chignon attaché par un tissu et son habituelle humilité, son visage reflétant celui qu'elle avait dû avoir lorsqu'elle était enfant, devant son piano, et elle semblait avoir quelque chose à dire.
Elle dit au public qu'elle allait lui raconter une histoire.
Elle étant en train d'improviser, c'était évident, et je voyais bien qu'elle était très touchée.
Mon magnétoscope était branché, alors j'ai eu l'impulsion d'appuyer sur record.
Depuis j'ai perdu l'enregistrement et impossible de le retrouver, mais j'avais traduit ce qu'elle a dit alors en s'accompagnant d'une impro au piano, et je viens de retrouver mes notes :
Les étoiles (stars),
Elles arrivent, elles repartent,
elles arrivent vite et s'en vont doucement.
elles s'en vont tel le dernier rayon de soleil.
Tout ce que vous voyez c'est la gloire,
mais on se sent seul là-haut
quand il n'y a personne avec qui partager.
Tu peux t'en soulager si tu écoutes cette histoire :
Les gens ont soif de gloire comme des athlètes dans l'arène.
Ils se brisent la nuque et rebondissent sur leurs pieds.
Certains sont couronnés, d'autres sont jetés à terre. Certains sont perdus et jamais retrouvés.
Mais la plupart ont tout vu : ils ont passé leur vie dans des cafés et des salles de concert sinistres...
Et ils ont tous une histoire.
Certains réussissent quand ils sont jeunes, avant que le monde n'ait fait son sale boulot.
Plus tard quelqu'un dira que tu as fait ton temps et qu'il faut céder la place maintenant.
C'est ce qu'ils disent.
Mais tu ne connaîtras jamais la douleur d'avoir un nom qui ne t'appartient pas.
Toutes ces années passées à oublier ce que tu sais trop bien.
Toi qui a donné ta couronne, on t'a laissé tomber.
Tu essaies de faire amende honorable sans te défendre,
peut-être en faisant semblant de n'avoir jamais vu les yeux de ces jeunes hommes
qui te suivaient pas à pas, demandaient des autographes, t'embrassaient sur la joue...
Tu n'as jamais pu croire à leur amour.
Jamais.
Certains réussissent quand ils sont vieux.
Peut-être ont-ils une âme qu'ils n'ont pas peur de mouiller,
Peut-être qu'il n'y a rien du tout...
(chanté, au bord des larmes : )
Je ne voulais pas raconter ça
je voulais raconter une histoire
comme nous en avons tous
mais je l'ai oubliée
alors je vais vous parler de l'atmosphère
qui règne au Etats Unis aujourd'hui
et qui gagne même la France
Mais je continue quand même
jusqu'à ce que je me ressaisisse...
Certaines femmes ont un corps que les hommes veulent regarder,
Alors elles l'exposent.
Des gens jouent de la guitare
Je pourrais les écouter jouer tout le temps.
Mais j'essaye quand même de raconter mon histoire
Janis Jan l'a très bien racontée
Janis Joplin l'a racontée encore mieux
et Billie Holliday encore beaucoup mieux.
Nous avons tous une histoire.
La dernière que j'apprendrai, c'est avec celle-là que je suis censée mourir.
Nina Simone nous a quitté peu après, il y a 13 ans, le 21 avril 2003, à l'âge de 70 ans. Une belle âme.
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Par : Abyme
[Un texte que je viens de retrouver, écrit il y a bien longtemps dans le cadre d'un atelier d'écriture.
Le but était d'écrire en improvisant, sans plan ni idée préalable, en jouant sur les mots, les expressions, et leur sens, pour un texte le plus délirant possible]
Le réveil, fidèle et ponctualissime traître, m'extirpa brutalement d'une cauchemardesque expédition aux macro-contrées inhumaines d'un tapis persan percé. Un rêve quadrichromique où j'affrontais de terribles acariens cariés aux hurlements solides et avariés, qui me cernaient de toutes parts et de parts et d'autres.
Et d'autre part une femme les commandait, et il fallu que je la supprime à coup de culotte souillée (je sais mais c'est un rêve).
Son hurlement se joignit à ceux des monstres avant mon retour à la réalité. J'errai alité un moment avec au fond des oreilles ce cri terrible qui me collait encore aux tympans tel un vieux bout de scotch non-repositionnable, puis je m'éjectai du lit comme d'un vaisseau jetable en perdition avec un élan de force 5 sur l'échelle riche de l'éther qui en comprend 7.
Je me traînai à la force des entrailles jusqu'aux toilettes, cet atelier secret de création éphémère et honteuse, déjà ouvertes à cette heure industrielle sans dettes.
J'y lâchai du lest pour aller l'esprit léger à l'assaut de cette journée intense où je ne croiserais aucun Serbe, bref exacerbée.
Après un café brûlant comme le désir et noir comme le regard d'un cocu transi, je rengainai ma nonchalance et m'immisçai dans ma tenue blême de passant, sans avoir oublié de tailler trois fois en une l'ombre de ma barbe bien née, et me projetai à l'extérieur comme un homme pressé ayant subi l'ablation de la rate.
Dans le coupe-gorge desservi par sa réputation et par une ligne de bus sans impérialité, je slalomai entre les merdes (hétéroclites par leur formes et homoclites par leur odeur) des meilleurs amis de l'homme. Je m'appliquai à cet exercice sans le corrigé, jusqu'au rond-point dont la rondeur mensongère tirait plutôt sur une fourbe quadrature.
J'arrivai à mon rendez-vous pile à l'heure et face à l'employée de banque, dont les atouts majeurs n'étaient pas dans la manche. Son affabilité nonchalante, affabulant peu le chaland certes, mais follement achalandée, acheva de m'affaiblir par son chant obnubilé.
"Avez-vous eu les résultats de vos examens ? me dit-elle avec une sincérité à faire voter un suicidaire.
- Oui, j'ai réussi aux deux, répondis-je avec une fierté bassement hautaine.
- Hé bien donnez-moi les attestations, je vous prie, Monsieur".
Je pris sur moi -et ce fut au prix d'un lourd parti-pris- pour ne pas relever le "Monsieur", titre appropriatif et obsolète dont le sale caractère formel m'insupporte depuis exactement trois ans, sept mois et onze jours.
Mais sa propre ignorance, loin d'être crasse, était compréhensible, puisqu'elle me connaissait peu et elle n'avait pas encore recueilli ma semence, ce qui en théorie n'allait d'ailleurs pas tarder.
Je lui tendis donc les papiers en question avec une impatience incongrue (enfin il ne me semble pas qu'elle fut congrue).
- Bon les examens de sang, c'est bon, ceux d'urine aussi... Parfait Monsieur, suivez-moi je vous prie."
A nouveau, je ne relevai pas le "Monsieur “ (il n'en avait pas besoin, il était déjà trop bas), mais je retins tout de même une crise, en réponse à sa prière qui me toucha à un point nommé dont j'ai pourtant oublié le nom.
Elle m'invita à entrer dans une petite et sombre salle sale où trônait, monarchique, un gigantesque écran vidéo. Face à lui un fauteuil en skaï rouge, à sa gauche un distributeur de mouchoirs en papier et une poubelle de sanitaire, à sa droite une table basse couverte de magazines de cul où était posée une télécommande. Sur le magazine le plus visible, une blonde arborait une poitrine siliconée à outrance et un string de 3 centimètres carrés au bas mot, comme en cent.
La fille ressemblait fortement à l'employée, qui m'apparut soudain bandante lorsqu'elle me tendit un petit pot en verre.
"Vous n'êtes pas obligé de remplir ce flacon, une goutte suffit. Voilà, je vous laisse !
Elle me tourna le dos et se dirigea vers la porte aussi entrouverte que sa jupe. J'eus alors le loisir d'observer le plus beau cul qu'il m'ait été donné de voir de toute ma vie de mateur de culs.
- Attendez, Mademoiselle !
Elle se retourna et m'asséna un "Monsieur ?" de plus, mais vu le contexte hautement érectile, je décidai de l'ignorer.
- Si vous voulez mon sperme, il faudra l'obtenir à la force du poignet, au minimum, le maximum étant large.
- J'espère que vous n'insinuez pas ce que je crois comprendre ? Car il faudrait me passer d'abord sur le corps !
- Je ne me branlerai pas devant des images à deux dimensions, ça ne marchera pas, vous pourriez y mettre un peu du vôtre !
Elle sourit comme à un enfant décérébré addict au doom-like face à une panne de secteur, sans se démonter.
- Si vous n'y arrivez pas tout seul, tant pis, nous nous passerons de votre sperme. Vos gênes ne nous sont pas indispensables, et votre sans-gène est relativement génant. De plus sachez que mes fonctions ici s'arrêtent à l'accueil."
Elle prit alors la tangente, le menton haut et le Dim-up bas, en reniflant à s'en déchirer les cosinus, et me laissa seul avec mon érection qui, si brutalement laissée pour compte, perdit aussitôt de son répondant, à une question jamais posée.
Constatant alors la mollusque condition de mon cinquième membre, je décidai de prendre les choses en main.
J'avisai à quatre heures la télécommande, outil abhorré car du consommateur moyen, ici cantonnée à des choix limités :
- films hétéro: 1, 2, 3 et 4
- films homo: 1, 2
- marche/arrêt.
Un bref mais violent coup d'oeil sur chaque programme me jeta dans une frustration sans nom, ou alors je l'ai oublié.
"Diantre, peste, bisque !" fis-je, profitant habilement de mon isolement pour essayer l'efficacité de nouveaux jurons glânés ça et là à la bibliothèque associative de Saint Jean de Cuculles, “…pas de zoophilie, de scatophilie, d'urophilie, spasmophilie, agraphilie, aérocolophilie (ou carminophilie), herpétophilie, asymétriphilie, halitophilie, emetophilie, pectophilie, cystophilie, phasmophilie, cartagelophilie, cruciverbophilie, tomophilie, ménophilie, arachnophilie, claustrophilie, homophilie, filophilie, écépaencorphilie…“
Par un suprême et héroïque effort de civilité, je réussis à ne pas me mettre dans tous mes états, surtout en même temps car ils auraient été unis. Je me redressai (moi, pas mon membre) soudain sans réfléchir, l'esprit vide et la coupe pleine, pris la porte d'une main et surgis en trombe dans la salle d'accueil, rejoignant le cul d'accueil et l'employée qui allait autour, exigeant céans sa culotte, pour me permettre de combler mon fantasme impérieux et ainsi remplir ma mission.
"Ma culotte, maintenant ? Rien que ça ? dit-elle l'air subjugué.
Cette subjugation manifeste me redonnant aussitôt de l'ardeur opéra alors un mécanisme fréquent chez l'homme (c'est prouvé scientifiquement) : le transfert immédiat du volume de ma matière grise dans celui de mon corps caverneux.
- Oui ! Rien que ça !"
Et je me mis en devoir de l'aider à retirer l'instrument de mon fantasme sur le champ et sur la moquette.
S'ensuivit alors un affrontement de points de vue... Nous en vînmes bêtement aux mains, et j'eus la main lourde et le bras long.
Dans un brouillard imprécis j'eus la vague impression d'être pris à (et aux) partie(s) par de gros bras et de me faire réexpédier dans mon monde onirique du matin.
Voilà comment je me suis retrouvé dans cette cellule, accusé du crime d'une employée dont je ne voulais que la culotte.
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Par : Abyme
Après une journée passée à faire l'amour, à boire et à dormir, Dom alla prendre un long bain chaud, où il put réfléchir un peu à ce qui lui arrivait, pendant que Dominique dormait encore dans le lit.
À vrai dire, il n'en revenait pas encore : quel chamboulement en vingt-quatre heures de sa vie !
Un festival de premières fois : c'était la première fois qu'il faisait l'amour dans l'appartement, première fois qu'il y faisait rentrer une femme de toute façon, première fois qu'il révélait son secret sur le caractère double des lieux, et... première journée où il n'avait pas encore regardé dans son judas.
En sortant du bain, tout en se séchant avec sa serviette, il alla dans le placard pour au moins jeter un coup d'œil, c’était plus fort que lui.
Une femme dormait, en lui tournant le dos.
Châtain, cheveux mi-longs, plutôt bien faite d'après ce qu'il pouvait en voir.
Dom détailla ses jambes qu'une robe noire brodée à l'orientale ne cachait pas tout à fait, et ses pieds nus, de petits pieds charmants et purs d'enfant, dont les ongles était vernis d'un rouge cramoisi.
Son sac, posé à côté de la porte, était resté fermé.
À l'évidence elle était arrivée fatiguée et s'était tout de suite allongée pour se reposer.
Dom aimait bien imaginer la vie des gens et en déduire les détails et leur personnalité d'après l'observation des moindres indices qui s'offraient au champ réduit de son observation.
Au bout de cinq minutes, elle se réveilla brutalement. On venait de frapper à sa porte, elle se leva pour ouvrir, en s'arrangeant un peu les cheveux.
C'était un homme, un grand chauve ressemblant à John Malkovich dans le film "Dans la peau de J.M." Il paraissait très nerveux.
Ils s'embrassèrent et parlèrent un peu. La femme, un doux sourire permanent au lèvres, passa dans la salle de bains en s'excusant, et l'homme s'assit sur le lit.
Dom se leva par pur réflexe et passa au judas du cagibi, même si son excitation habituelle n'était pas optimum, vu ses ébats trop récents.
Mais son voyeurisme était plus qu'une drogue, c'était une habitude, un réflexe, une partie de lui comme le jeu ou l'humour pour d'autres.
La femme était vraiment charmante.
Pas charmante comme on le dit nonchalamment pour signifier "jolie", elle dégageait vraiment un charme, à sa façon de se déplacer, de continuer à sourire même seule, de fermer ses yeux las et coquins en penchant la tête lorsqu'elle s'assit sur la cuvette des toilettes après avoir soulevé sa robe et baissé une culotte à dentelles rose. Dom ne put rien voir de son intimité car elle se penchait en avant et l'amas de la robe relevée la masquait juste là où il ne fallait pas. Doublement frustré car la femme le fascinait un peu, il espéra au moins qu'elle se relèverait avant de remonter sa culotte, ou mieux pour s'essuyer.
Mais en vain : elle s'essuya rapidement, encore assise, se reculotta et se redressa en même temps, en un seul geste d'une seconde, le tout caché aussitôt par la robe tombante.
Dommage. Je pourrai la voir plus tard dans la soirée lorsqu'elle se lavera, mais pas si Dominique est encore ici.
Il commença à réfléchir à l'éventuel choix entre les deux possibilités.
"Qu'est-ce que tu fais dans ce cagibi à te toucher ?
Il sursauta comme un enfant pris sur le fait, ce qu'il n'était pas loin de se sentir être inconsciemment à cet instant.
- Do-Dominique, tu m'as fait peur !
- Tu regardais quoi ? Mince il y a un trou !
- Rien, rien, c'est juste... heu rien...
- Ha non, Monsieur, je sais que tu es chez toi et que certaines choses ne me regardent pas, mais là, je t'en prie, explique-moi ! Tu regardais par ce trou avec un air pervers, en te touchant. Ma curiosité est à présent trop éveillée pour me contenter de "Rien". Tu mates une femme à poil, je parie, montre-moi ! Allez ! Moi aussi je suis curieuse. Je le dirai à personne, allez !
- Ok regarde, de toute façon il n'y a rien à voir cette fois...
- Chic, pousse-toi !"
Elle colla à son tour l'œil sur le judas, pour découvrir la silhouette de la femme en train de sortir de la salle de bains, et tout le décor, avec le cabinet de toilette et la baignoire juste en face, dans l'angle de vision.
"Ouah, mon salaud, t'es un beau voyeur, mais j'avoue que ça m'excite, hé ?"
Dom avait disparu du cagibi. Elle s'écarta et sortit, ce qui eut pour effet de rabattre le calendrier à sa place.
Dom n'était pas dans le couloir non plus, mais en face la porte du placard était entrouverte : elle le découvrit au fond, l'œil collé à l'autre judas.
"Dis donc, Dom...
- Attends, tais-toi, tais-toi, il se passe un truc, là.
- Quoi, elle te fait un strip-tease ? Si c'est ça, fais...
- Tais-toi... merde, ils se disputent ! Elle le gifle...
houla !
- Fais voir, fais voir !
- Non attend... oh !
Un choc résonna dans le mur du fond du placard et Dom recula brutalement la tête, les yeux exorbités.
- Mais qu'est-ce qui se passe, bon sang Dom ?
- Chut, il l'a précipitée contre le radiateur qui est en dessous du trou, la tête en premier ! chuchota-t-il nerveusement en recollant son œil sur son trou d'observation.
- Mince, elle ne se relève pas.
- Fais voir !
- Il n'y a rien à voir... oh il se barre, il a peur.
Dom se retourna, il était livide.
- Et s'il l'a tuée ?
- Fais-voir !"
Dominique poussa Dom et prit sa place.
Elle ne vit pas grand chose : les jambes de la femme au pied du lit, et elle devinait le reste de son corps tout près, au pied du mur, à quelques centimètres d'elle.
Soudain à l'arrière plan, la porte s'ouvrit. Elle vit le type chauve qui revenait. Il s'approcha, comme pour la regarder elle à travers le trou, ce qui lui fit une sorte de frisson à l'estomac, mais en fait l'homme se penchait sur la femme toujours allongée.
Il devait regarder dans quel état il l'avait mise, le salaud ! Il se releva et Dominique comprit à son expression qu'elle devait être morte. L'attitude du chauve lui confirma sa déduction : il s'employa en effet à frotter la poignée de la porte avec son pull, pour y effacer les empreintes. Puis il entortilla le coin du couvre-lit autour du pied de la femme, comme pour faire croire qu'elle s'était pris le pied dedans et avait chuté accidentellement.
Puis il partit.
"Dom ! Il l'a tuée, et il s'enfuit !
Nous venons d'assister à un meurtre !"
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