par Monsieur Jones
le 05/02/15
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Elle et moi dérivons dans les couloirs du Grand Palais, happés par les œuvres qu'on y expose, malaxés par la foule silencieuse qui s'y presse.
Mes yeux caressent les toiles des maîtres alors que ma main palpe, avec une indécence mesurée, la croupe de celle qui m'accompagne.
Dans ma poche gauche mes doigts convoitent le précieux obus, petit bijou anal, qui s'invite parfois dans son secret.
Ce rosebud est fait pour elle et son anneau dont il connait tous les contours élastiques. Sa forme, en goutte d'eau, lui confère le pouvoir de forcer doucement l'orifice avant d'être gobé, en réaction, par un périnée complaisant et tonique.
Ce Rosebud est terriblement 'attachant', il est solidaire d'une chaînette fine au bout de laquelle se balance un grelot doré et sonore.
Devant un Renoir et sa lumière, je lui fais face, me penche vers le creux de son oreille:
- j'ai un cadeau pour toi...
Elle sourit
- Ce Renoir?
- Non non, quelque chose qui est bien plus dans 'mes cordes', je lui réponds en lui glissant l'objet de mes inspirations dans la main.
Elle le découvre en rougissant:
- Non, pas ici, ça va se voir !!!
- se voir ? est-ce le bon maux ? -large sourire-
Je l'observe avec une juste intransigeance.
Elle hésite, regarde autour d'elle, bafouille en guise de désapprobation.
- dépêche-toi, tu as cinq minutes !
Hésitante, elle disparaît, aspirée par une foule silencieuse, comme par des sables mouvants.
Quand elle réapparaît, sa démarche a changé, elle est comme une danseuse lente et appliquée qui se déplace avec souplesse sur un lac glacé.
Malgré ses efforts, le grelot s'agite parfois et résonne en se balançant au bout de sa chaînette.
Alors, suppliante, elle s'immobilise, l'entrecuisse en pâmoison, parce que des visages curieux et intrigués, balayent la place à la recherche de cette source sonore.
La visite fût beaucoup plus longue que prévue. Aaaaah, les femmes, toujours à se faire attendre...
Mais avouez qu'avec moi, elle a tiré le grelot !
Posté dans: Histoires & Confessions
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oui ne pas le perdre... mais en continuant votre progression, vous allez voir que j'ai aussi des exercices pour tonifier le périnée ! :p
Suggestion
Par : ChatMOnYou
(Réédition du 02/11/2019 -> 31/03/2024 - 1394 Vues)
.
Avoir Des Soumises, c'est avoir Des Femmes qui se portent l'une l'autre, et non qui se supportent.
Ce n'est pas tant l'importance de leurs désirs à s'aimer, mais à se fondre dans leurs vulnérabilités durement acquise.
La vision d'une sensualité qui ondule, apte à vous bercer et rendre l'horizon plus clair et serein.
Des sirènes le vent en poupe, vous dans leur sillage, seul Maître à bord et à la barre.
Avec comme profond plaisir, l'ivresse de dompter des nymphes, furies des mères et des "o",
avec comme seule frustration, de ne pouvoir nager en leur compagnie, car ce bien-être leurs sont réservées.
Une célébration de la vie, où l'homme pour une fois, en est le vaisseau et l'instigateur.
Article du même auteur :
https://www.bdsm.fr/blog/5742/La-chevauch%C3%A9e-fantastique/ -> La chevauchée fantastique.
https://www.bdsm.fr/blog/5033/Les-joies-de-l'exhibition-virtuelle/ -> Les joies de l'exhibition virtuelle.
https://www.bdsm.fr/blog/2669/Ma-premi%C3%A8re-correction/ -> Ma première correction.
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Par : Luminae
(J'avais commencé cette histoire il y a quelques années et on m'a incité à la continuer, alors continuons !)
"Truie."
Je me réveillais en sursaut, quand m'étais-je ainsi assoupie ? Impossible de le savoir. Tout comme il m'était impossible de savoir combien de temps s'était passé. La bouche toujours pleine du gode qui me servait de bâillon attaché à la cagoule, je sentais des restes de bave qui avait coulé sur ma joue.
J'entendis la porte de la cage s'ouvrir et il me retira le bandeau accroché à la cagoule. Je pus enfin voir un petit peu à nouveau, puis je sentis les lacets sur l'arrière de ma tête se desserrer et enfin alors que la cagoule allait glisser d'elle-même, il me retira le bâillon qui était resté bien longtemps dans ma bouche.
Je sentais la bave séchée contre ma joue, et ma bouche me faisait mal d'être restée forcée aussi longtemps. Sa main passa sur ma tête comme on caresse un animal sans y penser, et il me fixa à nouveau une laisse sous le menton, qu'il tira sèchement pour me tirer de la cage et de ma torpeur encore endormie. Je me mis à le suivre tout en restant à quatre pattes. Il m'amena à nouveau dans la salle carrelée et me fit grimper dans la baignoire.
Me demandant ce qui allait m'arriver, j'essayais de deviner quelle heure il était, peut-être le début d'après-midi ? Comment le dire ? Je sentis brusquement sa main passer sur mon derrière et entre mes fesses comme pour me caresser avant de sentir quelque chose de froid s'insérer dans mon anus, sans le forcer. Du lubrifiant ? L'instant d'après quelque chose s'enfonça en moi, sans faire mal ni forcer mes sphincters, et l'instant d'après je sentais un liquide tiède me forcer l'intérieur. Un lavement, bien sûr.
"Ne bouge pas, truie, et garde bien en toi."
Il retira la poire puis j'entendis des bruits d'eau sans pouvoir voir quoi que ce soit ni oser me tourner de peur d'être punie. Très vite je sentis à nouveau la poire s'enfoncer et de nouveau un liquide tiède me remplir encore. Cela commençait à être dur de se retenir et je serrais mes petits poings et les dents. Il recommença son manège une troisième fois et je hoquetais à me sentir défaillir d'être ainsi remplie, sentant un peu de liquide couler malgré moi.
"Garde en toi, j'ai dit !" gronda-t-il tandis que je me concentrais aussi fort que je pouvais sur mes sphincters pour les empêcher de tout déverser. Cet enfoiré se mit alors à m'appuyer sur le bas ventre et le cul, j'eus envie d'hurler le temps d'une seconde, mais je tins bon. Enfin, il me donna une tape sur le cul.
"Allez, ouvre les vannes, truie. Montre à quel point tu es sale."
Je fermais les yeux en relâchant cette pression forte en moi, sentant surtout de l'eau mais pas que glisser, et ne voulant même pas voir la couleur de ce liquide horrible qui devait passer entre mes jambes. Mais bien que je garde les yeux fermés, rien ne m'empêcha de sentir ma propre odeur. Horrible.
"Ah, oui, tu pues truie !" ricana-t-il d'un ton moqueur. J'étais mortifiée, mais pourtant aussi soulagée. Mes poings se relâchèrent un peu, je baissais la tête machinalement tandis que je me sentais me détendre un peu. Mon repos fut de courte durée, car très vite il recommença à me remplir, et mortifiée je me rendis compte que je n'en avais pas fini. Heureusement, il arrêta au bout de deux remplissages, et me fit me vider à nouveau.
Là encore, je ne pus que garder les yeux fermés en me vidant.
Enfin, il prit le jet d'eau qu'il fit couler un peu jusqu'à avoir de l'eau tiède et se mit à me laver le cul, frottant bien l'anus avec un gant, et projetant mes "restes" vers le siphon. Après m'avoir rincé les jambes et les mains, il dut considérer que j'étais suffisamment propre et se mit à me frotter le corps vigoureusement avec une serviette pour me sécher.
"Debout, truie."
Surprise, je me redressai lentement, avec l'impression d'accomplir un interdit tandis qu'il me séchait plus vigoureusement le corps de sa serviette et que je me tenais face à lui. Je n'osais lever le regard vers lui, toujours terrifiée de ce qu'il pouvait me faire. Durant tout ce temps il avait gardé la laisse à son poignet, mais je ne m'en rendais compte que maintenant, tandis qu'il se mit à tirer dessus pour m'inciter à le suivre. Ce que je fis, le suivant à monter l'escalier avant qu'il ne m'amène dans la chambre avec le large lit.
Tirant sur la laisse, il me mit à genoux sur le lit, me faisant écarter les jambes. De sous le lit, il sortit des bracelets de cuir et m'en fixa un à chaque cheville avant de prendre une barre d'écartement et de fixer chaque extrémité aux bracelets, s'assurant que j'étais bien ouverte et exposée. Deux autres bracelets se retrouvèrent à mes poignets et il me pencha en avant pour attacher ceux-là ensemble à une chaîne qu'il tendit et accroché à la tête du lit en acier. Enfin, il prit un harnais de tête qu'il me glissa autour du visage, un épais bâillon mou enfoncé dans ma gueule tandis que des lanières de cuir se refermèrent sur mes joues, mon menton et mon crâne. Enfin, deux petits crochets vinrent se fixer dans mes narines, et je sentais sa respiration devenir plus forte tandis qu'il serrait l'attache les retenant pour être sûr que mes narines étaient bien tirées vers le haut.
Comme pour appuyer le groin de la truie que j'étais probablement à cet instant.
Enfin, il décrocha la laisse qui pendait encore sous mon menton, mais la rattacha à un anneau à ma nuque. Brusquement, il me souleva la taille vers l'arrière, et je sentais mon torse partir vers l'avant tandis que la chaîne retenant mes poignets me maintenait les mains devant moi. J'eus un petit cri de surprise alors qu'il semblait me grimper dessus, et que je sentais sa main droite venir me torturer le sein, pinçant mon téton, tandis que j'entendais sa main gauche défaire son pantalon. Il s'interrompit un instant, continuant à me malaxer le mamelon de la main droite tandis qu'il devait chercher à défaire son pantalon.
Il se releva un instant, et j'attendis patiemment sans oser bouger, toujours penchée sur le ventre, mes jambes maintenues écartées par la barre, les bras bien tendus en avant retenus par la chaîne. Levant les yeux je découvrais avec horreur le même point rouge qui m'avait fixé dans la nuit. Cet enfoiré était en train de filmer ces exploits. Mais je ne pouvais plus rien y faire à présent.
Une sensation froide se fit sentir à nouveau sur mon anus, et je le sentis enfoncer ce qui devait probablement être un pouce recouvert de lubrifiant. Qui fut suivi très vite par sa propre bite qui s'enfonça d'abord doucement, me forçant par petits à-coups tandis que je gémissais et me sentie remplie. Cela expliquait le lavement, me dis-je stupidement, comme si cela avait une importance à cet instant.
Son rythme s'accéléra assez vite, tandis que je sentais mes sphincters s'habituer à cette présence. Soudain, il se mit à tirer la laisse, m'étranglant et j'eus un sursaut, mais la chaîne retenant mes mains était bien tendue et je ne pouvais pas lutter contre son mouvement. Il relâcha la pression sur mon cou rapidement, mais recommença plus fortement lors de son va-et-viens suivant, m'étranglant fortement.
Et je me sentais aux anges.
C'était une sensation si étrange, si forte, une perte de contrôle complet, je ne pouvais absolument pas me défendre et on m'étranglait en me prenant par derrière, et pourtant je me sentais si bien à cet instant. L'excitation montait en moi, au rythme des coups forçant mon derrière, et des étranglements toujours un peu trop longs. Je me laissais aller complètement.
Enfin, il jouit en moi, et continua encore un peu son mouvement tandis qu'il tirait moins sur la laisse et me laissait respirer davantage. Ressortant de mon anus, il me détacha la chaîne qui retenait mes poignets, et me fit m'allonger sur le côté, puis me montra la capote remplie qu'il avait retiré qu'il tenait dans sa main, et la versa subitement sur mon visage. C'est amusant car si je fus surprise par ce geste, mon premier instinct allait pour ses draps ou le harnais de tête que je portais, et pas, disons, pour mon propre visage qui allait être ainsi souillé. Je sentais l'odeur de son foutre fort partout sur mon visage.
Il s'allongea à son tour à côté de moi, un peu à bout de souffle, et sa main vint se mettre sur mon crâne pour me caresser doucement, comme machinalement. Je crois qu'à cet instant je pus me mettre à ronronner de plaisir, bien que ce soit sans doute imprévu voire inattendu, c'était exactement ce dont j'avais besoin pour me remettre de mes émotions.
Quelques minutes passèrent et sa respiration devint plus lente. Je sentais le foutre sécher sur mon visage comme des restes de crème glacée sur mes joues. Il continuait encore de me caresser le crâne doucement, et je luttais fort pour ne pas m'endormir à cet instant, convaincue que je serais immédiatement punie. Bien que j'avais fait la sieste plus tôt, je me sentais physiquement et mentalement épuisée, mais pourtant étrangement satisfaite, bien que n'ayant bien sûr pas joui.
Enfin, il se releva pour me détacher la barre qui était accrochée à mes chevilles. Il me laissa un instant sur le dos, nue et ne portant que ces bracelets de cuir aux poignets et aux chevilles, un harnais de tête et bien sûr ce collier, puis il retira le harnais de tête, comme s'il venait de changer d'avis. Je retrouvais ma bouche encore endolorie, ayant mordu le bâillon plus que de raison (et espérant ne pas avoir laissé de marque de dents dessus !).
Il se leva à nouveau et partit chercher quelque chose dans l'autre pièce. Revenant rapidement avec un tissu à la main, je compris que j'allais avoir droit à la couche à nouveau. Il m'enferma l'entrejambe dans du plastique à nouveau et me fit m'asseoir, me prenant dans ses bras. J'étais surprise par ce geste, et restais craintive, surtout lorsqu'il avança une sorte de gros biberon vers mon visage. Méfiante, j'eus un mouvement de recul tandis que je tentais de sentir toute odeur d'urine qui pourrait en sortir, mais il m'enfonça malgré tout la tétine, et je me mis à téter machinalement.
C'était simplement du thé un peu amer, mais sucré, et doux. Je ronronnais à nouveau. Ces instants de répit étaient vraiment les bienvenus après les difficultés rencontrées. Je bus plusieurs gorgées et ressortis la tétine de ma bouche, mais il me regarda en fronçant les sourcils d'un air grave, et sans avoir à faire quoi que ce soit de plus, je repris tout de suite la tétine en bouche. Il y avait beaucoup à boire... mais j'avais diablement soif. Le goût de la pâtée était parti, et cela faisait du bien de sentir quelque chose d'aussi doux.
Finissant ce gros biberon, il semblait satisfait de ma prestation, et accrocha à nouveau la laisse à l'avant de mon collier, tirant dessus pour m'inciter à le suivre. Nous redescendîmes les escaliers, il me ramena à ma place initiale, la cage. Avant de me glisser dedans, il me mit à nouveau les moufles cadenassées aux poignets, puis inséra un bâillon en forme de tétine dans ma bouche qu'il ferma sur ma nuque, et attacha ensemble mes chevilles avec un cadenas. Il me fit rouler plus qu'autre chose dans la cage avant d'enfin retirer la laisse accrochée à mon collier.
Refermant la cage et la cadenassant, il me dit sobrement : "Bonne nuit, truie."
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Par : Abyme
. De passage en ville pour quelques jours, elle visitait le quartier médiéval et atterrit par hasard à mon atelier, par curiosité. Elle avait bu un thé et, après une heure de discussions philosophiques, m’avait complimenté sur mes activités mais aussi sur mon “charisme“, et l’impression de sérénité et de douceur qui se dégageait de moi et de mon univers.
En souriant, je lui avais rétorqué que, contrairement aux apparences, la douceur n’était pas toujours de mise avec moi, et même que j’aimais parfois attacher des femmes, et les malmener quelque peu. Je lui montrai la chaîne qui descendait du plafond haut de quatre mètres, qu’on ne remarquait pas forcément car elle était rabattue le long du mur dans un coin.
Sa curiosité fut assez attisée, je le vis aussitôt. Je remarquai également qu’elle ne portait rien en dessous de son chemisier écru à pois noir, alors qu’elle devait à vue de nez faire un bon bonnet C presque D. La trentaine, plutôt grande et bien foutue, les cheveux longs châtains clairs, des lunettes assagissaient son joli visage illuminé par de grands yeux bleu-gris. J’étais séduit et n’avais aucun doute sur la réciproque.
Je lui expliquai ce qu’était le shibari et le kinbaku, et lui proposai dans la foulée de tenter l’expérience si elle l’osait.
Dans un rire nerveux, elle déclina en me remerciant, même si, me dit-elle, elle était du genre à aimer relever les défis. «Mais là on ne se connaît pas assez».
«Hé bien faisons connaissance» dis-je du tac au tac, en l’invitant à repasser le lendemain à l’heure du thé. Elle fit mine d’hésiter, puis accepta.
Voilà donc cette jeune femme séduisante et mystérieuse qui revint le lendemain après-midi, me complimentant sur mon dernier roman qu’elle avait acheté la veille et dévoré le soir même.
Nous discutâmes encore une bonne heure, de littérature, de psychologie et de spiritualité, sujets sur lesquels nous étions en gros en assez bonne résonance.
Puis je lui fis remarquer que cette fois elle avait mis un soutien-gorge, dommage. Elle rougit et me reprocha d’être assez cavalier, qu’on ne se connaissait pas assez pour ce genre de remarque, etc. Je lui répondis qu’avant la fin de la journée je l’aurais attachée, nue, et que son corps aurait peu de secrets pour moi. Là elle fit mine d’être vexée par tant d’assurance déplacée, et estima qu’il était temps pour elle de repartir, car elle avait horreur d’être réduite à un objet de perversion. Nous entamâmes alors un débat sur le concept de perversion, qui était assez subjectif, et je lui rappelai qu’elle avait prétendu aimer les défis, et que là je lui en lançais un.
C’est ainsi qu’elle accepta finalement, après quelques tergiversations et atermoiements de mise pour garder sauf un minimum de dignité, de se faire attacher, pour voir, en m’avertissant qu’elle n’était pas soumise, mais juste pour l’expérience.
Après l’avoir convaincue que je préférais l’attacher nue, que le contact des cordes directement sur la peau est plus sensuel et efficace, qu’esthétiquement aussi c’est préférable, je commençai par un bondage simple du tronc et des bras rassemblés à l’arrière.
Elle trouva cela “intéressant“ au niveau des sensations et de la contrainte. Je passai alors aux jambes, attachées pliées, les cuisses écartées en grenouille, en prenant soin d’aménager dans le dos une triple boucle de suspension reliée à la taille, à la poitrine et aux cuisses.
Une fois la fille attachée entièrement, je commençai à la fesser. Au début elle trouvait ça plutôt excitant, riait nerveusement, et accepta de s’offrir plus encore. Je lui signifiai un safeword, mais elle rétorqua qu’elle préférait prendre ça comme un défi et qu’utiliser ce safeword serait pour elle un aveu de reddition et d’échec.
Je la hissai saucissonnée en suspension à un mètre du sol, face et ventre vers le bas.
Ensuite la flagellation au martinet remplaça la fessée, et là elle n’était plus d’accord, et l’exprima avec force et même agressivité.
Jusqu’à l’ajout d’un vibro, qui a remplacé ses vindictes par des râles de plaisir.
La flagellation s’est intensifiée, jusqu’à un point où, à nouveau, une limite était franchie, et les râles se sont à nouveau mêlés de plus en plus à des sommations de la descendre, de la détacher, de tout arrêter ; et même d’insultes.
J’avais la main, mais un choix à faire : je savais que si elle ne prononçait pas le safeword c’était par défi, et je savais aussi qu’elle était novice et qu’elle prétendait ne pas être d’accord du tout avec ce qu’elle subissait. Je devais me décider vite : continuer à repousser ses limites, tenter de la faire jouir et donc plier, ou tout arrêter comme elle l’exigeait à présent instamment ?
Ma décision prise, et constatant à quel point elle mouillait, je pénétrai alors violemment la furie (qui tentait encore de se débattre), tout en maintenant le vibro sur son clitoris. À nouveau ses vindictes se mêlèrent de gémissements explicites, mais toujours entrecoupés d’insultes et même de menaces (incluant notamment le fait de porter plainte pour viol, ou de trouver des hommes costauds qui viendraient la venger, etc).
Les fesses écarlates, les seins dansant au rythme des coups de butoir, les cheveux à présent empoignés et tirés en arrière, le vibro toujours calé sur son clitoris, elle ne pouvait plus que gémir, crier, et peinait à trouver encore des insultes adéquates.
Elle jouit alors, en hurlant et en urinant, prise de spasmes violents. Je ne relâchai pourtant pas le rythme, ni le vibro, ce qui prolongea son orgasme, la propulsant dans un abandon désormais total, ne réagissant même plus aux coups que je lui donnais sur sa croupe, de la main qui avait relâché sa chevelure.
Le deuxième orgasme la cueillit très vite après, encore plus intense que le premier, il faut dire que j’avais gardé un rythme effréné sans fléchir.
Je me retirai alors, donnai une impulsion latérale qui fit pivoter la femme et la fit se retrouver le visage face à mon sexe impitoyablement dressé, dur, gonflé à bloc, trempé de mouille et de pisse. Je lui attrapai à nouveau les cheveux pour lui redresser la tête, et lui giclai au visage.
Alors elle me dit «T’es qu’un gros salaud !»
… et prononça enfin le safeword, dans un sourire espiègle.
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Par : soumis8968
Sur ordre de ma maîtresse " Madame Angèle"
Je dois partager avec vous mon journal de soumis ( sans aucune retouche)
Bonne lecture
Jour 12
Maitresse semble en grande forme ce soir : plus jamais de sous vêtements et marquage en permanenceet
Elle m'a demandé si j'avais de l'huile, on n'a pas encore essayé l'huile en lavement, je suis un peu perplexe
Finalement Maitresse est là en mode pointillé ce soir, elle a surement des choses à faire plus importante, j'essaye de ne pas trop montrer mon impatience.
Je commence à recevoir des notifications de visite de mon profil sur bdsm.com, un espoir que Maitresse me trouve et que je puisse voir ce journal offert à tous
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Par : sylvie35
Avant propos
Cet article peut être lu isolément. Cependant, pour en comprendre pleinement le sens, certains éléments de contexte apportés par mes articles précédents sont incontournables. La liste est ici :
https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/
(à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).
L'article étant assez long (désolée...), je l'ai découpé en cinq épisodes pour vous permettre, si vous le souhaitez, d'en interrompre la lecture pour la reprendre plus tard.
Je vous souhaite une bonne lecture, en espérant qu'elle vous sera plaisante.
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--- Episode 1: Redoutable gravitation
Des barreaux pour seul horizon, des minutes qui semblent des heures, des questions sans réponse, ...
J’en ai assez de moisir dans cette cage!
Je me suis masturbée jusqu'à épuisement et maintenant je me languis dans le noir.
C'est long, très long... J'ai l'impression qu'une bonne partie de la nuit est déjà écoulée.
Mais que fait mon Maître?
Il est passé en coup de vent pour me retirer cet objet qu’il m’avait mis dans le cul et relier mon collier à l'un des barreaux par une courte chaîne. Pourquoi ne m'a-t-il pas baisée? Pourquoi me laisse-t-il seule, enfermée, au lieu de profiter de mes orifices? Est-ce que je ne lui plais pas? Est-ce qu'il est en train de baiser Sonia ?
Je me console en me disant qu'au moins j'ai eu l’un des plus puissants orgasmes de ma vie dans cette cage. La situation, l'enfermement, l’incertitude, ... C'était trop excitant.
Mais maintenant j'en ai marre !!!
Mes pensées ne sont pas celles de la soumise dans l'âme que je croyais être. Je me déçois moi-même. J'essaie de me raisonner mais ces pensées de gamine capricieuse me reviennent sans cesse dans la tête. J'ai envie de piquer ma crise et de hurler, d'appeler mon Maître: "Eh, je suis là! J'existe!" Et puis je redeviens rationnelle, avant de sombrer à nouveau dans l'énervement. Un cycle sans fin.
Et si j'étais tombée sur un psychopathe ?
Est-ce qu'il va me laisser mourir de faim et de soif dans cette cage ?
A peine ces pensées m'ont-elles traversé l'esprit que je me sens ridicule, honteuse de les avoir eues.
Est-ce qu'il est encore dans la maison? Suis-je totalement seule? Et s'il y avait le feu?
Je secoue les barreaux, mais ils ne bougent pas. Ils sont solides et la cage est bien verrouillée. Aucune possibilité d'en sortir, même en y mettant toutes mes forces. J'examine la lourde chaîne reliant mon collier à l'un des barreaux. Il faudrait s'appeler Hercule pour la briser.
J'ignore pourquoi mon Maitre a pris autant de précautions. Là c'est sûr que je ne risque pas de m'échapper ! Je me sentais déjà à l'étroit dans cette cage, maintenant la chaîne restreint encore davantage mes possibilités de mouvement. Elle est courte mais extrêmement lourde. Son poids et son inertie rendent chaque mouvement laborieux, pénible, épuisant. Par son intermédiaire, la pesanteur exerce une forte tension sur mon collier, même lorsque je reste tranquille: impossible de me sortir cette sensation désagréable de l'esprit. Impossible d'oublier que je suis esclave à présent.
Le mince éclairage lunaire qui filtre à travers les volets me laisse apercevoir une enveloppe.
Je la saisis en passant la main à travers les barreaux.
"à n'ouvrir qu'en cas d'urgence", est-il écrit.
La clé de la cage ? La clé de mon collier ? Les deux ?
Je n'en sais rien, mais cette idée me rassure.
J'essaie de sentir ce qu'il y a à l'intérieur, mais c'est impossible. Enveloppe à bulles contenant une autre enveloppe à bulles apparemment.
Tant pis. Je la remets à sa place.
L'ouverture des volets me réveille brutalement.
Je m'étais endormie. Comment ais-je pu m'endormir alors que j'étais tellement énervée ? Je n'en ai aucune idée. Dès mon réveil, toutes les sensations désagréables reviennent. Je tente de me redresser un peu et je pousse un cri, surprise par l'énorme masse inertielle de la chaîne, qui se rappelle à mon bon souvenir. Mon Maître s'approche de la cage et m’observe, amusé.
"Tu as passé une bonne nuit, salope ?"
Il se fiche de moi, visiblement.
J'ai bien envie de lui faire part de ma frustration, de mon agacement, de lui dire que je ne supporte plus cette chaîne, mais mon cerveau rationnel me rappelle à l'ordre et je me contente de faire la moue, sans vraiment répondre. Cela le fait rire.
"Ouvre la bouche!"
Pendant une fraction de seconde je crois comprendre que cela signifie "Répond!", et puis non, il m'ordonne de fermer les yeux et de pencher la tête en arrière. Pas facile de me positionner comme il l'entend avec la chaîne au cou, mais j'y arrive plus ou moins.
J'attends ainsi, intriguée, mais rien ne se passe. J'ai l'impression qu'il est parti. La position est difficile à tenir, mais je n'ose pas entrouvrir les yeux pour en avoir le cœur net.
Un liquide froid, presque glacé, me coule sur la langue. Je le bloque avant qu'il s'infiltre dans ma gorge. C'est inhabituel, mais il ne me faut qu'une fraction de seconde pour reconnaître le goût du sperme. Sans doute qu'il en a congelé et l'a ressorti pour moi. Quelle idée bizarre. Mais c'est excitant. Le goût est tellement différent quand il est glacé.
"Tu peux rouvrir les yeux et refermer la bouche, mais n'avale pas!"
J'ai juste le temps d'apercevoir le sourire amusé de mon Maître, avant de m'empresser de baisser les yeux.
Baisser les yeux face au Maître. Tellement simple à dire et si compliqué à faire. Il faut y penser tout le temps. Est-ce qu'un jour cela deviendra un réflexe?
J’aime quand mon Maître me sourit. Ses dents blanches qui contrastent si joliment avec sa peau noire. Qu’est-ce qu’il est beau !
« Mais bien sûr qu’il est beau, idiote, puisqu’il est ton Maître ! », me dis-je à moi-même. « La beauté est dans les yeux de celui qui regarde », m’a dit un jour un grand sage.
Me voilà seule à nouveau. Vais-je passer toutes mes journées ainsi, seule, en cage? Je dois reprendre le travail mercredi, à l'issue de ce week-end prolongé. Est-ce qu'au moins il me laissera sortir? Moi qui pensais venir ici pour être baisée, fessée, fouettée, ...
Je ne m’attendais pas à passer du bon temps, je m'y étais préparée psychologiquement, mais jamais je n'aurais imaginé que mon séjour allait se dérouler ainsi. C'est terriblement frustrant !
J'adore le sperme, mais le garder en bouche pendant une éternité cela finit par devenir vraiment pénible.
A mesure qu'il se réchauffe dans ma bouche, le goût change. C'est surprenant. Je me demande quand mon Maître va revenir et m'autoriser à avaler. Il m'en a mis des quantités et j'ai les joues presque gonflées. Initialement excitée par le fait de goûter pour la première fois le sperme de mon Maître, j'ai maintenant de plus en plus de mal à me retenir d'avaler.
Voilà Sonia qui entre.
"Hello Ysideulte! Nice day, isn't it ?"
Elle se fout de ma gueule ou quoi ? C’est de l’humour britannique ?
Impossible de lui répondre avec la bouche remplie de sperme, à part "humm, humm".
Moi qui rêvais de harceler de questions cette femme que j'admire : entrevoir les coulisses de ses enquêtes, savoir comment elle fait pour se procurer de tels documents compromettants, comprendre d'où elle tire son courage et sa clairvoyance... Mais non, me voilà nue, en cage, la bouche remplie de sperme, sans possibilité de lui parler. Difficile de faire plus frustrant !
Elle ressort presque aussitôt en me faisant un grand sourire. Au moins, elle a l'air d'aller mieux, même si son visage a été salement amoché par les coups de matraque des défenseurs de la démocratie. Elle s’en fiche, on dirait. Quelle femme étrange…
--- Episode 2: Une gifle bien méritée
Encore de longues minutes à attendre. Je n'en peux plus. Je crois que je vais finir par avaler, quitte à être punie.
Heureusement, voilà enfin mon Maître de retour, et la permission tant attendue d'avaler.
Il me demande de lui faire part de mes impressions, ce que je m'empresse de faire. Je lui témoigne l'honneur que j'ai ressenti à pouvoir goûter son sperme.
Il s'éloigne. Zut! Il va encore me laisser seule dans ma cage.
Tant pis, j'ose demander: "Est-ce que je vais rester longtemps dans la cage, Maître?"
Au lieu de me répondre, il déverrouille la chaîne. Oh mon Dieu ! Quelle sensation incroyable d'être soudain débarrassée de cette masse pesante qui était devenue un vrai fardeau, comme si j'avais une tonne suspendue à mon collier. Je me sens légère tout à coup.
Mon Maître ouvre la grille et m'ordonne de sortir. Ouf, ça fait du bien, je suis toute ankylosée. Je suis heureuse et soulagée d'être enfin dehors.
J'ai le sourire aux lèvres, je m'apprête à dire un grand Merci et... je reçois une gifle magistrale. Je ne l'avais pas vue venir celle-là. Mon Maître me montre la cage du doigt et je m'empresse d'y retourner. C'était sa réponse... Sans doute était-ce nécessaire pour que je prenne conscience de l'insolence de ma question.
Il me remet la chaîne, en la raccourcissant. C'est ma punition, certainement, pour avoir été insolente. Mon séjour en cage va être encore plus contraint, plus inconfortable.
Je ne vois plus personne de la journée. Au moins, la lumière du jour me permet d'avoir une vague idée de l'écoulement du temps. J'ai une bouteille d'eau à portée de main, atteignable à travers les barreaux, un pot pour mes besoins, mais rien à manger, rien à lire, rien à faire ... C'est long ! C'est humiliant !
L'utilisation du pot est très très compliquée avec si peu de liberté de mouvement. Je fais extrêmement attention car lorsque nous échangions pas mail, mon Maître a de nombreuses fois insisté sur le fait que sa chienne devra être parfaitement propre dès le premier jour. Je pensais qu'il voulait parler de mon hygiène intime et j'étais un peu vexée qu'il insiste autant car pour moi c'était une évidence de me présenter propre devant mon Maître. C'est seulement maintenant que je comprends vraiment de quoi il voulait parler.
La lumière décroît et je sens que me voilà partie pour passer une nouvelle nuit en cage.
Je vais essayer de dormir et de ne pas trop m'énerver cette fois. Je n'avais pas du tout imaginé ma vie de soumise comme ça. Est-ce que cela fait partie de mon dressage? S'agit-il de me faire bien comprendre que ce n'est pas moi qui décide?
Mon Maître a dit que je peux mettre fin à cette relation à tout moment. Je n'ai pas de raison de ne pas continuer à lui faire confiance, même si je suis perturbée par l'écart entre ce que j'avais anticipé et ce que je vis. Il suffirait que je l'appelle et que je lui dise que c'est fini, que je veux partir.
Mais non, il faut que je tienne bon. Je ne vais pas renoncer maintenant. Ce serait trop bête.
Cette enveloppe qui contient très probablement des clés - du moins ais-je envie de le croire - me rassure. Il suffirait que je l'ouvre et...
Je me suis endormie tôt cette fois, et facilement, même si je me suis réveillée plusieurs fois dans la nuit à cause de rêves érotiques intenses. Le clitoris en feu à chaque fois. A chaque réveil, les sensations désagréables reviennent, me rappelant brutalement ma condition d'esclave. Et pourtant, cela n'appaise en rien mon excitation sexuelle, bien au contraire. Au moins je peux me masturber pour me soulager. Il ne me l'a pas interdit. Il ne me l'a pas explicitement autorisé non plus. Est-ce que j'aurais dû demander la permission? Le doute m'assaille, mais je ne peux me retenir de crier de plaisir à chaque orgasme. La crainte qu'il m'entende et vienne me mettre une bonne raclée n'y change rien - le plaisir qui m'envahit est trop puissant, irrépressible, animal.
Comment se fait-il qu'il ne m'ait pas encore baisée? C'est bizarre quand même. A l'aéroport il m'avait dit que je le faisais bander, et puis maintenant j'ai l'impression de ne lui faire aucun effet.
Réveillée par l'ouverture de volets. La présence de mon Maître déclenche des frissons de plaisir qui me parcourent tout le corps, telle la chienne qui retrouve son Maître après une longue absence. C'est étrange, mais je me sens bien, apaisée, comme si l'énervement, la frustration, s'étaient envolés.
"Tu as passé une bonne nuit, salope ?"
"Oui Maître". Je me rends compte que je souris en lui répondant. Je me sens bien.
"Voilà qui est mieux", me dit-il, d'une voix douce.
Mieux que quoi? Mieux qu'hier matin sans doute, où mon énervement se lisait certainement sur mon visage.
C'est donc comme cela que l'on dresse une chienne? En tout cas, c'est efficace. Je me sens heureuse, à ma place.
Il me retire la chaîne. Je crois que c'est une récompense.
« Ouvre la bouche ! »
Pas besoin d'explication cette fois. Je ferme les yeux, je penche la tête en arrière, bouche grande ouverte, avide de recevoir la précieuse semence, ...
"Quand je reviendrai, je veux te voir en position, prête à accueillir ton Maître dans le cul".
Et puis je me retrouve seule, avec le sperme en bouche. Je vois qu'il m'a laissé de quoi me préparer, me lubrifier le cul, me bander les yeux, ...
Je m'empresse de me préparer du mieux possible, n'ayant aucune idée du temps dont je dispose.
J'ai tout le matériel à portée de main, mais c'est vraiment difficile de se préparer à la sodomie quand on est en cage. Les possibilités de mouvement sont restreintes. Je fais au mieux. Un semblant de toilette, un semblant de lavement, un rapide passage de rasoir, ... C'est loin d'être parfait, mais difficile de faire mieux dans ces circonstances. J'allais commencer à me lubrifier, et puis, je me ravise. Les multiples mails de mon Maître dans lesquels il insistait lourdement sur le fait que sa chienne devra être parfaitement propre dès le premier jour viennent de défiler dans ma tête en accéléré. Je suis terrifiée à l'idée de le décevoir. Je recommence tout en m'appliquant du mieux que je peux: toilette, lavement, rasoir, ...
Je me lubrifie copieusement l’anus. Je n’aime pas la sodomie. Je n’ai été enculée qu’une fois dans ma vie et j’ai tellement détesté que je n’ai jamais remis ça. Mais pouvais-je me porter candidate à la soumission et refuser à mon Maître l’accès à l’un de mes orifices ? L’aurait-il accepté ? Peu importe, de toute façon, c’était inenvisageable pour moi : j’ai besoin de cohérence, de logique, sinon je ne comprends plus rien à ma propre démarche.
Je me sens un peu agacée à nouveau. "C'est vraiment n'importe quoi", me dis-je. Et dire que je m'étais parfaitement préparée avant de prendre l'avion ! Moi qui pensais être baisée tout de suite à mon arrivée. Je m'étais même examinée à la loupe pour m'assurer qu'aucun poil n'avait échappé au rasoir. La chatte parfaitement lisse, la raie des fesses parfaitement lisse, ... Quel gâchis !
Et pourtant je me sens excitée par la manière dont je suis traitée. Je crois que je perds mes repères. Ou bien suis-je en train de m'en recréer d'autres, plus conformes à mon nouveau statut ?
Pas facile de trouver la meilleure position. J'essaie différentes possibilités. Il faut que je m'imagine du point de vue de mon Maître. Quelle position lui faciliterait au mieux l'accès à mon cul, à travers les barreaux? Quelle drôle d'idée quand même de m'enculer ainsi, en cage. Mais ce n'est pas moi qui décide...
J'attends encore une éternité, en position, le bandeau sur les yeux... Dommage, si j'avais su j'aurais pris davantage de temps pour me préparer. Tant pis, maintenant il vaut mieux que je reste en position car il peut débarquer d'un moment à l'autre. S'il ne me trouve pas en position, il ne sera vraiment pas content, ça j'en suis sûre.
Et Sonia, où est-elle? J'espère qu'elle ne va pas assister à ma sodomie ?
Je me suis fermement plaquée le cul contre les barreaux après m’être bien écarté les fesses. Bien centrée, cambrée au maximum. J’ai bloqué mes tibias entre les barreaux du côté, ce qui par la même occasion me maintient bien ouverte. C’est très inconfortable, mais peu importe, la seule chose qui m’occupe l’esprit est que mon Maître y prenne du plaisir. Ma poitrine est plaquée au sol, mes mains tiennent fermement les barreaux. J’espère ainsi pouvoir tenir bon, ne pas trop bouger pendant qu’il s’enfoncera en moi.
J’appréhende la sodomie. La seule que j’ai connue m’a laissé un souvenir amer, et je suis saisie d’angoisse quand j’entends mon Maître.
Je m’attendais à une pénétration brutale, mais mon Maître y va lentement. Très lentement.
« Ouh là ! Il va falloir travailler ce cul » me dit-il. « On est comme dans un étau là dedans. »
Puis il accélère la cadence et je mets toutes mes forces en œuvre pour ne pas être projetée en avant sous ses coups de boutoir, tenant les barreaux le plus fermement possible. Mes muscles commençaient à tétaniser quand je l’ai entendu gémir de plaisir. Heureusement car j’aurai difficilement tenu plus longtemps. Je dois avoir les marques des barreaux sur les fesses, tellement j’ai poussé en arrière de toutes mes forces pour rester bien plaquée.
Malheureusement, il m’a été impossible de garder tout le sperme en bouche. J’en ai laissé échapper pendant qu’il me sodomisait, j’ai bavé, je crois que j’en ai mis un peu partout mais avec le bandeau je ne peux pas voir… « Tu seras punie », me dit-il.
Je remercie mon Maître, après qu’il m’ait autorisée à avaler le peu que j’avais réussi à garder en bouche. Je sais que cela se fait quand on est soumise, mais je n'y ai pas réfléchi : les remerciements me sont venus spontanément.
"La bite, ça se mérite" m'a-t-il écrit à plusieurs reprises lorsque nous échangions par mail. Je crois que je viens de vraiment comprendre ce qu'il voulait dire. J'ai tenu bon, je n'ai pas renoncé, malgré l'incertitude, malgré l'inconfort, malgré mes doutes, seule dans ma cage. J'ai mérité la bite. Enfin, je crois que c'est ce qu'il faut comprendre.
"Tu es une bonne chienne" me dit-il pendant que je lui nettoie la bite avec ma langue. C'est tout ce qu'il m'a dit. Mais quel compliment !
Qu'est-ce que c'est bon de se faire enculer par son Maître !
Je n'aime pas être sodomisée, et pourtant, malgré l'inconfort, j'étais au bord de l'extase...
Rien de physique, non, tout se passe dans ma tête, et c'est vraiment puissant. Mon cul déteste, mais mon cerveau adore. Je dois être un peu cinglée, me dis-je...
--- Episode 3: Visite guidée
Après avoir été autorisée à retirer mon bandeau et avoir soigneusement léché le sperme que j'avais laissé échapper, je suis enfin libérée de ma cage. Des douleurs aux articulations et quelques vertiges – j’ai repris trop vite la position debout. Mais rien de grave.
C'est bon la liberté ! C'est quand on en a été privée que l'on s'en rend vraiment compte. Mon Maître m'autorise à utiliser les toilettes et la salle de bain. Il me suit et m'observe... Bonjour l’intimité…
La douche à l'eau froide n'est pas des plus agréables, mais après presque deux jours en cage, on relativise... De toute façon, les règles sont claires: "pas d'eau chaude pour les chiennes".
« J’aime bien tes mamelles », me dit-il, quand je sors de la douche. C’est la première fois qu’il me fait un compliment sur mon anatomie. L’eau était glaciale : j’ai la chair de poule et les tétons hyper saillants. C’est spécial… Mais plutôt joli.
Maître accroche une laisse à mon collier et me fait visiter sa maison, puis son jardin. Nue, complètement nue... Heureusement qu'il n'y a pas de vis-à-vis...
J’ai une bouffée d’émotions quand il me fait visiter sa chambre. Est-ce que je serai autorisée à partager son lit, une fois dressée ? Ou bien est-ce que je passerai mes nuits en cage ?
Je cherche des yeux des affaires appartenant à Sonia, mais je n’en vois pas.
Est-ce qu’il l’a baisée ? Je n’en sais toujours rien.
Rien de visible. De toute façon, cela ne prouve rien, me dis-je. Elle n’aurait pas forcément laissé traîner sa culotte… Mais je regarde partout à la recherche du moindre détail. Une boucle d’oreille, un mouchoir, une plaquette de pilules, n’importe quoi…
« Tu as perdu quelque chose ? » me demande mon Maître, l’air amusé.
« Euh, non Maître, j’observe simplement ».
La jalousie est un très vilain défaut, surtout quand on est esclave sexuelle…
Dans la pièce voisine, un fauteuil d’examen gynéco, avec tout le matériel. Je savais qu’il en avait un, il me l’avait dit. Je m’attendais à être examinée très intimement dès mon arrivée, mais je ne l’ai pas été. Pourquoi ? Mystère. Je pensais qu’examiner le vagin de son esclave était une des premières choses qu’un Maître faisait.
"Installe-toi pendant que je vais chercher Sonia. Elle souhaitait voir ton clitoris."
Ces paroles me glacent le sang.
"Rassure-toi, c'est purement professionnel. Elle ne te touchera pas. Tu comprendras plus tard."
Qu'est-ce que c'est que cette histoire? Je n'y comprends rien, mais j'obéis. J'ai à peine le temps de m'installer que mon Maître est de retour, accompagné de Sonia, et je me fais immédiatement engueuler: "Décapuchonne-le correctement! Comment veux-tu qu'elle l'évalue?"
"Do you think her clit is well suited for your needs ?" lui demande mon Maître
"Perfect! It is far beyond my expectations", dit Sonia en me souriant. "Thank you so much, Ysideulte, and so sorry to have asked you that".
Elle ressort aussitôt. J'apprécie la délicatesse qu'elle a eue de ne pas prolonger inutilement mon humiliation.
Je m'attendais à ce que mon Maître poursuive mon examen et me mette le spéculum, mais il m'ordonne de redescendre. Je ne sais pas s'il fait exprès de contrarier mes anticipations. C'est très perturbant pour moi qui aime tout planifier.
Certaines pièces ne font pas partie de la visite. Peut-être que Sonia a dormi dans l’une d’elles et que je me fais du souci pour rien.
« C’est ici que tu seras attachée et fouettée », me dit mon Maître, en me montrant des anneaux au plafond de la cave. « Tu pourras hurler, personne ne t’entendra ». Ces mots me font frémir de crainte et d’excitation à la fois.
C’est très désagréable de marcher pieds nus sur les gravillons qui tapissent l’allée, mais je m’efforce de ne pas me plaindre et de marcher à la cadence de mon Maître pour qu'il ne soit pas obligé de tirer sur la laisse. Sur la pelouse ça va mieux. Je me sens fière d’être ainsi promenée en laisse pour une visite guidée. Par chance, il ne me demande pas de marcher à 4 pattes.
J’aime cet homme. Malgré mon énervement dans la cage, je sens que j’ai fait le bon choix, que j’ai viscéralement envie d’être sa chienne. Je sens sa bonté intérieure, malgré la manière dont il me traite.
"Est-ce que tu étais consciente de ton érection quand Sonia t'a examinée ? J'ai vu ton clitoris gonfler dès que tu l'as décapuchonné.", me demande mon Maître.
Non, pas vraiment. J'étais tellement perturbée que j'ai un peu déconnecté de la réalité. C'est que que je tente d'expliquer à mon Maître.
"En tout cas, je suis extrêmement fier de toi. Tu lui as montré que tu es une salope, même si c'était involontaire".
Alors là ! S'il savait l'effet que ces mots me font !
J’admire une nouvelle fois l’Aston Martin garée au fond du jardin. Je meurs d’envie de la conduire, mais malheureusement mon permis m’a été retiré.
--- Episode 4: Plaisir d'un repas partagé
Sonia nous rejoint pendant que l’on fait le tour du jardin.
J'avais tellement de questions à lui poser et puis je me borne à quelques banalités. J'ignore pourquoi. Suis-je intimidée? Certainement.
J'ai honte d'être nue, en laisse, en présence d’une autre femme. Et puis, elle m'impressionne. Un mental d'acier derrière une apparence toute douce. Je le ressens de plus en plus. Elle me fait presque peur parfois. Celui qui la fera plier n’est pas encore né.
Elle nous annonce que le déjeuner est servi.
Ah bon? Je croyais que c'était moi l'esclave ici.
Mais je ne vais pas m'en plaindre. C'est tellement agréable de se faire servir.
Je meurs de faim et sans même m'en rendre compte je me jette sur la nourriture, à peine servie.
"Tu manges comme une truie ! Où as-tu été éduquée ?" me dit mon Maître, sur un ton proche de l'engueulade.
Je me confonds en excuses, ne sachant plus où me mettre. Je viens de me rendre compte du ridicule de mon comportement.
Sonia me demande ce que cela me fait de déjeuner nue en présence de deux personnes habillées, ce qui me fait rougir. Elle m'interroge au sujet de mon expérience en cage. Nous échangeons en anglais. Pas facile pour exprimer le fond de ma pensée mais, moi, la grande timide, j'ose m'exprimer. Il faut dire que les félicitations appuyées de mon Maître, pendant que l'on faisait le tour du jardin, m'ont vraiment dopée. Ces deux nuits en cages ont été très dures, mais quelle récompense à la clé!
Rien à faire, ma curiosité dépasse ma timidité. Que faisait-elle sur le lieu de cette manifestation? Quel intérêt? La population est en large majorité favorable aux miliciens et hostile aux manifestants : une bande d’ignorants, anti-vax, anti-science, racistes, fascistes, ... La lie de l’humanité, à en croire les journalistes. Ce n'est pas une vidéo montrant la brutalité des Brigades de Défense de la Démocratie qui y changera quelque chose.
Que faisait-elle donc là? Pourquoi prendre le risque de se faire capturer par les défenseurs de la démocratie? Cela n'a aucun sens.
Elle était certainement là pour une autre raison, mais laquelle? Et pourquoi s'inquiétait-elle autant de l'état de sa caméra? Il y a des éléments qui m'échappent. Je tente de lui poser quelques questions, mais je comprends vite que je n'en saurai pas plus.
Après le dessert, mon Maître pose un petit flacon sur la table et me demande si je sais ce que c'est.
Aucune idée...
A part une forme un peu originale, je ne vois pas ce que ce flacon représente ni ce qu'il contient. Du verre tout ce qu'il y a de plus classique. A l'intérieur, un liquide transparent, qui a toute l'apparence de l'eau, quoiqu’un peu plus opaque.
Sonia place une puissante loupe devant le flacon.
Mais je ne vois rien de plus.
Ah si! Je viens d'apercevoir deux formes bizarres qui nagent de concert dans le liquide. On dirait qu'ils sont liés l'un à l'autre tellement leurs mouvements sont parfaitement synchrones.
Ils ont une tête, on distingue presque un visage très étrange, à la fois doux et inquiétant. Qu'est-ce que c'est que ce truc?
C'est Sonia qui me donne l'explication.
Un zébralyvox gémellaire, être improbable surgi de la préhistoire.
Ils sont toujours par deux mais ne semblent faire qu'un: synchrones alors qu'ils ne sont pas matériellement reliés, incapables de survivre l'un sans l'autre.
Intrication quantique? Non, je délire... Je me prends à rêver de ce lien impalpable mais pourtant tellement puissant qui, je l'espère, m'unira un jour à mon Maître.
Les premiers spécimens ont été découverts dans la région du Nuvavut, au Canada, lors d'un sondage, dans la calotte glaciaire. Mais l'on a de bonnes raisons de penser que le gisement principal se situait dans le grand glacier de l’île Komsomolets, au Nord de la Sibérie.
Comment a-t-elle pu se procurer ce spécimen ? Mystère. J'ose le lui demander mais elle me fait comprendre que cela fait partie des informations qu'elle ne peut pas divulguer.
Le zébralyvox gémellaire est le plus remarquable anti-douleur qui soit. Il se fixe sur un faisceau de fibres nerveuses et émet une multitude de filaments pour établir des ponts électriques entre les points d'interruption de la gaine de myéline, prenant par la même occasion le contrôle total de la transmission de l'influx nerveux, qu'il détourne à son profit. L'électricité humaine ou animale lui fournit l'énergie essentielle à son métabolisme. S'il en est privé, il ne peut survivre plus d'une quinzaine de jours, d'où l'importance pour lui de trouver rapidement un hôte.
Pendant des millions d’années, il a vécu en parfaite symbiose avec les vertébrés, apaisant leurs souffrances en échange de la précieuse énergie électrique. Puis il a disparu, on ne sait pourquoi. Enfin, pas totalement, puisque quelques spécimens ont traversé les âges, emprisonnés dans les glaces.
Comment se fait-il que cette découverte ne soit pas connue du grand public? Ce serait une magnifique alternative pour apaiser les souffrances des malades, sans l'effet assommant, voire toxique, des analgésiques chimiques. Le marché des soins palliatifs est énorme et a explosé en raison de la forte dégradation de la santé de la population que l’on observe depuis quelques années.
Ce n'est pas si simple. La Bill&Alvértos Fucking Corporation vise le monopole de la distribution de ce nouvel anti-douleur, m'explique Sonia. Ils sont en train de mettre au point une version génétiquement modifiée, stérile, qu’ils reproduiront dans leurs laboratoires par clonage. Parallèlement, ils cherchent à détruire les spécimens naturels, pour tuer dans l’œuf tout risque de concurrence. Ainsi, la BAFC pourra vendre à prix d'or ce remède miracle contre la douleur.
Une magnifique invention de la nature détournée au profit de politiciens et de financiers véreux. Je comprends maintenant les motivations profondes de l'opération militaire massive menée par la Suprême Alliance Démocratique en Sibérie, qui me semblait absurde quand elle a été relatée. Pourquoi un tel déchaînement de violence dans une région qui ne me semblait pas spécialement stratégique ? Pourquoi raser l’île Komsomolets au point de faire fondre une grande partie du glacier sous un déluge ininterrompu de bombes thermobariques ? La Suprême Alliance Démocratique a perdu 53 bombardiers stratégiques dans l’opération, interceptés par les S-500 et les forces aérospatiales ennemies. Pourquoi assumer de telles pertes pour un enjeu qui me semblait dérisoire ? « Mais enfin ! On ne doit reculer devant aucun sacrifice quand il s’agit d’apporter la démocratie aux peuples opprimés. C’est ce qui fait la grandeur de la Suprême Alliance et la noblesse des valeurs que nous défendons », martelaient les journalistes… C’est cela, oui… J’y vois plus clair à présent.
Quelle est l’idée de Sonia? Je ne vois pas ce que l'on peut y faire. Révéler l'affaire? Neuf citoyens sur dix n’en croiront pas un mot. Ils se laisseront facilement convaincre que tout cela n'est que « fake news ». Il suffit de lâcher la meute des fact-checkers, avec si besoin le soutien de quelques experts de plateaux, et le tour est joué.
Je ne sais pas ce qu’elle a en tête, mais je comprends qu'elle veut absolument préserver ce spécimen et qu'il lui faut donc un hôte. Visiblement elle pensait à se l’implanter et maintenant elle pense à moi. Mais pourquoi moi? Qu'est-ce que j'ai de spécial? Et si j'accepte, qu'est-ce que je risque?
Mon esprit fourmille de questions, mais ma curiosité est brutalement interrompue par mon Maître.
"En cage!"
Oui, Maître. Je m'empresse d'y aller et de refermer la grille, qui se verrouille automatiquement.
Mon Maître a le don de me frustrer comme c'est pas possible. J'avais tellement de questions à poser. C'est bête. C’est énervant. Je suis en train de bouillir intérieurement. Et puis j’explose. Je secoue les barreaux de ma cage, de rage, mais ils ne bougent presque pas. C’est du solide.
--- Episode 5: Décision difficile ? ... ou évidence ?
Cette fois, je ne reste pas seule bien longtemps.
Mon Maître me rejoint et sourit. Je me rends compte que la rage doit se voir sur mon visage et que, bien que je sois totalement nue, je transpire, je dégouline, tellement je me suis acharnée sur les barreaux comme une furie.
« Vous, les femelles, vous possédez un organe dont l’unique fonction est de procurer du plaisir. Plus de dix mille terminaisons nerveuses dans un minuscule volume. Imagine l’énergie électrique que le symbiote pourrait récupérer sur ton nerf dorsal. Le paradis pour lui. »
« Et toi en particulier, tu semble exceptionnellement bien dotée, d'après ce que j'ai pu observer », rajoute-t-il en rigolant.
Il m'observait donc les nuits passées quand je me masturbais. Comment? Caméra infra-rouge? Entrebâillement de la porte ? La honte...
« Tu es intelligente, je suppose que tu as compris. Je te laisse réfléchir, Ysideulte. Appelle-moi quand tu auras décidé. »
Tiens, il m’appelle par mon prénom maintenant. Je commençais à penser que je me prénomme « salope ».
"S'il vous plait, Maître". Je l'interpelle avant qu'il ne me laisse seule.
"Est-ce que Sonia vous a expliqué comment je devrai procéder, si j’accepte ?"
"Tu ouvres le flacon et tu verses le contenu très délicatement sur ta chatte. Ne t'inquiète pas, le symbiote trouvera tout seul son chemin. Il a parasité des mammouths, alors ce n’est pas ta peau qui lui fera obstacle. Mais si tu veux lui faciliter la tâche, attends d'être bien excitée et décapuchonne soigneusement ton clitoris en érection".
"Et si je perds une goutte et qu’il est dedans?"
"C'est un liquide nutritif, légèrement visqueux. Si tu fais attention, tu n’en perdras pas. Et puis je serai à tes côtés pour te surveiller. Je ne tiens pas à rater ça»
"Je risque de ne plus avoir d'orgasmes tant qu'il sera en moi ?"
"Peut-être. Peut-être pas. Mais est-ce important ? N'es-tu pas esclave sexuelle à présent ?"
Je me retrouve seule à nouveau. Cette fois je ne vois pas le temps passer. Les questions, les pensées, me traversent l'esprit dans tous les sens. Peser le pour et le contre. Méditer. C'est ce que voulait mon Maître, certainement.
Il aurait pu m'imposer de servir d'hôte. J'aurais obéi. Mais il ne l'a pas fait. Pourquoi? Sans doute parce qu'il estime que ce serait de l'abus de pouvoir. C'est donc à moi de décider... Je sais ce qu’il veut, mais il me laisse le choix.
Mes yeux restent fixés sur le flacon, que mon Maître m’a laissé à portée de vue, derrière la loupe. J'observe l'élégant ballet de ce duo impeccablement synchronisé. Il me devient presque familier. Je finis par éprouver une sorte d'affection pour cet être étrange surgi du fond des âges.
Si j’accepte, est-ce que je devrai passer les prochains mois, ou peut-être même les prochaines années, avec un passager clandestin dans mon clitoris ? Quel étonnant passager ! Son double visage a presque l'air humain. On a envie de le protéger. Est-ce que je vais souffrir quand il percera ma délicate chair pour se frayer un chemin jusqu’au nerf dorsal de mon clitoris ? Et comment est-ce que l'on me le retirera?
Est-ce qu’il ne risque pas de me grignoter peu à peu le clitoris de l’intérieur? L’influx nerveux lui fournit l’énergie, mais il doit bien manger un peu, non ? Il a une bouche – non, deux bouches. Je vais finir par péter les plombs à force de réfléchir.
Le temps passe sans que j'arrive à y voir clair. Ma réflexion tourne en rond. Je me fais une liste de questions importantes, que j'essaie de mémoriser. Sonia y répondra. Mon Maître ne peut pas me refuser cela. Et puis je me ravise, je me dis que je ne prends pas le problème par le bon bout. Qu'y-a-t'il de plus important que d'aider Sonia dans sa démarche, quoi qu'elle ait en tête et même si elle ne peut pas me le dire? Qu'y-a-t'il de plus important que de montrer à cet homme - mon Maître - dont je suis en train de tomber éperdument amoureuse que cette relation compte vraiment pour moi, que ses souhaits, même s'ils ne sont pas des ordres, comptent plus que tout pour moi ? Ma liste de questions pratiques semble dérisoire en comparaison.
Je suis à nouveau prise d'une folle envie de me masturber.
Et si c'était l'un de mes derniers orgasmes?
Cette seule pensée me fait hurler de plaisir à peine me suis-je effleurée.
Bon sang, il était fort celui-là !
J'éprouve soudain un sentiment de honte en réalisant que Sonia, où qu'elle soit en ce moment dans la maison, m'a certainement entendue hurler de plaisir. Je dois être une sacrée salope à ses yeux... C’est pour cela qu’elle a pensé à moi, sans doute.
à suivre...
1.2000 vues
Par : Madame Angèle
Je suis la propriétaire de deux soumis 2440 et 2118 , Domina sadique, je ne suis pas adepte du virtuel, Cependant , très joueuse, quand j'ai été contactée par soumis 8968, j'ai accepté de le prendre dans mon cheptel en virtuel cette servitude vas durer 11 jours 😜
Je vais partager avec vous son journal de soumis ( sans aucune retouche)
Bonne lecture
Jour 11
J'ai passé la journée nu et supporté les cockring 10 heures sans douleurs Maîtresse viens d'arriver en ligne, je la laisse prendre connaissance de mon journal et j'attends qu'elle me bip, ca journée n'a pas du être drole. Elle est reparti sans me parler, furax ? Effectivement elle n'a pas du tout apprécié, elle m'a puni sévèrement mais j'ai échoué avec les 2 seringues de savon, elle a fait preuve de clémence, j'ai pu reprendre en cours sans recommencer. Juste 2 seringues d'eau et le plug pour 15 minutes d'attente, cul bien tendu. Maitresse a publié les premiers jours de mon journal sur bdsm.com, et obtenus des commentaires malheureusement je ne peux rien voir de tout cela. je trouve cela terrifiant et excitant à la fois. j'ai hâte de voir cela ou qu'elle me fasse un retour sur les com. ce soir, je dors en cockring et toujours marqué du sceau de ma Maitresse malgré le bain de plus d'une heure. Ce matin j'étais à l'heure pour les hommages. Consignes du jour : pas de sous-vêtements J'ai quand même pris les cocrings dans ma poche au cas ou... La journée au travail a été très dure et j'ai eu droit à 3 Inspections de Maitresse. Maîtresse veut que je refasse le marquage de mon pubis avec ses initiales, ce que je me suis empressé de faire dès mon retour du travail, cela m'a provoqué une érection et j'ai dû attendre un peu pour pouvoir enfiler la micro cage et rédiger ces quelques lignes que je dois impérativement lui transmettre avant 19h précise soumis8968
852 vues
Par : ChatMOnYou
(Réédition du 07/07/2020 -> 20/04/2024 - 1103 Vues)
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Quelles peuvent être les véritables raisons, qui poussent les femmes mariées à s'ouvrir au BDSM ?
Quelles sont les limites de ces femmes censées être sociétalement établie ?
Ironiquement, deux questions qui n'ont que finalement que très peu d'importance, lorsque l'homme entreprends une relation BDSM avec une femme mariée.
L'auto-satisfaction de la conquête ou de répondre à l'envie d'adultère paralysant toutes exigences, à savoir si la relation que l'on débutera sera aussi éphémère que futile.
Et c'est lorsque le plaisir de consommation retombe, qu'un vide abyssal se dévoile en terme de compréhension et de communication envers l'autre.
Comprendre que le domaine du BDSM est affilié à un public de "niche", c'est accepter que pour beaucoup, c'est la facilité de palier à une frustration en utilisant l'autre qui attire..
Aucunement de se donner dans ses pulsions viscérales, pouvant se révéler invivables en solitaire, et s'ouvrir à une perspective d'avenir moins sombre avec un partenaire adéquat.
Pour en appréhender la portée, la Domination / Soumission appelle à l'état de conscience suivant :
Est-ce que le plaisir BDSM des femmes les amènent t'elles à s'accepter, ou à s'éloigner de leurs chemins à s'épanouir dans leurs existences ?
07 - Les femmes dites "switch" au service de la compréhension des femmes mariées ?
"Soit "Switch" ou mariée !" : Pourrait-on dire à l'étalage flagrant de profils les plus répandus sur internet, ou du chouinement perpétuel des femmes envers la gente masculine, dans leurs propos de la vie quotidienne.
Pour en découvrir la raison, et ainsi permettre de faire la part des choses entre une volonté de s'émanciper dans leurs vies sexuelles, tout en s’affranchissant de l'homme.. Intéressons-nous à certains traits* de l'attitude "switch" :
La frustration et les tensions étant légion dans le domaine du BDSM, l'aspect "switch" est une attitude basée sur l'incertitude et l’opportunité.
Les "switchs" sont de véritables couteaux suisses, où leurs polyvalences leurs offrent un argument de choix à ne pouvoir se placer et s'investir dans une relation, par jeux ou nécessité.
Un mécanisme propice à combler ou renouveler une partie de leurs libidos, non dans une aspiration à s'épanouir.
Entre amertume, désappointement, et famine... 3 raisons majeures poussent les femmes à devenir "Switch" pour continuer à côtoyer l'homme :
- Entre amertume et désir, d'accéder aux plaisirs "simple" de l'homme (Penser que l'hypothétique "pouvoir" d'imposer, ou répondre à une demande, soient liés à la notion d'aller plus facilement vers son plaisir).
- Le désappointement de ne pas avoir atteint son paroxysme de plaisir et d'épanouissement en tant que femme (Vouloir témoigner leurs hautes frustrations à leurs partenaires, sous le couvert de pratiques Dominantes).
- L'état de "famine sexuelle" de ne pouvoir sustenter leurs besoins nutritionnels personnels (Espérer dans la dévotion au plaisir de l'autre, un retour sur investissement en terme de plaisir charnel ou au moins dans l'égo d'avoir été utile).
En résulte une dualité à vouloir se différencier de l'homme et non de le compléter, et pourtant s'évertuer à mimer sa vénalité et son adaptabilité pour arriver à ses fins.
Les femmes dites "switch" et les femmes mariées se rejoignant sous la même bannière : "Ce que tu ne peux atteindre, tu le deviens."
08 - L'Union ou le Célibat ; Quelle est la source ou l'origine d'un meilleur épanouissement BDSM ?
Le BDSM amène à un état de conscience développé.
Il réponds à un besoin perpétuel à se réguler, et à l'hypothétique désir "d'être", ce que l'on était destiné à "être".
Pour la métaphore, c'est comme faire face au cahier vierge de sa vie, que tous le monde possède à sa naissance, et se torturer à écrire dessus de ses doigts ensanglantés..
Tout cela parce qu'un "vil" environnement, nous a piqué notre crayon ou notre stylo.
La Domination étant de reconnaitre qu'avec l'outil retrouvé, cela ne nous empêcherait pas de faire et d'écrire de la "merde".
La Soumission étant de reconnaitre qu'avec l'outil retrouvé, nous ne l'utiliserions pas pour autant, de peur de raconter des "conneries".
Un désir fort d'exister et de compenser en révélant une authenticité qui nous est propre, et par la même occasion approcher de notre ferveur à l'ouvrage, une des vérités absolues de la vie.
Il sera toujours possible de copier ou d'écrire sur le cahier de son voisin, mais il est assurément plus difficile d'écrire à deux avec le même stylo, pour raconter sa propre histoire !
Clairement, pour n'évoquer que ces autres exemples métaphoriques, un couple ouvert d'esprit écrivant son expérience au crayon, aura toujours la possibilité de réécrire sa propre histoire individuellement..
Tandis qu'un couple l'ayant écrit au stylo, témoignera à jamais de sa frustration à vouloir effacer ou se ré-accaparer ce qu'il ne leur appartient plus, car tombé sciemment dans le "tronc commun".
Vouloir se donner plus de force à se convaincre que son ou ses partenaires soient nécessaires à son propre épanouissement, est du domaine de la puérilité ou de la paresse, aucunement du BDSM.
La femme mariée par définition, a autant de possibilité de s'investir dans une relation BDSM que la femme célibataire.
Encore faut-il qu'elles s'avouent toutes les deux, que ce n'est pas une question de chance ni de disponibilités, mais bien d'un travail préalable d'introspection personnel, réel et immodéré.
09 - Y a t'il un âge révélateur de l'éveil des pulsions BDSM d'une femme mariée ?
Si l'on se devait de faire des conjonctures et statistiques sur des tranches d'âges des activités pulsionnelles des femmes mariées, 4 périodes seraient mise à l'honneur :
De 18 à 25 ans : Age révélant l'idéalisme, ou au contraire l'aspect militant d'une femme mariée.
Une volonté et plaisir à se trouver des preuves à s'aimer, et s'appartenir par un esprit de mise en valeur, de sécurité, ou de fuite en avant.
De 26 à 39 ans : Age révélant sa maturité ou sa puérilité à faire face à la vision de son corps se transformant irrémédiablement.
Dans l'enfantement, dans l'assèchement et l'épuisement professionnelle, ou dans la boulimie à vouloir profiter de la vie.
De 40 à 50 ans : Période d'âge où la notion des contraintes d'horloge interne prends tous son sens.
Et qui en découle l'anxiété d'un sursis d'une ménopause à venir, l'évolution d'un corps et de son humeur qui désormais ne nous appartient plus, ainsi qu'une perception différente du plaisir et de son bien être.
Plus de 50 ans : l'âge de la résolution, de la résignation, ou de la détresse palpable du corps et de l'esprit.
Où la principale activité d'une femme n'est plus de cumuler du plaisir, mais au minima de le retrouver.
Majoritairement, les femmes mariées ou célibataires s'évertuent à prendre élan sur le BDSM pour ne pas penser à la réalité de la vie qui leurs échappent. Les femmes ayant besoin de Soumission quand à elles, n'aspirent qu'à la commencer.
Les femmes et mères à l'apogée de leurs maturités, ou à contrario à bout de souffle, ont plus un besoin BDSM pour faire un bilan de leurs vies, plutôt qu'à envisager de s'épanouir dans ce substitue.
Un désir de troquer ne serait-ce qu'un instant, "leurs chronomètres" accrochés à leurs cous (Représentation de leurs horloges internes qui défilent), par le collier tout neuf d'un Dominant (Représentation de l'emprise et d'un plaisir éternel).
La stimulation qu'engendre ce "médoc" qu'est le BDSM, étant propice à être de nouveau en accord avec elles-mêmes.
(Le BDSM pouvant être affilié à la "pilule bleu" de l'homme à se redécouvrir une nouvelle jeunesse, dans un bon coup de fouet !)
En conclusion :
Plus excitée par la transgression, que pour se livrer à un dépassement de soi dans le BDSM, la femme mariée souhaite être plus fidèle à elle-même, que Soumise à l'autre à proprement dit.
Sujette à l'obsession à se prouver "qu'elle vit sa vie au lieu de passer à coté", l'homme sert de "défouloir" pour ces femmes se plaignant de ne jamais joindre le "service après-vente" de la vie.
Celle-ci leur ayant vendu d'office la certitude de ne jamais oublier ce pourquoi leurs corps sont programmés à réaliser, reléguant leurs épanouissements en second plan.
(*Oui parce que bon, je vais pas écrire systématiquement 5 articles pour traiter une thématique !)
A suivre : Femmes mariées et BDSM ; Un ménage à trois. (Partie 4 sur 5)
Article du même auteur : https://www.bdsm.fr/blog/5075/Femmes-mari%C3%A9es-et-BDSM-;-Un-m%C3%A9nage-%C3%A0-trois-(Partie-1) -> Femmes mariées et BDSM ; Un ménage à trois. (Partie 1)
https://www.bdsm.fr/blog/5144/Femmes-mari%C3%A9es-et-BDSM-;-Un-m%C3%A9nage-%C3%A0-trois-(Partie-2) -> Femmes mariées et BDSM ; Un ménage à trois. (Partie 2)
https://www.bdsm.fr/blog/4897/%22O%22nanisme-;-Je-m'en-branle,-donc-je-suis -> "O"nanisme ; Je m'en branle, donc je suis.
https://www.bdsm.fr/blog/2703/Les-trois-chemins -> Les trois chemins.
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Par : Abyme
“On ne peut pas rester là sans rien faire, marmonnait Dom en s'habillant précipitamment, allant et venant dans la chambre où ils avaient passé la journée en joutes érotiques.
- Mais où tu veux aller comme ça ? Elle est morte, elle est morte, et c'est marre ! Et le mec est parti...
- On n'en est pas sûr, elle vit peut-être, il y a une mince chance pour qu'on puisse encore la sauver et que toute cette merde n'en soit pas une à ce point.
- Pourquoi ne pas dénoncer ce type en appelant la police ? Pourquoi prendre le risque d'aller là-bas ? T'es cinglé !
Dom brandit son téléphone portable :
- Si j'appelle la police, il vont savoir à qui appartient ce téléphone, je serai obligé d'expliquer comment nous avons été témoins de la scène, et adieu le secret de mon appartement !
- Et alors ? Tu fais passer ce secret au dessus de...
- OUI ! Au dessus de tout ! C'est le dernier no man's land de cette ville, de ce pays, de l'univers entier, tu comprends ? La moindre parcelle de terrain appartient à quelqu'un et est fiché, sur cette fichue planète, mais cet appartement échappe à la loi de la société humaine. Il n'existe pas. C'est mon bien le plus précieux, parce que j'ai la chance d'en être le gardien, et je n'ai rien d'autre à moi dans la vie, même pas une famille ou un ami. Et en plus j'ai la vue privilégiée sur cette chambre 321 de l'hôtel, pour moi elle est plus importante que la putain de vue sur le lac !
- Une femme peut mourir, ton appartement-sacré est plus important, c'est ça ?
- Justement, je vais voir si elle peut encore être sauvée. En plus... elle est vraiment ...charmante.
- Dom, tu ne sais plus où tu en es, hein ? Ta petite routine quotidienne est très bouleversée, hein ? Mais je crois que sur ce coup-là, tu ne réfléchis pas assez.
- Reste là, je reviens."
Dom quitta d'un pas décidé la chambre en s’habillant précipitamment, puis il traversa l'appartement et sortit par le cagibi de la cuisine.
Dominique vint s'asseoir sur le lit de la chambre en soupirant. Elle était toujours nue.
Puis elle vit le téléphone portable de Dom, oublié sur le lit.
Puis elle réfléchit.
Puis elle sourit.
Elle attrapa un bout du drap et en enveloppa le portable, en pensant au faux John Malkovich en train d'essuyer ses empreintes sur la poignée de la porte. Puis elle composa le numéro de la police.
"Je vous appelle parce que je viens de commettre un meurtre sur une inconnue dans sa chambre d'hôtel : Hôtel du Lac d'Annecy, chambre 321 !" déclara-t-elle d'une voix grave et tremblée.
Elle ouvrit la fenêtre et laissa tomber le portable, puis retourna au judas du placard.
Dom avait dû attendre un moment propice pour se faufiler vers les ascenseurs et pour trouver la chambre, car il n'arriva dans la chambre que dix minutes plus tard.
Elle le regarda, affolé, en sueur, prendre la poignée de la porte à pleine main, oubliant ce genre de détails.
Quel con, mais quel con ! se dit-elle en secouant la tête, c'est trop facile.
Il regarda du côté de la femme, et aussitôt trouva le trou au dessus du radiateur, planqué dans les motifs de la tapisserie.
"Dominique ? T'es là ?"
Elle se retira, elle ne voulait plus... Elle ne pouvait plus.
Au bout d'une minute elle regarda à nouveau, Dom était penché sur le corps, avec une expression désespérée.
"Merde elle est morte, merde !"
C'est alors que la police surgit dans la chambre.
Elle vit tout : comment les hommes maîtrisèrent leur prisonnier, comment ils le fouillèrent, trouvèrent ses papiers, et lui passèrent les menottes, comment ils se penchèrent sur le corps.
Elle entendit vaguement ce qui se disait, notamment Dom qui niait : "Non ce n'est pas moi, je vous jure !", puis qui l'appelait : "Dominique, Dominique ! Qu'as-tu fait ?"
Et les hommes qui le tenaient concluaient évidemment que ce nommé Dominique était schizo...
Puis elle alla à la salle de bains et fit couler de l'eau chaude dans la baignoire. Elle avait besoin de se détendre.
Elle retourna dans la chambre et s'allongea sur le grand lit en attendant le remplissage.
Sa route était donc terminée, une nouvelle vie allait commencer pour elle, elle qui n'avait jusqu'ici rien dans la vie, ni famille, ni ami... elle devenait désormais la nouvelle gardienne de l'appartement.
Et se ferait appeler Dom.
FIN
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Par : ChatMOnYou
(Réédition du 01/05/2016 -> 23/03/2024 - 309 Vues)
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L'Homme est amoureux de la femme...
La Femme est amoureuse de la vie...
Nous condamnant à exprimer la véracité de notre amour,
en mordant cette vie de nos crocs vengeur.
Nous apportant la douleur, la justesse et l'empathie.
Et du haut de notre colline, difficilement accessible,
L'élévation de notre rugissement, n'aura d'égal que la profondeur de notre émoi,
se refusant que notre Eve, soit à l'intérieur de notre coeur,
car telle est sa place.
Faisant de nous, les plus grands de tous les hommes.
Article du même auteur :
https://www.bdsm.fr/blog/2703/Les-trois-chemins/ -> Les 3 chemins.
https://www.bdsm.fr/blog/4723/Un-Ma%C3%AEtre,-Des-Soumises/ -> Un Maître, Des Soumises.
https://www.bdsm.fr/blog/3754/L'Homme-Enfant/ -> L'Homme Enfant.
677 vues
Par : sylvie35
Qu'il est déprimant ce ciel grisâtre ! A l'image de mes pensées. Déjà une année depuis la première rencontre avec mon Maître. Tant d'espoirs qui se sont fracassés sur les murs bétonnés de la réalité.
Cette relation que j'avais tant idéalisée ne s'est jamais matérialisée comme je l'avais espéré. Impossible d'élire domicile chez mon Maître depuis le durcissement des sanctions associées à la mise en place du Fucking Pass [1].
Je n’ai eu aucune nouvelle de Sonia depuis son exfiltration. J’espère qu’elle va bien. Je ne sais même pas dans quel pays elle s’est réfugiée. Pendant combien de temps sera-t-elle à l’abri ? La Suprême Alliance Démocratique lance des opérations militaires massives partout dans le monde et les nations qui résistent encore se réduisent comme peau de chagrin.
Le souvenir de ce moment intense où, nues, attachées, mamelles contre mamelles, nous hurlions sous les coups de fouet de mon Maître, est pourtant tellement présent. Qu’est-ce que j’aimerais la revoir et revivre cette expérience ! J’ai consulté la base de données qu’elle m’a laissée mais je n’y comprends rien et j’ignore comment relier les dossiers entre eux. Pourtant je sens que c’est important, mais j’ai l’impression de disposer des éléments d’une construction dont j’ignore les plans.
"La démocratie est en grand danger" - C'est le message diffusé en boucle dans les médias. Ennemis de l'intérieur, ennemis de l'extérieur, virus et pandémies, catastrophes climatiques, les menaces sont partout, terrifiantes. Quel plus puissant levier que la peur pour faire accepter l'inacceptable ?
Heureusement que le gouvernement fédéral, à la tête de la plus grande puissance économique et militaire que le monde ait jamais connu, veille sur nous et nous protège. La peine de mort a été rétablie. Les ennemis de la démocratie sont suppliciés dans les montagnes himalayennes, offerts en pâture au Grand Chrysaor cendré, cet impitoyable prédateur qui les déchiquette sans merci, devant les yeux de milliards de spectateurs scotchés à leurs écrans. La plus grande audience de tous les temps. Panem et circenses...
Les séjours chez mon Maître se firent rares. Pass carbone, échec de mon recours pour récupérer mon permis de conduire, les déplacements devinrent de plus en plus difficiles et finalement impossibles. Mon Maître aussi s'est vu retirer son permis, suite à une altercation avec un milicien, membre influent des Brigades de Défense de la Démocratie.
Je suis en pilotage automatique ce matin. Cet état psychologique étrange dans lequel on agit comme un zombie. L'esprit est ailleurs. Ou plutôt, il n’est nulle part.
Je consulte machinalement mon solde de crédit social, qui effectue de dangereuses incursions dans la zone pourpre depuis un bon moment.
Bizarre… Je me frotte les yeux, ne croyant pas ce que je vois. Un vert éclatant. Erreur de la machine? Je consulte l'historique. Me voilà devenue citoyenne modèle. Multi-injectée, militante zélée du parti au pouvoir, mes bonnes actions pour la démocratie et le climat se comptent par dizaines.
Dans l'ombre, un ange gardien veille sur moi ? Je m'empresse d'appeler mon Maître, qui m'apprend que lui aussi est subitement devenu un citoyen modèle.
C'est le moment ou jamais d'entamer la procédure de demande du Fucking Pass. Rester fidèles à nos principes et renoncer à vivre ensemble ou bien se plier à cette procédure absurde ? Cruel dilemme, mais le désir de vivre cette relation Maître/esclave dont nous ressentons le besoin vital a été plus fort.
La procédure coûte un bras. Six mois de salaire sacrifiés au profit de la Bill&Alvértos Fucking Corporation. Cela me fait mal au cœur.
« Déshabillez-vous ! »
Je trouve que ce salopard vicieux a une tête de fouine, comme tous les serviteurs zélés de la Suprême Alliance. Mais vous ne pouvez pas choisir pas le médecin qui vous examine.
Je me retrouve nue sur la table d'examen, à la merci de cet idiot qui me palpe de partout, sans cohérence. Il a l'air aussi compétent en médecine que moi en football.
La bosse au niveau du pantalon... Il bande dur.
« Je dois vous baiser pour compléter votre évaluation. Cela fait partie de la procédure. Ecartez les cuisses. »
Eh ben, ça commence bien!
« Vous êtes sûr? » dis-je naïvement.
« Vous êtes médecin? » me réplique-t-il sèchement.
Argument d'autorité! Rien d'autre à faire que d'obéir. Il faut absolument que j'obtienne ce pass.
J'écarte les cuisses pendant qu'il monte sur la table. Il se vautre sur moi et ça me dégoûte. Les cons c'est répugnant.
"Vous ne jouissez pas quand on vous baise?" me dit-il d'un air réprobateur, après avoir pris son pied.
Il se prend pour un étalon, en plus... S'il savait... Depuis que le zebralyvox gémellaire a élu domicile dans mon clitoris, je n'ai plus jamais joui, même pas quand mon Maître me baisait.
« 6/20, et je suis gentil. A la limite vous pourriez faire l’affaire pour un mec qui n’est pas trop regardant, mais n’espérez pas trop.»
Apparemment ça ne l’a pas empêché de prendre son pied quand il me baisait…
Il me fait passer dans une pièce voisine, qui ressemble à une salle de téléportation, tellement il y a d’instruments et d’écrans partout. Un technicien en blouse blanche me prend en charge.
Il m’installe une multitude de capteurs sur le corps, principalement autour du crâne, mais aussi dans le vagin, sur le clitoris, sur les tétons, et un peu partout. Il sourit ostensiblement en remarquant le sperme qui coule de mon vagin. Apparemment, je ne suis pas la première que son collègue baise gratuitement en prétextant que cela fait partie de la procédure.
Puis vient le moment tant redouté, aux dires de celles et ceux qui ont déjà subi cette procédure. Il m’introduit par la bouche un long tube souple qui se fraye lentement un chemin dans mon tube digestif jusqu’à ce que l’extrémité ressorte par mon cul. La surface du tube, tapissée de capteurs, va mesurer mes paramètres de l’intérieur. C’est très désagréable, mais les récits que j’ai lus étaient tellement effrayants que je m’attendais à pire.
Il me laisse seule, avec ordre de rester ainsi, debout, nue, truffée de capteurs, au milieu de la pièce. Des caméras de surveillance observent mon comportement. Peut être que des rayons X me scrutent l’intérieur, je ne sais pas. Ma seule crainte est qu’ils détectent la présence du zebralyvox dans mon clitoris. Mais je ne dois plus penser à cela maintenant et enclencher d’urgence mon bouclier mental.
Pendant deux heures tous mes signaux physiologiques et cérébraux sont enregistrés. Certains seront exploités immédiatement, d’autres plus tard. L'intelligence artificielle n’est pas encore capable de lire dans les pensées, mais les experts ont bon espoir que cela sera possible dans un proche avenir. Tous les enregistrements seront soigneusement conservés. « Très bientôt, dès que la technologie sera opérationnelle, ces enregistrements seront ré-analysés, ce qui contribuera à détecter, traquer et punir les ennemis de la démocratie qui se cachent sournoisement dans l'ombre. » C’est ce que répètent les journalistes et les experts de plateaux. Bluff ? Je l’ignore, mais je ne dois prendre aucun risque.
« On peut se dissimuler dans la société, mais on ne peut pas contrôler ses pensées pendant deux heures » assurent-ils. Et pourtant… Créer un labyrinthe de pensées, engouffrer l’esprit dans ce labyrinthe et l’explorer pendant deux heures, pour éviter la survenue inopinée d’une pensée compromettante, ... Merci Henrietta Bishop ! [2] J'ai retenu la leçon et je l'ai transmise à mon Maître. C’est une capacité difficile à acquérir, qui demande une grande concentration et beaucoup d’entraînement. Mais nous nous sommes bien entraînés. Espérons ce que sera suffisant.
« Eh ! Vous m’entendez ? », hurle le technicien à mon oreille, me sortant brutalement de mon labyrinthe mental. J’étais tellement concentrée sur l’enchainement de pensées que je ne l’avais pas entendu m’annoncer la fin de la séance.
« C’est étrange, l’activité électrique est très inhabituelle dans votre clitoris », me dit-il après une rapide analyse des signaux mesurés. Aie ! Si déjà lui, qui n’a pas l’air d’une lumière, détecte une anomalie, je me demande ce qu’Eurytion, la puissante intelligence artificielle de la BAFC, pourrait déduire de l’analyse des signaux. Je fais l’andouille « Ah bon ? Pourtant ça va bien sexuellement » lui dis-je. « Ce n’est pas grave, j’ai probablement mal placé les capteurs. Mais on ne va pas tout recommencer pour ça ». Ouf !
Six mois de salaire sacrifiés pour me faire baiser par un con et me faire sonder l'esprit... La Bill&Alvértos Fucking Corporation réalise de sacrées marges. Il ne reste plus qu'à attendre le résultat, en espérant qu'il sera positif.
Les mois passent. Rien. Pourquoi un tel délai ? Pour donner l'impression que l'intelligence artificielle cogite, certainement, histoire que les neuneus soient convaincus que les six mois de salaire sacrifiés sont justifiés. « Il faut bien rémunérer la haute technologie à sa juste valeur, n'est-ce pas? », comme l’affirme le directeur exécutif de la BAFC.
Bonne surprise néanmoins: je récupère mon permis de conduire, accompagné d'une lettre d'excuse. La lettre évoque une erreur informatique, un défaut d'enregistrement de mes injections, maintenant réparée. Eh oui, ne suis-je pas une citoyenne modèle, multi-injectée, soucieuse de me protéger et de protéger les autres? C'est, du moins, ce qu'affirme à présent mon historique de crédit social.
Et puis, le grand jour! Je reçois une convocation au siège local des Brigades de Défense de la Démocratie pour retirer mon Fucking Pass. Je pousse un grand « Ouf ! » de soulagement lorsque j’aperçois le nom de mon Maître dans la case indiquant le résultat de l’appariement. Lorsque les demandeurs qui réclament un appariement spécifique ont un bon solde de crédit social, Eurytion donne généralement un avis positif. Mais on n’est jamais à l’abri d’une mauvaise surprise.
Le milicien de service me reçoit avec un grand sourire. « Félicitations! » me dit-il. Je dois me taper un discours interminable sur les valeurs démocratiques défendues par la Suprême Alliance. Le plus inquiétant c'est qu'il a l'air de croire sincèrement à ce qu'il dit.
« Oh, que c'est adorable! » s'exclame une femme qui vient d'entrer, en apercevant mon Fucking Pass posé sur la table. Deux visages souriants... Un horrible outil d'oppression enrobé dans une image d'une mièvrerie déconcertante...
Au moins, l’entrée de cette idiote oblige le milicien à mettre un terme à son baratin fatigant. « Excusez-moi, j'ai un rendez-vous très important avec la Dame », me dit-il. Je suppose qu'elle vient dénoncer un voisin, soupçonné d’activités anti-démocratiques…
Mon Maître m’annonce le jour même qu’il a, lui aussi, reçu son pass. Nous allons enfin pouvoir vivre sous le même toit et baiser en toute légalité.
« Tu as vu le numéro de notre Fucking Pass ? »
Bon sang ! Je n’avais même pas percuté. Cela ne peut pas être le fruit du hasard. Mais qu’est-ce que ça veut dire ?
à suivre
Références
[1] L’histoire de cette relation Maître/esclave naissante se situe dans la seconde moitié de notre décennie, la France étant à présent membre de la Suprême Alliance Démocratique, une puissante fédération de démocraties modernes et progressistes. Pour en savoir plus sur le contexte social, humain, et technologique, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication)
[2] Fringe, saison 5
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