par Abyme
le 16/03/15
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"Se séparer, se rencontrer". J'avais composé cette chanson il y a bien longtemps (avant l'arrivée de mes enfants), suite à la perte d'un ami cher qui était tombé amoureux de ma compagne de l'époque. Ce triangle amoureux était un dilemme pour chacun de nous trois évidemment, et à l'époque je n'étais pas très partageur à ce niveau.
Lorsque bien plus tard j'ai formé mon groupe Santal en 1999, c'est la première chanson sur laquelle nous avons travaillé, et c'est également la première que nous présentions sur scène en général, car elle installait une ambiance très cool et progressive avant de monter en intensité, avec sa longue introduction à la flûte, dont les premières notes sont inspirées d'un thème de Miles Davis. Après ce prélude, Vava pose sa flûte et attaque la percussion aux tablas indiens, alors que j'ai déjà attaqué mon arpège à la guitare.
La particularité de ce morceau est d'être en 9 temps ! Un 9/8 qui égare parfois un peu le bassiste.
Cet extrait de concert a été enregistré lorsque nous étions passés à Limoux, salle des fêtes.
La voix féminine qui fait les chœurs est celle de mon ex, qui montait parfois sur scène lorsqu'elle nous accompagnait en tournée.
Lorsque bien plus tard j'ai formé mon groupe Santal en 1999, c'est la première chanson sur laquelle nous avons travaillé, et c'est également la première que nous présentions sur scène en général, car elle installait une ambiance très cool et progressive avant de monter en intensité, avec sa longue introduction à la flûte, dont les premières notes sont inspirées d'un thème de Miles Davis. Après ce prélude, Vava pose sa flûte et attaque la percussion aux tablas indiens, alors que j'ai déjà attaqué mon arpège à la guitare.
La particularité de ce morceau est d'être en 9 temps ! Un 9/8 qui égare parfois un peu le bassiste.
Cet extrait de concert a été enregistré lorsque nous étions passés à Limoux, salle des fêtes.
La voix féminine qui fait les chœurs est celle de mon ex, qui montait parfois sur scène lorsqu'elle nous accompagnait en tournée.
Pièces jointes
https://soundcloud.com/filo-deva/split-meet
Composé & écrit par Filo Interprété live par SANTAL* au festival Free Tibet de Limoux, oct 2000 *(SANTAL = Filo : chant, guitare, Vava : flûte, tabla, Mickael Alassimone : guitare, Herv
Posté dans: Art/Dessin/Poésie/Musique
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Suggestion
Par : Abyme
Pour écouter la version voix + musique :
https://soundcloud.com/filo-deva/co-naissance-co-errance
Quelque part
ailleurs
un homme naît maintenant
émerge d'un sourire
dont il fera sa quête
comme les autres
une vie de plus
Que va-t-on lui faire croire?
des statistiques lointaines
nous informent qu'il ne faut surtout pas
bouleverser nos vies
mais un jour
s'il fait certains choix
il pourra tout faire basculer
La roue des possibles s'arrête-t-elle
sur le point de non-retour?
Quelles sont les chances?
Nous faufilerons-nous
entre les gouttes?
Saurons-nous trouver notre trajectoire?
Le corps sait
se rit des apparences
et des faux espoirs
il palpite en silence
La lune naît, liquide,
s'amarre à l'horizon
ponctue la mélancolie
de ce soir opaque
Elle offre un regard cyclopéen
à l'engeance magique
que les troupeaux
d'une voix unique
appellent à genoux
de peur de se connaître
de se reconnaître
Mais
jamais de réponse
jamais de réponse !
Les pas perdus
ou pas
les chemins improbables
creusés ou pas
pavés ou pas
d'intentions
et de rêves
parfois jamais ne se croisent
Nous errons cernés
d'enchevêtrements
de croisements
toutes ces trajectoires
qui parfois relient des solitudes
à d'autres solitudes
des vies entières
au basculement
d'un instant
Le poète errant
n'a pas de trajectoire
son sentier n'est pas battu
il n'existe que sous son pied
au moment où il se pose
Son passé est mort
son lendemain hypothétique
Croiser son chemin
ne relève pas de l'intention
mais du hasard
ou du destin
parfois de la perception
Alors ouvrons des portes
Les sentiers battus
se trouvent derrière
des portes déjà ouvertes
Ouvons des portes nouvelles
Franchissons-les
Assurons-nous une errance éclairée
Peut-être nous y rencontrerons-nous
Quelque part
ailleurs
un homme naît maintenant
émerge d'un sourire
dont il fera sa quête
comme les autres
une vie de plus
Mais la lune sait
la vanité de l'errance
les ambitions ensevelies
le poids du vide
Le poids du vide.
Filo
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Par : KAPA🅒•••🔺rt
Le projet Vistul Art, est une initiative de Dariusz Plutecki et Dagmara Świrska, deux artistes de Varsovie. Ce projet d'art contemporain donne à voir des création très originales en art du fil. Une partie des oeuvres de Dariusz et Dagmara est à orientation fetish et plus précisément shibari. Le concept n'en est que plus original : la corde s'en trouve représenté ... au fil !
Artistes autodidactes, unis par leur passion pour l'art et l'innovation, à l'atelier comme à la ville, a su transformer leur technique en un moyen d'expression unique.
Ils se définissent comme des "peintres de fil", une technique où des kilomètres de fil (le même que pour les machines à coudre) sont utilisés pour créer des images complexes et expressives. Ce qui rend leur travail si particulier, c'est leur exploration des thèmes du shibari, utilisant cette technique unique pour capturer la complexité et l'intimité de ces sujets.
Leur intérêt pour ces thèmes a émergé pendant la période de la pandémie, où le confinement leur a permis de plonger plus profondément dans des sujets peu explorés dans l'art du fil. Dariusz a développé des techniques spécifiques pour mieux capturer l'essence du shibar, mettant en lumière la beauté, la force et la vulnérabilité inhérentes au bondage.
Leurs œuvres ne se limitent pas à reproduire des images mais cherchent à communiquer les émotions et les histoires liées à l'encordeur et à son modèle. Leur approche artistique est une quête constante de sujets inédits, les amenant à représenter des scènes délicates et puissantes, où les cordes et les nœuds ne sont pas seulement des éléments visuels, mais aussi des symboles de connexion et de confiance.
Vistul Art continue de développer de nouvelles collaborations et de préparer d'autres expositions, espérant que leur art du fil inspiré par le shibari permettra au public de réfléchir sur la complexité des relations humaines et les multiples facettes de l'expression artistique.
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Ashi :
Futomomo III :
Indigo Shinju :
Matanawa :
Backside :
Hands :
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Par : Abyme
Petit exercice :
Comme l'habit ne fait pas le moine, les mots ne font pas le sens
Je bande mon arc
monarque
je touche la récompense
un doigt de plénitude
au cul de la bouteille
Vicieux le cercle de l'addiction
la diction
se désamarre,
elle en a marre
le noeud de ses amarres s'est défait
la bitte devait être humide
La chatte reste sereine
sa queue enlace sa culasse
lasse
elle m'enseigne
le détachement
car je mens je saigne
je fus concupiscent
j'ai vaincu, convaincu
Ma conscience
science des cons
suce ma force de vie
troue mes fondements ambitieux
pénètre mon esprit
gorgé de pulsions
et de règles
alors comme ma fidèle bête
à poils
je me délasse
Une pipe au bec
pour le look
je débite les mots
concurrents acculés
j'écarte l'animal de ma couche
je m'étale de tout mon long
je me répends
je jouis du temps
qu'il me reste
avant que la nuit
ne capote
et ne m'use, âgé.
Filo
* L'exercice consiste en un choix des mots, et à leur usage trompeur dans leur agencement.
Si on ne prend que les mots-clefs, on est sûr que le propos est sexuel ou grossier, alors qu'en fait à aucun moment il ne l'est dans le fond.
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Par : KAPA🅒•••🔺rt
Jofo, est une figure incontournable dans le monde de l'art contemporain. En tant que dessinateur et artiste peintre, il a marqué les esprits avec son personnage emblématique, Toto, dont la rondeur et l'expression perplexe ont captivé l'imaginaire de nombreux admirateurs. Né à Bayonne en 1961, Jofo grandit à Dax avant de trouver sa résidence artistique à Bordeaux, où il a établi son atelier en 1981.
Son parcours artistique débute à un tournant de sa vie, lorsqu'il décide de s'installer à Bordeaux à l'âge de 20 ans pour suivre des études en architecture. C'est à ce moment qu'il révèle son génie créatif en donnant naissance à Toto, un personnage rond et délicieusement naïf, dont l'apparence contraste avec la profondeur des messages qu'il porte.
L'année 1990 voit Jofo franchir une étape majeure avec sa première exposition à Bordeaux, signant ainsi sa présence remarquée sur la scène artistique.
Si le grand public est séduit par le charme de Toto et la créativité de Jofo, il est tout aussi important de mentionner que certaines œuvres de l'artiste se sont aventurées dans des territoires subversifs et érotiquement transgressifs. À travers le prisme du voyeurisme, de l'exhibitionnisme et de la sexualité, Jofo explore dans certaines de ses peintures des facettes moins conventionnelles de l'expression artistique.
Ainsi, Jean-François Duplantier, alias Jofo, s'est imposé comme un artiste polyvalent, audacieux et visionnaire, dont le travail est ancré dans la création visuelle tout en explorant des concepts subversifs et provocateurs, faisant de lui une figure marquante dans le paysage artistique contemporain.
#Jofo
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Par : Abyme
L'espace est infini, le temps est éternel... Un jour l'enfant n'en est plus un lorsqu'il croit comprendre cela. Je dis 'croit' car qui peut vraiment en appréhender la signification?
La pierre d'achoppement de la foi, du moins de la croyance, n'est-elle pas à la limite du connu? Au delà il y a l'inconnu, ouvert aux supputations et délires divers...
Mais l'éternité et l'infinitude vont encore plus loin, elles font partie, elles, de l'inconnaissable.
Mais si vous demandez à un bouddhiste zen de vous parler de l'espace/temps, il risque de vous rire au nez.
Car il ne s'encombre pas du ailleurs et du avant ou du après ; il n'observe pas le ici et le maintenant, il l'incarne. L'espace est le tout, et le temps n'existe pas.
'Mais et le présent alors? Le maintenant?' risquez-vous d'insister, comment le perçoit-il?.
Il existe au Japon un célèbre recueil du XIe siècle intitulé konjaku monogatari shû, ce qui signifie 'Histoires qui sont maintenant du passé'.
Le titre rassemble en un seul terme deux caractères : kon, (maintenant) et jaku (jadis), exprimant l'idée bouddhiste que le présent lui-même n'existe pas, entre le passé qui n'est plus et le futur qui n'est pas encore. Chaque histoire commence par la même expression : ima wa mukashi (maintenant c'est du passé) qu'on peut interpréter par l'idée que maintenant est déjà parti, déjà fondu dans le passé.
Nul ne peut percevoir la nature dans sa totalité, ni les moindre détails d'un paysage ou, à fortiori la surface des astres lointains.
De même le temps est inappréciable dans la durée, seul l'instant a une réalité. Mais, à un même instant donné en des lieux différents, peuvent se produire des événements simultanés. De sorte que l'instant nous échappe aussi, et rien ne sert de vouloir se l'approprier, ou même de le décrire.
Il suffit juste de le vivre, de le déflorer, comme on pose un pas sur un terrain enneigé vierge. Ou plutôt sur le sable, l'empreinte étant aussitôt balayée par l'eau purificatrice.
QUELQUE MAINTENANT
Quelque maintenant s'épanche d'un regard,
s'écoule le long d'une ridule, qu'il creuse, comme un sillon de larme
entre un tic et un tac
Un traître instant vous a ainsi pris par surprise
sitôt dit, sitôt enfui,
déjà dans l'abstraction d'un passé que vous n'osez encore admettre
Un éphémère scintillement, au coin de votre œil,
ou était-ce un fantôme ex nihilo
qui a frôlé l'ennui de ce dimanche pourpre ?
Dehors, un aboiement meuble le décor
renforce le silence qui lui sert d'écrin
alors qu'il n'est pourtant déjà plus du silence
Étrange quiproquo subreptice, celui du temps qui passe en catimini
infime basculement entre l'à venir et le déjà passé
que vous appelez Maintenant
Quelque maintenant caresse l'attente,
l'expectative d'un espoir converti en déception
par cette opération occulte et irrémédiable,
un mécanisme furtif dont l'emprise vous dépasse.
Au loin, ce sont à présent les cloches
qui appellent les dévots avides
leur intiment l'agenouillement
afin d'emplir un peu leur incomplétude
Entre un tic et un tac, le silence est aussi grand que l'univers
Maintenant en est le centre.
Filo
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Par : MonsieurN
Nous nous présentons au monde, grands et fiers,
La tête haute, le menton relevé,
Madame sur ses talons, au cou une pierre,
Monsieur dans ses richelieus, sublimes à ses pieds.
De nos mains entrelacées, une seule poigne ne se distingue,
De nos êtres, un seul corps impressionant,
De respect réciproque on nous targue,
Je suis debout, Madame est en avant.
Mais quand disparait le monde qui nous entoure,
Le menton haut de madame se baisse sans hâte,
A mes pieds elle trouve une autre forme d'amour,
De ma main ferme, je lui explique: échec et mate.
Sa tête au niveau de mes pieds, ses habits disparus,
Un collier venant legitimer tous mes abus,
De fierté elle ne s'autorise, qu'en me servant loyalement,
À sa place, que, de coups de reins, je suis explique lentement.
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Par : KAPA🅒•••🔺rt
Hermione Stavros, pseudonyme de Giorgia Reggiani, est une artiste née en 1984 à Mirandola, dans la région de Modène, en Italie. Elle se passionne pour l'art assez jeune, en rejoignant l'Istituto d'Arte A.Venturi de Modena où elle s'est spécialisée dans la céramique. Diplômée en 2003, son parcours artistique l'a conduite à explorer plusieurs supports et techniques.
Bien qu'elle ait une formation en céramique, elle se concentre sur la peinture acrylique sur toile, exprimant parfois une forme de noirceurs tout en mettant en couleurs.
Mais la peinture n'est pas le seul amour de Stavros. Elle se passionne aussi pour la création d'objets inspirés de la Wunderkammer (du genre" cabinet de curiosités"), ainsi que pour l'entomologie et la taxidermie, ajoutant une dimension intrigante à son portfolio artistique.
A partir de 2013, son travail est de plus en plus reconnu et booste sa notoriété dans les milieux artistique. Elle a été invitée à exposer à Milan, dans l'espace Concept, lors de l'événement musical "Alterazioni Sonore". La même année, elle a tenu sa première exposition solo intitulée "Psicosomatica" à l'Atelier BeeLive, situé dans l'enceinte de l'Officina delle Arti à Reggio Emilia.
Deux ans plus tard, en 2015, Hermione Stavros se joint à d'autres artistes pour une exposition collective organisée par MartiniLuce à Concordia sulla Secchia, à Modène. Peu de temps après, elle a également participé à la collective "A new wing for your dream" dans la nouvelle aile du Musée de la Ville de Rimini, un événement orchestré par Morphine.
Hermione Stavros se donne à l'art et démontre une indéniable capacité à se réinventer et à explorer de nouvelles frontières.
Un certain nombre de ses oeuvres sont inspirées de visions fétichistes/BDSM.
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Par : Abyme
Je livre ici un extrait de correspondance que ma soumise m'a écrit :
(je précise qu'elle est consentante à la publication de cette correspondance)
F,
J'ai besoin de t'écrire, sans comprendre à première vue la texture de mes attentes envers toi.
Il me semble que j'aime forcer mes limites, et que c'est ce lieu de dépassement qui anime mes élans à vivre. Je suis capable d'encaisser pas mal de violence, car j'y oppose une résistance acharnée, orgueilleuse, ce qui m'emmène vers des contrées où se fracture la confiance que j'ai en mes propres forces. Je me pousse à aller loin, et j'ignore souvent le moment où je ne respecte pas mes fragilités, parce qu'en vrai, je me refuse fragile. Tu l'as entrevu par toi-même lors de notre dernière discussion, en m'envoyant cette belle gifle à travers la figure, pour provoquer les larmes que je me suis une nouvelle fois évertuée à contenir : « Tu dois tout me donner, même tes larmes, surtout tes larmes », m'as-tu dis à ce moment-là. Tu me questionnes sur cette gifle : en effet, je ne l'ai pas vu venir, elle m'a pour ainsi dire assez surprise, et dans l'instant, je n'ai pas su à quoi m'en tenir. Sortais-tu de tes gonds, sérieusement ? Quoi qu'il en soit je ressens à présent qu'elle vient marquer en moi le désir qui t'anime de me voir baisser la garde jusqu'au bout, mais j'espère seulement que tu maîtrises la source et la portée de tes emportements.
Je me demande avec une certaine frayeur ce qui me grise dans l'accueil de ta main sévère, et quel rapport entretenir avec ma propre soumission pour m'aider à expurger les douleurs et les peurs en moi. D'une part j'ai besoin de subir les fantasmes masculins parce qu'ils me hantent, et que, comme beaucoup de femmes, j'ai appris le désir au travers du regard des hommes. Exister dans un rapport de pouvoir, c'est correspondre à ce que les dominants valorisent, et aussi d'ailleurs à ce qui leur permet de garder leur ascendance : une femme rendue vulnérable et dépendante permet à l'homme de se renforcer dans un rôle où il se doit d'être puissant, autant protecteur que bourreau. Je ressens la nécessité de vivre cela, et de jouir de ce qui relève quelquefois d'une brutalité vulgaire, crue, sans détour ni ambiguïté, qui ne s'embarrasse pas de dentelles.
Je cherche à affiner la compréhension que j'ai de mes propres désirs pour que les dominations auxquelles tu me confrontes continuent de me nourrir, et nous permettent de décupler la jubilation que l'on partage.
Je te rassure : je jubile déjà, si tu savais à quel point (je crois que tu le sais), tellement que ma conscience se désintègre quand je prends du recul sur tout ça et tente d'y mettre de l'ordre. Je joue à être ta soumise et ce jeu m'entraîne plus loin que ce que j'aurais imaginé, et pourtant c'est avec une pâle délectation que je me dévoile chaque fois un peu plus pour te permettre de m'appréhender au plus près de mes douces terreurs, jusqu'aux plus imperceptibles frissons.
Me voilà confinée dans le creux spiralé de ces quelques journées grises, recouvertes d'un ciel placide, lourd d'une latence qui se donne pour horizon.
Je suis alitée, la gorge nouée d'avoir tant couru, bercée par le clapotis des livres à mon chevet qui fredonnent à mi-voix quelques incantations pour me remettre sur pied. J'espère revenir d'aplomb et j'ai hâte d'entendre le bruit discret d'une clé se fermant derrière moi, je fonds à l'idée de sentir ton regard parcourir mes stupeurs, ton sourire ébaucher la fierté qui ta-bite de me sur-prendre encore, de me surpasser sur le corps dément-ibulé de toutes droitures d'esprit.
Envie d'être investie entière
enfermée vivante
et laissée là,
sur le carrelage blanc et froid
vibrante
emmurée dans un bal aux pensées
folles sans fond
d'où perce
une source
assoiffée
de se frotter,
ivre et prétentieuse,
à la ténacité de tes possessions.
Mon sexe se déploie
et prend toute la place en moi,
tant il était contenu et timoré jusque-là.
Mon dos se hérisse de ta main qui furtivement passe
et s'empare, nerveuse de ce qui crépite en sourdine
et me lézarde tant j'enrage à présent
de n'être pas déjà là,
étreinte.
Silva
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Par : KAPA🅒•••🔺rt
Tetsari Imai, un artiste graphique japonais, qui marque et attire par son style unique et provocateur. Né au pays du soleil levant, si riche de traditions et de culture, Tetsari a dès son plus jeune âge été attiré par les arts, en particulier par l'expression graphique.
Ses oeuvres sont caractérisées par une exploration audacieuse des thèmes de la beauté et de la douceur féminine. Ce qui distingue particulièrement Tetsari Imai, c'est sa capacité à mêler l'érotisme à ses œuvres, en y intégrant souvent représentations de femmes dans des poses de shibari, une forme d'art japonais de bondage. Ces illustrations érotiques ne sont pas seulement des expressions de sensualité, mais elles explorent aussi les aspects de foi, de vulnérabilité et de douceur.
Tetsari joue régulièrement avec les codes et symboles de la religion catholique. Ses œuvres incluent souvent des représentations de bonnes sœurs, de la Vierge Marie, et d'autres icônes religieuses, mais dans un contexte qui défie les conventions. Cette alliance audacieuse entre érotisme et symbolisme religieux est source à la fois d'admiration et controverse, plaçant Tetsari au cœur des discussions sur les limites de l'expression artistique en matière de religion.
Son travail, profondément ancré dans l'esthétique japonaise, allie tradition (évoquation des geishas) et modernité (pinup façon manga). Ses illustrations ne sont pas seulement visuelles; elles invitent à une réflexion plus profonde sur les thèmes de la liberté, de la contrainte, et de la spiritualité.
Tetsuro peut être suivi sur Instagram (@tetsuro_imai) et certaines de ses oeuvres sont vendues en ligne (https://imaitetsuro.store/).
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Par : BDSM
C'est à l'occasion du quatrième festival "Livres en tête" que sera organisé un concours d'écriture. Deux textes courts inédits seront récompensés parmi les textes sélectionnés.Si nous nous faisons l'écho de ce concours c'est que l'un des deux thèmes proposés est "Libertins" (le second thème étant "Polar") ! Le texte "Libertins" gagnant sera mis à l'honneur lors de la soirée du 17 novembre 2012.Les auteurs des textes retenus pour concourir seront prévenus le 7 novembre, et bénéficierons d'un pass leur offrant l'accès (pour deux personnes) au Festival, durant ses quatre jours.Les deux gagnants verront leurs textes lus par les Livreurs et se verront remettre un coffret de CD Audiolib par Bernard Pivot.
De plus, les textes des lauréats seront publiés dans la revue Nouvelles en Sorbonne qui est édité par l'université Paris-Sorbonne.Pour participer, vous devez soumettre un texte de 300 à 400 mots et vous inscrire en précisant que vous souhaitez concourir pour le thème "Libertins".Les textes sont à envoyer par mail à prixlivresentete@laposte.net avant le 31 octobre 2012.Informations complémentaires sur le site du festival
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