par Abyme
le 24/05/15
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3
JOUR 3
Littérature
« Caresses-moi la queue », me dis-tu, alors que nos paroles échangent leurs premiers battements de paupières.
Que tu n'hésites pas à me dire ce que tu attends de moi, en toute franchise, me rassure et m'encourage, quelque part.
J'aime que tu profites de ma présence à tes côtés pour ne te refuser aucun des plaisirs qui te prennent.
Je laisse courir mes mains sur ton torse, sur ton ventre, en joie d'être investie d'une mission qui m'honore, dès ce petit matin.
Je prend le temps de te faire languir, mes doigts t'effleurent la peau et remontent doucement l'intérieur de tes cuisses, qui s'ouvrent imperceptiblement, comme les ailes d'un papillon. Mes mains s'insinuent sous ton sexe qui se tend, glissent au creux de tes hanches, reviennent, repartent, mes lèvres embrassent ton ventre, tes tétons, puis ton gland qui cherche sa mise à nu.
Et là je te branle, délicatement, à l'affût des gestes magiques qui te saisissent soudain, et que tu savoures, sans équivoque possible.
Je te branle et mes lèvres viennent baiser ton sexe, qui s'échaude et s'impatiente.
« J'espère que tu mouilles bien, parce que dans trois minutes je te prends ».
Merci pour ta prévenance, mais je sens qu'il n'y a pas de souci à se faire de ce côté-là, et te caresser m'éveille à la conscience que ce désir que j'attise en toi sera à la mesure de la véhémence avec laquelle je serai prise, dans trois minutes.
Si courtes et tellement longues.
Je te branle de plus belle, et tu craques, soudain, me retournes sur le lit, attires vers toi d'un geste franc mes cuisses ouvertes, et me pénètres, impétueux.
J'atteins un orgasme réellement libérateur, car je sens qu'enfin il y a quelque chose qui se débloque en moi. Toute mon appréhension de la veille s'est évaporée ce matin, mon étoile est là à présent, pour m'accompagner, sereine et bien au dessus de toutes mes déraisons. Tu jouis à ton tour, et éjacules sur mon ventre tendu vers toi, tu hurles le cri de ce loup, et je jubile à te voir t'abandonner à ce plaisir, défaillir d'une si tendre et violente conquête.
Cette fois, il n'est pas trop tard pour les croissants, que tu ramènes en nombre sur la petite table.
« Tu avais des lectures à me faire ? », me demandes-tu, alors que mes mains caressent très innocemment la couverture des livres aux travers desquels je voyage loin, en ce moment.
Alors oui, je lis.
Pendant que ta langue s'immisce entre mes cuisses.
« Des mots
qui effleurent à la conscience
et qui nous disent ce que l'on est
alors qu'on ne le sait pas
toujours coupable toujours vacillante
on le fait quand même
les yeux fermés
juste avec le courage stupide de faire ce qu'on attend
de moi
une fille qui « cède » à leurs avances
une femme qu'ils « sautent » est une « pute »
le dégoût rend lucide
la seule manière de se tirer du machisme c'est de s'en faire un plaisir
on projette nos transgressions et nos rêves
non pas ce que l'on est mais ce que l'on est en puissance
âme pure et orgueilleuse
prouver que cette image de dégoût ne correspond pas à l'âme
et elles se regardent dans la glace lorsqu'elles ont du dégoût
c'est comme un masque démoniaque
mais c'est un masque
elles veulent s'y confronter encore plus pour passer au travers
irregardable et inconcevable
se conformer dans ce plaisir honteux
matérialité très prégnante de la chair
passage vers l'immatériel
vertige
on s'évanouit dans ce corps-là
c'est bien le corps qui jouit mais c'est un corps céleste
j'étais morte de timidité et d'orgueil
ce qui va souvent ensemble
on n'est pas dupe de cette vulgarité
et c'est tout de même mortifiant d'y succomber
deux êtres exemplaires miraculeux incandescents
et presque métaphoriques
vivre son amour le temps qu'il prenne feu
le temps qu'il vous embrase
nous propulse hors du temps humain
qu'est-ce que le sommeil
c'est la démission de soi-même
il n'y a pas de vie en dehors de l'éternité
ou alors une vie très contingente
très pauvre et étroite
la vie humaine elle n'est pas mythique mais misérable
c'est comme ça
on revient dans le temps de tous les jours
dans les contingences matérielles
il peut y avoir une quiétude mais ce n'est plus une révélation
de l'ordre de la transcendance
tout est toujours à conquérir c'est toujours la première fois
et quand ça cesse d'être la première fois
ça cesse d'être tout court. »
Je reprends mon souffle.
« La sexualité humaine
n'est pas faite pour se reproduire
mais pour se produire
c'est-à-dire être une conscience unique
un regard merveilleux
qui rend tout d'un coup visible celui qui le porte
c'est désirer la personne pas seulement son cul
même si évidemment ça passe aussi par là
c'est un attrait irréversible
vers une personne en entier
vers un être corps et âme
et alors que je n'étais pas une proie
je peux tout-à-fait le devenir très vite
me projeter dans l'illusion
mais parfaitement lucide
volontairement naïve
évidemment fragile
je déteste le discours sentimental
quand c'est pour coucher avec quelqu'un
balivernes sentimentales au rabais et stupides
simplement pour que la pauvre crétine
se croit aimée et que Monsieur se sente autorisé
à rentrer sa bite dans sa petite caverne
l'amour est une exaltation
les deux corps qui s'étreignent c'est l'âge de pierre de la lumière
c'est ça qui va faire jaillir l'étincelle ensuite ça n'existe plus
c'est ça la jouissance
c'est le corps glorieux qu'on peut avoir
impossibilité qu'on a quand il s'agit d'aller
vers ce qui est magnifique et beau
de l'accepter et de le dire
la timidité ça s'abat sur vous
le masochisme c'est la désespérance
de s'adapter à ce qui ne va pas
reflet du romantisme
ce qui ne peux pas être blanc on le rend noir
on peut trouver un extrême plaisir
dans la déchéance et la noirceur
et on voit combien ça lui fait peur
c'est presque une pure provocation faite à soi-même
elle le fait pour s'obliger à l'admettre
c'est une horreur inculquée une horreur acquise
qui la diminue
la religion c'est la vierge ou la putain
il n'y a pas de milieu
viol par exorcisme
le viol ne me violera pas
je suis un être peut-être pénétrable
mais en réalité un et indivisible
un être qu'on ne peut pas atteindre pour vaincre sa peur
il faut faire ce dont on a peur
il faut s'y exercer
funambule
armé d'un orgueil absolu ».
Résonne un silence teinté de ces paroles dispersées partout entre ces murs qui se taisent encore,
et mon cœur qui cogne.
(à suivre)
Littérature
« Caresses-moi la queue », me dis-tu, alors que nos paroles échangent leurs premiers battements de paupières.
Que tu n'hésites pas à me dire ce que tu attends de moi, en toute franchise, me rassure et m'encourage, quelque part.
J'aime que tu profites de ma présence à tes côtés pour ne te refuser aucun des plaisirs qui te prennent.
Je laisse courir mes mains sur ton torse, sur ton ventre, en joie d'être investie d'une mission qui m'honore, dès ce petit matin.
Je prend le temps de te faire languir, mes doigts t'effleurent la peau et remontent doucement l'intérieur de tes cuisses, qui s'ouvrent imperceptiblement, comme les ailes d'un papillon. Mes mains s'insinuent sous ton sexe qui se tend, glissent au creux de tes hanches, reviennent, repartent, mes lèvres embrassent ton ventre, tes tétons, puis ton gland qui cherche sa mise à nu.
Et là je te branle, délicatement, à l'affût des gestes magiques qui te saisissent soudain, et que tu savoures, sans équivoque possible.
Je te branle et mes lèvres viennent baiser ton sexe, qui s'échaude et s'impatiente.
« J'espère que tu mouilles bien, parce que dans trois minutes je te prends ».
Merci pour ta prévenance, mais je sens qu'il n'y a pas de souci à se faire de ce côté-là, et te caresser m'éveille à la conscience que ce désir que j'attise en toi sera à la mesure de la véhémence avec laquelle je serai prise, dans trois minutes.
Si courtes et tellement longues.
Je te branle de plus belle, et tu craques, soudain, me retournes sur le lit, attires vers toi d'un geste franc mes cuisses ouvertes, et me pénètres, impétueux.
J'atteins un orgasme réellement libérateur, car je sens qu'enfin il y a quelque chose qui se débloque en moi. Toute mon appréhension de la veille s'est évaporée ce matin, mon étoile est là à présent, pour m'accompagner, sereine et bien au dessus de toutes mes déraisons. Tu jouis à ton tour, et éjacules sur mon ventre tendu vers toi, tu hurles le cri de ce loup, et je jubile à te voir t'abandonner à ce plaisir, défaillir d'une si tendre et violente conquête.
Cette fois, il n'est pas trop tard pour les croissants, que tu ramènes en nombre sur la petite table.
***
« Tu avais des lectures à me faire ? », me demandes-tu, alors que mes mains caressent très innocemment la couverture des livres aux travers desquels je voyage loin, en ce moment.
Alors oui, je lis.
Pendant que ta langue s'immisce entre mes cuisses.
« Des mots
qui effleurent à la conscience
et qui nous disent ce que l'on est
alors qu'on ne le sait pas
toujours coupable toujours vacillante
on le fait quand même
les yeux fermés
juste avec le courage stupide de faire ce qu'on attend
de moi
une fille qui « cède » à leurs avances
une femme qu'ils « sautent » est une « pute »
le dégoût rend lucide
la seule manière de se tirer du machisme c'est de s'en faire un plaisir
on projette nos transgressions et nos rêves
non pas ce que l'on est mais ce que l'on est en puissance
âme pure et orgueilleuse
prouver que cette image de dégoût ne correspond pas à l'âme
et elles se regardent dans la glace lorsqu'elles ont du dégoût
c'est comme un masque démoniaque
mais c'est un masque
elles veulent s'y confronter encore plus pour passer au travers
irregardable et inconcevable
se conformer dans ce plaisir honteux
matérialité très prégnante de la chair
passage vers l'immatériel
vertige
on s'évanouit dans ce corps-là
c'est bien le corps qui jouit mais c'est un corps céleste
j'étais morte de timidité et d'orgueil
ce qui va souvent ensemble
on n'est pas dupe de cette vulgarité
et c'est tout de même mortifiant d'y succomber
deux êtres exemplaires miraculeux incandescents
et presque métaphoriques
vivre son amour le temps qu'il prenne feu
le temps qu'il vous embrase
nous propulse hors du temps humain
qu'est-ce que le sommeil
c'est la démission de soi-même
il n'y a pas de vie en dehors de l'éternité
ou alors une vie très contingente
très pauvre et étroite
la vie humaine elle n'est pas mythique mais misérable
c'est comme ça
on revient dans le temps de tous les jours
dans les contingences matérielles
il peut y avoir une quiétude mais ce n'est plus une révélation
de l'ordre de la transcendance
tout est toujours à conquérir c'est toujours la première fois
et quand ça cesse d'être la première fois
ça cesse d'être tout court. »
Je reprends mon souffle.
« La sexualité humaine
n'est pas faite pour se reproduire
mais pour se produire
c'est-à-dire être une conscience unique
un regard merveilleux
qui rend tout d'un coup visible celui qui le porte
c'est désirer la personne pas seulement son cul
même si évidemment ça passe aussi par là
c'est un attrait irréversible
vers une personne en entier
vers un être corps et âme
et alors que je n'étais pas une proie
je peux tout-à-fait le devenir très vite
me projeter dans l'illusion
mais parfaitement lucide
volontairement naïve
évidemment fragile
je déteste le discours sentimental
quand c'est pour coucher avec quelqu'un
balivernes sentimentales au rabais et stupides
simplement pour que la pauvre crétine
se croit aimée et que Monsieur se sente autorisé
à rentrer sa bite dans sa petite caverne
l'amour est une exaltation
les deux corps qui s'étreignent c'est l'âge de pierre de la lumière
c'est ça qui va faire jaillir l'étincelle ensuite ça n'existe plus
c'est ça la jouissance
c'est le corps glorieux qu'on peut avoir
impossibilité qu'on a quand il s'agit d'aller
vers ce qui est magnifique et beau
de l'accepter et de le dire
la timidité ça s'abat sur vous
le masochisme c'est la désespérance
de s'adapter à ce qui ne va pas
reflet du romantisme
ce qui ne peux pas être blanc on le rend noir
on peut trouver un extrême plaisir
dans la déchéance et la noirceur
et on voit combien ça lui fait peur
c'est presque une pure provocation faite à soi-même
elle le fait pour s'obliger à l'admettre
c'est une horreur inculquée une horreur acquise
qui la diminue
la religion c'est la vierge ou la putain
il n'y a pas de milieu
viol par exorcisme
le viol ne me violera pas
je suis un être peut-être pénétrable
mais en réalité un et indivisible
un être qu'on ne peut pas atteindre pour vaincre sa peur
il faut faire ce dont on a peur
il faut s'y exercer
funambule
armé d'un orgueil absolu ».
Résonne un silence teinté de ces paroles dispersées partout entre ces murs qui se taisent encore,
et mon cœur qui cogne.
(à suivre)
Posté dans: Histoires & Confessions
Thèmes:
Compte-rendu
Suggestion
Par : Abyme
Cette nouvelle, écrite en hommage à Lovecraft (pour le thème et la trame) et Edgar Poe (pour l'ambiance et le style), a été publiée dans mon recueil de nouvelles "Le Monde de Juyen" paru en 2010 ( https://www.amazon.fr/monde-Juyen-autres-nouvelles-étranges/dp/2918566039/ref=sr_1_5?s=books&ie=UTF8&qid=1474035944&sr=1-5&keywords=filo+filosphere )
D'abord, la fraîcheur humide, et le silence.
Un silence étrange, anormal. Un silence impossible, surnaturel, oppressant.
Juste la respiration, de l'intérieur, et ce rythme lancinant, une sourde percussion.
Il ouvre les yeux, et ne voit rien.
Le noir total.
Sourd et aveugle ?
Un sourd entend-il sa respiration ? Un aveugle voit-il du noir ?
La panique l'envahit insidieusement, le rythme s'accélère, on dirait quelqu'un qui marche lourdement dans des feuilles.
Il comprend qu'il s'agit du sang qui circule dans ses artères, pompé par son coeur de plus en plus vite.
Il a du mal à respirer.
Il faut que je me calme, se dit-il.
Il essaye de bouger, mais son corps a du mal à répondre. Ses doigts puis ses mains finissent laborieusement par frémir, s'animer. Il les lève, se touche le visage, sent une barbe de plusieurs jours, explore plus bas le cou puis la poitrine : il porte un costume étrangement coupé avec une lavallière au cou.
Allongé sur le dos, il étend un peu plus ses bras et heurte quelque chose de dur. Le choc produit un bruit mat qu'il entend parfaitement. Ses oreilles fonctionnent donc.
Il agite ses pieds peu à peu. La panique monte encore d'un cran lorsqu'il s'aperçoit qu'il est dans une sorte de boîte fermée. Impossible de se lever.
Comment a-t-il pu arriver ici ? Et d'abord où est-il ? Que s'est-il passé ?
Il a beau sonder ses souvenirs, rien ne vient.
Quelle est la dernière chose dont il se souvient ?
Enfant sur un grand amandier.
Il avait grimpé aux plus hautes branches pour cueillir les dernières amandes.
Il entendit comme un cri horrible ou un ricanement inhumain derrière lui.
En se retournant il fut figé d'effroi par la vision de ce corbeau immense qui fondait sur lui. Son envergure était exceptionnelle, son plumage plus noir que la nuit, sa tête s'inclinait sur le côté pour le fixer d'un oeil terrible, comme une perle de soufre.
Il l'attaquait et, plus par terreur et instinct de survie que par habileté stratégique, il se laissa tomber au bas de l'arbre où l'herbe amortit sa chute, puis il courut, courut... sans se retourner.
Son émoi est tel qu'il revit ce souvenir d'enfance pleinement, plus intensément encore qu'un rêve, au point de douter de la réalité de sa position oppressante.
Est-il l'enfant qui court, qui ne s'arrête plus, ou bien l'homme adulte enfermé étroitement dans le noir ?
Dans les deux cas la peur et l'essoufflement sont les mêmes.
Je dois absolument me calmer se répète-t-il, je n'ai pas assez d'air pour me permettre une panique.
Aucun autre souvenir ne lui vient en aide. Pas moyen de se rappeler les derniers jours, ni aucun autre, ni d'où il vient, ni sa vie entière.
Il ignore jusqu'à son nom.
Le manque d'air l'incite à se reprendre.
Méthodiquement, il sonde son étroite prison en tapant sur toute la surface de chacune des parois capitonnées.
La forme caractéristique de la boîte confirme son horrible doute: un cercueil.
Pas besoin de résister encore à l'évidence: on le croit mort et il se trouve dans sa tombe.
Enfin, il hurle.
***
Si on demande à n'importe qui comment il est possible de sortir de sa tombe, la réponse la plus commune risque de ressembler au cliché créé par le cinéma de zombies: aller vers la surface en creusant et émerger de la terre la main tendue.
Mais dans son opération de sondage du cercueil, c'est le fond qui a capté toute son attention. Au niveau de ses épaules et de sa tête, le fond sonne incontestablement creux.
Il se contorsionne tant bien que mal et arrache le capitonnage. Une chance, il est mal collé, la personne qui a payé les funérailles a dû prendre le premier prix, ce qui est une bonne chose pour la suite, à savoir les planches.
Il détecte facilement les clous et cherche un moyen de les démettre. Il trouve la solution dans sa boucle de ceinture dont les arêtes sont suffisamment fines et solides.
Patiemment il arrive à extraire ou casser les quatre clous fixant le fond du côté de sa tête, ce qui lui coûte trente précieuses minutes et une bonne partie de sa réserve d'air et donc d'énergie.
Encore autant de temps d'effort et les quatre planches qui constituaient le plancher du cercueil sont soulevées et arrachées, révélant une terre fraîche, humide, odorante et extrêmement meuble.
Il comprend la raison pour laquelle le fond sonnait creux: un réseau de galeries a été fraîchement creusé juste à cet endroit par un animal fouisseur, probablement une taupe.
Bénie soit cette taupe ! se dit-il.
Bien que l'espoir de creuser jusqu'à l'air libre avant d'étouffer se présente assez mince, il décide de s'y atteler patiemment, s'aidant d'un morceau de planche en guise de pelle. D'abord horizontalement pour contourner sa tombe.
Il rejette la terre dans le fond du cercueil, et finit par se retrouver entièrement à l'extérieur en dessous de celui-ci, cerné de terre. Il enlève ses chaussettes et s'en sert pour se protéger les voies respiratoires.
En voulant creuser horizontalement, il dévie sans le vouloir vers le bas, sans doute entraîné par son propre poids qui écrase la terre meuble à mesure qu'il progresse. Il comprend alors que cette terre est mêlé de sable (proximité de l'eau ? ).
Un autre réseau de galeries apparaît en dessous, ce qui le fait descendre encore plus bas.
Après une heure étouffante d'efforts supplémentaires, il sent que l'effet de gravité s'accentue fortement: à chacune de ses avancées il s'enfonce plus profondément loin de la surface.
Je suis perdu.
Soudain son coude s'enfonce jusqu'au poignet, la terre cède sous son genou, il n'a plus besoin de l'expulser derrière lui, elle s'écroule sur elle-même.
Il creuse encore, mais sciemment vers le bas cette fois, puisque la terre va bien quelque part. Bientôt ses jambes s'enfoncent, son poids l'entraîne jusqu'à quelques chose de dur, un réseau de racines, en dessous desquelles il sent enfin de l'air frais !
Il est désormais debout sur un filet de racines entre lesquelles le sable continue de s'écrouler à mesure qu'il s'agite. Il entend alors le bruit lointain d'un écoulement d'eau qui lui arrive en même temps que l'air.
Ce n'est que lorsqu'il peut enfin respirer qu'il s'aperçoit combien il ne le pouvait plus juste avant. Son instinct et sa pugnacité l'ont donc récompensé, pour le moment.
Il s'agit à présent de savoir où il se trouve. Doit-il détruire les racines qui le soutiennent pour passer ?
Il n'y voit toujours rien, mais à l'oreille il comprend que coule une rivière souterraine dans une sorte de caverne.
Voie de salut, ou mince répit ?
***
"J'ai gagné! il se réveille, regardez !"
Le gros Luis claque des mains et hurle à l'adresse des autres pêcheurs rassemblés sur le pont.
Ils forment un cercle autour du noyé qu'ils ont repêché un quart d'heure plus tôt et qui se met à présent péniblement à quatre pattes pour vomir de l'eau salée.
Il a de la peine à rassembler ses esprits, il ne se souvient de rien, à part la terre dans le noir, cette impression d'étouffement humide... et l'enfant qui court éperdument, fou de peur, fuyant les ricanements grinçants d'un corbeau de cauchemar.
"Que s'est-il passé ?
- Ha ça on peut pas vous l'dire, M'sieur, répond un barbu qui a l'air d'être le capitaine, tout ce qu'on sait c'est qu'on vous a trouvé en train de flotter entre deux eaux à un mille de la côte, et que vous nous devez une fière chandelle, m'est avis... il s'en est fallu de peu pour qu'on vous repêche trop tard. D'ailleurs c'est ce que je croyais quand mes gars vous ont déposé à bord.
Le gros Luis jubilait :
- Moi aussi je vous dois une fière chandelle, j'avais parié à dix contre un que vous vous en sortiriez !"
Réprimant une dernière nausée, il se redresse et hume l'air iodé. Les pêcheurs s'activent sur une poulie à remonter un immense filet. Ils crient, ils peinent et grimacent.
La vie éclatante est en marche, et cette certitude lui donne un dernier frisson de soulagement, et ce qui ressemble à de la reconnaissance, sans la certitude de sa destination.
L'odeur de poisson est forte, au gré des rafales d'un vent léger, quelques embruns se soulèvent et distillent cette magie propre à la mer, qu'il connaît pourtant. Il en est sûr.
Il est vivant !
Il lève la tête et contemple le ciel, et cela semble lui caresser l'âme.
"Que c'est beau le ciel !
- Qu'est-ce que vous dites ?
- Rien. Quelles sont ces côtes, là-bas ?
- La baie d'Innsmouth, et au sud Kingsport.
- Cela ne me dit rien... mais dans quel pays ?
- La Nouvelle Angleterre, entre New York et Boston. Vous êtes pas d'ici alors, mais d'où vous sortez ?
- Ces noms me disent pourtant quelque chose, mais...
- Hé, pourtant il porte une des tenues folkloriques de la région, intervient un gringalet qui vient de donner des billets au gros Luis.
- Justement, dit un autre, y'a qu'un étranger, moi j'dis, pour s'amuser à les mettre (il éclate de rire).
- Ou un mort, dit sans sourire le plus vieux du groupe.
- Un mort ? Comment ça un mort ? Dites-moi !
- A Kingsport et alentour, les gens ne revêtent cette tenue qu'à deux occasions : une fête locale, le Festival, et à leur mort : ils sont vêtus ainsi avant d'être enterrés.
- Ou des étrangers qui espèrent participer au Festival alors qu'ils y comprennent rien, dit le gringalet.
- Vous dites à Kingsport ? Intéressant."
***
Débarqué pas loin de Kingsport par les pêcheurs qui lui ont généreusement offert un repas et des vêtements trop petits et élimés mais plus sobres, il quitte maintenant un chemin caillouteux et atteint la route qui relie Kingsport à la grande ville de la région, Arkham.
D'après ce qu'on lui a dit, Kingsport est à deux heures à pied et Arkham à une heure, il opte pourtant pour la première solution en raison de cette histoire de vêtements funéraires, et tourne à gauche.
Cette marche ne lui fait pas peur, d'une part parce qu'il a la motivation impérieuse de comprendre, de se souvenir, d'être reconnu, mais aussi parce qu'il prend un grand plaisir à arpenter librement cette terre-ferme sous laquelle il a failli périr étouffé.
A sa gauche, les mouettes ponctuent de leur cris la rumeur de la mer. Le vent souffle de plus belle et emporte parfois ces sons qu'il connaît parfaitement.
Je suis sûr de connaître la mer et la navigation, je sais que ces oiseaux s'appellent des mouettes, et pourtant j'ignore tout de moi, sauf...
Un groupe de corbeaux s'envole lourdement des champs de maïs qui bordent la route du côté droit, dérangés par le bruit tonitruant d'une voiture grise et poussiéreuse dont le pot d'échappement mériterait un sérieux colmatage et qui le croise en pétaradant.
Oiseaux de malheur!
L'enfant court toujours dans sa tête. Pourquoi ce souvenir précis et pas d'autres ?
Il réalise alors que c'est la première auto qu'il voit circuler sur la route depuis un quart d'heure de marche. La chaussée est en mauvais état et il suppose que c'est une route secondaire, où les véhicules sont obligés de rouler à faible vitesse.
Pourtant, une seconde voiture approche au lointain, il distingue peu à peu qu'elle est noire et décapotable. Puis il commence à distinguer les détails: un homme est au volant, il porte des lunettes noires, et une femme aux longs cheveux blonds tirés en arrière par le vent est assise à côté.
Et là se produit un phénomène étrange.
En le croisant, en le voyant, la femme change d'expression. Elle écarquille les yeux et grimace exactement comme si elle voyait un fantôme, il suppose aussitôt qu'elle le connaît et le croyait mort et enterré.
La voiture passe, puis ralentit au bout de trente mètres, puis repart vers Arkham.
Il s'arrête et fixe le véhicule noir jusqu'à ce qu'il disparaisse dans un virage. Il a le temps d'apercevoir un autocollant à l'arrière, représentant une sorte de tête de lion avec l'inscription "C.L Arkham".
Il reste planté là, sur le bord de la route, son coeur a accéléré ses battements.
Les corbeaux reviennent s'installer dans le champ de maïs, comme un mauvais présage.
Ce couple devait me connaître. La femme en tout cas. Et ils allaient à Arkham...
Je dois la retrouver.
Une énergie nouvelle lui fait reprendre la route, dans l'autre sens.
***
(à suivre)
Filo
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Par : Monsieur Jones
- Dr Xaroff, je ne sais pas ce qui m'arrive, j'ai la libido en hibernation, je n'ai plus envie de rien, je ne me caresse même plus, je n'entretiens, avec mon corps, plus que des relations de bon voisinage.
- Je vois, je vois... Mademoiselle, je vais procéder à une auscultation précise afin d'établir un diagnostique complet. Je vous demande de vous y soumettre totalement et sans aucune réserve, il y va de votre santé !
D'abord vous vous mettrez debout, la tête droite et les mains le long du corps. Soyez totalement immobile ou vous fausserez mes conclusions.
J'apposerai mes deux mains autour de votre cou, pour en évaluer le flux artériel et les éventuelles tensions musculaires.
Je dégraferai ensuite votre décolleté pour mettre à l'air votre poitrine, il est important que je surveille ses réactions pendant l'examen.
Vous garderez vos talons mais je ferai glisser votre culotte sur vos chevilles afin d'avoir un accès total à votre entrecuisse, comprenez bien qu'il s'agit là d'un acte médical effectué par un professionnel.
Je roulerai votre jupe sur vos reins de manière à ce que vos fesses soient accessibles et, en pressant l'intérieur de vos cuisses, j'en ajusterai l'écartement. Surtout ne bougez pas! Il est important que je sente si votre souffle s'accélère ou pas, vous comprenez?
Une fois votre sexe accessible, j'y apposerai le plat de la main pour en évaluer la chaleur. De l'index, je creuserai le sillon qui le partage en observant scrupuleusement la pointe de vos seins. Je chercherai à déceler, par exemple, si vos seins se tendent et vos tétons se raidissent quand mon doigt procède à cette inspection. Ce serait une très bonne nouvelle, vous savez?
Je prendrai alors, l'un après l'autre, les tétons entre mes lèvres pour en estimer la tension. Si vous bougez, je serai obligé de vous sermonner voire de vous menacer d'une fessée, alors respectez mon examen en restant immobile s'il vous plait.
Après avoir ôté votre culotte, je vous demanderai de monter sur la table et de vous y mettre à quatre pattes. j’appuierai sur vos reins pour obtenir la juste cambrure et écarterai légèrement vos cuisses pour que votre sexe soit parfaitement accessible et disponible.
Un examen visuel précis devrait me permettre de déterminer l'intensité de votre lubrification.
Je vous demanderai d'éviter toute oscillation du bassin, même imperceptible, pendant cette inspection, je sais que c'est involontaire mais vous fausseriez tout !
J'irai ensuite pointer ma langue sur votre bouton clitoridien, afin d'en mesurer la turgescence et de déterminer les réactions de cette stimulation.
Restez silencieuse, il est crucial que je décèle toute altération de votre souffle. Normalement avec une telle sollicitation, vous devriez mouiller d'une façon plus abondante, mais il faudra le vérifier précisément.
Ensuite je vous écarterai les fesses afin de pointer le bout de mon index sur votre anneau. Je le ferai avec une juste pression pour que la pulpe de mon doigt pénètre légèrement votre oeillet sans que ma phalange ne s'y invite.
Restez à quatre pattes et plaquez alors votre poitrine contre la table. Mon geste vise à évaluer la tonicité de votre périnée. Je vous dirai alors de le contracter et je compterai à voix haute jusqu'à 30. Pendant que je compte, vous devrez absolument maintenir votre périnée contracté au maximum.
Sachez que mon doigt au contact de votre muscle et sa chair ressentira immédiatement le moindre relâchement que je serai obligé de sanctionner par une fessée (oui encore, mais il ne faut pas prendre les choses à la légère)parce que vous faussez mes investigations.
Quand j'aurai atteint 30, je vous autoriserai à relâcher votre muscle périnéal. En fonction de vos capacités nous recommencerons cet exercice avec différentes variantes. Faites de votre mieux pour vous y soumettre, il en va de la pertinence de mon diagnostique final.
Pour finir, Mademoiselle, j'irai sonder votre vagin avec un appareil vibrant. Je sais, ça peut être impressionnant mais dites-vous que c'est pour votre bien et qu'il en va de la 'profondeur' de votre bilan. Cet examen n'est pas douloureux, bien au contraire, vous verrez...
Est ce que vous avez des questions?
Heuuu Docteur...j'ai très... comment dire... très envie d'être baisée, là, maintenant...
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Par : Lys
Disclaimer : Ce texte était a la base pour le couple que je fréquentais et a qui j'appartenais jusqu'à peu, je le met ainsi a disposition pour que les gens puissent le lire et découvrir une relation que j'ai pu avoir.
18/03/23
Une soirée de plus passée aux côtés de mes Propriétaires, je ne m'attendais pas du tout à tout ce qu'il s'est passé, mais j'ai adoré...
J'arrive chez Maître et Maîtresse vers 19h15, l'on discute quelques petites minutes puis l'on me prépare. Mes Propriétaires m'ont préparé plusieurs choses ce soir, car je ne vais pas être n'importe comment... Je vais être la servante de la soirée... Cela me stresse énormément, car j'avais déjà vu d'autres personnes le faire mais moi je ne l'avais jamais fait, sauf pour K et mes soeurs de soumission mais je n'avais pas besoin non plus d'être toujours aux aguets si quelqu'un a besoin de quelque chose, et je n'avais pas non plus la pression de bien représenter mes Propriétaires. Un joli petit bar est là pour que je puisse servir tout le monde, des petites choses à grignoter sur une petite table qui doit être préparés également. Maitresse me montre comment est rangée la cuisine, ce que je dois servir comme boissons. C'est quand même assez simple, les consignes sont claires et je sais ce que je dois faire. Je la suis à nouveau avec mon sac en main afin de me préparer à être la servante de la soirée. On monte dans la salle de bain puis je défais mon corset afin d'etre plus a l'aise dans mes mouvements, je prends ma cagoule en main et puis je regarde Maîtresse qui m'observe. Elle vient doucement vers moi, défais mon collier en acier puis se met à lentement déboutonner ma chemise. Je regarde Maîtresse faire, me mettant à frissonner de plaisir et à me détendre avec ma cagoule en main, étant comme paralysée, laissant faire Maîtresse. Elle vient à me regarder avec un très joli regard, étant comme satisfaite de ce qu'elle découvrait sous cette chemise, elle vient me la retirer avec douceur puis je me retrouve les seins nus face à elle, légerement intimidée. Je reprends doucement la mise en place de la cagoule puis Maîtresse me passe un collier en cuir assez épais autour du cou, avec une jolie boucle. Je mets en place le body puis la jupe, gardant le collant que j'avais sur les fesses et Maîtresse vient finir la tenue en rajoutant un petit tablier en soie blanc qui est magnifique. Maitresse passe une laisse sur mon collier puis-je la suis, rejoignant Maître. Je viens à me mettre à genoux entre Maître et Maîtresse puis Maîtresse passe la laisse à Maître, je viens doucement me rapprocher à quatre pattes, caressant son joli pantalon en cuir et venant me détendre de plus en plus sous ses caresses mais comme il est déjà 19h45, il faut que j'aille me mettre en position. Monsieur m'amène jusqu'à la cuisine, je le suis à quatre pattes puis je me lève, il me rappelle les consignes, me rassure et me dit que si besoin, Maîtresse peut prendre la relève, je lui réponds simplement que tout va bien se passer pour moi et que je le dirais si quelque chose ne va pas. Puis au bout de quelques minutes l'interphone vient à sonner...
J'ai préparé deux trois choses en attendant, rempli les bols qui attendaient sur la petite table et servi un verre à Maître et j'ai passé un coup d'éponge lorsque je débordais un peu. J'ai également beaucoup regardé les photos de Maître et Maîtresse sur le tableau blanc à côté des boissons que je peux servir. J'ai également beaucoup écouté les discussions entre Maître et Maîtresse. La première invitée arrive, elle a été décrite comme assez timide, elle vient dans la cuisine avec Maîtresse. Je la rencontre et on parle assez peu, étant moi-même assez intimidée et timide à ce moment-là, puis je suis trop concentrée sur faire le service. Je lui sers un verre puis il se mettant à discuter entre eux a nouveau j'ai également beaucoup écouté les discussions entre Maître et Maîtresse. La première invitée arrive, elle a été décrite comme assez timide, elle vient dans la cuisine avec Maîtresse. Je la rencontre et on parle assez peu, étant moi-même assez intimidée et timide à ce moment-là, puis je suis trop concentrée sur faire le service. Je lui sers un verre puis ils se mettant à discuter entre eux à nouveau Je lui sers un verre puis ils se mettent à discuter entre eux à nouveau. Je continue de faire ce que j'ai à faire, d'écouter, de regarder les photos puis à réfléchir sur deux trois choses pas vraiment importantes. Les invités arrivent petits à petit, ils ramènent des petites choses dont l'on s'occupe avec Maîtresse de ranger ou de servir, même si la manière de conserver deux trois choses reste assez obscure pour moi, je ne suis pas habituée à stocker de l'alcool. Je continue de servir des verres, de faire ma mini-routine au bar jusqu'à ce que tout le monde soit arrivés, et que les petits fours soient prêts afin que je puisse les rejoindre avec les petits fours prêts. Je les sers avec les petits fours puis je dépose l'assiette sur la petite table auprès des bols avec des choses à grignoter avant de me mettre à genoux à côté de Maître, me mettant à nouveau à écouter la conversation tout en restant présente si quelqu'un a besoin d'être servi.
Je ne sais même pas quelle heure il est à peu près, Juste on discute et on se détend pour le moment, en faisant connaissance entre N/nous, mais il commence à y avoir les filles qui montent et on entend des fessées qui sont données à l'étage. Maitre me donne l'autorisation de monter alors je monte aussi. Il y a une fille qui donne des assez grosses fessées à une autre et autant l'une que l'autre, elles adorent ça. Maitresse part en donner à une autre fille puis-je les regarde faire en souriant, elles se plaisent et prennent du plaisir. C'est ainsi pendant un long moment, ou je les regarde juste en souriant, en les regardant découvrir ou alors juste prendre du plaisir. Maitre monte avec le reste des invités qui étaient restés en bas et c'est à ce moment-là, que la personne sur qui les filles testaient des jouets est arrivée à ses limites à cause de Monsieur qui a utilisé la badine. Les filles vont faire autres choses mais il y en a une qui a encore envie de plus, elle me voit disponible et donc viens me demander si elle peut me fesser et utiliser des outils d'impact sur moi. Je lui dis que ce n'est pas moi qui décide, que c'est Maître et Maîtresse alors elle va les voir et leur demander. Maitre me demande mon avis mais je lui dis que c'est lui qui décide, alors il accepte. Je la suis alors, je m'allonge sur elle, les fesses dans sa ligne de mire et elle commence par me les caresser avant de commencer à me fesser. Je me détends doucement, je me relâche au fur et à mesure des fessées qui sont plutôt douces au début. Elle augmente sa force et sa cadence au fil du temps, je sens ma peau chauffer petit à petit, me mettant à gémir de douleur entremêlé de plaisir... Elle baisse mon collant puis continue sur mes fesses à nu, continuant d'y aller avec une certaine vitesse et force. Mes fesses continuent de chauffer puis elle se met à vouloir essayer les martinets sur mes fesses, je me mettent en position sur le lit, les fesses cambrées prêtes à recevoir. elle commence doucement mais comme ma peau est déjà très sensible, les coups ressentis sont assez forts. Je continue de gémir entre ses mains, essayant de ne pas me contracter et lui faisant part comme elle a demandé, de la douleur procurée par les différents martinets. Elle s'arrête petite à petit, j'étais arrivée a ma limite au niveau impact pour ce soir-là, elle caresse tendrement mes fesses, les embrasses puis me Caline en me remerciant et en me disant que c'était bien, je la remercie également puis-je la regarde en souriant, même si j'aurais préféré que ce soit mes propriétaires qui s'amusent avec mon popotin, j'ai passé un bon moment.
Je redescent doucement puis je me remets aux aguets afin de servir si besoin, tout en regardant deux invitées se faire attacher grace à l'ami shibariste de Maître et Maîtresse avec fascination. À un moment je reste en haut, les invités ont de moins en moins besoin d'être servis en boissons mais au contraire plus en jouets, ce que je fais. Je regarde Maître s'amuser avec l'invitée qui m'avait fessée il y a quelques dizaines de minutes, allant chercher ce dont il a besoin. Cela continue pendant une petite trentaine de minutes puis ensuite une invitée sort un sort de grosses baguettes qui conduit l'électricité, les filles jouent un peu avec puis Maître le voit, il me demande si j'ai déjà testé ce genre de choses et je lui réponds que non. Monsieur me regarde, il me demande si je veux essayer, je lui réponds que c'est lui qui décide, il sourit puis me dit d'une voix calme que du coup je vais essayer. Je stresse un peu, je n'ai jamais fait d'électro et ça a l'air de faire très mal... Les filles viennent à le tester sur Maître et il prend la baguette pour la tester sur lui, ça ne lui fait pas grand-chose puis il le teste sur moi, cela me fait un petit choc lorsque la baguette est à proximité mais si elle est collée à la peau ça ne fait rien, Maitre réessayé sur lui en suivant mes conseils puis il lâche un petit cri de douleur puis rend la baguette aux filles qui rigolent et qui réessayent de leur côté. On s'amuse à embêter Maître un peu avec la baguette puis il m'ordonne d'aller avec les filles pour que j'arrête de l'embêter, ce que je fais. Je les regarde s'amuser entre elles en souriant et je reste plutôt passive. Maitresse nous rejoints et essaie elle aussi la baguette, elle l'essaie avec une plaque en métal qui la rend conductrice d'électricité, elle essaie sur moi et sur une des filles puis elle voit ma poitrine à nu face à elle... Elle se met à titiller mes tétons et la presque instantanément, je me sens m'envoler... Mes tétons qui sont déjà sensibles à la base, titillés et électrocutés c'est vraiment génial... Il y a de la douleur mais énormément de plaisir... Je ferme les yeux, je gémis, je respire de façon saccadée, je deviens excitée... Je me sens gonfler dans ma cage de chasteté... Maitresse s'arrête puis je rouvre les yeux, je redescends doucement, je calme ma respiration, je reprends tout doucement mes esprits puis Maîtresse continue de s'amuser avec les filles pendant ce temps.
La soirée continue et tout le monde continue à prendre du plaisir de différentes manières, j'essaie de ranger deux trois choses qui trainent pour pas que les invités ne se les prennent dans les pieds ou les cassent puis je remonte afin de regarder à nouveau et être présente si besoin. À un moment la plupart des invités commencent à partir et d'autres descendent dans la cuisine. Je suis en haut avec Maître qui discute avec un de nos invités. J'écoute sagement jusqu'à ce que l'on m'adresse la parole, l'on commence à parler bdsm, pratique, les commencements. Maitre s'allonge sur le sol pendant la discussion. On continue à discuter puis l'invitée a envie de descendre dans la cuisine avec les autres. Maitre me dit que je peux faire la même chose mais je viens juste m'allonger contre lui, venant doucement lui caresser le torse et discutant légèrement avec lui. Au bout d'une petite minute, il lève son t-shirt puis viens mettre ma tete contre son téton en m'ordonnant de lecher, ce que je commence à faire. Je passe ma langue sur son téton doucement, je l'entends gémir légèrement, me guidant de sa voix, m'ordonnant d'y aller plus fort, plus vite, ce que je fais au mieux que je peux, me sentant bien, me laissant aller et juste léchant le téton de Maître... Je continue ainsi un petit moment, si bien que j'ai un peu mal à la langue et aux cervicales, dès que j'arrête de bouger la tete tout va mieux. Maitre viens a prendre ma main gauche afin de me faire toucher son entrejambe qui commence a rentrer en erection. Je continue a lecher tout en gardant la main sur son sexe, essayant de rester concentrée sur son téton... Maitre vient doucement reprendre ma main et cette fois-ci la fais passer à l'intérieur de son boxer, venant doucement commencer à le masturber tout en continuant de lecher du mieux que je peux, je perds pied... Je continue ainsi quelques petites minutes puis Maître vient baisser légèrement son pantalon et prends ma tete afin que je le prenne en bouche, je me laisse glisser et commence à faire des vas et viens comme je peux, et cela est ainsi pendant quelques minutes, alternant de léchage et masturbation à fellation pendant qu'il titille mes tétons à la guise de Maître, me laissant juste porter et guider par sa voix et ses mains...
Maitre dit que c'est trop tot pour que tout cela vienne à se finir ce soir et du coup m'ordonne de m'arrêter ce que je fais. Je reprends doucement mes esprits peuvent je me redresse en regardant Maître qui souhaite que l'on descende. Je reste à genoux à ses pieds, le regardant toute contente des moments que j'ai pu passer ce soir. Il caresse ma tete en souriant puis viens me prendre fermement par les cheveux m'emmenant près des escaliers puis il prend ma laisse, m'autorisant à me mettre debout ce que je fais. Je le suis doucement dans les escaliers puis il rapproche fermement la laisse vers lui, devant me coller à lui pour descendre les escaliers. Une fois en bas il lâche la laisse puis je me remets à quatre pattes pour le suivre avec ma laisse en bouche, rejoignant tout le monde qui restait dans la cuisine qui discutait, je m'asseoir ainsi et attend, écoutant ce qui se disais mais il est déjà tard, très tard. Les invités restants se préparent petit a petit a partir. J'attends dans le salon, je dis au revoir aux invités puis je regarde Maître et Maîtresse les raccompagner jusqu'à la porte. Je les vois revenir, Maître s'installe dans le canapé a côté de moi puis commence à me caresser la tete doucement puis l'on parle quelques petites minutes mais il va également falloir que je parte, il est très tard et Maite est extrêmement fatigué. Je me prépare et mes Propriétaires me prennent un taxi pour que je rentre à la maison. Nous avons à peine le temps de se dire au revoir qu'il est déjà là, un dernier câlin et puis je file.
M'enfin c'était une superbe soirée où j'ai pu découvrir des choses, me libérer physiquement et psychologiquement. Une soirée surement réussi voyait le sourire sur les visages des invités et de mes Propriétaires et vu tout ce qui a pu s'y passer.
Avec toute ma dévotion.
Votre soumise.
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Par : Monsieur Jones
Bonjour M., vous appelez à l’heure, j'en suis ravi.
A partir de maintenant vous allez m'écouter et ne répondre que par oui.
Si jamais vous prononcez un non, je raccrocherai.
Est-ce clair ? oui
Regardez autour de vous comme cette place est belle, on dit que l’arbre en face de la maison de maître a plus de 300 ans et qu’il exauce les vœux.
Alors faites un vœux M. oui
Bien, maintenant, remontez la ruelle pavée jusqu’au grand escalier qui mène à la petite chapelle romane.
Détendez-vous, profitez de cette balade qui vous rapproche de cet instant que nous attendons vous et moi.
A droite de la chapelle, empruntez le passage du beffroi, traversez le petit jardin jusqu’au magasin de photos.
Vous vous sentez surement fébrile, funambule d'un fil d’émotions paradoxales, en équilibre instable entre raison et déraison.
Mais vous avez envie d’être déraisonnable, n’est-ce pas ? oui
Alors longez la rue de la treille jusqu’au magasin de lingerie de la place Saint Pierre.
Vous y êtes ? oui
Rentrez, présentez-vous sous votre prénom et dites simplement que vous venez chercher "quelque chose de sexy" et on vous remettra un sac. Dites bien "quelque chose de sexy", sinon on ne vous remettra rien.
...
Avez-vous votre sac ? oui
Ne l'ouvrez-pas.
Vous voyez la rue à gauche du fleuriste ? oui
C’est la rue des cordeliers, prenez là et marchez jusqu’à la porte cochère du numéro 29.
...
Vous y êtes ? oui
Poussez cette porte, entrez dans le hall et prenez l’escalier jusqu’au 2ème étage.
Trente deux marches vous séparent de cet interdit que vous et moi allons transgresser ensemble.
Prenez votre temps en montant, écoutez les battement de votre cœur et votre respiration qui s’altère, l'appréhension vous gagne alors que votre bas ventre papillonne irrésistiblement.
Goûtez cette tension qui monte et précède le plongeon, ce moment unique qui vous rapproche du précipice où, doucement, vous palperez le vide de l'abysse qui se présente avant d'y faire le grand saut.
Avez vous envie de faire le grand saut M.? oui
Bien, etes vous sur le palier du deuxième étage ? oui
Il y a deux portes, choisissez la porte de droite, vous êtes arrivée.
Vous avez encore le choix M., rentrer et faire un pas vers ‘nous’, sortir et garder à jamais le regret de ne pas avoir osé.
Voulez-vous rentrer ? oui
Bien, alors rentrez et refermez la porte derrière vous.
...
C’est fait ? oui
Ecoutez bien, je ne le répéterai pas deux fois.
Vous allez ouvrir vos paquets, vous y trouverez la tenue que vous devez porter.
Changez-vous.
Sur la table il y a un coffret de bois, une enveloppe et un bandeau.
Dans le coffret vous trouverez les deux objets de vos outrages à venir, n’y touchez pas.
Dans l’enveloppe, il y a votre dernière consigne.
Quand vous serez changée et que vous aurez lu la dernière consigne, vous mettrez le bandeau.
Est-ce compris ? oui
Vous avez 13 minutes à partir de maintenant, pas une de plus !
Dans 13 minutes, la porte d’entrée s’ouvre et c’est moi qui rentre.
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Par : sylvie35
« What ??? »
J’ai probablement mal compris, ou alors c’est de l’humour britannique au quatrième degré.
Mon Maître aussi a l’air surpris. Il tente de reformuler, dans un anglais à peu près aussi approximatif que le mien. Sonia confirme.
Je crois qu’elle se fiche de moi, mais puisque, d’un regard qui se passe de paroles, mon Maître m’ordonne de faire ce qu’elle me demande, je ne peux qu’obéir. En essayant de ne pas trop me faire remarquer par les serveurs, je fais glisser l’objet plat entre mes lèvres intimes, comme pour lire la bande magnétique d’une carte de crédit. Voilà ma fente transformée en lecteur de carte… « C’est absurde », me dis-je.
Je repose la carte sur la table, mais rien ne se passe, à part que l’un des côtés maintenant enduit de cyprine offre à la vue de tous le témoignage de mon état d’excitation, ce qui me fait rougir. Depuis mon enfance, je rougis facilement, trop facilement, et l’âge adulte ne m’a pas guérie de ce handicap, bien au contraire. C’est un phénomène physiologique, irrépressible, et dès que je m’en rends compte il s’auto-amplifie.
Rien ne se passe. Elle s’est bien fichue de moi et m’a mis la honte…
« Wait a minute » dit Sonia. Effectivement, l’apparence de la surface commence à changer. Un zoom sur une partie du texte de la Magna Carta Libertatum [1] se produit brutalement, le fond devient jaune, un jaune atroce (mais qui a choisi cette couleur !) et un animal, à peine visible, apparaît en filigrane.
Le pangolin fou ! Celui qui enculait des chauves-souris lors d’orgies indécentes ! Ce salopard, fou à lier, pervers au-delà de l’imaginable, a causé la plus grande pandémie que l’humanité ait connue. Heureusement que des milliardaires philanthropes et des politiciens avisés nous ont sauvés grâce à une technologie expérimentale d’avant-garde. C’est, du moins, ce que dit le consensus scientifique, relayé par l’ensemble des médias. Quelques téméraires ont bien émis publiquement une autre hypothèse [2], mais ils sont à présent internés en hôpital psychiatrique, là où est leur place aux dires de tous les éditorialistes, car il faut « être sérieusement dérangé pour oser mettre en doute le consensus scientifique ». Autrefois, la science avançait par débat contradictoire et confrontation d’idées, mais ça c’était la préhistoire. Aujourd’hui, grâce au progrès apporté par la Suprême Alliance Démocratique, la science est claire, unique, solide : elle est consensus, elle est officielle, elle ne laisse pas de place au doute.
Le pangolin fou, devenu par ironie le signe de reconnaissance de ceux qui sont encore assez timbrés pour penser différemment et qui selon certaines rumeurs se seraient organisés en réseau clandestin. Combien sont-ils ? Une poignée ? Sonia en fait donc partie. Ce n’est guère surprenant. En m’offrant cet objet étrange elle me souhaite en quelque sorte la bienvenue parmi eux. Je peux refuser, mais le ferais-je ? Non, mon choix est déjà fait, depuis bien longtemps je crois.
L’image disparaît déjà. Même la Magna Carta a disparu, laissant la place à un beige uniforme. Je m’apprête à submerger Sonia de questions quand le serveur nous apporte le dessert. Une véritable œuvre d’art dans l’assiette. « Je ne vais pas oser le manger ! » s’exclame mon Maître. Comme je le comprends ! C’est tellement beau. Je prends quelques photos pour garder un souvenir de cette œuvre éphémère.
Pendant que nous dégustons ce délicieux dessert, Sonia me donne quelques informations. Cette carte contient une base de données. Des documents hautement compromettants, subversifs, et un projet de charte pour remettre l’humain au centre de la société, « la charte du pangolin fou ». Utopiste ? Voué à l’échec ? Probablement, mais peut-on vivre sans espoir ?
Pendant le court laps de temps durant lequel la carte est activée, elle peut se connecter par ondes radio à n’importe quel PC.
Une carte qui doit être glissée dans la fente mouillée d’une salope pour s’activer... Je serais bien curieuse de faire la connaissance de l’ingénieur pervers qui a eu cette idée saugrenue. Mais en tout cas c’est un moyen de protection efficace. Qui pourrait deviner qu’elle s’active ainsi ?
Toutes les bonnes choses ayant une fin, il est déjà temps de quitter ce superbe restaurant. Il n’y a plus beaucoup d’occasions de passer un bon moment depuis que la démocratie moderne a étendu son emprise sur nos vies [3]. Nous n’y reviendrons jamais, malheureusement, puisque dans quelques jours l’enseigne Mac Cricket ornera la devanture, marquant à tout jamais la fin d’une époque.
Le chemin du retour est raide, comme je le craignais. Les hauts talons, quelle plaie ! Mais en tant qu’esclave sexuelle, je n’ai pas le choix.
« Grimpe sur mon dos »
Mon Maître a eu pitié de moi…
Collée à mon Maître, les sensations ne tardent pas à m’envahir tout le corps. Qu’est-ce que j’aime cet homme ! J’ai l’impression d’avoir une sorte d’orgasme, diffus dans le temps et dans l’espace. Je me sens bien, heureuse. Jusqu’à ce que l’air amusé de Sonia m’amène à réaliser qu’avec ma robe courte, j’ai carrément les fesses à l’air ! Heureusement que les chemins que nous empruntons pour éviter les caméras de surveillance sont peu fréquentés.
Arrivés au dernier détour, au bout de la ligne droite qui mène au domicile de mon Maître j’aperçois un véhicule de la gendarmerie garé devant le portail. Aie ! Je suis soudain saisie de terreur. Mon Maître me repose à terre et nous dit d’attendre là, Sonia et moi.
J’observe de loin mon Maître discutant avec le gendarme. Il est seul, ce qui est inhabituel, à moins que son collègue ne soit resté dans le véhicule. J’ai l’impression que le visage de mon Maître traduit de l’inquiétude, mais à cette distance je ne distingue pas bien les détails.
Il nous fait signe de venir.
Nous pénétrons tous les quatre dans le jardin, dans un silence qui n’annonce rien qui vaille, et mon Maître referme le portail.
Le gendarme n’a pas l’air commode. Et pourtant, dès qu’il commence à parler, je pousse intérieurement un « Ouf ! » de soulagement. Les images de vidéo-surveillance qui auraient permis d’identifier l’Aston Martin lors de la course-poursuite avec les miliciens ont été effacées par l’un de ses collègues de confiance, mais il n’est pas prudent que Sonia reste là trop longtemps, nous explique-t-il. Je m’improvise traductrice. Sonia acquiesce et un rendez-vous pour son évacuation est convenu. Il faut qu’elle quitte l’Europe, devenue trop dangereuse pour elle. Si on m’avait dit qu’un jour j’aurais contribué à une exfiltration !
C’est donc la dernière journée que j’aurai le plaisir de passer en compagnie de Sonia, cette femme que j’admire et que je n’aurais jamais imaginé rencontrer. J’ai de la peine pour elle. Peut-être qu’elle ne pourra jamais revoir les îles britanniques, sa terre natale.
Dès que le gendarme est ressorti, nous regagnons la maison et je ne tarde pas à me prendre une gifle. Zut ! J’ai oublié. Je m’empresse de retirer ma robe. « Toujours nue dans la maison ! J’espère que tu ne m’obligeras pas à te le répéter » m’avait-il pourtant bien indiqué lorsque nous échangions par mail avant notre rencontre. Je pensais que ce serait une consigne que je n’oublierais pas, et puis… Dès qu’il y a des circonstances imprévues, le cerveau zappe.
Me voilà de corvée de ménage. Je déteste cela… Pourtant c’était le lot des femmes il n’y a pas si longtemps.
Ma corvée terminée, mon Maître me met la laisse et me conduit à la cave. Je sursaute en apercevant Sonia. Elle est nue, debout, les bras en l’air, poignets attachés aux anneaux du plafond. Sa chatte est intégralement épilée, comme la mienne. Pendant que je m’affairais aux tâches ménagères, elle s’est visiblement coiffée et maquillée. Elle est jolie ! Se faire belle pour recevoir le fouet. Voilà une marque de respect et de politesse que mon Maître a certainement appréciée à sa juste valeur.
« Elle voulait essayer » me dit mon Maître à l’oreille.
Curieuse… Irrépressiblement curieuse… Voilà un point commun que j’ai avec elle. Pas surprenant finalement. On ne peut pas être journaliste d’investigation sans être animé par une curiosité viscérale. La même curiosité qui moi m’a fait m’orienter vers les sciences. Apprendre, découvrir, comprendre, questionner, … Des métiers bien différents, en apparence du moins, et pourtant le même moteur psychologique. Sonia est l’une des dernières, la profession étant maintenant remplacée par les fact-checkers, chargés de défendre coûte que coûte la ligne officielle, de discréditer toute pensée dissidente et de tuer dans l’œuf tout questionnement.
Je m’attendais à observer, en spectatrice, l’initiation de Sonia, et j’en ressentais déjà de pervers frissons de plaisir, mais voilà que mon Maître m’attache à mon tour. Face à face, mamelles contre mamelles, je ressens le souffle de Sonia sur mon épaule, les pointes de ses tétons saillants parcourant mes mamelles au gré de nos mouvements, heurtant parfois les miens, tout aussi saillants. C’est terriblement érotique. Je sens une excitation sexuelle irrépressible m’envahir. Pour moi qui me croyais 100% hétéro, c’est très troublant [4].
Elle me sourit et rougit… Ah, elle aussi ? Etrange. S’il y a une femme que j’imaginais incapable de rougir, c’est bien elle.
Le premier coup de fouet me rappelle à la dure réalité. Ah, la vache ! Qu’est-ce que ça fait mal ! Mon Maître ne fait pas semblant.
J’essaie de tenir le coup, mais au bout d’un moment je craque. Je crie, je pleure. Les larmes coulent à flot. Sonia aussi. Mon Maître ne s’arrête que lorsque nous sommes à bout de forces toutes les deux, épuisées d’avoir tant crié et pleuré.
Mon Maître lubrifie l’anus de Sonia, sans ménagement si j’en juge par ses grimaces, puis le mien. Instant humiliant s’il en est, mais qui présume bien de ce qui nous attend.
Il nous laisse ainsi, seules, face à face, mamelles contre mamelles, … Nos larmes coulent encore et se mélangent parfois. C’est la première fois que je suis fouettée et je n’imaginais pas cela aussi douloureux. Sonia sanglote. Moi aussi.
Je ne sais pas ce qui me prend, mais voilà que je l’embrasse sur les lèvres. Je n’ai pas pu résister. Une nécessité. J’en avais envie. J’en avais besoin. Elle ne me repousse pas, au contraire.
Je suis tellement absorbée par mon audace que je n’ai même pas réalisé que mon Maître était revenu et nous observait.
« Une seule de vous deux aura l’honneur de recevoir la bite dans le cul. Mettez-vous d’accord entre vous, femelles ! ». La version anglaise suit dans la foulée.
Ca je ne m’y attendais pas !
« Sonia ! »
Je n’ai même pas réfléchi. Cela m’est venu comme une évidence.
Tirer profit de mon empathie pour neutraliser ma jalousie. Bien joué, Maître !
La bite dans le cul après le fouet... Je n’aime pas être enculée, mais pourtant à cet instant j’en avais terriblement envie. Tant pis.
Sonia se prend une sacrée claque sur les fesses pour lui faire comprendre qu’il faut présenter son cul mieux que ça pour la sodomie. Elle redouble d’efforts pour se cambrer correctement. Pas facile quand on est attachée. Elle a voulu essayer, elle en a pour son compte maintenant.
C’est avec une grande frustration, et sentant ma jalousie maladive remonter à la surface, que j’assiste, impuissante, à la sodomie de Sonia. Je me remets à l’embrasser, comme pour partager un peu de ce moment et apaiser ma frustration. Difficile, car elle bouge beaucoup et crie sous les coups de boutoir de mon Maître. Visiblement elle n’a pas plus que moi l’habitude de se faire enculer. C’est peut-être même sa première fois. Est-ce que je lui ai fait un cadeau empoisonné quand j’ai prononcé son nom ?
à suivre…
Références :
[1] « Comment osez-vous ! », article publié sur bdsm.fr le 18/04/2023 https://www.bdsm.fr/blog/8535/Comment-osez-vous-!/
[2] Rapport du Sénat US sur l’origine de la pandémie (version préliminaire, courte) https://www.help.senate.gov/imo/media/doc/report_an_analysis_of_the_origins_of_covid-19_102722.pdf
[3] L’histoire de cette relation Maître/esclave naissante se situe dans la seconde moitié de notre décennie, la France étant à présent membre de la Suprême Alliance Démocratique, une puissante fédération de démocraties modernes et progressistes, dont le pouvoir central se situe à Pékin. Chaque Etat membre conserve une certaine autonomie sous réserve de se conformer aux grands principes de la démocratie moderne. Pour en savoir plus sur le contexte social, humain, et technologique, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).
[4] ajout du 6/8/2024: malices du hasard, je tombe ce jour sur ce beau dessin de Bruce Morgan (https://www.bdsm.fr/photo/1075954/) posté par Mia Michael - la scène est très proche de l'image que j'avais en tête en écrivant. J'en profite pour faire un peu de pub pour Mia Michael, ce qu'elle écrit est délicieusement pervers (très très pervers), sans prise de tête, souvent déjanté et agréable à lire.
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Par : WillZen
§ Nous y voilà enfin :
Un tâtonnement sur le mur, quelques réponses positives, quelques "j'aime", un conseil... Et me voilà lancé !
Je vois vos yeux s'arrondir, votre sourcil droit se rend circonflexe : "Mais lancé dans quoi ?"
"L'expression simple et libre de nos esprits !" Tout du moins du mien. Je précise immédiatement qu'il n'est pas ici question de m'affirmer écrivain (vain!) ou poète (pouet!). J'aime écrire même si je suis "dyslexique compensé" ce qui veut dire qu'il me faut réfléchir et me relire bien plus que n'importe qui pour produire ce qui pourrait vous sembler simple à écrire.
Après création de la catégorie "Travaux d'écriture" je compte y attacher quelques écrits de ma création.
Cela pourra être, un poème, un essai, une chanson, une simple prose, un proverbe... Tout ce qui pourra émerger de mon imagination. Je vous invite à contribuer par vos créations que je n'hésiterais pas à lire, commenter, et je l'espère, aimer. La seule condition étant que cette création doit vous appartenir.
Pour inaugurer cette nouvelle catégorie je vais partager un de mes textes les plus récents. Ce sont donc des vers que je coucherai ici en quatre strophes de quatre vers chacun. Plus précisément : quatre quatrains isométriques. Isométriques car tous écrits en alexandrin. Ce choix n'est pas un choix fortuit : L'alexandrin représente la fierté de nos grands écrivains et versificateurs. Il est normé par des règles tortueuses que je m'attelle à Maîtriser.
§ Voici donc mon premier poème ainsi formé :
Le prétendant rêveur
Je pourrais longuement te conter mots d'amour,
Discourir tout autant de finesse d'esprit.
Te donner en présent de ces vers chaque jour;
Ceux-là mêmes dont tes yeux et lèvres sourient.
Charmer cordes et vents, composer ta musique;
De celles qui mènent nos deux pas si légers.
Le nouveau rythme, la nouvelle dynamique;
Entrelace nos danses exhibe ta beauté.
Par delà toute peur accomplir nombre d'actes,
Qui de leurs simples fait prendront noble valeur.
Point n'est utile d'user de sciences exactes,
Dès lors que l'on s'exprime au travers de son cœur.
Nulle chose ou nul être ne pourrait ôter,
Ce que sagesse et folie ont ancré en moi.
Utopiste inconscient dans ses rêves plongés,
Si je dors je t'en prie, ne me réveille pas.
W.S
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Par : Thutale
Fictionnelle genèse - Titre dissuasif mensonger homophonique - Récit non érotique
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Enfances
(Récit pathétique)
Nous nous faisons face, yeux dans les yeux, sans ciller, d'acier de chaque côté. Une fois de plus. – Tu bois trop, me dit-elle, titubante, en me giflant à toute volée, et je serre mes poings au bout de mes bras menus, pour éviter de lui rendre la pareille, sans percevoir que j’inhibe pour longtemps toute capacité à me défendre. – Tu t'habilles comme une traînée. Mouais. Je porte une tunique mauve sur de vieux jeans élimés ; des fringues baba qu'on me donne ou que je récupère aux fripes. Que je chipe parfois dans les magasins mal surveillés ; il faut bien se vêtir. – Regarde tes seins. Je suis sûre que tu as mis du coton dans ton soutif. Tu es laide, tu es vulgaire. Mes seins en fleur, ma féminité naissante, ça l'a immédiatement dérangée. Une esquisse de sourire redessine mes lèvres à la pensée de la chair qui gonfle et s'éveille. Voilà un flot de vie que rien ne pourra endiguer. – Tu es méchante, m'assène-t-elle hors d'elle, une fois de plus. Elle me gifle à nouveau. Je fugue ou je ne fugue pas. Cette nuit ou demain. Ou je me flingue. J'hésite.
J'avais cessé de l'écouter. Elle hurlait devant moi, gesticulant avec de grands mouvements de bras qui m'affolaient, son visage dans le mien. Elle va me dévorer avec ses yeux si elle le peut. – Ne me regarde pas avec cette haine, me dit-elle en me poussant en arrière. Derrière moi, la cage de l'escalier s’ouvre : un long colimaçon en bois de chêne imprégné d’huile de lin par mes soins – je tente éternellement de lui plaire, oh avec quelle maladresse, en me chargeant de toutes les tâches. Je ne cherche pas à me rattraper. Je ne sais pas si je veux la culpabiliser, qu'elle me blesse et soit obligée de regarder en face sa propre haine. Ou bien si, déjà masochiste, je me satisfais étrangement de cet échange et de son apogée. Je dévale les marches sur le dos, tête la première sans me protéger. J'arrive presque en bas, déçue de n'avoir que des ecchymoses. Je me redresse quand j'entends la porte de sa chambre claquer.
Je me roule un pét' en écoutant Thiéfaine à fond au casque dans la salle commune de la Communauté. Avec son shit mais je sais que j'aurai l'occasion de remplir sa boîte avant qu'elle ne s'en rende compte. Il n'y a que nous deux à la Com' aujourd'hui. Je leste mes poches de munitions et je pars dans la neige. Je remonte un sentier pour aller passer la nuit dans la chaleur de l'appart' de mon voisin : faire l'amour sur sa banquette, fumer, regarder le feu et les étoiles. Il a quinze ans de plus et du haut de sa trentaine me paraît très expérimenté. On baise dans les bois, sous le clair de lune, adossés aux contreforts des cathédrales, ou le long des sentiers cathares, dans des châteaux en ruine où l'on s'introduit les nuits trop étouffantes d'été. Je rêve secrètement qu'au cours d’une de nos escapades, soudain colère, il casse un rameau et m’en fustige le corps, mais je n'ai jamais osé le lui avouer.
Avec lui ou avec d’autres, l’amour est plein de douceur et de légèreté ; le sexe joyeusement subversif ; la baise sans tabou et sans entrave. Nous voyons dans nos chairs magnétiques qui s’apprivoisent et s'agrippent, nos corps hagards aux bouches naïves et avides, aux sexes inépuisablement en quête, et qui trop hâtivement s’enchâssent, une expression de la vie, de l’amitié, ou d’autres choses, innocentes et généreuses. Nous en parlons des heures. Nous l’affichons agressivement en riant des mines consternées et de la réprobation que nous faisons tout pour susciter. En jubilant sous l’opprobre comme sous les caresses. C’est l’Amour libertaire, insoumis, entre égaux. L’Amour anarchiste. Idéaliste et politisé.
Pourtant, quand je somnole, lorsque mon esprit, devenu libre, tapine à la frontière du sommeil et des créations de l’inconscient, lutinant mes fantasmes secrets, je me métamorphose du tout au tout, devenant l'anti-héroïne recevant en rétribution de ses mineurs méfaits maltraitance, humiliation, abus, et copieusement. L’amant trahi que je moquais, décompte sa vengeance fouet à la main, coup après coup. Le professeur redouté me corrige jusqu’à ce que je pleure d’humiliation devant lui, le regard enfin respectueux. Un homme inconnu qui me séquestre invente de créatifs sévices sexuels, pour bien punir mes désirs et mon comportement follet. Un époux machiste m’inflige la fessée lorsque je lui tiens tête et la sodomie lorsque je lui désobéis. Une mère m’oblige à baisser moi-même ma culotte et à me courber soumise sur ses genoux.
Invariablement, l’autre est hostile.
Invariablement, l’autre est puissant. Invariablement...
...dans ce jeu confus d’illusions, je me projette en enfant pure à l’âme diaphane, dénuée de malice… Pourtant, au plus profond de moi, je suis dévorée par un besoin absolu d’expier, comme s’il me fallait monnayer d’un lourd écot de douleur le droit de vivre. Je veux être violentée, rejetée, encore et encore, sans fin, sans frein. En m’offrant l’ultime fierté : être une victime qui jubile, une victime qui jouit.
Les flocons tourbillonnants piquent mes yeux, qui clignent et s’embuent. Je cueille en marchant quelques branches de bouleau argenté, fines, griffantes. Puis une longue badine souple et sans nœud de coudrier. Mon offrande du soir. Saurai-je lui expliquer quelle indigne jeune fille je me sens être ? Et l’étendue de mon besoin de sanction et d’autorité ? Acceptera-t-il, saura-t-il, aimera-t-il, sévir et me diriger ?
Ô amant, corrige-moi, que je devienne moins mauvaise…
Plus tard dans la nuit, je m’endors bien à l’abri dans son étreinte fauve de mâle, son sexe encore en moi. Sa paume rugueuse pèse sur mon sein dur de nymphette. Mon fagot de bois vert a brûlé dans la cheminée. Ça sent bon la fumée et le sperme frais. Les bouquets d’herbe qui sèchent un peu partout. Je me sens désirée. Voulue. Voulue en vie. Ou presque. Je glisse dans un songe heureux, les yeux clos, la peau à vif.
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Par : zardoz
Elle était brune sa chevelure tombant sur les épaules. Au matin, la nuit l’ayant décoiffée, une sorte de crinière environnait son visage qui donnait aux gestes lents de l’engourdissement du réveil une touche animale. Lorsqu’elle avait quitté le lit, ses yeux noirs s’éveillaient à leur tour. Ils étaient capables, j’en avais fait l’expérience, de se révéler les alliés puissants de sa détermination et dans les extrêmes, de brûler à distance l’objet de sa colère. Rien dans les traits de son caractère entier ne laissaient supposer une nature soumise. Une part de sang espagnol affirmait souvent sa présence, passionnée en amour, combative dans l’adversité.
Nous étions amoureux et nous nous essayions, dans les jeux de l’amour sans chercher à restreindre les possibles que d’ailleurs nous n’imaginions pas. Je me souviens d’un après-midi d’automne chaud et lumineux comme le sud-ouest parfois en offre quand l’été semble vouloir rester encore un peu. Le petit animal sauvage que j’avais apprivoisé s’était alangui et, dans un lit, cette fois, nous faisions l’amour. Bien des minutes s’étaient écoulées dans nos jeux lorsque elle prit, provocante, une position qu’elle appréciait. A quatre pattes, cambrée, proposée à mes caresses et à mon sexe, elle tourna la tête et me regardait derrière son épaule. Il me sembla percevoir dans ses yeux une interrogation mêlée de doute. Dans le feu de cette action, je n'étais guère porté sur l'introspection, je n'y prêtais pas plus d'attention. Une fois entré en elle, je ne sentis pas de différence dans son attitude. Ni les cris, ni les mouvements compulsifs du bassin que son plaisir imposait ne m'ont paru différents de ceux que je connaissais déjà bien. Puis au milieu de ces ébats sans surprise deux mots comme un souffle trop longtemps retenu, deux mots seulement : « Frappe-moi ! ». Pour être sûr que je comprenais bien je demandais qu’elle répète, sa voix presque incontrôlée lors de la première demande se mua en une supplique "Sur les fesses, sur les cuisses, frappe-moi !" Je restais quelques secondes en suspens. Je n'aurai pas voulu me voir en cet instant-là. A genou, planté en elle, ne bougeant plus avec sur le visage une expression sans doute à mi-chemin entre l''incompréhension et l'ébahissement. Elle non plus ne bougeait plus, mais ne montrait aucun des signes de mon hésitation. Je me repris : comme j'aimais lui donner du plaisir, elle me montrait un chemin auquel je ne pensais pas, voilà tout. Ma main se leva une première fois pour frapper mais ce premier coup n'étant pas assuré, il ne fit que caresser rudement, du bas vers le haut sa fesse droite dont la peau bougea en onde sous l'effet du choc relativement léger. Elle me donna là un premier soupir qui montrait l'impatience contenue. Un deuxième coup, plus sec cette fois vient frapper au même endroit, celui-ci fut suivi d'un petit cri bref, plus de surprise que douleur je pensais. Je recommençais sur l'autre fesse, l'équilibre me semblait important, et je revenais sur la première fesse cette fois avec plus de rudesse puisque ses cris traduisaient son désir de plus de force. Quelques minutes passèrent dans les claques mêlées de cris ou de gémissements, lorsqu’elle arrivait à contenir les cris. Je trouvais très excitant ce nouveau jeu et je prenais plaisir à alterner des caresses/claques avec des coups plus rudes, m'amusant à déclencher des cris plus forts par une plus cuisante claque aux moments où il lui semblait que la fessée devenait plus douce. Ses mouvements de bassin suffisaient à faire glisser mon sexe dans le sien. Ces premières minutes passées et avec elles l'inhibition de ma partenaire, elle se retrouva, fesses rosies et sans qu'elle s'en rende tout à fait compte dans une nouvelle position que la recherche de stabilité et le souhait de s'offrir au mieux exigeaient. Ses épaules touchaient maintenant le lit, ses bras étaient de part et d'autre de son corps, elle avait écarté encore ses jambes et la cambrure de ses reins avait un arrondi extraordinairement creux, elle faisait ressortir son sexe et son anus plus encore que les instants d'avant cherchant à offrir plus d'espace encore aux coups qu'elle quémandait. Une sensation délicieusement sourde m'envahissait le ventre. Elle s'était jusqu'alors offerte mais maintenant, sous l'effet de la douleur et du plaisir conjoints, elle s'écartelait. Je tentai de continuer de la fesser tout en restant en elle mais la position ne le permettait plus. Nos sexes ne pouvaient plus se joindre. Elle, plus basse, moi, trop grand. Je me retirai donc, me plaçant sur son côté gauche et continuant de frapper et d'en savourer les effets. Je dois avouer que ma propre excitation était montée très fortement et que la tension de mon sexe était telle qu'elle en devenait presque douloureuse. La fessée continuait de dispenser généreusement ses bienfaits mais elle ne sentait plus rien en elle lui permettant d'entrelacer les douleurs des claques avec le plaisir de la pénétration. Je lui demandais, hypocritement, d'en profiter pour se caresser, ses mains étaient libres après tout ! (j'ai dû ponctuer ma demande d'un mot comme "cochonne", comme cela lui plaisait et l'encourageait...) J'adorai la voir se masturber devant moi mais c'était un plaisir qu'elle ne me donnait que trop rarement. Dans cette situation, comme j'avais accédé à ses désirs, ne devait-elle pas accéder un peu aux miens ? J'en fus étonné, elle n'hésita pas. Sa main vint se placer sur son sexe et elle commença de se caresser, ouverte, impudique, animale. Sa position ne cachait rien des mouvements de sa main qui s'interrompait une seconde, parfois, quand un coup plus fort la surprenait. Mais cette main que je croyais timide reprenait vite sa place et je continuais de dispenser de mes mains les éclairs et la chaleur sur son corps plus que rose à présent. La fessée continuait et je me rendis vite compte que ma main, pourtant puissante commençait à fatiguer. (Je n'envisageais pas encore d'avoir recours à un autre instrument, cela ne vint que plus tard.). Je lui dis la fatigue de ma main. Elle me supplia de continuer encore un peu, qu'elle allait jouir bientôt. Elle étouffa ses cris dans l'oreiller, tendue vers l'arrière, cambrée, son orgasme montant sous les les effets de sa main pour le plaisir et de la mienne pour la douleur. Je frappais plus fort encore, je ne pouvais plus distinguer les cris de jouissance de ceux provoqués par mes coups. Ne voulant être en reste, je lui remontais les fesses, continuant de la fesser, je me glissais derrière pour entrer en elle d'un coup brusque qui soulagea un peu ma tension. Elle hurla dans son oreiller en feulant au rythme de mes coups de rein et des cuisantes claques sur ses fesses franchement rouges. Nous avons joui ensemble. Elle s'apaisa. Mon corps était devenu lourd, j'étais appuyé de mes mains sur ses fesses, sonné par l'orgasme, les jambes tremblantes. J'ai encore présente en moi la vision du contraste de mes mains brunies au soleil sur le rouge de ses fesses brûlantes. Je m'effondrais, plus que je m'installai, à côté d'elle. Elle n'avait pas varié sa position, fesses tendues, écartelée. Elle la conserva quelque temps foudroyée qu'elle était par le plaisir conjoint de nos sexes, de sa main, de la mienne. Quand elle s'allongea et vint se blottir dans mes bras, sa bouche près de la mienne, elle murmura, "J'ai un peu honte...". Ses yeux, illuminés, affirmaient le contraire."
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Par : Monsieur Jones
Elle a deux boules de geisha nichées entre les cuisses, happées par le sexe qu'une délicate incision dans ses collants a rendu accessible.
J'ai monté une ligne d'environ 9 mètres fixée à ce leurre doré que son sexe a englouti.
Maintenant, seul l'anneau, qui pointe entre les lèvres de son sexe, trahit la présence de ces boules japonaises avec lesquelles je l'ai appâtée.
Et il est solidement attaché à ma ligne.
Comme un vieux loup de mer, assis sur l'épais tapis de la pièce, appuyé contre le mur, je jauge ma prise.
Elle est encore loin... à quatre pattes, tête baissée, regard en coin, nue et gainée par l'unique filet de ce collant.
Je la manœuvre avec douceur et fermeté jusqu'à ce que je la sente prête.
Alors, doucement, je ramène la ligne, centimètre après centimètre, mètre après mètre en surveillant le déhanché qu'elle a, quand elle se rapproche, fébrile, les joues en feu, avec un imperceptible râle vulnérable.
Et, quand je n'ai plus de ligne à ramener, elle est là, tout contre moi, la tête posée dans le creux de mon cou, immobile.
Je sens la chaleur de son souffle, je perçois ses gémissements, je sens son odeur et j'ai ses cheveux sur le visage.
Elle ne bouge plus pendant que j'enlève le leurre enfilé entre ses cuisses qui salivent avec abondance...
Vais-je la remettre à l'O?
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Par : Monsieur Jones
Gare saint Lazare, je la vois surgir des volutes blanches crachées par le monstre métallique qu’elle longe pour venir à ma rencontre.
Elle a la démarche d’un ange, lentement elle glisse au milieu de la foule que les wagons viennent de jeter sur le quai.
On ne voit qu’elle et le rouge ostentatoire qui habille sa bouche.
Pourtant, ce petit chaperon rouge s’applique à ne pas attirer l’attention et trahir le pesant secret qu’il balade honteusement sous sa jupe.
Une petite clochette arrimée à une courte chainette pendent du rosebud qui est niché dans l’anneau de ses fesses.
Cette clochette se balance à l’extrémité du pan de sa jupe sans qu’on puisse l’apercevoir.
Mais, le visage contrit, Mademoiselle-toute-de-rouge-vêtue est-elle vraiment sûre qu’on ne la voit pas?
Ses dents maltraitent sa lèvre inférieure et, comme un petit animal piégé, ses yeux scrutent ceux des voyageurs qui l’entourent afin d’y trouver la certitude que son secret n’a pas été percé à jour.
Quand elle arrive à ma hauteur, je pose un doigt sur sa bouche et, en l'empoignant doucement par la nuque, je l’entraine, entravée par sa clochette qui sonne, à grandes enjambées vers la calèche qui nous emmènera en forêt.
La calèche vient de nous déposer devant chez moi, à la lisière du bois dans lequel j’entraine ma poupée et son précieux grelot.
Elle marche dans la direction que je lui ai indiquée en faisant tinter son entrecuisse dans l’air frais de ma forêt qui l’observe en silence.
Et moi, je la suis de loin, en élaguant à la main une jeune pousse de noisetier.
Je lui dis de stopper devant un chêne centenaire, d’y appuyer les mains en se penchant en avant pour que je la punisse.
Lentement je remonte sa jupe que je roule sur le haut de ses reins en dévoilant le petit pendule qui sonne sans relâche la montée des eaux dans son sexe indécent.
Puis, alors qu'elle maintient gracieusement ses jambes de danseuse en extension sur les pointes, les fesses tendues, je lui envoie une premier coup cinglant avec le bois vert que je viens d'effeuiller.
Elle sursaute et frémit mais, imperceptiblement, son cul obéissant se tend pour que je le zèbre d'avantage...
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