par Abyme
le 07/06/15
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Quelques alexandrins...
C'est lorsqu'il est parti que j'en commençai la quête
Ce parfum si précieux, ce fumet entêtant
Qui mettait aussitôt tous mes sens à la fête
Lorsqu'elle ouvrait ses jambes à mon désir vibrant
Son odeur d'entre-cuisses, du meilleur millésime
M'évoquait l'ambre rare humée à bon escient
D'une coupe sacrée, d'un subtil graal intime
J'en avais privilège, en prêtre déférent
J'abreuvais son désir en soulevant sa jupe
Tandis que ses effluves encourageaient le mien
Humant l'humidité de ses humeurs de stupre,
Puis à sa source affine je m'abreuvais enfin
Elle s'en est allée : un parfumeur de Grasse
L'a séduite et depuis son con fleure la rose
La rose vous dis-je ! Quelle insulte à la grâce
Dont mes pauvres narines firent l'apothéose.
C'est lorsqu'il est parti que j'en commençai la quête
Ce parfum si précieux, ce fumet entêtant
Qui mettait aussitôt tous mes sens à la fête
Lorsqu'elle ouvrait ses jambes à mon désir vibrant
Son odeur d'entre-cuisses, du meilleur millésime
M'évoquait l'ambre rare humée à bon escient
D'une coupe sacrée, d'un subtil graal intime
J'en avais privilège, en prêtre déférent
J'abreuvais son désir en soulevant sa jupe
Tandis que ses effluves encourageaient le mien
Humant l'humidité de ses humeurs de stupre,
Puis à sa source affine je m'abreuvais enfin
Elle s'en est allée : un parfumeur de Grasse
L'a séduite et depuis son con fleure la rose
La rose vous dis-je ! Quelle insulte à la grâce
Dont mes pauvres narines firent l'apothéose.
Posté dans: Art/Dessin/Poésie/Musique
Suggestion
Par : Abyme
APOGÉE HURLOIR
L'intrusion d'un ciel retors
au poids d'incontinences
lacrymales et impudiques
interdit les soubresauts extrudés
de ma bouche
mangeant ma bouche
le cou cambré
la nuque calée
sur le passé agonisant
sur les soutes de lambeaux amoncelés
amarrées à ma schyzo-panoplie
désamarrées de ma torpeur d'insouciance
je chie mon désespoir
esquive les gouttes d'acide
et m'ampute de ma nuit noire
ô ma nuit d'orgueil
mon puits de peines éperdues
mon chaos rampant aux minutes creuses
son cri t'a dissolue, équarrie
je franchis enfin ton horizon
lame effilée, limite du chaos
mes jambes enjambent
mon entrejambe entrejambe
mes bras brassent
mon torse se tord
mes dents Dante
et mon âme, Madame,
te hurle l'amour libéré
Pour écouter la version sonore de ce poème, c'est ici : http://filosphere.free.fr/Musique%20MP3/ApogeeHurloir.mp3
(J'ai fait la musique avec un archet de violoncelle sur une basse électrique, d'où le son bizarre)
.
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Par : YBUR
Je me suis permis de réécrire la célèbre chanson de Boris Vian intitulée : « La Complainte du progrès ». J’ai adapté les paroles aux accessoires BDSM. À lire en chantonnant. Essayez… :-)
https://www.youtube.com/watch?v=FmnR15HAerY
Autrefois pour faire sa cour / On parlait d'amour / Pour mieux prouver son ardeur / On offrait son cœur / Maintenant c'est plus pareil / Ça change ça change / Pour séduire le cher ange / On lui glisse à l'oreille
Ah ! Gudule, viens m'embrasser, et je te donnerai… / Un plug anal, une pince inoxydable, une croix en métal / Et du Dunlopillo / Une cuisinière, avec un gode en verre / Des tas de couverts et une cage à bestiaux ! / Une muselière pour baiser en levrette / Un beau vibromasseur pour pomper le docteur / Des draps qui grattent / Un pistolet à chattes / Un avion pour deux / Et nous serons heureux !
Autrefois s'il arrivait / Que l'on se bataille / L’air lugubre on s'en allait / En laissant l’attirail / Maintenant que voulez-vous / La vie est si chère / On dit « rentre chez ta mère » / Et on se garde tout
Ah ! Gudule, excuse-toi, ou je reprends tout ça… / Mon gode en verre, mes fers à tortures / Mon joug en fourrures et mon braquemart à clous / Mon lime-connasses, mon pilori-biplace / Mon tabouret-à-glace et mon encorde-tous ! / La muselière pour baiser en levrette / Le string-à-tonsure et les pinces d’ouverture.
Et si la belle se montre encore rebelle / On la ficelle dehors, pour confier son sort… / Au gode en verre, aux pinces mammaires / À la muselière, au lit qu'est toujours fait / Au plug gonflable, au corset du diable / Aux croix en métal, à l’accroche fessée !
Mais très très vite / on reçoit la visite / D’une tendre petite / Qui nous offre son cœur / Alors on cède / Car il faut qu’on s’entraide / Et l’on vit comme ça / Jusqu’à la prochaine fois / Et l'on vit comme ça /Jusqu'à la prochaine fois / Et l'on vit comme ça / Jusqu'à la prochaine fois !
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Par : BDSM
"La Vie selon Ann" a fait sensations au dernier Festival de Cannes. Ce long métrage a été réalisé par Joanna Arnow et promet, d'après les critiques cinématoghraphiques, de secouer les milieux cinématographiques. L'approche est assez sulfureuse pour une recette plutôt simple : explorer la vie d'une femme new-yorkaise. Présenté à la prestigieuse Quinzaine des Cinéastes au Festival de Cannes en 2023, ce premier long métrage de Joanna Arnow se fait donc très attendu tant par les cinéphiles et que par les critiques.
Décrit comme une "comédie BDSM", le film dépeint la vie d'Ann, interprétée par Joanna Arnow elle-même, à travers un prisme à la fois intime et provocateur. S'y succède une série de scènes de soumission, qui se font parfois alibis pour aborde bien des aspects de la vie sexuelle, mais pas seulement, puisque vie professionnelle et vue familiale y sont également abordé. Les premières critiques attisent d'ores et déjà la curiosité quant à cette approche particulière qui devrait donner au film un caractère fragmenté et expérimental, et finalement sans doute très psychologiques, de par son exploration des complexités et des contradictions inhérentes à la vie de son personnage principal.
Il se dit que la performance de Joanna Arnow y est particulièrement remarquable, car elle se met à nu, tant sur le plan émotionnel que physique. Le film explore des thèmes tabous et questionne les normes sociales avec audace, repoussant les limites du genre cinématographique en combinant humour, vulnérabilité et exploration de la sexualité.
Lors de sa présentation au Festival de Cannes, "La Vie selon Ann" a en tout cas fait parlé, suscitabs des réactions contrastés et des débats déjà passionnés. En dévoilant des aspects souvent cachés dans l'intimité de la vie d'une femme, le film bouscule et provoque, interrogeant sur les dynamiques de pouvoir, les désirs et les choix personnels.
Attendu pour sa sortie le 14 février 2024, "La Vie selon Ann" est un film à ne pas manquer, par curiosité à ce stade, pour ceux qui cherchent à explorer les limites du cinéma contemporain dans le cadre BDSM qui nous est cher.
588 vues
Par : BDSM
Avions hier des "envoyés spéciaux" ( ) à l'un des concerts de Mylène Farmer à Bercy dans le cadre de sa tournée "Timeless Tour" entamé dans la foulée de la sortie de l'album "Monkey Me".
---------------------Cliquez pour voir les photos en plus grand et l'article associé sur le site de l'Express.
Cette tournée affirme un peu plus encore, Mylène Farmer comme une icône gay (et lesbien dans une moindre mesure) au regard de la composition du public.
Il est probable que la chanteuse rousse joue probablement depuis un moment avec un certain nombre de "codes" pour construire un personnage par opportunisme marketing.
Pour autant, qu'elle met en lumière aux yeux du grand public (puisque le concert a fait l'objet de pastilles dans les grands journaux de 20h nationaux) les dits codes (dans une version acceptable et aseptisée diront les plus chafouins).
La tendance de cette tournée allant aux danseurs exclusivement masculins, en Shaolin (voir photo de l'Express) ou men in black corsetés , aux services de la diva.
Cliquez pour voir les photos en plus grand et l'article associé sur le site de l'Express
Pas de photo des danseurs en costard façon Men in Black, mais porté avec un corset, la tenue ne manquait pourtant pas de classe !
Si ce n'est pas nécessairement par adhésion au marketing de Mylène Farmer (ni forcément à toute sa musique), vous pouvez vous y rendre, c'est une ambiance particulière (en fosse aussi) et le spectacle (au sens strict du terme) est très réussi.
1.3000 vues
Par : KAPA🅒•••🔺rt
Claude Mirande, graphiste talentueux avec une carrière impressionnante, offre des illustrations empreintes de sensualité. Il est le créateur des Miranda Girl, des silhouettes féminines si distinctives qu'on les reconnaît instantanément. Ces figures gracieuses évoquent une époque révolue où de splendides voitures à l'allure élégante étaient souvent associées à de ravissantes femmes élégamment vêtues. Contre toute attente, ses Mirandettes ont trouvé leur place dans l'univers de Tintin, non pas pour défier les conventions, mais pour y apporter une touche sensuelle. À travers son exposition remarquable "Glamour City", Mirande explore la rencontre entre Tintin, le jeune homme intègre, et la tentation incarnée par les Mirandettes, ces sirènes des villes. Ses créations, semblables à de grandes cases de bande dessinée, captivent le spectateur, le plongeant dans un monde de charme et de séduction. Bien que les affiches de Mirande soient en nombre limité, elles invitent à la contemplation et à la redécouverte de ces images fascinantes.
Fin de soirée au Lotus Rouge
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Par : BDSM
On vous parlait il y a quelques mois de ce livre-phénomène qui a explosé les ventes aux Etats-Unis et en Angleterre sous le titre Fifty shades of Grey. Bien qu'étant matiné de BDSM, le bouquin a conquis bien des lecteurs (et surtout des lectrices) bien au delà de ce qu'on pouvait considerer être son coeur de cible : les adeptes de la Domination/soumission et du Sado-Masochisme. Nombreuses sont celles (et ceux) qui sont sortis tout emoustillées de ce sulfureux ouvrages (pour ce qui n'ont jamais entendu parlé des pratiques BDSM du moins).
Nous avions évoqué l'adaptation française de Fifty shades of Grey dans cet article.
Le livre bien d'être adapté en français, comme prévus, chez Lattès, sous le titre :
Cinquante nuances de Grey
Cliquez ici pour commander 50 nuances de Grey
(à noter que BDSM.FR touchera un petit quelquechose si vous achetez 50 nuances de Grey par le lien ci dessus, petit quelquechose qui sera apprécié pour payer les infrastructures du site ! Merci d'avance ).
Reste à savoir si les adeptes du BDSM, bien au fait des pratiques de cet univers si particulier se reconnaitrons un peu, beaucoup, passionnement, ou pas du tout, dans cet ouvrage.
On peut penser qu'un tel succès de librairie va en tout cas décider certains lecteurs et certaines lectrices à pousser la porte du Grand Donjon des pratiques BDSM. Quel accueil va-t-il leur être réservé ? Sauront-ils passer du fantasme littéraire aux parfois âpres pratiques de l'exercice ?50 nuances de Grey risque-t-il de dénaturer l'esprit du BDSM tel que l'envisagent les adeptes coûtumiers ?
Les questions sont posées. Vos commentaires sur Cinquante nuances de Grey sont les bienvenus (et sont même attendus !).
...
2.3000 vues
Par : KAPA🅒•••🔺rt
John Willie, considéré comme l'une des figures emblématiques du monde BDSM et du bondage, est surtout reconnu pour son apport indéniable à la culture fétichiste. Fondateur et rédacteur en chef du magazine avant-gardiste "Bizarre" dès 1946, ses travaux reflétaient un intérêt profond et artistique pour l'érotisme lié à la contrainte. Sa bande dessinée, "Sweet Gwendoline", est devenue une référence majeure dans l'univers du bondage, illustrant sa fascination pour les situations de soumission féminine.
Dès son plus jeune âge, influencé par la littérature fantastique, Willie développe une fascination pour les scénarios de jeunes filles en détresse, rappelant la quête des jeunes garçons souhaitant sauver des princesses emprisonnées.
Outre son talent de dessinateur, il était aussi un photographe accompli, spécialisé dans la capture de femmes ligotées. Même si techniquement certaines de ses photos pourraient être considérées comme imparfaites, elles possèdent une esthétique raffinée, mettant en scène des accessoires tels que chaînes, cordes, rubans, menottes, baillons, scotchs et bottes en cuir.
Son parcours personnel est aussi singulier que sa carrière. Sportif émérite, il servit en tant que lieutenant dans l'armée écossaise avant d'épouser une danseuse de boîte de nuit. Après avoir été renié par son père et quitté l'armée, il émigra en Australie où il finit par divorcer. C'est lors de son séjour australien qu'il découvre sa véritable passion. En croisant la route du "Club des hauts talons", une association de fétichistes de chaussures, il rencontra Holly, sa future seconde épouse. Elle devint son modèle fétiche, souvent photographiée chaussée des talons vertigineux qu'il créait lui-même. Talons dont on dit qu'ils étaient particulièrement inconfortables.
John Willie aura deux temps forts dans son existence : l'Australie (1937-1945) et les États-Unis (1948-1961). Pour subvenir à ses besoins pendant la guerre, Willie travailla en tant que matelot professionnel. Il fut également un alcoolique notoire et déménagea fréquemment, vivant à Montréal, New York et Los Angeles. Il décéda à Guernesey des suites d'une tumeur cérébrale.
Au-delà de son univers BDSM, John Willie était également un musicien, jouant du banjo dans les boîtes de nuit. Le choix de son pseudonyme "Willie" reflète son humour, faisant référence au double sens du mot Willie : à la fois au sexe masculin et à l'innocence d'un petit garçon en anglais.
Des livres sur John Willie
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Par : MonsieurN
Léa était une jeune cadre dynamique d’une entreprise de conseil de La Défense. Elle était sortie de la fac de droit il y a deux ans maintenant et travaillait désormais dans le service juridique d’une firme possédant une des plus hautes tours du quartier. Son bureau était au 45e étage, bien loin des préoccupations de ceux qui marchaient au sol. Elle ne les côtoyait d’ailleurs pas. Chaque matin, elle garait sa voiture au parking situé au sous sol et montait directement par l’ascenseur jusqu’à l’open space qui lui servait de bureau. Elle avait beau avoir ce qu’on appelait “une place en or”, elle regrettait l’époque où elle pouvait sortir avec ses amies après la fac. À cette époque elle couchait avec de nombreux garçons, bien qu’aucun ne lui avait vraiment apporté de réelle satisfaction. Elle avait même essayé quelques filles, même certaines de ses amies proches, mais le constat restait le même. Mais enfin à l’époque au moins elle expérimentait.
Ce soir, comme chaque soir, elle sortit à 20h, prit sa voiture et rentra dans son appartement de Nanterre, spacieux certes mais “loin de tout”, comme lui avait dit son amie Nathalie avant de l’acheter. Comme à son habitude, elle sortit des lasagnes Picard de leur carton et les plaça dans le micro-onde. Elle s’alluma alors Netflix et se lança un episode d’une série qu’on lui avait recommandé. Elle mangea son plat devant le premier episode qui ne la séduisit que moyennement. Le second épisode n’était pas plus entrainant mais une scène légèrement érotique apparaissait à la 20e minute. Elle profita de ce rare moment pour passer sa main dans son pantalon et en ouvrir le bouton. Avant que la série ne passe à une autre scène, elle fit pause sur une magnifique image de cheveux tirés. Ses doigts s’activaient de plus en plus vite, de plus en plus sensuellement. Elle descendit son pantalon jusqu’a chevilles et alla chercher le vibro dans la commode de sa chambre, elle s’alluma et continua ce doux moment dans son lit. Après 20 minutes d’intense plaisir elle jouit une première fois, explosive. Elle chercha le deuxième mais la fatigue de la journée la contraint à arrêter et à aller se coucher.
Se toucher était devenu une habitude quotidienne pour Léa. Cependant l’aspect répétitif l’avait poussé à innover et depuis quelques semaines elle se filmait régulièrement en le faisant. Elle imaginait qu’on la regardait et cela l’excitait. Elle ne regardait que très rarement les vidéos mais elles étaient toutes archivées dans un fichier de son iPhone protégé par un mot de passe. Elle se disait souvent qu’elle aimerait que quelqu’un d’autre ne la filme mais elle avait trop peur pour son image et ses rares plans tinder ne lui avait pas donné le courage de demander.
Le lendemain, sur le chemin de son bureau, elle s’arrêta chez Starbucks. Ce n’était pas dans son habitude mais le café de la machine était vraiment imbuvable et tenir la matinée sans café lui semblait insurmontable. Habillée d’un grand manteau beige et d’un pantalon taille haute elle s’approcha du comptoir et commanda son café
-Un Venti sans sucre et sans crème s’il vous plait, dit elle, sans savoir si elle devait tutoyer ou vouvoyer ce vendeur qui lui semblait bien avoir son age.
Quelques instants d’attente plus tard, un “Léa” se fit entendre, son café était prêt.
Elle alla le chercher, le saisit et, en se retournant, bouscula un jeune homme en manteau noir, lui renversant du café dessus.
-Oh je suis désolé monsieur, dit elle désolée, sortant un mouchoir de son sac
-Ah bah bravo jeune fille, répondit-il sèchement alors qu’une fois encore
Léa comprenait l’agacement de l’homme mais lorsqu’elle releva les yeux, elle vit l’homme, qui devait également avoir le même âge qu’elle à quelque chose prêt, sourire en coin. Elle compris alors que l’homme avait utilisé un ton humoristique.
Toujours avec un large sourire, il dit:
-Soit tu me paies la teinturerie, ou un verre ce soir.
Puis il accompagna cela d’un clin d’oeil.
Léa tenta de s’échapper malgré le charme évident du garçon aux cheveux mi-longs:
-C’est que euh, je termine tard le soir, bredouilla-t-elle.
-Quand on veut on peut, répondit-il, rendez vous au bar du plaza athénée à 18h, je compte sur toi, et mon manteau aussi…
Sur ces mots, il lui embrassa la main et tourna les talons avec un grand sourire.
Toute la journée, cette interaction la perturbait, devait-elle y aller? Certes elle lui devait quelque chose et le boulot était plus une excuse qu’autre chose mais tout de même, elle ne le connaissait pas. A 17h, elle décida que le fait que ce soit en bar ne la faisait pas courir beaucoup de risque et qu’elle irait simplement pour lui payer le teinturier puis repartirait. Elle quitta donc son bureau en douce prétextant une fatigue et monta dans sa voiture. Waze lui prévoyait une heure pour aller dans le centre de Paris, évidemment, à 17h30… Elle abandonna l’idée de la voiture et pris le métro.
A 18h10, elle arriva enfin devant l’hotel et se dirige vers le bar. Du haut de ses talons, on l’entendait arriver. Elle ne se sentait pas dépayser dans un hotel de ce style mais le fait d’aller à un rendez vous dans un endroit comme celui ci lui faisait un sentiment étrange. Elle vit l’homme, le salua et lui proposa de payer le teinturier.
-Voila 15 minutes que je t’attends, non seulement tu me dois un verre mais maintenant tu m’en dois au moins deux en lui prenant son manteau et en la poussant doucement vers le fauteuil.
Le charme et la galanterie du jeune homme eurent raison de son plan initial. Elle s’assit et tenta d’apprécier la musique jazz provenant du piano.
-Gaspard Du Daguet, enchanté, dit-il
-Euh Léa Malroit, répondit comme en hésitant Léa.
Gaspard lance alors la conversation sur la beauté des moulures et deux cocktails plus tard, la conversation était maintenant equitable. Souvenirs d’enfance, études, rêves, la conversation variait sans cesse mais elle n’en était pas moins passionnante. Léa s’aperçut vers 23h qu’elle se confiait un peu trop à un inconnu et savait de dates précédents que c’était rarement bon signe. Elle proposa alors dans l’objectif de changer de sujet et d’arrêter ce déroulé de sa vie:
-Tu veux venir chez moi prendre un verre Gaspard ?
Gaspard hésita et répondit:
-Non cela ne va pas être possible, j’en suis désolé, j’ai à faire ce soir.
Il se leva alors et la raccompagna vers la sortie, lui refit un baise main, lui dit un “à très bientôt” et parti
Alors qu’il s’éloignait, Léa réalisa qu’il n’avait aucun moyen de la contacter, encore un qu’elle avait fait fuir… Elle rentra alors en RER chez elle, se toucha comme à son habitude et s’endormit frustré d’un énième échec sentimental.
La nuit passa avec son lot de rêve et le réveil sonna à 7h comme à son habitude. La tête endolorie, elle se leva, se maquilla, et elle s’approcha de son dressing. Elle ouvrit le tiroir des sous-vêtements mais impossible de trouver une culotte, elles devaient toutes être au sales. Elle se dirigea alors vers le panier, rien. Dans la machine, rien. Elle ne comprenait décidément pas. Elle se dit qu’elle allait s’en passer pour aujourd’hui et se dirigea vers la pile de pantalon qui avait également disparu. Elle ne se souvenait pas avoir fait de rangement et se dit que sa femme de ménage avait du les ranger autre part. Elle n’avait pas le temps de trouver où cette incapable les avait mit. Elle saisit un tailleur jupe et enfila le bas, puis le haut, un petit manteau noir, un coup de rouge à lèvre et sortit. Une fois dehors, elle se rappela que sa voiture était toujours à La Défense… Elle s’apprêtait à appeler un taxi quand un passa juste devant. Elle monta dedans:
-Tour Ivoire, La Défense s’il vous plait.
Le chauffeur verrouilla les portes et démarra. Fatiguée, Léa terminait les dernières retouches de maquillage sur ses yeux. Au bout de 10 minutes de route, le taxi s’arrêta, ils n’étaient pas devant son travail. Elle s’apprêtait à engeuler le chauffeur pour son incompétence quand sa porte s’ouvrit, dernière se trouvait Gaspard dans un costume noire obsidienne qui lui tendait la main.
-Qu’est ce que tu fais là, c’est toi qui a demandé au taxi de m’amener ici, dit elle visiblement énervée, qu’est ce que tu crois, j’ai un boulot, je peux pas le rater, je vais me faire virer
-J’ai appelé, répondit Gaspard d’un calme absolu, tu seras en retard, c’est cohérent avec ta fatigue d’hier
-Non mai…, commença Léa
-Silence, suit moi, tu ne le regretteras pas.
Il la prit par la main et la tira assez énergiquement vers le resto juste devant. Il la fit s’assoir sur une banquette, prit une chaise et s’assit dessus à l’envers, le dossier vers Léa. Il sortit son téléphone, le pencha à l’oreille de Léa et appuya sur play.
Soudain, des gémissements furent emit sur le haut parleur, c’était la voix de Léa. Horrifiée, elle regarda le téléphone, c’était elle. C’était une vidéo d’une de ses jouissances.
-Quoi mais comment as tu pu av…, commença t-elle
-Je les ai toutes, l’interrompit-il, écoute moi bien attentivement, je ne veux pas te nuire donc je te propose un marché. Tu peux aller travailler aujourd’hui, ce soir, tu rentreras, tu mettras le contenu de ce paquet -lui tendant un paquet blanc- tu te mettras à genoux face à la porte tu laissera la porte entre-ouverte. Tu m’accordes une soirée et j’efface tout, une simple soirée tous les deux contre le fait que tout tes collègues et amis voient ces vidéos, c’est équitable
Elle hésita quelques instants et dit:
-Une seule soirée et tu effaces?
-Exactement, dit-il
-D’accord…, répondit-elle à contre-coeur
-Tu vois que tu ne pouvais pas refuser, dit-il avec un sourire
Ils sortirent du restaurant, il lui ouvrit la porte du taxi.
-A ce soir dans ce cas, dit-il, attention aux courants d’air…, rajouta t-il avec un sourire
Se pouvait-il qu’il sache pour son entrejambe dénudé, comment était-ce possible… Pouvait-il être la cause de tout ca… Et ces pensées la poursuivirent durant tout le chemin du taxi et durant l’entièreté de la journée de travail. Même son habituelle pause série du midi ne lui permit pas de se changer les idées.
17h, il lui fallait partir avec le paquet pour ne pas etre en retard. Elle monta dans sa voiture, et avant de démarrer, elle ouvrir le paquet et regarda rapidement, de la lingerie fine, “pas étonnant”, se dit-elle. Il y avait aussi des lanières de cuire rembourrées. Elle se dit qu’elle trouverait la fonction chez elle. Elle démarra pensive.
Arrivée chez elle elle étala le contenu du paquet, un justaucorps en dentelle noir, des jarretelles, un grand morceau de cuire avec un anneau et deux plus petits avec des demi-anneaux. Il y avait également un plug anal. Elle en avait utilisé un une fois donc elle le reconnaissait. Une petite etiquette y pendait “tout doit etre mit ;)” y était inscrit en écriture noire. Elle mit les jarretelles et le porte jarretelle, elle eu quelques difficultés mais réussit, puis elle mit le justaucorps, une fois ajusté, elle s’aperçut qu’elle avait oublié le plug, elle enleva tout et remit le plug avec un peu de lubrifiant et remit le justaucorps. Désormais elle ne pouvait plus l’enlever rapidement et le justaucorps, assez serré malgré la dentelle, poussait dessus. Après quelques minutes elle plaça la longue lanière de cuir autour de son cou, bien que ca ne tienne pas bien et les deux lanières plus petites autour de ses poignets.
Elle entrouvra la porte et se plaça à genoux, il ne lui avait pas donné d’heure… Elle entendit comme cela une heure avant que la porte s’ouvre. Elle sauta, ca pouvait etre n’importe qui! Mais non ouf, c’était lui. “Ouf?” pensa t-elle, “non pas ouf, tu ne le connais pas enfin, qu’est ce que tu fais”, continua la voix dans sa tête.
Un “bravo” vint interrompre ses pensées. Il enleva son manteau, passa à coté d’elle, lui caressa les cheveux. Il émit un léger rire, se baissa derrière elle et alors qu’elle sentit un souffle chaud sur sa nuque, il enleva la lanière de cuire sur son cou;
-C’est pas un collier ça ma belle, dit il en plaçant l’anneau devant sa bouche, c’est pour que je n’entende pas ta voix ce soir, continua t-il en fermant fermement le baillon autour de sa tête.
Léa fut surprise mais extrêmement excitée… L’idée qu’elle n’aurait pas du accepté était au premier plan de ses pensées, mais elle ne pouvait pas s’empêcher d’être excitée d’être aussi impuissante…
Il saisit les deux anneaux des poignées et leva les deux mains de Léa en l’air. Il passa un mousqueton entre les deux et y attacha une chaine.
-Debout, dit-il fermement
Il se plaça alors face à elle et dit:
-Maintenant après une journée de travail, tu vas me laver, et il prit la chaine et emmena Léa enchainée jusqu’à la salle de bain de cette dernière.
La marche était compliquée par le plug mais elle parvenait à suivre cette homme qui avait désormais tout contrôle sur elle, y compris son droit à la parole. Comment savait-il où était la salle de bain? Se demanda t-elle? Mais il semblait savoir, il ouvrir une porte, fit entrer la jeune fille, s’y engouffra également, et dit d’un ton ferme:
-Déshabille moi
Ce qu’elle redoutait allait arriver, elle allait être abusée… Effrayée mais excitée, elle enleva la chemise du jeune homme, tache qui fut compliqué par les mains attachées. Elle enleva ensuite la ceinture, ce pour quoi elle eu besoin de l’aide de son ravisseur, puis son pantalon. Il n’y avait plus que son caleçon. Elle passa les mains, puis descendit tout doucement. Son penis sortit du caleçon, il était dur comme un roc. Elle se demandait s’il elle devait être flattée ou effrayée.
Sur ces pensées qui ralentirent son action, elle senti Baptiste la saisir par les cheveux et lui dire:
-Ou tu te dépêches, ou je remplace le plug par autre chose, et ca risque de ne pas être confortable.
Prise de panique, elle s’activa. Il était maintenant nu et elle habillée comme une prostitué, ou une esclave…, se dit-elle
Malgré la situation, son ravisseur était très bel homme. Et lorsqu’elle du le laver à l’éponge, elle sentait ses muscles sous le savon. L’anneau qui maintenait sa bouche ouverte lui rappelait à chaque instant son trou du cul également ouvert de force et pensait que le seul trou qu’elle lui aurait offert la veille semblait être le seul auquel il ne s’intéressait pas.
Mais elle se trompait. Aussitôt la douche terminé, encore mouillé, il sorti de la cabine à l’italienne et attacha la chaine et donc les mains de Léa en hauteur. Il descendit alors doucement et passa sa langue dans sa fente, à travers le justaucorps. Lentement il tourna en rond avec de petits cercles, passant entre les grandes et petites lèvres. Soudain, il mordit le justaucorps et en arracha un bout qui lui permettait d’avoir un accès total. Il continua et s’arrêta sur le bouton. Il le titilla, il sentait la mouille couler. Il accéléra, elle gémissait et soudain il s’arrêta. Il reproduisit le scénarios de nombreuses fois, s’arrêtant à la limite de la jouissance une dizaine de fois. Mais à la onzième, il s’arrêta pour de bon. Frustrée, Léa ne comprenait pas. Il sorti de la salle de bain quelques instants et revint avec une ceinture de chasteté petit format. Il dégagea les restes du justaucorps et fixa la ceinture. Il y attacha un cadenas qu’il verrouilla.
-Ce cadenas s’ouvrira dans un mois, c’est comme cela que je l’ai programmé, dit-il, sauf si j’utilise cette clé, rajouta t-il avec un sourire en montrant la clé pendant à son cou.
Avant de libérer Léa, il la regarda droit dans les yeux et dit:
-Je dois y aller, demain tu laisseras à nouveau la porte d’entrée ouverte, si elle est fermée je n’insisterai pas et je considérerai que ta nouvelle chasteté te convient bien, si elle est ouverte, il n’y aura plus de demi-tour, je ferai de toi ce que j’ai envie…
Puis il prit son téléphone et supprima devant elle toutes les vidéos
-Le choix est le tien, ajouta il en enlevant la chaine et le mousqueton des menottes.
Léa s’effondrât sur le sol de la salle de bain en silence, toujours bâillonnée, pleine de sueur, de mouille, et de bave coulant de son anneau buccal. Mais elle était surtout frustrée comme elle ne l’avait jamais été. La dernière vision qu’elle eu de la journée était celle du corps à peine rhabillé de Baptiste sortir de son appartement.
Voici le premier chapitre de l'histoire de Léa, si vous voulez une suite, faites le moi savoir en commentaire
Un récit par Monsieur N.
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Par : KAPA🅒•••🔺rt
Jofo, est une figure incontournable dans le monde de l'art contemporain. En tant que dessinateur et artiste peintre, il a marqué les esprits avec son personnage emblématique, Toto, dont la rondeur et l'expression perplexe ont captivé l'imaginaire de nombreux admirateurs. Né à Bayonne en 1961, Jofo grandit à Dax avant de trouver sa résidence artistique à Bordeaux, où il a établi son atelier en 1981.
Son parcours artistique débute à un tournant de sa vie, lorsqu'il décide de s'installer à Bordeaux à l'âge de 20 ans pour suivre des études en architecture. C'est à ce moment qu'il révèle son génie créatif en donnant naissance à Toto, un personnage rond et délicieusement naïf, dont l'apparence contraste avec la profondeur des messages qu'il porte.
L'année 1990 voit Jofo franchir une étape majeure avec sa première exposition à Bordeaux, signant ainsi sa présence remarquée sur la scène artistique.
Si le grand public est séduit par le charme de Toto et la créativité de Jofo, il est tout aussi important de mentionner que certaines œuvres de l'artiste se sont aventurées dans des territoires subversifs et érotiquement transgressifs. À travers le prisme du voyeurisme, de l'exhibitionnisme et de la sexualité, Jofo explore dans certaines de ses peintures des facettes moins conventionnelles de l'expression artistique.
Ainsi, Jean-François Duplantier, alias Jofo, s'est imposé comme un artiste polyvalent, audacieux et visionnaire, dont le travail est ancré dans la création visuelle tout en explorant des concepts subversifs et provocateurs, faisant de lui une figure marquante dans le paysage artistique contemporain.
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