Smile
par le 24/02/19
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Il était prêt, l'heure approchait et tout était en place ainsi qu'il l'avait imaginé et préparé. Elle, elle était à l'étage en dessous attachée par son collier à un anneau dans le mur qui lui avait laissé deux mètres de mobilité durant le temps où elle était restée plongée dans une obscurité parfaite dans cette pièce. Son Maître était venu la voir plusieurs fois mais sans repère elle avait perdu toute notion du temps. Il lui parlait à chaque fois, d'une voix calme, posée il n'avait pas besoin de hausser le ton pour se faire obéir. Il la caressait doucement en la prenant dans ses bras, ses mains glissaient sur sa peau, partout, s'insinuant entre ses cuisses à la fois pour marquer sa possession et entretenir le feu qui couvait dans son sexe. Elle ne pouvait se satisfaire elle même car ses poignets étaient attachés courts avec son collier et ne permettait pas à ses mains d'aller aussi bas.
Cette fois en entrant il défit la chaîne du mur, la fit se dresser sur ses hauts talons en l'aidant de ses bras musclés et si rassurants en ce moment. Elle savait qu'elle était désirable ainsi, des bas gainant ses jambes jusqu'en haut des cuisses où se révélait son sexe, un soutien gorge dégageant les aréoles de ses seins de manière à la fois obscène et naturelle.
Il tira sur la laisse et ils sortirent pour monter l'escalier qu'il lui fit gravir devant lui pour profiter de ses courbes en mouvement. Ses jambes semblaient manquer d'assurance, dans un mélange d'appréhension et d'excitation l'incitant à prendre son temps. Elle savait qu'aujourd'hui elle porterait ses marques, ils en avaient parlé longuement, souvent. Même si elle ne savait pas exactement ce qu'il avait choisi de lui faire porter pour marquer son appartenance, elle avait confiance et le baiser qu'il lui donna devant la porte en prenant son sexe à pleine main lui transmit toute sa force, elle prononça les mots convenus: "je suis prête, je suis à vous". Il ouvrit la porte et tira sur la laisse...
En entrant dans la pièce elle ne distingua que la lueur de quelques bougies qui éclairaient faiblement la pièce. Elle ne vit l'autre homme que quand celui-ci alluma une lampe à côté d'un divan à côté duquel il se tenait debout. Toujours guidée par la laisse elle avança et dû s'allonger sur la couche qu'on lui désignait. Des liens de cuir vinrent immobiliser ses chevilles puis ses poignets de chaque côté, un bandeau la priva ensuite de la vue. Des mains se promenaient partout sur son corps, générant des frissons de plaisir, des tensions quand elles se faisaient insistantes ou inquisitrices. Une musique lente, hypnotique montait doucement, des bruits de préparatifs lui parvenaient aussi régulièrement, des boites qu'on ouvre, des sachets déchirés, des froissements, des liquides agités, tout se mêlait aux sensations provoquées par ces mains qui prenaient toujours plus possession d'elle. Ses seins furent particulièrement sollicités, malaxés, caressés, les tétons frôlés puis pris en main, délicatement pincés ils avaient pris ce volume que son Maître aime tant. La bouche de celui-ci se posa sur le téton gauche pour l'aspirer, elle sentait sa langue s'amuser avec, ses dents le mordiller. La sensation changea quand elle senti le liquide froid prendre la place de la bouche sur le téton puis une sensation de pincement ferme et très vite un éclair de douleur la traversa vite apaisé par la voix et la main de son Maître qui après l'avoir passée dans ses cheveux la tenait fermement ainsi en lui murmurant à l'oreille les mots qu'elle voulait entendre à ce moment là. Avant que la douleur se répète sur l'autre téton elle savait qu'elle porterait désormais fièrement les lourds anneaux qu'ils avaient vu ensemble le mois dernier dans la boutique de piercings...
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lucien gaston
TRÈS BEAU TEXTE, image parfaite de la domination consentie
J'aime 09/06/19
Karrie
Captivant :-)
J'aime 09/06/19