Abyme
par le 16/02/20
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Je précise que le terme "urologie" est plutôt en rapport avec l'étude (médicale) des fonctions urinaires, et donc est impropre aux activités évoquées ici. 

Urophilie et golden shower : Définitions, pratiques et hygiène 

« Soumission », « humiliation », « intimité », « don », « partage », « marquer son territoire », « fantasme », « bienfaits thérapeutiques », voilà autant de termes qui reviennent dans la bouche des personnes pratiquant l’urophilie comme de celles qui l’observent avec un regard extérieur. Egalement appelé ondinisme ou urolagnie, cet ensemble de pratiques sexuelles, souvent associées au BDSM et consistant entre autres à uriner sur son partenaire, sur son corps ou dans sa bouche, demeure aussi mystérieux que tabouisé par la société. P
lacée par les spécialistes de la sexualité, les urologues et les psychiatres, dans la liste des paraphilies, c’est-à-dire des pratiques sexuelles hors normes et "déviantes" voire considérées comme des délits ou des crimes sexuels pour certaines d’entre elles, l’urophilie provoque chez certaines personnes une très puissante excitation érotique. La « golden shower », comme les anglophones l’appellent et que l’on peut traduire littéralement par « douche dorée », fait ainsi partie de ces choses qui inspirent autant la fascination que le dégoût. Elle n’est cependant pas interdite par la loi, pourvu qu’elle soit effectuée dans une relation de consentement entre les différents participants et participantes d’âge adulte.
Entre jeu érotique sadomasochiste, fétichisme, mode d’alimentation et médecine naturelle pour les uns, tabou, perversion et trouble clinique pour les autres, difficile d’y voir clair et de se faire un avis objectif sur la question.
Au travers de cet article sur l’urophilie, ses différentes variantes, les motivations de ses adeptes, les observations cliniques et les critiques de ses détracteurs, je vais donc essayer de faire tomber cette chape de plomb qui entoure ce terme flou et les pratiques qui se cachent derrière.
L’ondinisme est en effet un ensemble de pratiques et de jeux sexuels qui font fantasmer plus d’un et d’une, que certains et certaines pratiquent dans le cadre de jeux sexuels BDSM (jeu de pisse), mais qui peuvent aussi susciter de violentes critiques. Des critiques portant aussi bien sur l’aspect dégoûtant que sur les risques sanitaires et de transmission de maladies sexuellement transmissibles (MST) et d’infections sexuellement transmissibles (IST). Des critiques que l’on peut bien entendu adresser à d’autres pratiques sexuelles bien moins marginales… 

Définition de l’urophilie : « Ensemble complexe de pratiques où l’urine joue un rôle d’excitant sexuel » 

Sur le plan purement théorique, l’urophilie est sommairement définie comme une « attirance sexuelle d’un urophile pour l’urine ou l’urination ou la miction ». Cette définition simplifiée n’explique cependant que très superficiellement ce qu’est l’urophilie. L’ondinisme constitue en réalité un ensemble complexe de pratiques où l’urine joue un rôle d’excitant sexuel, une sorte d’aphrodisiaque pour ainsi dire. Il serait donc plus juste de parler de définitions (au pluriel) de l’urophilie, car, en plus de la diversité des pratiques liées à la pisse ou à l’action d’uriner, les urophiles n’ont pas forcément les mêmes motivations, les mêmes fantasmes, les mêmes sensations, ni les mêmes façons de pratiquer l’urophilie.
De plus, il y a ceux et celles qui reçoivent et les autres qui aspergent – l’un n’empêchant d’ailleurs pas l’autre. Il est en effet nécessaire de préciser que certains urophiles sont à la fois receveurs et donneurs. Dans ce cas-là, ils alternent en fonction de leurs envies, de celles de leur partenaire ou bien au gré des opportunités.

Il parait donc nécessaire d’aborder maintenant les différentes pratiques urophiles, tout en précisant d’emblée qu’un ou une urophile ne les pratique pas nécessairement toutes à la fois.
En outre, il serait également bon de rappeler que l’urophilie peut être pratiquée aussi bien par les hétérosexuels que par les homosexuels, les lesbiennes urophiles, les pansexuels, etc. 


Les pratiques urophiles : De la douche dorée à l’urophagie (boire l’urine de son partenaire)

Comme vu ci-dessus, l’urophilie englobe tout un tas de pratiques érotiques liées à l’urine et à l’acte d’uriner. En voici les principales pratiques. 

Douche dorée ou golden shower : 
Comme l’indique cette expression, la douche dorée consiste à se faire uriner dessus ou à uriner sur son partenaire. Il s’agit d’une des pratiques de base de l’ondinisme. Certaines personnes lui donnent parfois le nom de « pluie dorée » ou de « fontaine dorée ». Ce jeu de pisse peut aussi bien avoir lieu dans un lieu privé que dans un donjon SM ou un club libertin lors d’une soirée exclusivement dédiée à l’ondinisme (plan pisse). 

Urophagie : Ce terme désigne le fait de boire l’urine de son partenaire. Si cette pratique peut être réalisée dans le cadre de jeux sexuels, certaines personnes décident de boire de l’urine à des fins thérapeutiques (urinothérapie). Les adeptes de cette thérapie hors du commun parlent de l’urine comme d’un « élixir de vie », d’un « breuvage divin » ou d’un « remède ancestral ». 

Omorashi : Plus qu’une pratique, l’omorashi est un terme japonais signifiant « fuite de liquide » et/ou « se mouiller » et désignant plus particulièrement un fétichisme sexuel dans lequel une personne éprouve de l’excitation et du plaisir à voir une vessie pleine. Le summum de l’excitation intervient la plupart du temps au moment où la personne ne peut plus se retenir et se fait pipi dessus. C’est pourquoi certaines personnes la surnomment « désespoir de vessie » ou « slip trempé ». 

Urophilie visuelle (vidéo ondinisme) : Davantage individuelle que collective, cette pratique consiste à prendre du plaisir, souvent accompagnée d’une masturbation, devant un film urophile. Ce genre pornographique peut d’ailleurs attirer et être apprécié par des personnes, hommes ou femmes, qui n’ont jamais uriné sur quelqu’un ou qui ne se sont jamais fait uriner dessus. « Vidéo ondinisme », « femme qui urine en vidéo » ou encore « golden shower » sont les principaux mots clés utiliser pour trouver des vidéos d’urophilie sur internet. 

Uriner à l’intérieur du vagin : Cette pratique consiste, comme son nom l’indique, à uriner à l’intérieur du vagin, le plus souvent après l’éjaculation. Certaines personnes le font lors d’une sodomie. Pour la personne qui reçoit la pisse, une vague de chaleur l’envahit. Celle-ci peut néanmoins s’accompagner d’une sensation de brûlure. Pour l’homme, lâcher les vannes après une éjaculation s’avère être une sensation très agréable. Mais ne le plaisir ne s’arrête pas là : la vue du mélange de sperme et d’urine s’écoulant des orifices est une source d’excitation supplémentaire ou complémentaire. 

Soupeur et soupeuse : Ces deux termes désignent avant tout les adeptes d’une pratique dangereuse sur le plan sanitaire, car elle consiste à manger du pain imbibé d’urine. Le pain ayant trempé plusieurs heures dans un urinoir public (vespasienne), le mélange de plusieurs urines ainsi que toutes les bactéries qui ont pu s’y développer en font un « met » potentiellement dangereux, avec un risque très élevé de MST et d’autres infections (Hépatite A et B, notamment)
Une dernière définition qui nous permet de faire la transition avec la question de l’hygiène dans l’ondinisme. 


Urophilie et hygiène : Les choses à savoir 

Urophilie et hygiène vont de pair. Difficile en effet de parler d’ondinisme sans évoquer l’hygiène et les éventuels risques qui peuvent découler d’une ingestion de pisse, et plus particulièrement quand le donneur a une infection urinaire. Et les risques ne sont pas uniquement liés à la seule action de boire du pipi. Uriner sur son partenaire, et notamment sur le visage, les yeux ou sur le sexe, peut parfois engendrer des complications médicales, du moins des sensations de brûlures. Néanmoins les risques ne sont pas très élevés chez les personnes en bonne santé n’ayant ni infection ni MST. Cependant j’ai entendu dire par des médecins que les yeux, comme le sang, seraient de possibles voies de transmission, à vérifier.


Recevoir de l’urine sur le corps : Sensations, plaisirs et risques sanitaires 

Selon les différents témoignages que l’on peut retrouver facilement sur internet et notamment sur les forums, recevoir de l’urine sur le corps offre de nombreuses sensations et émotions qui peuvent s’avérer très excitantes pour la personne qui reçoit — comme pour celle qui donne d’ailleurs. Le fluide chaud, les odeurs qui en émanent, la vue du sexe laissant couler la pisse, tout cela représente des sources de stimulation, de désir et de plaisir.
L’aspect psychologique n’est non plus pas à oublier ni à négliger dans la pratique de l’uro. Recevoir la pisse de quelqu’un sur soi peut aussi produire une impression de soumission et un sentiment d’humiliation qui sont deux ressorts du plaisir dans les pratiques BDSM. De la même façon, un pisseur ou une pisseuse pourra ressentir un fort sentiment de domination. C’est entre autres ce type de sensations et de plaisirs que recherchent les adeptes de jeux BDSM impliquant l’urine.
Mais ce n’est pas tout. L’urine peut aussi être considérée comme un « présent », un « cadeau », un « don ». Dans ce cas-là, la reconnaissance prend le dessus sur les autres sentiments et sensations.
Certes beaucoup moins grands que dans l’urophagie, les risques sanitaires ne sont pas inexistants. Même si l’urine est composée à 95% d’eau (avec certaines variations constatées en fonction du niveau d’hydratation), elle contient des déchets rejetés par l’organisme. Ceux-ci ne sont pas forcément très dangereux si les deux personnes sont en bonne santé et ont un bon système immunitaire. Mais si le donneur a une maladie ou une infection, il vaut mieux qu’il évite de pisser sur son ou sa partenaire, et cela même si la peau est une barrière naturelle contre les bactéries. Une petite coupure peut suffire à la transmission de la maladie ou de l’infection. En outre, l’urine peut être un désinfectant pour des plaies et des brûlures superficielles (brûlure d’ortie ou de méduse, par exemple). On recommande cependant de bien désinfecter la plaie et de consulter un médecin en cas de complications. 


Boire de l’urine : Goût, sensations, élixir de vie et risques d’infection 

Boire de l’urine, notamment l’urine d’autrui, est beaucoup plus risqué que de se faire asperger le corps de pipi. Néanmoins cela n’arrête pas certaines personnes de consommer leur propre urine ou celle de leur partenaire — et dans le cas des soupeurs, celle d’inconnus.
Question goût, il s’avère beaucoup plus difficile qu’on ne le croit de trouver un dénominateur commun, même si l’acidité et la sapidité légèrement salée sont les deux saveurs plus évoquées. En effet, le goût de l’urine est propre à l’alimentation de la personne, mais également à son hydratation. Une pisse claire, c’est-à-dire une urine composée en grande partie d’eau, n’aura pas le même goût qu’une pisse foncée et très acide, ou qu’une urine imbibée d’alcool. De la même manière, manger des asperges ou des pâtes au beurre influera grandement sur le goût de la pisse.
Les sensations et l’excitation sexuelle pour celui ou celle qui avale de l’urine sont proches de celles procurées par un jet de pisse coulant sur la peau. Néanmoins la saveur et l’odeur sont beaucoup plus présentes, ce qui est logique puisque ce sont surtout le goût et l’odorat qui sont mis à l’épreuve.
Comme pour la douche dorée, les questions « domination/soumission » « don/réception » font partie intégrante de l’urophagie.
Boire de l’urine est aussi un mode de vie, ou plutôt un mode d’alimentation. Certaines personnes boivent quotidiennement leur urine pour se purger. « Breuvage divin », « élixir de vie », « remède ancestral », le régime urinothérapeutique aurait des bienfaits sur la santé. C’est du moins ce que certaines personnes avancent, arguant notamment que l’urine est utilisée comme un engrais ou du compost (preuve en est, la Mairie de Paris a installé les premiers pissoirs écolos dans la rue). Il est cependant recommandé d’en parler à son médecin quand cette pratique devient quotidienne. Sur le plan sanitaire, il faut être conscient des risques de transmission du VIH, d’IST et de MST. Le risque zéro n’existe pas. Au moindre doute, il vaut mieux s’abstenir et/ou en parler à son médecin.
Cela nous mène à notre prochaine partie, à savoir l’urophilie et le VIH/Sida. 


Urophilie et VIH/Sida : Faites un dépistage avant un plan pisse ! 

Comme pour n’importe quelle pratique sexuelle impliquant un contact entre des muqueuses et/ou des sécrétions génitales, le risque de transmission du VIH (Sida) subsiste aussi pour l’ondinisme. Néanmoins il faut que le pisseur ou la pisseuse soit porteur du virus. Donc si vous souhaitez faire un plan pisse avec quelqu’un ou plusieurs personnes, assurez-vous que tout le monde ait fait un test de dépistage du VIH. Vous pouvez également vérifier que vous ne portez pas en vous l’hépatite A ou B et que vous n’avez pas de problème urinaire et/ou rénal — cela ne gâchera pas le plaisir, au contraire ! 


Histoire de l’ondinisme : 

Encore tabou, l’ondinisme n’est pas un thème ayant fait l’objet de recherches historiques très poussées. On ne trouve en effet que très peu de sources sur l’histoire de l’ondinisme — pour ne pas dire aucune. Pour l’instant, l’ondinisme a surtout fait l’objet de recherches cliniques réalisées notamment par l’association française d’urologie secondée par des sociologues, des psychiatres, des spécialistes des paraphilies et troubles sexuels. Ces derniers cherchent avant tout à déceler les origines de ces pulsions sexuelles et à les traiter — des pulsions sexuelles qu’ils considèrent comme une « perversion », une « déviance sexuelle » ou une « fantaisie ».
Certains chercheurs ont par ailleurs trouvé des traces de pratiques urophiles ou de cultes de l’urine dans d’autres civilisations. Mais encore une fois, on ne dispose pas encore d’études suffisamment approfondies et de recherches historiques vérifiées pour ériger une histoire de l’urophilie. Néanmoins, l’urophilie apparait dans la culture littéraire et cinématographique. 


L’urophilie dans la culture littéraire et cinématographique (Friends, Céline, film porno, etc.) 

La littérature du XXème siècle a osé aborder l’urophilie à plusieurs reprises, comme dans les œuvres de Louis-Ferdinand Céline et d’Auguste Le Breton. Ces derniers ont surtout évoqué les soupeurs et leurs habitudes « répugnantes ». Dans l’épisode 1 de la saison 4 de la série américaine Friends, l’urophilie est mise en scène indirectement puisqu’on ne voit pas la scène où Chandler urine sur Monica qui vient d’être piquée par une méduse. Ce qui est intéressant dans cet exemple, c’est que le thème est abordé de façon détournée sans même être cité explicitement. Les notions de remède désinfectant et antidouleur, de répugnance et de tabou sont mises en avant par les personnages qui ne prononcent d’ailleurs jamais le mot.
Mais encore une fois, l’urophilie demeure marginale dans les arts comme dans les médias. 


Pourquoi la pratique de l’urophilie ? 

Si on se place d’un point de vue clinique, l’urolagnie est une paraphilie. Les notions d’anormalité et de perversion sont ainsi très présentes dans le discours des praticiens spécialistes de l’urologie. Ceux qui se basent sur la psychologie et/ou la psychanalyse y voient surtout un retour à la petite enfance (vers 2 ans), période à laquelle les enfants n’éprouvent pas de dégoût pour les excréments et l’urine, mais plutôt une fascination. Du point de vue de ceux et celles qui fantasment ou qui pratiquent l’urophilie, le discours est évidemment tout autre. Les notions de partage, de plaisirs corporels et sensoriels dus à la chaleur et à l’odeur, de confiance en l’autre, mais aussi de domination et de soumission, sont des remarques souvent faites par les adeptes, qu’ils soient pisseurs ou receveurs.
Précisons par ailleurs que certains adeptes admettent ne pas aimer le goût ni l’odeur de la pisse, mais être très excités par le fait de voir le fluide sortir de l’orifice de leur partenaire. 


Quelques conseils pratiques pour pratiquer l’urophilie 

En plus des tests de dépistage de MST et IST, il est conseillé de bien s’hydrater avant de pratiquer l’urophilie, quelle que soit sa forme. Comme vu plus haut, il vaut mieux veiller à son alimentation. Certains aliments colorent, donnent du goût et de l’odeur de l’urine plus que d’autres (les asperges, par exemple).

Pour plus d’informations concernant l’ondinisme, vous trouverez ci-dessous plusieurs liens. 


Sources et références 

Cet article sur l’ondinisme base sur plusieurs sources d’origines scientifiques, journalistiques et sociologiques et sur des témoignages d’adeptes, dont voici les principales sources : 
www.urofrance.org 
www.planpisse.com 
www.objetsdeplaisir.fr/urophilie-1/ 
www.objetsdeplaisir.fr/urophilie-2/ 
www.afrosantelgbt.org/chapitre/urophilie/ indepedants.over-blog.com/ 
www.heteroclite.org/2016/12/urophilie-pratique-risque-37573 
www.sexshop-ilxelle.com/blog/bdsm-bondage-sm/urophilie-et-ondinisme/ 
www.69desirs.fr/experience-urophilie

Thèmes: uro
4 personnes aiment ça.
FemmeFemelleEsclave
Merci pour cet article oh combien documenté. Pour ma part, je suis pratique l’uro, en tant que « buveuse », tout en détestant le goût de la pisse. Ce qui m’excite (et excite mon Maitre) dans cette pratique est d’abord d’ordre cérébral, le fait de « boire tout ce qui sort de son sexe », sa pisse au même titre que son sperme. Le sperme, c’est l’essence du Mâle, le liquide sacré qui féconde, sa semence. La pisse, au contraire, c’est un déchet liquide, dont il se débarrasse. Mais dans les deux cas, foutre et pisse, c’est quelque chose qui vient de lui et sort de sa queue. L’autre volet, lui aussi cérébral, qui m’excite (et lui tout autant) c’est l’humiliation.
J'aime 17/02/20
FemmeFemelleEsclave
(Envoyé trop vite) L’autre volet qui m’excite c’est le sentiment d’humiliation que je ressens à boire ce « déchet » liquide qui provient de lui, de son corps, via sa queue. M.
J'aime 17/02/20
FemmeFemelleEsclave
M’agenouiller devant lui, ouvrir la bouche ou le prendre en bouche au moment où il veut pisser (ce qui ne lui facilite d’ailleurs pas les choses, parce que ça l’excite et que c’est dur de pisser quand on bande) participe de cette humiliation, de ce sentiment d’avilissement. Il est moins fort s’il me pisse dessus que lorsque je le bois. Raison pour laquelle mon Maitre recourt généralement à ma bouche en me faisant boire directement à la source.
J'aime 17/02/20
FemmeFemelleEsclave
Même si c’est un déchet, sa pisse vient de lui. Elle sort de sa queue au même titre que son foutre. Et à ce titre, elle m’est « sacrée », parce qu’il est mon Maitre.
J'aime 17/02/20
Lady Spencer
J'aime terriblement cette pratique que j'offre à certains. Merci Filo pour ce texte : en revanche, il est vraiment difficile à lire sans espaces aérés : tu ne fais pas ça d'habitude ! Tu mériterais une longue douche dorée, tiens ! 1f609.png)
J'aime 17/02/20
Abyme
Lorsque j'ai envoyé mon article, j'ai eu une prévisualisation, comme d'habitude, et j'ai vu que ça sortait ainsi, alors que bien sûr j'ai bien séparé les paragraphes, les titres, les sauts de lignes, les sous-titres en gras, des passages en italique, etc, comme toujours. Je me suis dit que c'était peut-être une erreur de prévisu seulement, mais peut-être pas ; j'ai donc envoyé un message à l'admin du site décrétant que si l'article définitif apparaissait comme la prévisu c'est à dire sans ma mise en forme, je refusais qu'il soit publié. Et je constate non seulement qu'il est publié tel quel, mais en plus trollé par 4 com de la même personne égocentrée (alors qu'on peut modifier un commentaire). Dommage car cet article doit être le plus documenté et complet du site sur le sujet. Là c'est une catastrophe illisible, je suis déçu.
J'aime 17/02/20 Edité
Abyme
Je viens d'essayer de l'éditer complètement, j'ai refait la mise en forme totale, mais en vain apparemment. Tout ce travail gâché, ça me désole. Je viens de publier le même article dans le groupe "Jeux humides“, où il est plus visible (même si les gras et les italiques ne sont étrangement pas pris en compte).
J'aime 17/02/20 Edité
Lady Spencer
Cela ne m'a pas empêché de le lire, mais c'est plus hard, c'est vrai Ne sois pas déçu, tout ce que tu as écrit est extrèmement intéressant
J'aime 17/02/20
Dumuzy
@FemmeFemelleEsclave C'est toujours un plaisir de vous lire, vous savez transmettre l'émotion et la sensualité tout en exprimant les choses sans détour, dans leur propre nature. Surtout ne changez rien 1f609.png Ahhh, le "sens du Sacré", je m'y retrouve tout à fait et vous l'exprimez si bien. Pour moi le sacré fonctionne dans les deux sens et je prends autant de plaisir à recevoir l'urine de ma soumise qu'à lui donner de la mienne. Pour ma part, l'urophilie fait partie de mes pratiques favorites mais pas seulement, j'utilise également l'urine à des fins thérapeutiques. Je pratique Amaroli, c'est comme ça qu'on le nomme en Inde, je bois un verre de mon urine chaque matin. D'ailleurs les hindous nomme l'urine "l'eau de Shiva". Sans vouloir altérer votre fantasme d'avilissement, chère FFE, j'aimerais faire une petite parenthèse à ce sujet : L'urine contient bien quelques déchets mais cela n'est pas ça composition principale. On y trouve aussi en grande quantité des minéraux, des vitamines et des neurotransmetteurs (entre autres choses bénéfiques). Elle est également un antibiotique naturel et à des vertus antiseptiques. Je l'utilise souvent en lotion pour luter contre certaines allergies cutanées et ça marche très bien. En bain de bouche pour soigner les aphtes par exemple. Elle prévient aussi la sinusite, en inhalation mais là ça demande un peu de technique. Contrairement, les matières fécales sont elles, composées en grande majeure partie de déchets dont certains peuvent être même relativement dangereux. De plus, la parois interne de l'intestin constitue en réalité "l'extérieur" du corps car il ne s'agit que d'un "passage" qui va de la bouche vers l'anus et dans lequel les déchets sont déversés. Pour l'urine le cas est différent, c'est du sang filtré, elle est produite par les reins à partir de l'eau contenue dans le corps. Cette eau a donc circuler dans les moindres recoins de l'organisme, elle s'est imprégnée de chaque organe, chaque cellules. Si comme le dis FFE "Le sperme est l'essence du Mâle" l'urine en est celle de l'être humain. Elle est imprégnée par l'Être tout entier et lorsqu'elle donnée avec et par amour elle contient un très beau message, c'est mon avis perso évidemment. 1f609.png C'est du moins ce que je ressens lors de mes prises d'Amaroli, hormis le côté "médical", spirituellement parlant, cela m'a aider beaucoup à me reconnecter à moi même et développer l'amour de soi. Un grand merci @Abyme pour ce texte très riche. Sur ce bien à vous tous 1f642.png
J'aime 20/02/20 Edité
FemmeFemelleEsclave
Merci Dumuzy pour votre commentaire et vos précisions. Ma culture scientifique étant assez proche du zéro, j’ignorais tout des vertus thérapeutiques et de la composition de l’urine. Cela étant, pour moi, ce qui m’excite avant tout dans cette pratique, c’est le plaisir qu’en retire Maxime lorsque je le bois (même si ça ne lui facilite pas les choses, puisque ça le fait très vite bander, ce qui ne n’est pas toujours compatible avec l’action initialement prévue) et pour moi le sentiment d’humiliation que je ressens à « m’avilir » de la sorte et le plaisir cérébral que j’y trouve.
J'aime 20/02/20
Dumuzy
Avec plaisir @FemmeFemelleEsclave Je suis tout à fait d'accord avec vous sur le sentiment d'humiliation très excitant. Pourtant chez moi, curieusement, ce n'est pas ce que je ressens dans les jeux d'uro. Ce que je trouve attrayant c'est que l'urine sort du sexe, c'est peut être une des raison pourquoi je n'aime pas le scat. Et puis je trouve les filles tellement sexy quand elles urinent. L'odeur le goût la complicité et la sensation de faire une bêtise... j'ai gardé mon âme d'enfant lol. Il y a aussi cette sensation étrange mais intense "d'avoir l'autre en soi", et l'avoir absorbé, comme une fusion en sentant son goût en bouche. Et vous l'exprimez très bien : "le plaisir qu'en retire Maxime lorsque JE LE BOIS". Vous ne buvez pas son urine, vous le buvez lui. C'est cet aspect que j'essayais d'exprimer dans mon dernier commentaire.
J'aime 21/02/20
FemmeFemelleEsclave
C’est en cela que nos points de vue divergent. J’aime en effet « boire » Maxime. Mais en aucun cas, je n’aimerais lui pisser dessus ou qu’il « me boive ». M’humilier, m’avilir de la sorte pour lui m’excite. L’inverse n’est juste pas envisageable pour moi.
J'aime 22/02/20
Lady Spencer
Questions, FFE : tu n'envisages pas de vider ta vessie sur Maxime, parce que c'est LUI ? S'il s'agissait d'une autre personne, homme ou femme, est-ce que cela t'attirerait ? Bizarre comme j'ai une idéecule (toute petite idée pour moi 1f609.png) de ta réponse (sourire)
J'aime 22/02/20
Lady Spencer
Je reste très réservée quant aux vertus thérapeutiques urinaires mais, je ne critique pas les adeptes de la pratique . Autrefois, on gouttait les urines pour savoir si les malades étaient diabétiques ou non : je préfère exercer aujourd'hui et faire des bilans sanguins et des HGT ....même si j'aime l'uro ! 1f609.png
J'aime 22/02/20
FemmeFemelleEsclave
@Lady Spencer. Uriner (je préfère dire « pisser ») sur autrui ne m’a jamais attirée. Je suis soumise, je me vois mal humilier quelqu’un, femme ou homme, de la sorte. Après, clairement, c’est quelque chose que j’exclue totalement avec Maxime. Parce que c’est lui. La seule exception que je pourrais envisager, c’est si lui m’ordonnait de pisser sur quelqu’un (lui excepté, c’est non envisageable pour moi). Dans ce cas je lui obéirais.
J'aime 22/02/20
Dumuzy
@Lady Spencer J'ai tout autant de respect pour les personnes réticentes à l'urinothérapie, chacun ses idées comme on dit si bien. 1f609.png Par contre, tout comme vous, les pratiques médicales du moyen âge comme celle que vous évoquez, très peu pour moi également. Le principe de la thérapie par l'urine consiste à boire de SA PROPRE urine et non celle des autres surtout quand ces autre sont porteurs de maladies. Il fallait vraiment aimer son métier à cette époque... MDR @FemmeFemelleEsclave J'ai eu ce même dilemme il y a quelques temps. Aimer la douche dorée alors que je suis Dom... Comment recevoir une douche dorée de la part de sa soumise alors que je suis sensé la dominer?... Mais, de mon côté, finalement, c'est assez simple, il suffit d'avoir un peu d"imagination. On peut par exemple, faire boire suffisamment la soumise et contrôler sa vessie. Elle n'a alors le droit de se soulager qu'en présence du Maître et celui-ci dispose de son urine comme il l'entend. On peut pimenter la chose aussi en l'attachant par exemple. Un peu comme pour vous qui obéiriez aux ordre de votre Maître. Il y a toujours des moyens alternatifs. 1f609.png
J'aime 23/02/20
Lady Spencer
J'avais parfaitement compris, Dumuzy, pour l'urino perso : cette thérapie reste contestée sur du long terme mais, oui, respectons les pratiquants et les non-pratiquants .
J'aime 23/02/20