Méridienne d'un soir
par le 03/01/21
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Figure de la vie parisienne de la Belle Époque, Natalie Clifford Barney (1876-1972), demeure davantage connue pour
ses frasques légendaires que pour ses écrits. Cherchant à faire de sa propre existence son véritable chef-d’oeuvre,
la jeune femme qui affiche ouvertement et très jeune son homosexualité puise l’inspiration chez la poétesse de l’antiquité,
Sappho. "Que de chaînes brisées ! " Colette, du temps des "Claudine", avait croqué Natalie Clifford Barney sous les traits
de Flossie, chez qui "il n'y a pas de sérénité plus cruelle. " "Je m'émerveille de ta sérénité qui tombe de haut sur nous.
Juste assez d'amour, juste assez de mépris de l'amour", et constate la justesse de sa description quand elle croise le
regard triomphant de Natalie sur elle. Quand ses découvertes brillent aux yeux de tous, l'Amazone exulte. "Oublier que
je la regarde, la faire mieux que mienne, la faire sienne. La précéder vers elle-même et la révéler à elle-même", telle est
la Natalie amoureuse et ainsi est-elle avec toutes les femmes: une muse, une mécène, une formatrice, un refuge, mais
surtout une grande séductrice. En rupture avec son père, qui tient absolument à la marier, et confrontée au puritanisme
américain, elle choisit de vivre en France. Riche héritière, elle y mène une vie mondaine des plus animées et rencontre
les grands noms de l’époque. On croise ainsi dans son Salon et son fameux “Temple de l’amitié” des personnalités telles
que Isadora Duncan, Ezra Pound, Anna de Noailles, James Joyce, Truman Capote ou encore Marguerite Yourcenar.
"Autant que je vivrai, l'amour du Beau sera mon guide. Il me faudrait donc trouver ou fonder un milieu en accord avec
mes aspirations, un monde composé de ceux qui cherchent à élever leur vie à travers un art ou un amour capable de les
rendre de pures présences. C'est avec eux seuls que je pourrais m'entendre et communier et m'exprimer librement parmi
des esprits libres." Cette confiance absolue, ce narcissisme décomplexé doublé d'une immense fortune lui assura une
vie à la hauteur de ses ambitions. Quand, à vingt-et-un ans, elle hérite, l'américaine n'hésite pas. Ce sera Paris qui lui a
toujours semblé être "la seule ville où l'on peut vivre et s'exprimer à sa guise." C’est en Ohio, aux États-Unis, que Natalie
voit le jour le trente-et-un octobre 1876. Prémonition, chaque trente-et-un octobre, c'est le sabbat de Samhain marquant
le début et la fin de l'année païenne, c'est la fête celte des morts, la fête de tous les saints, la fête des esprits et la fête
des sorcières, Halloween. Le bien et le mal en une seule date symbolique, Janus aux deux visages, définissant très tôt
Natalie, laquelle revendique ce double moi sacré et profane, adorable et démoniaque, attirante comme une fille et libre
comme un garçon. Entre un père aimant mais brutal et une mère artiste bohème mais incapable de tendresse, elle grandit
librement dans la bonne société américaine et excelle dans tous les domaines. Cavalière émérite, nageuse infatigable, elle
parle le français très tôt grâce à sa gouvernante et à une vieille tante française. Elle apprend aussi le grec et l’allemand, le
violon et l’alto et fait preuve d’un esprit peu commun. Très blonde et sûre d’elle, elle ne laisse alors et ne laissera jamais
personne indifférent. "J'ai honte que tu aies vu d'aussi près mes chaînes", Natalie Barney se souvient de l'aveu de Colette.
De dix à seize ans, Natalie et sa sœur Laura reçoivent une éducation internationale entre la France, aux Ruches de
Fontainebleau et Washington, où la famille a déménagé après l’héritage du grand-père, un magnat des chemins de
fer à Dayton qui les met toutes les deux à l'abri de tout besoin. Elle prend conscience très tôt de son homosexualité et
décide de "vivre au grand jour, sans cacher quoi que ce fût." Elle vit à l'âge de seize ans une passion avec Eva Palmer,
la première d’une très longue série. La bonne société réalise assez vite la singularité de Natalie et son père lui-même
s’inquiète de son attitude rebelle, non conformiste, voire séditieuse, encouragée par sa mère. De plus, elle refuse de
faire des études. "Pourquoi être forcée d’apprendre un tas de choses inutiles alors que savoir lire, écrire, et ressentir
me semblent suffisant ? "Deux ans plus tard, Robert K. Cassett lui propose un mariage blanc après qu’elle lui ait avoué
son goût pour la femme. Pression paternelle ou simple arrangement à l’époque où les filles ne peuvent sortir seule. Elle
se contente prudemment que de fiançailles. Toujours opposée à l'idée d'entamer un cursus universitaire, devenue adulte,
elle parlera français couramment et sans accent, et écrira la grande majorité de ses ouvrages en langue française.
Au printemps 1896, Natalie est à Paris et tombe sous le charme de Carmen Rossi, un des modèles de sa mère, Alice.
Après son initiation, elle apprend tous les délices de l’amour lesbien entre les bras d’une femme accomplie. Mais la
catastrophe du Bazar de la Charité, le quatre mai 1897, décimé par l’incendie du cinématographe des frères Lumières
qui tue cent vingt-sept personnes, dont la duchesse d'Alençon et où Natalie devait tenir un stand, signe brutalement la
fin de la récréation. Son père exige qu’elle rentre à Washington où elle retrouve Eva, qui s’est sacrifiée pour ne pas la
tromper. Natalie comprend que la fidélité n’est pas pour elle et le revendique déjà ouvertement. Pour ses vingt ans, elle
retourne à Paris, où sa mère prend des cours de peinture. Natalie sort beaucoup, couverte par son arrangeant fiancé.
"Je savoure vite et il n’y a en général pas de lendemain. " À cette époque, Paris foisonne de clubs, music-halls, et autres
lieux de fête où le maître mot est plaisir. Ceux qui ont pignon sur rue colorient la Belle Époque de leurs cartes postales
et de leurs scandales, chroniqués dans le "Gil Blas." Les belles horizontales, créatures ou demi-mondaines en sont les
reines. Parmi elles, la plus célèbre, la Divine, dite encore "Sultane du sexe" n'est autre que la languide Liane de Pougy.
Entre la jeune lesbienne et la courtisane qui deviendra à la fin de sa vie religieuse, débute une passion jugée scandaleuse
et une amitié qui durera toute leur vie. Après leur rupture, Liane publie "Idylle Saphique", racontant sa liaison avec Natalie,
surnommée moonbeam (rayon de lune), et celle ci publie "Lettres à une connue", sans grande valeur littéraire mais d'un
caractère enthousiaste et d'un contenu révolutionnaire en ce qu'il revendique un saphisme naturel et surtout joyeux. Plus
intéressants sont les "Quelques portraits, sonnets de femmes", recueil illustré de dessins de sa mère et publié à compte
d'auteur en 1900. Pris dans le tourbillon, Robert K. Cassettet rompt les fiançailles pour se marier classiquement avec une
jeune américaine. En 1900, Natalie Barney, dite Natalie Clifford Barney rencontre Renée Vivien. Elles s’encouragent toutes
les deux à écrire, sous l’égide de leur professeur commun, Charles Brun. Natalie, solaire, charnelle et infidèle par nature
se sent vite à l’étroit auprès de Renée dépressive, morbide et plus sensible à ses vers et ses mots qu’à ses baisers et
caresses. Très vite, Natalie ouvre le couple à un trio inédit avec Eva, où la jeune poétesse ne trouve pas sa place. Elle
collectione alors les aventures: la femme de lettres anglaise Olive Custance, future lady Douglas, Colette, la cantatrice
Emma Calvé, ou bien encore l'actrice Henriette Roggers. En 1902, elle hérite d’une grosse fortune qui lui permet de louer
une maison à Neuilly-sur-Seine. Mais surtout, en 1909, elle s’installe au vingt rue Jacob, dans le sixième arrondissement
à Paris dans un pavillon entouré d’un jardin au fond duquel se trouve un petit temple à colonnes doriques qu’elle baptise
Temple de l’Amitié et qui sera, pendant soixante ans, le cadre de ses célèbres "vendredis." Naît alors son célèbre Salon.
Connue pour ses frasques et son indépendance, elle donne, chez elle des pièces de théâtre écrites par elle-même ou
par Pierre Louÿs et jouées par Colette ou Marguerite Moreno. Elle continue de jouer un rôle dans les Lettres françaises
tout en restant fidèle à sa nature volage et charnelle. Lucie Delarue-Mardrus cède à son penchant. Renée Vivien revient
pour quelques mois puis repart, laissant Natalie désemparée. Eva Palmer quant à elle se marie à un jeune prince grec et
et l'accompagne en Grèce pour y développer les arts et les traditions. Si elle n'est pas parvenue à arracher Liane à une
vie de luxe et de facilité, elle ne parviendra pas davantage à sauver Renée Vivien d'elle-même. De son vrai nom Pauline
Tarn, la vie de la jeune poète anglaise ne fut "qu'un long suicide", d'après Natalie, "incapable de se libérer des contraintes
sociales qui font des plaisirs sexuels une question morale et confèrent un caractère morbide à la sexualité." Pour Colette
qui est sa voisine, rue de Villejust, Renée, "aux épaules découragées", était une romantique et exaltée, anorexique et
possessive, se nourrissant que d'alcool et de thé." L'irréductible séductrice Natalie Barney broie-t-elle ce qu'elle étreint ?
La Vally-Natalie d'"Une femme m'apparut", ne blâme-t-elle pas la narratrice, Renée Vivien "d'exiger une fidélité chrétienne,
contre laquelle se révoltaient ses instincts de jeune faunesse ?", car "fidèle dans l'infidélité, c'est auprès d'une aimée que
j'apprécie pleinement la valeur de l'autre et auprès de cette autre que j'apprends à regretter celle que je viens de quitter".
Natalie ne s'épanouit que dans le trio, voire plus. Ainsi, le trio qu'elle forma avec la peintre Romaine Brooks et Elisabeth
de Gramont, duchesse de Clermont-Tonnerre, débuta dans les années 1910 et durera tout au long de leur vie, sans pour
autant faire disparaître les amours contingentes. "Qu'elles soient épouses, courtisanes, amante ou esclaves n'est qu'une
affaire de classe, de hasard et de tempérament". Peut-être est-ce Lucie Delarue-Mardrus, qui décrit sa rencontre avec
Natalie comme un "tremblement", qui lui inspirera deux livres, les poésies de "Nos secrètes amours" et le roman "L'Ange et
les Pervers", qui a le mieux cerné Natalie sous les traits de Laurette: "Vous êtes perverse, dissolvante, égoïste, injuste,
têtue, parfois avare, souvent comédienne, la plupart du temps irritante et monstrueuse. Mais vous êtes une vraie révoltée
et toujours prête à rebeller les autres. En dedans de vous-même un chic type. Vous êtes capable, c'est votre seule fidélité,
d'aimer un être tel qu'il est, alors je vous estime." Rémi de Gourmont, jeune écrivain, surnomma Natalie Barney, l’Amazone.
La même année, Natalie publie trois volumes: "Je me souviens", un poème en prose offert à Renée Vivien lors de leurs
retrouvailles, "Actes et Entr’actes", poèmes en vers et prose et "Éparpillements ", des aphorismes brillants, subversifs
et anticonventionnels, où elle défend une place plus libre pour les femmes. Elle les observe, tout en les protégeant, les
femmes de la rue Jacob, qu'elle inspire, et qui nourrissent son écriture. Car si sa vie est son œuvre, ses écrits en sont
les symptômes, ainsi Natalie Clifford Barney fait le choix de la poésie classique et de l'aphorisme, traditionnellement "virils",
accentuant la portée subversive de ses propos. "Les Pensées d'une amazone" sont truffées de formules chocs: " Ce n'est
pas parce que je ne pense pas aux hommes que je ne les aime pas, c'est parce que j'y pense." Sa personnalité, son œuvre,
tout comme son rapport aux femmes, sont à l'exact opposé de ceux d'une autre femme de lettres, qui règne sur le Mercure
de France, d'une femme tout aussi singulière et fascinante, Rachilde, dite "Mademoiselle Baudelaire." Son Salon devient
un lieu d’échange à vocation internationale, favorisant les rencontres intellectuelles franco-américaines. S’y pressent alors
Pierre Louÿs, Paul Claudel, Colette, Paul Valéry, André Gide, Anatole France, Max Jacob, Louis Aragon, Jean Cocteau, ou
Gertrude Stein, Somerset Maugham, Françoise Sagan et tous les écrivains américains dits de la "Génération perdue."
Durant la première guerre mondiale, Natalie Barney est une des rares à ne pas s’engager pour une cause. De fait, elle
est contre la guerre, qu’elle trouve inutile et tellement masculine, et son Salon reste un des rares endroits où les avis sont
libres et où les antipatriotiques peuvent librement s’exprimer, un havre, aussi, où l’on vient se réchauffer et se sustenter.
C’est durant cette période que Natalie rencontre celle qui va l’accompagner jusqu’à la fin de sa vie, Romaine Brooks.
Encore une fois, elles sont opposées l’une à l’autre mais l'artiste peintre possède deux qualités indéniables à ses yeux; elle
est très souvent en déplacement, ce qui la rend inaccessible donc désirable, et elle s’accommode, pendant ses absences
de ses infidélités multiples. L'année 1920 annonce une nouvelle ère. l’Europe pleure ses millions de morts et veut prendre
sa revanche sur la vie tandis qu’aux États-Unis, les femmes votent pour la première fois et veulent changer l’histoire.
Natalie Barney a quarante-quatre ans. Elle sait qu’elle ne sera jamais un bon auteur par manque de travail mais demeure
la maîtresse de son Salon, où elle accueille Paul Valéry, qui sera élu à l’Académie Française seulement cinq ans plus tard.
Seule et déplorant le départ de Liane de Pougy qui épousé un prince roumain, elle se console bientôt dans les bras de Dolly
Wilde, la nièce d’Oscar Wilde, jeune femme qu’elle trouve brillante et radieuse mais qu’elle découvre hélas vite dépendante
de différentes drogues. Protectrice, Elle l'héberge chez elle, pour quatre mois de passion. Un privilège mal vu par Romaine
Brooks. Peu avant la crise de vingt-neuf, qui verra fuir de nombreux américains, paraissent deux livres qui ajoutent encore
à la réputation déjà sulfureuse de Natalie Barney: Radcyffe Hall publie "Le puits de solitude", un livre lesbien scandaleux
et interdit où on la reconnaît aisément sous les traits de Valérie Seymour et Djuna Barnes écrit "Ladies Almanack", où elle
apparaît en Angéline Musset dans un livre parodique à tiroir humoristique. La seconde guerre mondiale marque une période
de repli "neutre" car Natalie et Romaine demeurent alors en Italie où, sous l’influence d’un écrivain et critique américain
influent du nom d’Ezra Pound, la romancière émet des propos antisémites dans quelques lettres, qui n'ont peut-être été
écrites que par pure lâcheté, pour donner des gages. À la fin de la guerre, elle pleure la mort de Lucie Delarue Mardrus.
Dès son retour à Paris, Natalie rouvre son Salon rue Jacob, dans son appartement jalousement gardé par son intendante,
Berthe, qui a opposé aux nazis venus le saisir pour cause de judéité de Miss Barney, un mensonge éhonté. Elle y reçoit
Truman Capote et Renée Lang, la biographe d’André Gide et de Rilke. Natalie, qui veut écrire ses mémoires, s’entiche de
Renée et lui propose de s'y atteler. Mais le projet tournera court à cause de son caractère autoritaire et ombrageux ne
laissant que très peu de liberté à l'intellectuelle. Renée Lang abandonne le projet mais reste une habituée de la rue Jacob.
Marguerite Yourcenar, rencontrée chez Marie Laurencin, fait son entrée aux vendredis tandis qu’Alice B. Toklas, depuis la
mort de Gertrude Stein, y vient régulièrement en compagnie de Françoise Sagan. Natalie, soixante-quatorze ans en 1950,
enterre ses amis avec chagrin. Liane de Pougy meurt dans un couvent près de Grenoble en 1950, Gide en 51, Eva Palmer,
"la mère de ses désirs", "l’initiatrice de ses premières joies" en 1952, Colette en 1954 et Marie Laurencin en 1957. Toujours
énergique cependant, elle réhabilite en 1948 le prix Renée Vivien, récompensant les jeunes poétesses et publie divers
hommages à ses anciennes maîtresses. En 1955, l'Amazone rencontre son dernier amour, Jeanne Lahovary, épouse d’un
ambassadeur à la retraite qui, après la mort de son mari, vient prendre soin de Natalie Barney au vingt de la rue Jacob.
Ayant été expulsée de son Temple de l'Amitié classé à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1947,
elle meurt le deux février 1972, à l'Hôtel Meurice, d’un arrêt cardiaque à l'âge de quatre-vingt-quinze ans. Elle est inhumée
au cimetière de Passy, (neuvième division), non loin de Renée Vivien, avec sa sœur Laura, femme de lettres et sculptrice.
Bibliographie et références:
- Jean L. Kling, "Natalie Clifford Barney"
- Suzanne Rodriguez, "Natalie Clifford Barney"
- Emmanuelle de Boysson, "Je ne vis que pour toi"
- Jean Chalon, "Chère Natalie Barney"
- Jean Chalon, "Portrait d'une séductrice"
- Denise Bourdet, "Natalie Clifford Barney"
- Daviel Shy, "The Ladies Almanack"
- Françoise Werner, "Romaine Brooks"
- Annie Le Brun, "Des dessins inévitables"
- Philippe Martin-Horie, "Liane de Pougy"
- Robert Greene, "L'art de la séduction"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
Thèmes: littérature
11 personnes aiment ça.
Dionysos66
Sans doute faudrait-il réunir toutes ces biographies littéraire en volume ?
J'aime 03/01/21
Méridienne d'un soir
Sans doute, car il y a proximité dans le temps et relations entre les personnalités féminines, de Renée Vivien, à Natalie Barney et Lucie Delarue-Mardrus.
J'aime 03/01/21
Chère Méridienne, vous me donnez un regret, celui d'être né trop tard pour pouvoir me mêler à toutes ces personnes d'exception que vous nous faites connaître. Cela me donne des envies de "salon". Et effectivement, pourquoi pas un ouvrage "Du côté de Lesbos" ?
J'aime 04/01/21
Méridienne d'un soir
Excellente idée, cher Helier sur le modèle proustien "Du côté de chez Swann".
J'aime 04/01/21
Evidemment, chère amie.
J'aime 04/01/21
Méridienne d'un soir
Bonsoir, mon ami MINETGRIS, merci pour votre commentaire; je vous souhaite également une excellente année 2021. En effet, les "Mémoires d'Hadrien" sont difficilement accessibles pour les non latinistes. Sans doute, mieux vaut aborder la romancière par un ouvrage plus facile et surtout moins long, tel "Le coup de grâce", ou "Pindare", étude biographique du poète par exemple.
J'aime 04/01/21