Méridienne d'un soir
par le 13/01/21
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Le sadomasochisme est une relation singulière dans laquelle deux partenaires s’engagent dans une relation
dominant/dominé, de façon adulte et consentante et qui n'engendre aucun préjudice physique ou moral pour
les pratiquants ou le public. C'est un choix individuel et libre. L'activité existe uniquement par celui qui la conçoit
et par celle qui va la faire vivre, ou inversement. Aucune loi ne la régit, à part des règles de sécurité. Il y a autant
de BDSM différents que d'individus qui le pratiquent. L'important est de se connaître afin de vivre au mieux ses
fantasmes. Aucune pratique n'implique obligatoirement le passage à l'acte sexuel. Toutefois, il est fréquent de la
voir interprétée par les participants comme un prélude érotique. Les pratiques BDSM ont un poids psychologique
essentiel, voire fondamental. C'est le cas dans celles qui ont une forte dimension de soumission ou de domination
liée à un statut ou une situation. Les partenaires pratiquent ces jeux afin d'obtenir, par l'exacerbation de leurs sens
et de leurs fantasmes, un désir sexuel plus intense. La douleur psychologique ou physique peut devenir souffrance.
Mais la douleur devient plaisir lorsque la charge d'endorphine couvre le choc de la douleur. Ceux qui le découvrent
seront toujours en quête, car dans ce cas, le désir est accru. Il ne faut pas confondre BDSM avec sadomasochisme,
la dimension de douleur est nettement moins présente dans le BDSM qui se centre principalement sur l'aspect
domination et la dimension psychologique. Pour certains adeptes, le plaisir sexuel se double d’une intense décharge
d’endorphine, et la douleur plonge l’individu dans un état d’euphorie soutenu. Depuis l’origine de l’homme, douleurs
et plaisirs ont entretenu des rapports extrêmement ambigus. La douleur et le plaisir sont les deux faces opposées
d’un même corps, tel Janus aux deux visages, complémentaires et indissociables des comportements humains.
De nombreuses règles peuvent régir les comportements, les autorisations et interdictions des deux personnes, sous la
la forme d'un contrat généralement écrit. Un journal peut aussi être tenu à jour quotidiennement. Ces engagements font
partie de ce qui peut structurer une relation BDSM sans incorporer encore une fois, nécessairement des actes sexuels.
Le plus célèbre des contrats est sans nul doute celui qui lie Sacher-Masoch à Mme Dunajew: ainsi Séverin s’engage-t-il,
sur sa parole d’honneur, à être l’esclave de Mme Wanda Dunajew aux conditions qu’elle demande et à se soumettre sans
résistance à tout ce qu’elle lui imposera. Les pratiquants BDSM affectionnent ce type de contrat qui stipule des règles
précises à respecter, énonce les statuts des uns et des autres. À titre d’exemple, dans le roman "La Vénus à la fourrure",
"L’esclave, anciennement libre de sa propre personne, accepte et établit qu’il veut et a l’intention de se livrer complètement
entre les mains de son Maître. Le Maître accepte et établit qu’Il veut et a l’intention de prendre possession de l’esclave.
Par signature de ce contrat d’esclavage, il est convenu que l’esclave donne tous les droits sur sa propre personne, et que le
Maître prend entièrement possession de l’esclave comme propriété." Dans ce contexte, l’individu devient soumis, non pas
parce que cet état est inscrit dans sa nature, mais parce qu’il le désire. En outre, il le devient, non pas parce qu’il n’a pas de
biens propres, de nom ou de corps. Il le devient justement parce qu'il a un corps et que ce corps lui appartient. Le dominant
prend possession de lui et il bascule dans sa propriété. Dès lors, le rôle de la soumise ou du soumis est défini. En ce sens,
les pratiques BDSM sont transgressives car elles remettent en cause la notion juridique de personne en tant que fait
fondamental du droit, c’est-à-dire qu’elles remettent profondément en cause la liberté de jouir de sa propre personne.
Cependant, c’est oublier que nous sommes dans le cadre d’un jeu de rôle et plus exactement, dans une modalisation.
C’est-à-dire que la relation BDSM prend pour modèle la soumission mais lui accorde un sens tout à fait différent. Ainsi,
si le contrat stipule que la Maîtresse ou le Maître prend entièrement possession de la soumise comme propriété, il précise
également que, si elle sent qu’un ordre ou une punition va nettement au-delà de ses limites, elle peut faire usage d’un
mot de passe convenu avec le Maître pour stopper immédiatement une action ou une punition. De même, la soumise
ou le soumis peut user d’un mot de veto convenu ou d'un signal, avec son Maître pour refuser un ordre qui mettrait en
péril sa vie professionnelle ou son intégrité physique. Lors d'une séance, c'est le fameux safeword qui, utilisé par la
personne qui se soumet, indique au partenaire qu'il doit immédiatement et sans discussion interrompre l'action en cours,
et la délivrer de toutes contraintes éventuelles aussi rapidement et prudemment que possible. La négociation des désirs
permet donc toujours de fixer des limites, des frontières à ne pas dépasser. On ne le répétera jamais assez aux novices
en soumission, le safeword est toujours à considérer comme appelant une réaction de la plus haute urgence, quelle que
soit la situation et aussi anodine puisse-t-elle paraître aux yeux de celle ou de celui qui contrôle les événements.
Le contrat BDSM a pour fonction de préciser clairement que l’on ne se situe surtout pas dans une véritable relation de
sadomasochisme au sens classique du terme. Dans l’univers BDSM, le contrat de soumission n’est qu’un simulacre dans
le sens où masochisme et sadisme ne s’y rencontrent jamais à l’état pur. Des individus acceptent néanmoins, pour un
temps donné, d’endosser le rôle du sadique ou celui du masochiste. Le véritable sadisme n’est-il pas d'infliger une douleur
non souhaitée, non espérée, non désirée ? Le véritable sadisme n’est-il pas dans l’authenticité de la souffrance ? C'est la
raison pour laquelle le véritable sadisme ne fait pas en principe partie de l’univers SM. Le BDSM n’est jamais négateur de
l’autre. Ni le désir ni le plaisir de l’autre ne sont ignorés. Il s’agit bien plus de trouver un consensus, de délimiter un territoire
où chacun des protagonistes trouvera plaisir et satisfaction. Dès lors, de quelle manière le dominant prend-il véritablement
possession du dominé ? Le contrat BDSM, formel ou tacite, est nécessaire pour amorcer la relation; il crée une rupture avec
le quotidien et instaure un espace de jeu. Celui-ci n’est pas fixe mais peut parfois varier dans le temps et dans l'espace.
Il peut s’agir d’un donjon, d’un lieu privé, voire d’un lieu public. Toutefois, au-delà des décors et des situations, l’espace du
jeu se focalise avant tout sur le corps de la personne dominée. Le corps devient le lieu même de l’action car le dominant
l’utilise tel un objet et exerce une action sur lui. La Maîtresse ou le Maître accepte la responsabilité du corps et de l’esprit
de la personne dominée et, tout en ne mettant jamais en danger la vie de la soumise, ou du soumis, édicte des règles de
comportement, comme par exemple, d'exiger d'elle ou de lui, de vivre en permanence avec des signes de soumission,
de se faire tatouer, de se faire percer le corps, ou enfin d'accepter des marques corporelles, dépassant ainsi ses limites.
En d’autres termes, prendre possession de la soumise ou du soumis, c’est prendre possession de ses territoires, et
surtout de ses territoires les plus intimes: le corps et l’esprit. Dès lors, l’espace du jeu se décline n’importe où, n’importe
quand. Même si les décors ont une importance, parce qu’ils véhiculent une certaine atmosphère, le jeu peut se dérouler
dans n’importe quel lieu public, à l’insu des autres. La domination consiste alors à choisir pour l’autre, à décider de ses
attitudes ou de son comportement. Le jeu sadomasochiste est également signifié dans le langage lorsque les individus
conviennent d’un certain nombre de rites d’usage. Le consentement, la négociation des désirs qui précède tout contrat,
mais aussi souvent l’échange des rôles entre partenaires, indiquent combien le caractère dramatique du contrat n’est
qu’illusoire. En quelque sorte, la soumise ou le soumis conserve toujours la maîtrise de son corps, puisque à tout moment
il peut arrêter le jeu, et nous sommes ici bien plus dans un jeu de rôle ou de masque, que dans le tragique d’une relation
humaine. Les pratiques BDSM n’ont donc à priori, aucun caractère violent, tout au plus s’agit-il d’une violence canalisée,
voire symbolique et toujours encadrée. Elles ne font que mettre en scène une relation de pouvoir qui ne peut être, par
définition, une relation de soumission, encore moins d'esclavage. En outre, dans les relations BDSM, le pouvoir est mobile
et instable. En d’autres termes, la relation de pouvoir ne peut exister que dans la mesure où les sujets sont libres. Dès,
lors, il importe de déterminer jusqu’à quel point les individus sont libres et consentants et jusqu’à quel point il s’agit de
relations de pouvoir jouées et non pas d’une manifestation masquée de domination masculine ou d’une intériorisation
des normes caractérisant le féminin et le masculin, qui emprisonnent l’individu dans un rapport de domination sans issue.
Les jeux de rôle BDSM nous interpellent, trop souvent, à plus d’un titre, par leur caractère stéréotypé. Les histoires que
se racontent et que jouent les pratiquants empruntent, en effet, aux rôles traditionnels, notamment féminins et masculins,
et à la représentation classique, des rôles de sexe mais en les exacerbant et en les caricaturant. Voilà pourquoi seule
l'imagination de la Maîtresse ou du Maître, sans cesse renouvelée, peut assurer la pérennité et l'épanouissement d'une
relation SM. La comparaison des romans d’"Histoire d’O" de Pauline Réage et de "La Vénus à la fourrure" de Sacher-
Masoch est à ce titre tout à fait significative. Dans le premier, bien que O soit une femme autonome, sa soumission paraît
naturelle et se passe de justification. La manière dont elle vit et dont elle ressent sa soumission est exprimée, mais jamais
son désir de l’être. La soumission est ici féminine. Dans "La Vénus à la fourrure", la soumission est masculine et n’a aucun
caractère naturel. À l’inverse d’O, Séverin est celui qui construit sa soumission, choisit celle qui le dominera et à qui il
impose un contrat qui stipule sa servitude. Ici, le soumis est celui qui dicte les règles. Si nous nous en tenons strictement à
la représentation des catégories de sexe, il est possible d’observer une reconduction de la domination masculine. Il y a une
affirmation de la domination lorsqu’un homme domine et une affirmation de la soumission lorsqu’une femme se fait dominer.
Il y a très souvent une illusion de la domination lorsqu’une femme domine. Ce qui ne signifie pas qu’il y ait une perpétuation
de la domination masculine. Les relations BDSM ont ceci de paradoxal qu’elles sont l’endroit où cette domination peut-être
reconduite tout comme elle peut s’évanouir. Il existe de nombreux cas de relation de domination féminine sur des hommes.
Alors que le rôles féminins et masculins ne cessent de se redéfinir l’un par rapport à l’autre, il semble que les relations
sadomasochistes ne fassent que théâtraliser des rôles traditionnels figés, en les appliquant ou en les inversant. Mais
bien que les rôles soient prédéfinis et stéréotypés, il est toujours possible de les réinventer, de composer, de créer son
masque, de renouer avec les jeux de l’enfance. Ainsi, l’individu trouve des réponses aux questions qu’il se pose
inconsciemment. Il choisit d’être homme ou femme, sadique ou masochiste, dominant ou soumis. Ainsi, Il s’identifie et
expérimente. Il peut laisser libre cours à son imagination puisqu’il est entendu qu’il s’agit d’un jeu et que les limites de
chacun seront bien heureusement respectées. Il n’importe pas de chercher une explication de type pathologique à un
désir de soumission ou de domination mais d’être sous le charme d’un érotisme qui peut faire exploser les rôles habituels.
Toutefois, la difficulté de l’analyse des relations BDSM réside dans le fait que la relation sadomasochiste ne saurait se
réduire à un jeu sexuel basé sur un contrat qui énonce les rôles et les statuts de chacun. Les individus établissent un lien
avec l’autre, lien qui implique une relation humaine, source d’émotions et d’affects. Avant d’être une relation BDSM, il
s’agit d’une relation entre deux individus. Lorsque l’on connaît le mode de fonctionnement de ce type (consentement
mutuel, négociation des désirs, contrat), la relation BDSM laisse tout d’abord apparaître la complicité, la réciprocité, la
connaissance de soi et de l’autre. Et, en effet, beaucoup de pratiquants évoquent un épanouissement possible dans cet
univers qu’ils ne trouvent pas ailleurs, basé sur une connivence mutuelle. C'est toute la richesse du lien de domination
ou de soumission. Mais parce que les pratiques BDSM sont aussi des pratiques sociales, on y trouve les mêmes travers
que ceux observés dans la société, et la même hétérogénéité. Certains individus ne cherchent qu’à satisfaire leur désir.
Il en va ainsi des pseudo Maîtres dominateurs qui trop souvent contactent des soumises pour assouvir un classique désir
sexuel tarifié, comme des soumis qui consultent des dominatrices professionnelles pour vivre leur fantasme. Le corps de
l’autre n’est alors utilisé que comme objet et ne nécessite aucune relation authentique de complicité. Comme les pratiques
BDSM sont aujourd’hui plus visibles et pénètrent dans l’univers du sexe en général, certains prétendent vouloir engager ce
genre de relations alors qu’ils cherchent tout à fait autre chose. Le jeu sensualiste et érotique devient alors pornographique.
Les relations BDSM sont hétérogènes et ne diffèrent en rien de n’importe quel autre type de relation. On y trouve, comme
partout ailleurs des mécanismes de domination et d’appropriation de l’autre. Cependant, elles sont aussi l’endroit où un
véritable échange peut s’observer. Ainsi, elles ne constituent pas plus que d’autres une entorse au respect des personnes.
Comme toute relation, elles peuvent reconduire des rapports de force ou bien participer à la construction des identités.
Les pratiques BDSM ne remettent donc pas en cause les principes fondamentaux du droit. Il n’y a pas un individu qui
s’approprie le corps ou l’esprit d’un autre. Deux partenaires, dont l’identité est en perpétuelle construction, s’investissent
dans un univers où les règles sont fixées, non seulement par le contrat, mais aussi, plus profondément, par le jeu social
lui-même. C’est pourquoi ces pratiques, qui ne sont transgressives qu’en apparence, se donnent pour principe de
fonctionnement, le respect mutuel et la négociation. Loin d’être sauvages, elles sont bien au contraire socialisantes. C'est
paradoxalement en usant de masques, en ritualisant et en théâtralisant l’échange, que deux partenaires ont la possibilité,
dans une relation SM pérenne et saine, de pimenter leur sexualité, en réalisant une part de leurs désirs inconscients
informulés et de s’affirmer comme personnes à part entière, consentantes et responsables dans la plus grande liberté.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
Thèmes: littérature
15 personnes aiment ça.
si quelqu’un a déjà ercit ou signé un contrat de soumission/domination je serais intéressé pour en voir un ( a quoi ca resemble)
J'aime 14/01/21
Méridienne d'un soir
Bonjour hochso, je vais tenter de vous trouver un modèle de contrat.
J'aime 14/01/21
Sir-byke
Je me suis passionné à lire l'article. Orienté BDSM, mais pas uniquement. Parlant des liens sociaux, ce que chacun peut vouloir rechercher, trouver dans le bdsm en positif ou négatif. Aucun jugement de valeur, simplement le constat de ce qui existe. Chacun se reconnaîtra dans son rôle, dans sa relation et dans quel cas de figure il se trouve. J'aime à en souligner pour les couples ayant une relation bdsm, ce lien particulier. Ce que le couple peut apporter de connexion supplémentaire par son lien profond, combinant le psychologique, l'émotionnel et le physique. Le mot complicité m'a marqué. J'ai apprécié le parti pris de ne pas émettre de jugement, même pour ceux qui utilisent le bdsm pour leurs envies compulsives, moyens de répondre à leurs besoins sans entrer dans un souhait de partage et d'échange. Je le relirai, posément, certainement en décomposant les parties, pour laisser infuser l'article dans mon esprit. Avoir le temps de mûrir mes idées, mûrir ma réflexion et partager ces réflexions ou mes interrogations. L'article est riche, complet, détaillé. Pouvoir tout assimiler d'un seul passage est une prouesse. J'en retiens surtout qu'il n'y a pas un BDSM, mais autant de BDSM que de personnalités. J'en retiens également que le BDSM est quelque chose de vivant, mouvant, qui permet de rester en éveil, garder son esprit actif pour ne pas rentrer dans une routine. Il me conforte dans la direction que je prends et pourquoi je le fais. Merci Méridienne du soir pour ce travail, poser tous ces éléments de façon accessible au plus grand nombre d'entre nous.
J'aime 14/01/21
Méridienne d'un soir
Bonsoir Sir-byke, merci pour votre commentaire; vous résumez parfaitement ma démarche. En ce sens qu'à mes yeux, outre la satisfaction du travail, le vrai plaisir de l'écriture réside dans le partage. Bonne soirée à vous.
J'aime 14/01/21
NOvice31
Merci Méridienne d'un soir pour ce nouvel article majeur, qui pose clairement les règles de ce jeu de rôle, le cadre d'une relation qui est avant tout humaine, basée sur le respect reciproque, une réelle complicité des deux partenaires, une connaissance des attentes respectives et borne les pratiques validées par chacun. La possibilité sans appel d'arrêter une séance devenue insupportable [soumis (e)] est essentielle. Une deuxième lecture sera aussi nécessaire pour moi car votre travail de fond structure le novice et commence à lever des interrogations et inquiétudes sur le "contrat" (termes...) l'emprise de la Maîtresse (dans mon rôle de soumis). Je devrai faire preuve de discernement dans le moment clé du choix de la partenaire pour établir une bonne complicité et vivre une relation BDSM heureuse, épanouissante, en totale confiance. Tomber sous le joug d'une prédatrice qui évolue en mode furtif sur le site est l'écueil à éviter. Merci encore Méridienne d'un soir.
J'aime 16/01/21
Méridienne d'un soir
Bonjour NOvice31, méfiez-vous du chant de certaines sirènes toxiques; sur le site, elles sont nombreuses. Bonne chance dans votre quête et prenez soin de vous. Bon week-end.
J'aime 16/01/21
NOvice31
Bonjour Méridienne d'un soir, merci pour ce conseil. Je pense avoir déjà vécu cette approche furtive par le biais des "clauses de confidentialité" activées de nouvelles maîtresses sur le site qui recrutent un "cheptel" de soumis en très peu de temps après leur inscription ! Qu'elles trouvent ici l'expression de ma réponse réponse à mon silence.
J'aime 16/01/21
Sir-byke
J'aime cette allusion aux "relations toxiques" Sans jugement aucun, sur les valeurs de chaque personnes, j'ai réalisé ce type de relation il y a peu. Ce qui m'a intéressé dans cette découverte est de me rendre compte que les deux protagonistes étant chacun dans leur personnalités, il n'y a pas mensonges, manipulation intentionnel, la façon d'être de l'un aillant un impact négatif sur la vie de l'autre à moyen/long terme. Points communs qui rapprochent, des affinités. Continuer avec ces relations est à coup sûr avoir un des deux qui se perde dans une voie qui n'est pas la sienne. C'est ce que j'appelle les "relations toxiques". Une prise de conscience des relations que l'on a avec les personnes autour de nous et de leurs impacts positifs/négatifs sur nos vies.
J'aime 16/01/21
Méridienne d'un soir
Bonjour Sir-byke, votre vision du BDSM correspond sans nul doute à la mienne; confiance, réciprocité, engagement et pérennité.
J'aime 16/01/21
NOvice31
Sir-bike, votre expression "relation toxique" est tout à fait vraie. Il faut rester lucide pour prendre conscience de la toxicité de la relation dans laquelle on entre. Donner sa confiance est le premier acte non écrit de soumission... et le faire sciemment. Bon WE à Vous.
J'aime 16/01/21
Sir-byke
Oui, je confirme. Cela a été un cheminement propre au départ, de plusieurs années sur pourquoi m'engager dans cette direction. Comprendre mes mécanismes, mes attentes, faire le tri dans ce qui me correspond et ce qui n'est pas pour moi. C'est aussi l'histoire d'une vie, pas simplement une lubie. Enfin, aujourd'hui c'est renouer avec l'humain sur des valeurs simples, de l'échange, du partage.
J'aime 16/01/21
Sir-byke
Novice31, ce n'est pas qu'une question de confiance. Simplement certaines relations sont positives pour nous d'autres moins. Cela peut-être aussi dans l'autre sens, on peut-être du positif et du négatif pour d'autres. Avoir une pleine conscience du monde dans lequel on vit, de notre place et des interactions. Ainsi être disposé à faire les meilleurs choix en permanence pour nous. C'est une manière de se respecter et de respecter les personnes qui nous entourent. C'est une partie de ce qui m'intéresse dans la vie et me fait avancer.
J'aime 16/01/21 Edité
Méridienne d'un soir
"Il n'y a pas de liberté pour l'ignorant." Condorcet
J'aime 16/01/21
masque_gris
Méridienne d'un soir, encore un exposé d'une qualité rare... Les différentes "possibilités" d'entrer dans ce monde subtil qui nous réunit y sont exposés et joliment définies... Chacun et chacune a sa recette... La complicité sous quelque forme qu'elle soit en est le principal ingrédient... La discussion préalable, le consentement qui conduit à l'acceptation indispensable, l'abandon qui s'ensuit avec l'assurance de pouvoir faire cesser le tourment s'il devenait insupportable mais avec toujours la confiance présente... Une leçon que vous offre et confortez...
J'aime 17/01/21
Méridienne d'un soir
Merci mon ami masque_gris pour votre commentaire.
J'aime 17/01/21