Méridienne d'un soir
par le 26/07/21
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Juliette fut préparée dans l'attente de la soirée. Elle avait été avertie que Ka-Sandra serait accompagnée
de plusieurs couples à qui elle l'offrirait, quoi qu'on pût exiger d'elle ou lui infliger. Il fut décidé qu'elle
ne les verrait pas et que les mains attachées derrière le dos, on la conduirait dans une cave d'un manoir.
On fixerait à son cou un collier et à ses poignets des bracelets. Ka-Sandra avait choisi sa tenue: une jupe courte
en taffetas noire, dévoilant ses cuisses, et un chemisier clair marquant un corset en cuir resserré de façon à faire
saillir ses seins. Elle s'assura que son ventre ainsi que le sillon de ses reins étaient parfaitement lisses afin que
ses deux orifices soient ouverts sans frein à toutes ses exigences, ou à celles des inconnus à qui elle la destinait.
Pendant qu'on lui liait les cheveux en queue de cheval, pour lui bander les yeux, un cri indubitablement féminin
retentit, elle se mit à trembler. À force d'être humiliée, il lui semblait qu'elle aurait dû être habituée aux outrages,
sinon au fouet, à force d'être fouettée; une affreuse satiété de la douleur et de la volupté devrait la résigner, comme
le supplice d'une fille offerte comme elle, et même lorsqu'elle n'était pas livrée, de son corps toujours accessible.
Un long silence suivit, troublé seulement par des chuchotements. Elle reconnut Ka-Sandra. Sa mince silhouette était
entièrement vêtue de noir, du col officier de son chemisier, jusqu'à ses bottes en cuir. Elle déganta sa main droite
et posa doucement son majeur et son index près de l'oreille gauche de Juliette. La Maîtresse des lieux, qui semblait
particulièrement l'apprécier, l'entraîna au bout d'une laisse dans la cave, au beau milieu d'une réception où des couples
contemplaient le spectacle d'une jeune femme nue se faisant prendre sauvagement par des esclaves mâles.
Des hommes et des femmes en tenues de soirée, tous masqués, étaient éparpillés çà et là une coupe à la main; au centre
de la salle, sur un grand lit en fer forgé noir, érigé en estrade, la femme qu'elle imaginait se faire torturer, était possédée par
deux hommes aux corps d’athlètes qui la pénétraient frénétiquement dans la lueur des torches. Elle avait de petits seins
fermes et des hanches à peine formées. Les participants se tournèrent vers elles et les saluèrent en s’inclinant en silence.
Ses doigts glissèrent le long de sa mâchoire, puis de son cou, contournèrent son sein gauche, caressant sa taille,
et s’arrêtèrent sur sa vulve, en appuyant légèrement sur la chair fragile; saisissant la dragonne de la laisse reliée
aux anneaux d'or fixés sur ses lèvres intimes, elle ouvrit les deux battants du grand salon et la guida vers l'autel de
son sacrifice. Au fond de la salle, éclairée par des projecteurs diffusant une lumière pâle, l'attendait la croix de saint
André. Avançant vers sa crucifixion, tenue par ses anneaux. Ka-Sandra lui tendit la main pour l'aider à gravir les deux
marches qui la menait à son calvaire; elle la plaqua le dos contre le bois, la laissant ainsi exposée de longs instants.
Elle la présenta comme étant son esclave. Tout lui serait infligé sans pitié pour juger de l'efficacité du fouet. En elle,
elle devinait une volonté ferme et glacée, que le désir ne ferait pas fléchir, elle devait obéir docilement; les yeux bandés,
elle ne pouvait apercevoir les derniers invités qui descendaient dans la cave, grossissant l'assistance silencieuse; ainsi
exposée et écartelée sur cette croix, seule dans le noir et le silence, elle se demandait pourquoi tant de douceur se
mêlait à tant de terreur, ou pourquoi tant la terreur lui paraissait aussi douce. On la détacha enfin pour l'exhiber.
À peine libérée, quelqu'un lui demanda de se tourner et on lui délia les mains en lui ôtant le bandeau des yeux.
On la fit avancer, trébuchant un peu, vers un homme qui voulait la toucher. Il lui ordonna de se déshabiller,
et de se présenter, ce qu'elle fit instantanément: debout les bras coudés derrière la tête en écartant les cuisses,
comme on le lui avait signifié, afin de livrer avec le plus d'indécence possible le spectacle de son intimité.
Se présenter de telle façon oblige l'esclave à s'abandonner, quels que soient ses réticences, à mieux se donner.
Par cette mise à nu, le corps livré, déshabillé, disséqué, est comme bafoué, humilié, sans concession; la soumise
ainsi exhibée apprend à se surpasser dans l'épreuve, poussée parfois au paroxysme de l'épuisement et de la
souffrance physique; c'est ainsi qu'elle peut s'épanouir et accepter les châtiments les plus cruels de sa Maîtresse.
Ka-Sandra apparut avec un esclave à demi-nu harnaché de cuir au bout d’une laisse. L’homme à l’allure athlétique
était doté d’une musculature impressionnante et d’un sexe épais dont on osait à peine imaginer la taille en érection.
Elle fit allonger l'homme sur le dos, puis la tirant par les cheveux, força alors Juliette à s’agenouiller entre ses jambes,
la croupe en l’air et le visage écrasé contre son pénis. La soumise entendit alors des ricanements dans l’assemblée.
Ce n'était pas la caresse de ses lèvres le long de lui qu'il cherchait, mais le fond de sa gorge. Il la fouilla longtemps,
et elle sentait gonfler et durcir en elle le bâillon de chair qui l'étouffait, et dont le choc lent et répété lui tirait des larmes.
Debout sur l'estrade, Ka-Sandra faisait voler sa cravache sur ses reins. Elle lui ordonna de lui lécher les testicules et
le pourtour de son anus. Juliette s'exécuta, faisant glisser sa langue de la hampe jusqu'à l'entrée de sa cavité anale.
L'esclave semblait apprécier et s'enfonçait dans sa bouche pendant qu'elle le couvrait de salive. Elle se plaça derrière
elle et plongea ses doigts dans son vagin déjà humide de désir. Elle explora longuement sa vulve, remonta sur son anus,
le caressa du bout des doigts, puis se redressa: “Enfile-toi un doigt dans le cul!”; sa cravache siffla dans les airs et s’abattit
sur sa croupe: “Allez chienne, doigte-toi le cul!”. Ka-Sandra était sûre d'elle et faisait preuve d'une tranquille détermination.
Les lèvres forcées par le glaive charnel, elle dut se cambrer pour atteindre la raie de ses fesses. Elle introduisit tant bien
que mal un doigt dans la moiteur de sa voie la plus étroite pendant que Ka-Sandra continuait de la fouetter: “Tu aimes ça,
chienne, te doigter l'anus devant des inconnus". Elle répondit d'un “oui” chevrotant en écho aux coups de cravache mordant
maintenant l'intérieur de ses cuisses, espérant ainsi mettre fin à mon supplice. Mais sa Maîtresse avait décidé de la mener.
Elle laissa tomber sa cravache et s’agenouilla derrière elle: “Enfile tes autres doigts, chienne !”. Elle s’exécutait docilement
alors qu’elle forçait son anus en écartant ses fesses de ses doigts pour faciliter son introduction. Les invités semblaient
goûter à la scène, se regroupant pour regarder. La situation était très humiliante. Juliette était partagée entre le sentiment
de honte et l’étrange plaisir d’être utilisée comme un vulgaire objet sexuel, humilié et gémissant, une chose sans valeur.
Mais ce ne furent que les préliminaires. Ka-Sandra la releva en tirant sur son collier comme on le ferait pour rappeler un
chien à l’ordre: “Ça ira comme ça, salope. Maintenant assieds-toi sur sa queue!”; encouragée par ses coups de cravache,
Juliette enjambait maladroitement l'esclave et s'accroupit dos à lui, tout en se demandant comment accueillir un sexe aussi
monstrueux. Impatiente, Ka-Sandra maintint le sexe à la verticale et la força à descendre dessus en tirant sur son collier.
Sa croupe s’écrasa sur la pointe saillante. Tous les invités se regroupèrent autour de la scène et elle put voir distinctement
leurs regards lubriques et cruels briller derrière leurs masques dans la lueur des torches. Alors qu'elle s'efforçait de garder
l’équilibre, l'esclave la força à s’empaler sur son sexe. Juliette tentait de résister, mais en vain; son membre surdimensionné
défonça ses reins, distendant lentement son anus. Une bouffée de chaleur l'envahit, tout son corps était perlé de sueur.
Ka-Sandra exultant, ordonna l'esclave mâle à la pénétrer tout en caressant ses testicules: “Allez, chien, défonce-lui son cul
de salope!”; l’homme obéit sans sourciller et l’attira contre son sexe brutalement pour lui faire mal. Ses deux sphincters
anaux se dilatèrent sous la pression et il la pénétra d'un seul coup. Elle manqua de s'évanouir. L’assemblée poussa un
“Oh” d’étonnement mêlé d’admiration. Ka-Sandra demeura un instant interdite à la vue de ce membre à moitié emprisonné.
Partagé comme elle entre douleur et plaisir, l'esclave mâle relâcha son étreinte, en la maintenant dans cette position
grotesque, accroupie, empalée au sommet de son sexe. Ka-Sandra, agenouillée face à elle, lui meurtrissait les seins
en lui pinçant les pointes tout en l’observant avec un regard pervers qui l'effraya. Elle quitta ses yeux, plongea sa tête
entre ses cuisses, posa délicatement sa bouche sur sa vulve rougie par ses coups de cravache puis aspira son clitoris
entre ses lèvres. La bouche de Ka-Sandra estompa peu à peu la douleur de la colonne de chair qui saccageait ses reins.
Elle luttait pour ne pas jouir. Les invités regardaient dans un silence quasi religieux; le spectacle qu'elle offrait, haletante,
empalée sur ce sexe monstrueux agissait sur l’assemblée comme un puissant aphrodisiaque. Ka-Sandra se dénuda alors
et commença à se caresser en la fixant, les yeux brillants de désir. Non loin de Juliette, une femme s’était accroupie aux
pieds de son compagnon et le gratifiait d’une fellation des plus passionnées. Juste à côté, deux hommes encerclaient une
ravissante brune aux cheveux courts qui s'abandonnait totalement, basculée à la renverse, à leurs doigts qui la fouillaient.
Une boule de chaleur explosa dans son ventre et irradia tout son corps; parcourue de spasmes, elle jouit en silence tout
en éjaculant au visage de sa Maîtresse, ses jambes vacillèrent mais l'esclave la tenait toujours fermement embrochée au
sommet de son sexe. Il ne s'était pas encore libéré mais son anus qui se contractait nerveusement le mettait au supplice.
L’assemblée demeurait silencieuse. On entendait juste les sons de gorge profonds de la femme accroupie, étouffée par le
sexe de son son compagnon qui lui tenait la tête des deux mains et déversait son sperme en elle. Les deux hommes qui
étaient masqués, s'immobilisèrent pour la regarder, délaissant pour un instant la jeune femme brune, maintenant nue à
leur merci, pour mieux l'envahir. Plus loin un homme qui se masturbait en l'observant n’arriva plus à se retenir et éjacula.
Ka-Sandra s’essuya le visage du revers de la main et lècha sa cyprine sur ses doigts en lui adressant un sourire narquois.
Elle se pencha à nouveau entre ses cuisses mais cette fois pour s’occuper de l'esclave. Elle commença par effleurer ses
testicules du bout des doigts puis elle remonta sur sa hampe qu'elle caressa comme un objet sacré; elle semblait s'amuser
de façon perverse avec ce sexe surdéveloppé pour faire souffrir l'homme. Elle glissa une main sous ses fesses musclées et
stimula son anus en le masturbant de plus en plus fort. C'était excitant d'assister à son érection: il grossit et se déploya.
L’effet ne se fit pas attendre. Dans un ultime effort pour retarder l’inévitable, il se cambra sous elle et rompit le silence
de la salle par un long râle bestial. Elle sentit son sexe tressaillir, la remplissant d’un flot de sperme saccadé. La sensation
fut divine et l’instant si intense qu'elle fut à nouveau sur le point de jouir. Visiblement satisfaite, Ka-Sandra se redressa, posa
ses mains sur ses épaules et se pencha sur Juliette pour l’embrasser. Elle goûta à ses lèvres, les aspira, les mordilla puis
pénétra sa bouche de sa langue mouillée. Fermant les yeux, vaincue, la soumise se laissa emporter par un nouvel orgasme.
Alors qu’elle s'abandonnait à son étreinte, elle appuya de tout son poids sur ses épaules et força Juliette à s’empaler
de nouveau sur le sexe redevenu raide. Le pieu de chair dégoulinant la pénétra facilement et l’envahit alors sans plus
aucune résistance. Distendue, la sensation d’être remplie totalement dépassa tout ce qu'elle avait enduré auparavant.
Son orgasme redoubla d’intensité et semblait ne plus vouloir s’arrêter. Ka-Sandra releva son menton du bout des doigts
et la regarda jouir avec le sourire de la victoire. L'esclave mâle qui était resté passif jusque-là recommença à s'ébranler
lentement dans son foutre tout en s’agrippant fermement par sa taille, n'ayant rien perdu de son ardeur, bien au contraire.
Ka-Sandra l’abandonna à son sort. Elle s’accroupit juste derrière Juliette et écrasa sa croupe sur le visage de l'homme.
Ce dernier sembla apprécier cette douce humiliation et continua de lui fouiller les reins en redoublant d'acharnement.
Dans un bruissement gras et humide, rompant le silence, son corps se balançait au rythme de ce va-et-vient féroce.
Elle faisait maintenant face à l’assemblée qui se pressait autour d'elle pour la regarder jouir. Ne prenant même plus la
peine de se cacher, plusieurs hommes se masturbaient sans retenue, juste devant elle. Du haut de l'estrade, une jambe
sur l’accoudoir de son fauteuil, la Maîtresse des lieux se caressait tout en se délectant du spectacle de la sodomie.
Des mains glacées se posèrent alors sur sa peau et la firent tressaillir. Juliette s'offrit avec docilité aux caresses de plus en
plus insidieuses. Un silence suivit, troublé par quelques chuchotements dont elle essayait vainement de percevoir le sens.
Subitement, elle se sentit soulevée de terre, ses poings et ses chevilles furent liés par force de nouveau à la croix.
Dans cette position qui favorisait l'examen de son corps, un doigt força brusquement ses reins et la pénétra avec
douleur. Celui qui la violait ainsi, sans préparation, la menaçait durement. Soudain, on la cingla. Elle reconnut
immédiatement les coups appliqués par sa Maîtresse. Elle a une méthode particulière, à la fois cruelle et raffinée se
traduisant par une caresse de la cravache avant le claquement sec, imprévisible et toujours judicieusement dosé.
Après le dernier coup, elle caressa furtivement son ventre enflammé et cette simple marque de tendresse lui
donna le désir d'endurer encore davantage; quand le cuir s'attaqua à ses seins, elle comprit qu'elle serait fouettée
intégralement sauf le visage. Comme une confirmation, les lanières atteignirent le bas de son ventre, en cinglant
ses lèvres intimes. Elle laissa échapper un cri de douleur, comme un écho au hurlement entendu dans le couloir.
On lui ordonna de se mettre à quatre pattes, dans la position la plus humiliante pour l'esclave. Elle reconnut à la
douceur des mains de femmes qui commencèrent à palper son corps. Elles ouvrirent son sexe. Peu après, son
ventre fut investi par un objet rond et froid que Ka-Sandra mania longtemps avec lubricité. On décida alors de la
reconduire chancelante au premier étage pour la placer dans un trou spécialement aménagé dans le mur.
Alors que l'on usait de tous ses orifices, un homme exhiba son membre qu'elle tentait de frôler avec ses lèvres
puis avec sa langue, mais avec cruauté, il se dérobait à chaque fois qu'elle allait atteindre sa verge. Prise d'un
besoin naturel, on lui refusa de se rendre aux toilettes. Confuse, elle vit qu'on apportait une cuvette et elle reçut
l'ordre de se soulager devant les invités rassemblés. L'humiliation était là. Se montrer dans cette position si
dégradante, alors qu'exhibée ou fouettée, prise ou sodomisée, sa vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir.
L'impatience qu'elle lut dans le regard attentif de Ka-Sandra parut agir sur sa vessie qui se libéra instinctivement.
Lorsqu'elle eut fini de se soulager, sa Maîtresse lui ordonna de renifler son urine, puis de la boire. Au bord des
larmes mais n'osant pas se rebeller, elle se mit à laper et à avaler le liquide clair et encore tiède. Après avoir
subi les moqueries des invités, elle fut amenée devant Ka-Sandra dont elle dut lécher les bottes vernies du bout de
sa langue. On lui ordonna ensuite de se coucher sur le sol et de relever ses jambes afin que chacun puisse
la prendre facilement. Elle fut possédée par l'ensemble des invités qui se succédaient à la chaîne sur son corps.
Puis on la releva pour la placer sur un tabouret hérissé d'un volumineux olisbos. Dans cette nouvelle position,
son ventre devenait douloureux, mais ce fut pire lorsqu'on lui ordonna de s'asseoir sur le cylindre massif et de le
faire pénétrer entre ses reins profondément. Elle sentait son anus s'écarteler au fur et à mesure qu'elle s'empalait
sur le cylindre de latex. Alors, on la força à se pénétrer l'un et l'autre de ses orifices. La souffrance se mua en plaisir.
" - Je suis fière de toi, tu te comportes comme je l'espérais, tu dois continuer".
Ka-Sandra venait de lui signifier que son dressage n'était pas achevé. Sa peau subit aussitôt le contact de mains
posées au creux de ses reins puis entre ses fesses. Une cravache noir la cingla brusquement avec une telle
violence qu'elle poussa un véritable rugissement. La rigidité du cuir enflammait ses reins et mon dos. Les coups
lacéraient sa chair, lui procurant de lancinantes sensations de brûlure. Lorsque la tige l'atteignit exactement
entre les cuisses, sur le renflement du pubis, elle comprit soudain qu'elle allait jouir; une fois la fulgurante jouissance
dissipée, elle osa implorer leur pitié. Juliette naïvement venait bien malgré elle de rompre le charme de la séance.
Ils décidèrent de lui faire payer chèrement cette inqualifiable faiblesse. Elle fut à nouveau placée dans le mur
comportant un trou en son milieu, de façon à ce que sa tête dépasse d'un coté et ses reins de l'autre. Elle allait
être prise par l'arrière et contrainte par la bouche. Ce fut Ka-Sandra qui l'installa. Elle était en position, jambes
docilement écartées, la bouche déjà ouverte, la croupe exagérément offerte, prête à être fouillée et investie.
Ce fut l'abattage. Impatient de se satisfaire, un homme prit la place de l'autre, sa bouche servant d'écrin. Au
même moment, un autre utilisait son vagin sans ménagement, avant de forcer brusquement ses reins, qui
comme la totalité de son corps étaient à sa merci. Il s'enfonça sans préliminaire pour lui faire mal. Le silence
soudain l'exaspéra, car elle ne pouvait rien voir de ce qui se passait autour d'elle. Espérant le fouet comme
une délivrance, un troisième sexe plus dur encore pénétra sa croupe. Le ventre de Juliette se liquéfia alors.
Elle était prise, on ravageait ses reins meurtris. Elle compris enfin que le membre qui la pénétrait était un olisbos
à ceinture dont Ka-Sandra s'était ceint à la taille. Elle exigea d'elle qu'elle se cambre davantage, pour qu'elle
puisse "la remplir jusqu'au fond." Juliette céda à l'impétuosité d'un orgasme qu'elle aurait voulu pouvoir contrôler.
Ka-Sandra se détacha de Juliette qui glissa au sol. Elle récupéra ses appuis et réussit à se tenir debout,
mais on la rattacha fermement sur la croix de saint André face à la salle plongée dans la pénombre.
Juliette demeura ainsi le reste de la soirée, souillée de sperme et de sueur, les chevilles et les poignets entravés.
Hommage à Ka-Sandra, la Maîtresse de Juliette.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
Thèmes: littérature
14 personnes aiment ça.
Méridienne d'un soir
Vous m'en voyez ravie, Madame. Rien ne peut me satisfaire davantage.
J'aime 26/07/21
Griffon 59
Bonsoir et merci Madame Méridienne d'un soir , pour votre si vivant récit....
J'aime 26/07/21
Claudie🌸
Joli texte et leçon de séduction. George Sand avait produit un bijou de malice en son temps avec sa lettre à Musset
J'aime 26/07/21
Méridienne d'un soir
@claudie, bonjour et merci pour votre commentaire; vous lire est toujours un réel plaisir pour moi. Belle journée à vous.
J'aime 27/07/21
masque_gris
L'érotisme qui embrase ce récit est un régal Méridienne d'un soir...
J'aime 27/07/21
Méridienne d'un soir
Bonjour et merci, mon ami masque_gris.
J'aime 27/07/21
bitoul
Bonjour Méridienne d'un soir, magnifique texte qui semble empreint d'une part de réalité, estompant la distance entre l'auteur et son héroïne, ce qui le rend encore plus intéressant et excitant à lire...
J'aime 27/07/21 Edité
Méridienne d'un soir
@bitoul, merci pour votre commentaire, c'est toujours un plaisir de vous lire.
J'aime 28/07/21