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le 29/07/21
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Pause méridienne.Rendez-vous dans un petit duplex avec jardin près de l’université.Je me gare, ta moto est déjà là.Tremblante, j’ouvre le portillon.J’entre.Je délace mes espadrilles et enlève ma robe bleue très courte. Allongée dans le canapé, tu m’or donnes de fermer les yeux.J’attends, le temps est suspendu.Des bruits de pas, je sens quelqu’un pénétrer dans la pièce.
Je sens des lèvres sur mes lèvres et une langue qui me pénètre la bouche.En même temps, une autre langue me caresse le sexe. Délicieux, mon corps se cambre, il vit.Tu me prends par la main et me traîne à l’etage.Tu claques mes fesses en montant les marches.Je suis désormais sur le lit à quatre pattes.Ma tête est baissée, tu m’obliges à la relever.
Tu me prends.Face à moi, je découvre un inconnu.Son sexe est énorme.Je n’ose pas le prendre dans ma bouche.Je suis forcée, c’ est ton souhait.Tu as le temps de jouir.Il n’y arrive pas.Je descends, me douche et me rhabille sans que tu me quittes des yeux.Je te quitte, je ressens une brûlure sur ma nuque.En rentrant le soir, dans le miroir, je découvre ta morsure.Je vais devoir la cacher.
Un délicieux petit secret !
Posté dans: Techniques & Pratiques BDSM
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un délicieux petit secret, un délicieux petit texte, oui sevd, et numéroté 1, qui en annonce d'autres et que nous attendons vivement. Merci appartenir.
Suggestion
Par : Maxxence
Outrage - L’OLNI de la rentrée littéraire 2017.
On enfile les clichés comme autant de perles de pluie de pays où il ne pleut pas.
Si je ne l'ai pas lu mil fois, je ne l'ai jamais lu.
Pourtant, comme le paradoxe des perles de pluie, c’est rare, précieux.
Je ne suis pas qualifié pour parler style. Cependant je crois être de ceux qui apprécient, par leurs lectures du genre, que l’ouvrage proposé par Franck Spengler chez Hugo Roman est un de ces pavés qui compteras comme témoignage qui marque son temps.
Il en fut de même pour Baise-moi, pour Confessée/Noli me tangere, la trilogie de Dugas, le classique de Duriès, pour «Emmanuelle », pour « Histoire d’Ô », pour « Barbarella », pour « le con d’Irène » ou l’ »Histoire de l’Oeil ». Ouvrages confidentiels ou populaires, qui marquent une étape singulière dans le cycle perpétuelle de l'écriture amoureuse.
Un temps où le filtre n’a plus sa place.
Sans filtre, aurait été le sous titre idéal.
Pour celles et ceux, nombreux, qui ont une culture des forums sentimentaux ou sexo-sentimentaux(1) du Net, ils y retrouveront un quasi-annuaire des situations douloureuses, des situations de manipulations, des situations d’engouements et de déceptions.
C’est un chaud/froid, un sucré/salé. Qui sait, si cela ne serait pas cette cinquième saveur littéraire, l’umami du récit.
Cruel, tripale, assassin et si vivant, vibrant, chavirant. Mot à la mode, primal.
Dérangeant, c’est le mot pour exprimer le sentiment qui m’enserre à la lecture de ce récit. L'inconfort, la gène, l'au delà de la pudeur. J'y retrouves des provocations de sentiments de malaise, de troubles érotiques avec des touches d'envie de ne pas en être le témoin. Brusque ou brutal, comme pour les « 120 journées de sodome », si chère à Sade, plus contemporain avec le génialissime « Château de Cène », là ; Bernard Noël nous fait passer de la bandaison festive à l'effroie glacial. Je tente ici de vous restituer les inconforts vécus, les allégresses coupables, les audaces prescrites, les débauches contraintes.
Tout est en rime avec l'oxymore.
Le sentiment d’être dans le «dedans» de l’autre est effrayant, stimulant, dynamisant, cette posture ne me laisse jamais indifférent. J’ai l’impression d’une dualité qui est celle de l’écrivaine. J’ai des chaos émotionnels, comme la narratrice, j’ai des frissons, alors je monte le son. Il est difficile de s’endormir derrière une telle décharge. Pourtant, je garde profondément encré, un étrange sentiment de mal-être. Je suis incapable de dire que j’ai aimé, ou détesté.
J’ai été le témoin, consentent, d’une livraison sans filtre.
Cela fait écho, avec mes envies, mes habitudes d’habitué du sérail «bédéhaissèmesque» à la française. Cela pose une lumière blafarde sur la part sombre, celle que j’évite de fréquenter, qu’il nous arrive de croiser, malgré nous. Cela résonne profondément dans l’envie qui m’anime de savoir ce qu’il y à dans l’intimité de l’autre, pas en lurker(2), pas en voyeur, en explorateur de l’intimité. Moi qui aime questionner, là, j’ai bien plus de réponses que je ne puis en poser. C’est violent, cela me fait violence. Je suis impressionné, et déconcerté.
Déconcerté par le fait que l’auteure ne pose pas le moindre filtre.
Elle me fait peur. Voilà la vérité, nue, crue.
Le froid est là, dans ces peurs, ces stigmates qui montent.
Et pourtant, le chaud est là, soufflé sur des braises ardentes, sur des pulsions amoureuses puissantes, sur des ivresses de sensations, d’émotions, de folles libertés, de liens puissants qui chavire une liberté sans limite. A croire que les bornes des limites n'ont pas de frontière avec Maryssa.
J'ai une envie, simple, sincère, celle de vous recommander la lecture de cet Ouvrage Littéraire Non Identifié, d'y réagir, de vous en effrayer, sans jamais vous y perdre.
Vous aurez, peut-être, l'étrange culpabilité de l'excitation.
Maxence Lascombe, 4 août 2017
Le livre :
Outrage
Maryssa Rachel
Hugo Roman
Aout 2017
ISBN : 9782755635720
http://www.hugoetcie.fr/livres/outrage/
sur amazon
https://www.amazon.fr/Outrage-Maryssa-Rachel/dp/275…
a la FNAC
https://livre.fnac.com/a10615041/Maryssa-Rachel-Out…
1. (BDSM, PolySphère, anarchi-relationnelles et compagnie)
2. https://fr.wikipedia.org/wiki/Lurker
Umami : fr.wikipedia.org/wiki/Umami
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Par : M des Sens
(Photo du Net)
(En refaisant mes écrits, je recroise un vieux texte....Il y a presque 10 ans...Comme quoi les mots et Maux reviennent étrangement)
Dans cette passion si forte ou le rôle de tout à chacun est définit bien souvent par des critères très spécifiques, il y en a un qui parfois m’échappe…et pourtant si présent
Celui de la personne Dominante, souvent associé à celui de la froideur parfois sans cœur….
On lit si souvent la détresse des personnes s’abandonnant, rarement celles de ceux qui guident…
Hors, je pense, et aujourd’hui cela est mon cas, que très souvent ces maux sont aussi les nôtres.
Ce Don si précieux qui nous est fait et qui parfois nous échappe, ne nous laisse pas sans émois.
La douleur de perdre celui ou celle qui nous a fait cette précieuse offrande est, je pense, aussi ressentit comme la pire.
Le cœur perdu, blessé, douleur, sur lesquels peut-être avons-nous du mal à décrire, sont bien là.
L’engagement dans nos actes et dans notre amour est parfois tel, par la démesure des sens que nous déployons pour garder ce Don si précieux, que lorsque l’autre reprend son offrande nous en souffrons avec la même démesure que cet engagement.
Je risque de choquer certains en disant ses mots, mais oui, je le dis haut et fort…
Le départ de l’autre est certainement plus fortement ressentis par nous, et parfois nous amène à renoncer ce qui fait de nous l’essence de notre passion.
Pour ma part, je ressens aujourd’hui cette douleur, profonde, brulante, marqué à jamais par cette défaite.
Certes il n’en demeure pas moins les passions vécues, présentes en notre mémoire mais il nous faut, il me faut du temps pour panser ses blessures…pour regoûter peut-être à nouveau à ce fruit passionnelle et passionnant…
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Par : BDSM
Avant d’entamer la moindre pratique BDSM, il faut se souvenir de la devise qui s’impose à tous en la matière : les pratiques du BDSM doivent TOUJOURS être :
- Sûres
- Saines
- Consensuelles
Sûres, car il ne faut pas mettre en danger la personne soumise. Si la personne dominante n’est pas sûre de maîtriser une pratiquer, si elle ne peut assurer la personne soumise qu’il n’y a pas de danger, elle s’abstient. Toute démarche BDSM avec une nouvelle personne soumise commence par le choix d’un « safeword ». Le « safeword » est un mot de code que la personne soumise pourra utiliser pour signaler qu’elle souhaite que la pratique en cours s’arrête IMMEDIATEMENT. Certains pratiquants utilisent le mot « Rouge » (ce qui permet de nuancer avec Orange, si la personne soumise sent que la limite de ce qu’elle peut supporter est atteinte, « Jaune » pour arrêter la pratique à cet endroit du corps et « Vert » si tout va bien). Il faut également prévoir un code gestuel si la personne soumise est bâillonnée en fonction des libertés de mouvement de ses membres (faire « 2 » avec les doigts par exemple). La personne dominante devra alors être très attentive à la partie du corps par laquelle peut venir un signal d’arrêt. Pensez aussi à pouvoir agir en cas d’urgence : par exemple si vous attachez quelqu’un, vous devez avoir un outil pour le détacher rapidement (ciseaux). Et n’oubliez jamais qu’on ne laisse jamais une personne attachée ou bâillonnée sans surveillance : sans surveillance, une personne contrainte qui fait un malaise est en grand danger !
Saines, car il faut être très vigilant à la santé et à l’hygiène. Par exemple, les instruments doivent être nettoyés très régulièrement, et surtout OBLIGATOIREMENT si elle change de partenaire. Si vos pratiques génèrent un saignement, il faut désinfecter. S’il y a des pratiques anales, ce qui a pénétré ne doit pas pénétrer vaginalement sans nettoyage méticuleux. S’il y a rapport sexuel il doit y avoir utilisation de préservatifs, etc. Les précautions sont nombreuses, mais vous devez être informés et responsables : prenez le temps de lire et d’assimiler. Il faut aussi être sain dans sa tête : on ne domine pas une personne soumise si on a trop bu, on ne domine pas si on est en colère. Soyez sains, au sens propre, comme au sens figuré !
Consensuelles, vous devez obligatoirement en parler AVANT avec votre partenaire, avoir son accord et être bien sûrs que vous comprenez l’un(e) comme l’autre les risques et les conséquences des jeux BDSM que vous envisagez. Bien entendu, les jeux BDSM ont un piment particulier quand la personne soumise ne sait pas exactement ce qu’il va lui arriver. Etre prévenant(e) ne veut pas dire nécessairement « tuer le mystère » en dévoilant précisément ce qui va se passer. Mais pour autant, vous devez connaître précisément ce que la personne soumise ne veut pas, et respecter ses interdits. C’est INDISPENSABLE.
Pour faire le point, il existe des questionnaires à faire remplir à la personne soumise pour qu’elle puisse lister qu’il est impensable pour elle, ce qui lui fait peur mais qu’elle veut bien essayer, ce qui l’attire, etc. La pratique du BDSM, c’est un PARTAGE et un jeu à deux.
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Par : Abyme
Les sites vanilles de rencontres sexuelles foisonnent, et comme j'avais réalisé une petite enquête sur ce sujet précis, allons-y…
Les sites de rencontre ont un succès phénoménal depuis pratiquement les débuts d'internet au milieu des années 90. Il faut dire qu'avant c'était les petites annonces, les magazines spécialisés, ou les appels téléphoniques sur réseaux payants (passons sur la période minitel avec son "minitel rose" comme le fameux et emblématique 3615 ULLA).
Internet, en inaugurant l'ère cyber en même temps que le passage au 21e siècle et au 3e millénaire, a ouvert une boîte de Pandore inespérée pour l'industrie du sexe et ses usagers.
Comme pour l'homosexualité, le fetish, les sextoys, et plus récemment la bisexualité, les cyber-rencontres sont en train de passer du tabou à une reconnaissance avérée, voire à un certain prestige.
Meetic est le site de rencontre pour adultes le plus célèbre, mais parce qu'il joue la carte de l'amour, passant hypocritement en arrière-plan le côté sexuel, qui pourtant fait une grande partie de son gagne-pain.
Une jeune fille tout à fait respectable pourra dire sans honte qu'elle y est inscrite. Mais comme tout le monde le sait, ce site abrite une grande partie cachée de l'iceberg de gens cherchant des plans cul sans lendemain, des rencontres purement sexuelles, NSA comme disent les américains (Not Strings Attached : sans engagement).
Cette hypocrisie est d'autant plus fâcheuse qu'elle implique aussi malgré eux la minorité de ceux qui innocemment recherchent vraiment le grand amour (surtout des femmes), et tombent de haut en recevant des tonnes de messages de queutards assoiffés de stupre, qui sont en fait la majorité des inscrits.
Il y a une multitude de sites de ce genre, et c'est toujours pareil. Même si moi aussi je connais des couples formés sur des rencontres virtuelles, et même si je ne m'y suis jamais inscrit, j’ai toujours eu une réaction personnelle de rejet envers Meetic.
Les sites annonçant clairement la couleur rencontre sexuelle, en revanche, ne s'encombrent pas du politiquement correct et vont à l'essentiel directement : "inscrivez-vous dès maintenant et (commu)niquez avec une foule de partenaires sexuels potentiels dans votre région."
De plus en plus ils proposent également un tchat et la possibilité de diffuser son image par webcam, encourageant donc le cyber-sex, ainsi que la possibilité (en plus de présenter une page profil classique), d'éditer son propre blog sexuel, avec galerie de photos, vidéos et entrées de texte illimitées. Les autres membres peuvent laisser des commentaires ou témoignages lisibles par tous, et on peut faire une requête d'amitié, comme sur Facebook.
Il existe une multitude de salons de tchat, et chaque membre peut créer son propre salon. Les plus fréquentés sont bien entendu ceux visités par des femmes.
Évidemment, pour avoir toutes les options, il faut payer. L'inscription est gratuite, mais, selon les sites, au bout de quelques consultations de profils et de quelques messages, on a atteint un quota où le membre standard se retrouve dans l'impossibilité de donner suite à quoi que ce soit s'il ne paye pas un minimum.
Une tactique classique de teasing qui fonctionne bien.
Sur le plus fréquenté au monde de ces sites (entre 30 et 40 millions de membres), Adult Friend Finder, comme sur d'autres sites qui y ressemblent (plusieurs rien qu’en France, assez connus, affichent un autre titre mais sont des dérivés de AFF qui ont ainsi étendu un monopole mondial en terme de record d'inscriptions), on peut rester membre standard et donc ne faire que recevoir des messages, en ne pouvant répondre qu'à quelques-uns par semaine ; beaucoup de femmes le font car le mode opératoire est toujours le même : une femme sera sollicitée par des centaines d'hommes (ou des couples ou des femmes bi ou homo), et les hommes ne le sont pratiquement jamais, ce sont donc eux qui ont le plus intérêt à payer, et à proposer... Les femmes disposent toujours.
Dans le cadre de ce genre de site, il est évidemment interdit de donner ses coordonnées téléphoniques, adresse, mail ou Skype, en tout cas pas avant d'avoir échangé au moins deux messages chacun, sous peine de censure systématique et d'annulation du compte. Sinon évidemment le site perdrait vite de l'intérêt et des consultations.
Il existe aussi le fameux (beaucoup de pub) Adopte-un-mec qui propose une formule originale faisant son succès : les hommes s'inscrivent, et les femmes choisissent de leur ouvrir la possibilité de communiquer ou non. Les hommes ne peuvent qu'envoyer un signal par un clik (mais s'ils ne payent pas ils ne pourront rien faire, même pas lire un message). Ce site a eu l'intelligence de laisser l'utilisation gratuite pendant une période bêta de deux ans, le paiement n'étant obligatoire que depuis 2012.
La vogue de l'échangisme et de la bi-sexualité
Dans les sites libertins & échangistes, les femmes croulent également sous les messages de couples qui cherchent une femme pour un trio. Et là, l'offre et la demande est assez équilibrée. En effet, la bi-sexualité n'étant plus du tout taboue mais au contraire un plus depuis une ou deux générations, les femmes n'hésitent plus à se laisser convaincre par leur mec de s'inscrire sur ce genre de site, parfois pour essayer de réaliser ce fantasme, plus souvent pour l'assumer totalement. Parmi les femmes, seules ou en couple, les bi-sexuelles sont d'ailleurs aujourd'hui majoritaires sur les hétéros ou les lesbiennes.
Les couples cherchant des couples sont aussi très nombreux et font énormément fonctionner ce genre de site, dont certains ont été gratuits quelques temps mais désormais payants (comme Place libertine). Net Echangisme est celui qui a le plus de succès.
Les fakes
Les faux profils ne sont pas légions, mais il y en a, forcément. Le plus souvent ce sont des hommes seuls qui s'inscrivent en tant que couple, pour solliciter ou être sollicités par des femmes. Ils pourront toujours prétendre au moment fatidique que leur compagne s'est désistée, ou qu'elle va arriver ; ou alors ils s'en tiennent à une cam to cam, c'est à dire au cyber-sex par webcam & tchat.
Il y a aussi des faux profils accrocheurs qui incitent certains inscrits gratuits à devenir membres payeurs (pour pouvoir répondre, ou au moins consulter un profil). Il y a enfin les professionnelles des visio-tchats payants qui ratissent sur les sites de rencontres et se débrouillent pour renvoyer ceux qui mordent à l'hameçon sur leur propre adresse de cyber-sex.
Le BDSM
Cet article ne concerne que l’univers vanille, mais un petit paragraphe sur le BDSM quand même…
Avant qu’il ne devienne un peu à la mode avec la montée de prestige du fetish dans la photo et la pub, puis le succès de 50 nuances de Grey et consorts, le BDSM était déjà inclus mine de rien dans ce genre de sites vanille. Hitoire d’O n’avait pas autant réussi à lancer une vogue, et cela restait relativement confidentiel et marginal, voire secret.
Mais depuis, sur les sites libertins j’ai vu passer des profils hallucinants (dans le sens où ils choquent des vanilles) de couples SM ou de sub ou de dom cherchant leur alter-ego, ou juste à jouer sur le plan sexuel, y compris des prestataires à peine déguisés (car interdits évidemment). Je crois que l’atout de Fetlife ou du présent BDSM.fr et d’autres moins connus, c’est une gratuité et une spécificité respectées par des passionnés.
Le danger réside dans le galvaudage et assimilation aux sites libertins, amenés par le public attiré par l’effet mode et ne connaissant rien à cet univers qui débarque comme sur un autre site de rencontres, alors que la plupart des utilisateurs ne sont pas là forcément tous pour consulter une série d’annonces à fins de rencontre, mais aussi et surtout pour partager un esprit, via des débats et des échanges qui débouchent parfois sur des amitiés autres que sexuelles, ce qui sort totalement du créneau des sites vanille suscités, puisque non-spécifiques.
Alors une question se pose à présent : est-ce que ça marche ?
Je rappelle que parle ici des sites de rencontres sexuelles, pas de la recherche d'amour.
Pour une femme, un site de rencontres marchera presque dans tous les cas. Une femme, même sans photo, même avec une photo très très moche, et quel que soit ce qu’elle propose ou recherche, recevra des dizaines de messages par jour, donc du choix, et aurait la possibilité de se faire des mecs à n'en plus pouvoir (après il faut voir lesquels…).
Et pour les hommes ? Je dirais : oui et non, ça dépend. La plupart des hommes sont assez bourrins, mettent fièrement en avatar la photo de leurs organes génitaux en gros plan (sur sites libertins, où c’est permis), sans réaliser à quel point c'est à l'antipode du fonctionnement féminin en général, et rédigent un message qu'ils copient/collent et envoient à toutes les femmes de leur secteur, du genre »Sava ? T tro bonne sa te diré que je viene bourez ta chate et ton trou2bal avec ma grosse queu?" ; d'autres, à l'opposé, jouent la carte du poète en envoyant quelques vers, maladroits ou plagiés quelque part, en vouvoyant et flattant leur correspondante ; d'autres encore, très pragmatiques, exposent leur performances et possibilités, multiplient les propositions et s'empêtrent dans une gamme de choix quelque peu mythomane et technique. Beaucoup envoient systématiquement des requêtes d'amitié à un maximum de femmes, pour se faire déjà un "score" et attirer l'attention. Quelques-uns, plus subtils, tirent leur épingle du jeu en évitant ces écueils avec une fiche plus simple et efficace, ou par le biais de l’humour, avec photo plus mystérieuse ou artistique.
Les femmes en général préfèrent un message personnalisé, qui montre que leur profil a été lu et compris, et que l'homme est à l'aise, sûr de lui mais surtout pas trop, et naturel. Lorsqu'elles consultent le profil d'un homme, certaines privilégient les atouts physiques (le haut du panier étant le fameux cliché du "black bien monté" ), d'autres le niveau intellectuel et le potentiel de sensibilité et de sensualité.
L'humour et l'originalité est toujours un plus évidemment. Par exemple il faut éviter le fameux "sans prise de tête", ou le ringard "prêt à tout pour vous mesdames".
En effet, il est préférable de toujours garder une fraîcheur, une spontanéité et un goût pour la découverte, pour la rencontre dans toute l'acception du terme, au lieu d'enchaîner les coups comme au marché aux bestiaux.
La saturation ou à l'inverse l'addiction s'atteignent très facilement. À mon avis, il faut donc rester très très sélectif et vivre chaque expérience pleinement, sans se priver de conversation, d'humour et de tendresse, le tout entre personnes consentantes et adultes. Chaque rencontre est comme la découverte d’une nouvelle contrée, chacune est particulière et ne saurait se placer comme un nombre dans une liste ou série. C’est une des conditions (avec l’honnêteté par exemple) qui font que le libertinage peut rester une façon cool et libre de vivre sa sexualité, et non un enjeu routinier de performance et de collectionnite.
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Par : ZarathoustraDom
Ce qui m'a inspirée, c'est une maison de Meudon, construite en 1910, qui a conservé son décor d'époque. Elle est dotée d'un escalier qui m'intéressait. Cela faisait très longtemps que j'imaginais des hommes tous masqués, dans la même tenue, étagés sur les marches, en train de se masturber sur une femme. Pour moi, il fallait que cela soit très hiératique et beau.
Cet hiver, j'avais, avec une amie, sélectionné des candidats que nous avions recrutés par Minitel. Puis ils ont été convoqués le jour prévu dans ce cadre qu'ils ne connaissaient pas. Je leur en avais dit le moins possible, comme aux autres. A chaque fois, chacun des participants - cette fois, il y en avait seize - en sait le strict minimum. La scène centrale était donc ceci : des hommes sur des marches, portant tous un loup avec une voilette qui leur masquait la bouche, torse nu, pantalon noir, debout contre la rampe à barreaux d'un escalier en spirale, formant un demi-cercle face au vide, au-dessus d'un sol dallé où j'avais placé en vis-à-vis un autre demi-cercle de dominatrices habillées en robe du soir.
J'avais ménagé entre les femmes et les hommes masqués un espace libre où j'avais disposé de jolis coussins orientaux pour les deux jeunes soumises sur lesquelles les hommes devaient éjaculer d'en haut. Ces jeunes femmes, je les avais conçues comme étant de jeunes vierges qui devaient être fécondées. Donc elles étaient en blanc, dans des dessous 1900, en batiste et dentelle. Lorsque je les ai introduites, un pianiste amateur de SM, évidemment jouait. Je tenais les jeunes filles par des rubans de satin blanc qui étaient liés à leurs poignets et je les ai couchées sur les coussins.
Après quoi, à un signal précis, en l'occurrence un accord plaqué au piano, tout d'un coup on a entendu une cantatrice elle aussi adepte du SM attaquer les premières phrases de "La Mort de Didon" de Purcell. Elle est descendue lentement, du haut de l'escalier, magnifique dans une longue robe de velours rouge, en chantant.
Ce qui était très beau, évidemment, c'était ce contraste, cette quasi-inadéquation entre des hommes qui se masturbent et cette musique du XVIIème siècle, cette alliance du sperme et du sacré. C'est de la création bizarre, mais c'est de la création. Et qui n'est curieusement pas tellement à la mode. Aujourd'hui, on est plutôt du côté du cru, du direct, de l'improvisé. On ne va pas vers cette médiation, cette théâtralisation.
-
(Jeanne de Berg, épouse de l’écrivain Alain Robbe-Grillet, elle-même écrivaine et auteure, entre autres, de "Cérémonies de femmes", qui avait l'habitude avec son époux de mettre en scène des créations sadomasochistes qui prenaient ainsi la forme d’œuvres d’art éphémères telles que celle décrite ci-dessus - extrait d'une interview publié dans Les Inrockuptibles le 22/07/1998 - texte complet de l'interview ici : https://www.lesinrocks.com/1998/07/22/musique/concerts/jeanne-de-berg-jupe-brulee-11230848/)
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Par : #
tout commence par un ordre …. un seul ordre tellement simple, mais si poignant ! je la regarde l’aire de dire « ouiiiii Maitresse «
( je devais tout préparer pour qu’elle puissent jouet de moi )
j’ai commencer par présenté tout les jouet sur les commodes, cela parait bisard mais c’est extrêmement excitent de faire sa …. préparé les jouet sans même savoir avec les quel elle va jouet sur son petit soumis.
J’allume toute les bougie dans la chambre, bougie après bougie l’éclairage se fait de plus en plus agréable, Hummmmm mon cerveau travail déjà a tout se qui pourrait arrivé.
puit j’enlève mes vêtement chose qui m’emprisonne … sans mes vêtement je me sent plus libre, pret à servir ma Maitresse ou plutôt prêt à se que elle se serves de moi comme elle le veux !!! ouiiiii a se moment la je me dit « hummmm je luis appartient !! «
je m’instale à 4 pates tel es ma place !!!
je doit l’attendre.
les chose s’accélère, mon coeur bat plus vite, j’ai des frisson, mon cerveau plane… pourquoi ?? car je sais que ma Maitresse va arrivé !!
je l’entend arrivé, je ne la regarde pas … je n’ose même pas la regardé, elle dégage une énorme prestance, une force, une intimidation !!!
elle se trouve alors assise devant moi, et même au vue de ceci je suis et je serait tout de même plus bas qu' elle !!
puit vien cette phrase qui déclenche se mouvement qui fait venir sont chien a ses pied !!! hummmmmm je l’entend encore !!!
« aller vien la « qu’elle me dit !!!!
je me retrouve attire par elle, se corps qui lui appartient s’exécute tout seul, elle commence a caressée se même corps.
j’aime telement sentir ses ongles hummmmmmm oui sa m’excite !!!
elle pose sa tête me demande de me redresser, et la moment fort !! elle me fait signe de saisir la clef, oui la clef de Sa queue !! qui se trouve en cage et me dit « enlevé la cage ! »
chose que je fait de suite …
elle dit « maintenant je vais prendre ma douche tu reste ainsi et tu ne bouge pas !!! «
wouaaaa je m’exécute bien que très difficile a résisté cette position fait mal a mes cheville, sa douche se passe bien je l’entend …
se corp qui lui appartient, lui ne peut plus pour longtemps avent de s’effondre faiblement … mai nonnnnn je veux être fort pour ma Maitresse !!!
elle fait une apparition d’une simplicité fulgurante elle me dit « Branle toi !! « hummmmm oui Maitresse.
cette fierté que je ressent !!
elle revient elle me voie … Sa queue toute dressée l’excitation monte …
j’entend « arrete de te branlé «
frustration, envie, chaleur, perte de toute notion ….. tout se bouscule dans ma tête !!!!
elle me fait signe de monté sur le lit toujours a 4 pattes bien equipé !!
bracelet menotte, bâillon boule, cagoule, rosebud dans le cul de son petit soumis.
je suis la le cul bien cambré.
et la elle me dit ….. « tu n’a pas été sage tu sais pourquoi et tu sais se qui t’attend !! «
( en effet la veille j’ai fait une bêtise qui l’a privé elle de ses envies )
gros sentiment …. par le marquage de ses fesse par la cravache se sont la les marque de ma bêtise qui seront « effacé « ouais car malgré tout au fond de moi j’ai aprit de cette erreur.
elle prend les menotte en métal celle bien solide !!! les main relié au pied me voila en position, je doit compté avec elle
CLAQUE …. 1
CLAQUE ….. haaaa 2
CLAQUE ….. 3!!!!
CLAQUE ….. hooooo 4
CLAQUE ….. 5…..
silence malgré moi me voila plongé dedans j’ai oublié de dire « merci Maitresse «
CLAQUE …… 6 ( pour l’oublie )
Merci Maitresse
hoooooooo hummmmm….
la je sent le martinée continué le travail !!!!! hummmmmm la douleur se transforme en excitation petit a petit
j’entend « tu voulait jouet avec celui la «
et la je sent son catonine fondre sur le cul de son petit soumis !!! hummmm je ne répond plus de se corp j’ai l’impression d’être l’instrument de son plaisir!!
et l’intrument ne se doute de rien mais il va bien servir !!!!!
je sent sa main sur le cul de son soumi se froid indique le lubrifiant !! elle m’enfonce des doigt !!!
la tout va très vite non pas en réel mais mon cerveau se déconnecte je suis …… je suis un pantin d’ont elle tire les ficelle !!!
elle me sent partir me demande si ça va … je répond que non plutôt moyen car j’ai la tete poser sur le coté elle me change de position … 4 pattes main toujours lié par les menottes en metal les cheville lié egallement…. je me cambre tout seul en me disent
« aller y Maitresse faites se que vous souhaitez de votre soumis « !!!!
hummmmmm quel excitation !!!
je sent la le gode en moi je ne sais pas le quel je ne penses que au SENSATION !!!! ouiiiiii les SENSATION d’avoir le cul plein !!
De sentir depuis l’interieur quelque chose touché les point de jouissance que je n’ai jamais senti !!
cette queue qui essaye d’être a la hauteur de cette même excitation …. mais impossible cette sensation nouvelle es bien plus fortes
Elle ENCULE bien fort son petit soumis elle le tien par les cheveux !!!
elle me dit « vas’y joui !!!!!! «
hum cette parole résonne en moi comme une goute qui fait débordé le vase ….
elle ENCULE son soumis plus vite, plus fort
hummmmmmm je vien !!!! je sais même plus parlez !!! je suis déconnecté de tout ceci !!!
mon corp n’est plus mien il lui appartient
ELLE CONTROLE TOUT !!!!
hummmmmm jouissance total !!!! heuuuuuu hoooooo hummmmm ouiiiiiiiiiiiiii hohohohhoooooo
elle se retire de moi …. je me sent tout legé tout chose !!!!!!
je suis perdu de la realité
mais je sais que se qui vient de se passer est simplement :
hummmmmmmm très bon.
elle le sais bien sur elle l’a lu …. interprété de se corp qui es le sien !!!!
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Par : ange de Vesper
Nous sommes un couple "normal", sans posture liée à un statut dans le quotidien. L'un comme l'autre peut être à l'initiative de moments d'intimité, sexuels ou tendres, selon nos désirs - pas de décalage. Quelques gestes ou usages ont été instaurés dans ce quotidien, mais ils ne sont que des clins d’œil, des jeux, des friandises sans implication ni commune mesure avec ce qui se passe dans l'intimité.
Le premier décalage évident apparaît après le déclenchement par l'un ou l'autre d'intimité. Elle me domine ou pas, non pas par convention mutuelle, mais parce qu'elle le peut, quand elle le veut. Dans les faits, ce que j'initie, tendresse ou sexe, reste tel quel (vanille) ou je me retrouve dominé ; ce qu’elle initie est de la tendresse ou de la domination.
Sa domination est sexuelle, sa sexualité est dominante, dans le sens où ces deux désirs sont liés, indissociables, se nourrissent l'un l'autre, se comblent l'un l'autre (plaisir).
Ma sexualité est sous contrôle, dominée. Mon désir sexuel se retrouve lié à sa domination, il est exacerbé par sa domination, utilisé par sa domination, comblé ou pas dans sa domination. Mon plaisir sous sa domination et mon plaisir sexuel sont par contre très dissociés et ne sont jamais comblés au même moment (ou frustrés).
Ces différences entraînent le deuxième décalage, le plus difficile, celui de l'après. certains appellent cela la descente mais je le ressens personnellement comme une remontée, quand elle ne me domine plus, ne me subjugue plus, ne me piétine plus, ne me soumet plus, ne m'enfonce plus (sub c'est en bas :)).
Il y a l'après immédiat, ses désirs comblés face à mon éventuelle frustration sexuelle et mon plaisir de soumission jamais rassasié (pas de phase réfractaire). Cette frustration fait encore partie de sa domination et j'ai "appris" à l'apprécier...
Et il y a l'après après. C'est de plus en plus compliqué avec le temps (7 ans) et la profondeur toujours plus grande de ma descente, de remonter complètement. Frustration, contrôle et emprise entraînent un état de désir sexuel ou de soumission quasi permanent, alors que ma compagne est légitimement "repue". Je me sens en attente, en demande, avec ce paradoxe dérangeant d'avoir envie d'imposer ma soumission, c'est à dire de faire ce qui me semble le plus artificiel dans les témoignages que je lis - deux individus se reconnaissant leur statut de soum et dom, et se mettant d'accord et respectant les désirs et besoins de chacun. Ce n'est pas ma conception de la domination mais dans ces moments là, j'aurais presque envie de brandir ma liste de courses et la charte des droits du soumis. Bref je me foutrais des baffes!
Avec le temps, ces moments difficiles sont donc de plus en plus forts. Parallèlement mon engagement progresse également, et me permet de résister tant bien que mal... avec comme conséquence de voir mon "appartenance" déborder hors du cadre intime et envahir mon esprit constamment. Troisième décalage ou emprise?
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Par : Abyme
Le saviez-vous ?
Dans les bourses (scrotum), les testicules bougent la plupart du temps. Le système régulateur ou thermostat naturel qui est à l'œuvre à cet endroit est hautement au point : Il s'adapte en permanence.
Lorsque l'homme entre dans l'eau froide, les bourses se rétractent (ainsi que l'ensemble de la peau, qui ainsi se densifie et offre une protection plus épaisse = chair de poule), pour rapprocher les testicules du corps et les réchauffer. De même si l'homme entre dans de l'eau trop chaud : même rétractation.
Tout cela parce que la fabrication (spermatogénèse) et le stockage du sperme sont optimum autour de 34°, et donc le scrotum permet aux testicules d'être plus éloigné du corps qui est à 37 en moyenne, température trop élevée pour la mobilité et la survie des spermatozoïdes. Par temps chaud, ils doivent être éloigné d'un corps qui surchauffe, d'où les couilles pendantes, mais s'il fait trop froid, ils se rapprochent. Mais si la température externe s'éloigne vraiment trop des 34°, en froid ou en chaud, le muscle crémaster fait monter les testicules systématiquement, pour coller à celle du corps qui, au moins, n'est "que" à 37°, température se rapprochant le plus de 34°.
On raconte que jadis les samouraïs se baignaient dans de l'eau brûlante avant un rapport, en guise de contraception ; en effet, les spermatozoïdes exposés à une chaleur bien trop violente pendant un certain temps sont rendus infertiles.
Et si les testicules ne sont pas tous les deux au même niveau (gauche plus bas que le droit), c'est aussi pour qu'ils ne se tiennent pas chaud l'un l'autre (et probablement en cas de choc aussi).
Étonnante nature, n'est-ce pas ?
Mais voilà le détail le plus intéressant, sujet de cet article :
Les "ajustements" thermiques sont en fait permanents. Si vous regardez bien votre scrotum (dans un miroir, ou en le filmant en gros plan) pour les hommes, ou pour les femmes si vous regardez celui de votre compagnon avec attention, vous verrez : ça n'arrête pas de bouger ! Des vrais sables mouvants, constamment, ça remonte, ça descend, ça glisse sous la peau, ça se retourne... Ça bouge tout le temps ! Même de façon imperceptible au regard non attentif, mais si on regarde de près avec attention, c'est évident.
N'est-ce pas merveilleux ?
La vie est en action, au cœur même de la zone qui la crée, mouvante, incernable, indocile, capricieuse. Miraculeuse.
Filo
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Par : #
C’était peut-être la chose la plus idiote à faire, se donner à un pote de l’université. Nous avons un rapport simple, amical, sans mystère. L’accueil, chez lui à Lyon avait été des plus normaux. Sans mise en scène, gentil, habituel à croire qu’on allait jamais oser. Une double bise fugace comme seul contact.
L’appartement au rez de chaussée laissait entendre les bruits de la rue. Il se divisait en trois parties. Un salon de dalles blanches, assez froid, un petit coin d’eau fermé entre quatre murs et un mezzanine qui recouvrait tout, plus chaleureuse, avec des objets personnels. Rien d'un donjon travaillé.
A cause de la moquette qu’il y avait, et peut-être par effet de la hauteur, il y avait sur ce perchoir une chaleur plus tendre, comme dans une chambre d’enfant. La visite ne dura même pas une minute et il m’invita tout de suite à m’asseoir dans son petit salon.
Il disposa sur la table quatre verres dont il remplit le fond de crème fruitées différentes et termina par un vin blanc.
Je goûtais les quatre et pris celui à la pêche. On discuta un peu, puis il y eu un silence. Je ne sais pas ce que c’était pour lui, mais je commençais à ressentir une première gène. Il recommença à me parler simplement des choses de la vie courante ; puis il y eu un second silence. Il me souriait gentiment mais je ne sais pas pourquoi je baissais les yeux. Alors il m’a demandé ce que j’avais amené. Ce fut comme une délivrance et je comprenais que ce petit discours, qui devait nous réhabituer l’un à l’autre était aussi pour lui un moyen de faire monter une pression en moi. Il a repoussé sur le côté de la table les verres et les bouteilles et m’a regardé ouvrir mon sac avec attention. J’ai posé les menottes sur la table, puis le bâillon à boule, un pénis en plastique et puis j’ai hésité. C’était très étrange de me dévoiler de cette façon devant un ami. Le lui dis simplement « jai aussi ça » en posant le crochet anal sur la table. Il regarda cette brève panoplie avec sérieux, puis, en me regardant dans les yeux, il me dit « maintenant tu vas me dire vous. Tu vas m’obéir et m’appeler Maitre. » C’était un contraste fort avec l’homme que je connaissais mais son sérieux me mis en confiance. Je lui répondit « oui maître » pour la première fois.
Il alla baisser les stores et tandis que la pénombre envahissait tout, il alluma plusieurs bougies très épaisses qu’il monta en haut. L’espace, simple et presque enfantin s’était changé en un monde mystérieux. Il me demanda de retirer mes vêtements avant de venir le rejoindre avec mes outils. Je m’exécutait et ne gardait que mes bas, mon soutiens-gorge et ma culotte noire. Je les avais choisis pour l’occasion.
Il me regarda monter vers lui dans l’escalier et me fit signe d’aller sur une large couette bleue qui faisait un tapis épais et qui devait au fil de notre jeu se froisser et ajouter une sensualité visuelle simple et magnifique dans la lumière instable des bougies. Je me mis à genoux au milieu et il passa derrière moi. Il me bâillonna, en serrant plus que je n’aurais pensé. Il caressa ma peau, me baisa dans le dos et passa un cordon autour de mon cou qu’il en roula comme une écharpe et la fit pendre. Puis les menottes dans le dos. Avec douceur, il me pris contre lui pour me coucher sur l’épaule, la joue et les genoux, les fesses vers le plafond. Je sentais son regard sur moi. Ses doigt qui effleuraient les dentelles de mes derniers vêtements. Puis quelque chose, son pouce sûrement, qui passait sous l’élastique de ma culotte. « Cambre toi » me demanda-t-il et je le fis. La culotte glissa avec son pouce et découvrit cette partie de mon corps. Sa main se posa sur mon sexe, comme une coquille pour le protéger. Il m’étudiait, caressait pour sentir mon excitation et cette main, à dire vrai, m’excita plus encore. Je sentis ses doigt sur ma vulve, et bientôt leur glissement facile montrait que je commençais à juter de désir. Il le senti puisqu’il ne s’y attarda pas. Sa main remonta vers mon anus, le caressa en l’imprégnant de la liqueur qu"il avait sur les doigts. Il pressa un milieu, sans jamais entrer en moi.
Il fit le tour, se mit face à moi et me demanda si j’avais un regret. Je secouais la tête. Il dit « non maître » ; je répétais sa phrase sans pouvoir la dire à cause du baillon. Alors il posa sa bouche sur la boule. Contact indirect qui me donna une irrésistible envie de lui. Sa bouche, ses mains, quelque chose de vrai, un contact. Mais il repassa sur le côté et glissant sa main le long de mon dos, comme à son animal. Il prêtait une attention très particulière à mon anus. Il imprégnait ses doigts du jus de ma vulve pour le préparer, l’ouvrir doucement. Il commença à m’expliquer ses gestes, à me dire de cogner le sol « quand » j’aurais trop mal avec mon front.
Je sentis un doigt entrer en moi, tailler une place pour le crochet que je sentis bientôt entrer à la place du doigt, mais beaucoup plus profondément ce qui me provoqua d’abord une gène, pénible à cause du froid du métal, puis plus douce.
Il attrapa la corde autour de mon cou et la passa en symétrie sous mes bras, dans le dos, les croisant et me tissant un bustier. Il passa ensuite les ficelles derrière le baillon, m’ordonna de me cambrer plus et rattacha les deux bouts au crochet. Je ne pouvais plus bouger que des jambes et déjà je ressentais une envie de gémir de plaisir. J’avais aussi cette envie de lui, ce désir simple de la sexualité la plus innocente. Simplement sentir son sexe glisser en moi.
Je me souviens de ce désir intense car j’ai cherché dans le noir, pendant une bonne minute, à deviner s’il était en érection sous ses vêtements.
Je commençais à me tortiller, à onduler du bassin en soupirant, pour l’inviter à cet endroit.
Il y eut un claquement qui me provoqua une douleur très vive et une surprise. Il avait fouetté mes fesses avec une cravache, fort, me provoquant un sursaut qui tira sur le crochet. « ‘Ne bouge pas » disait il. Je serrai des poings de douleur, mais à peine commençais-je à m’en remettre, je commençais à désirer qu’il me frappe encore. Il recommença deux fois et je me sentis jouir à la dernière. Il remonta ma culotte par-dessus le crochet et il y eut un répit pendant lequel il vint s’asseoir par terre devant moi.
Sur la table en verre à côté il avait enroulé plusieurs choses dans une serviette. Il tira un opinel et commença, devant moi, à sculpter un morceau de gingembre. Il avait été attentif à ce qu’on s’était dit par messagerie.
Il demandait, en taillant une large pointe, si je me sentais bien. Je répondit « oui maître » sans pouvoir parler vraiment. Alors il se rapproche de moi, repoussa le bâillon sur mon cou, et tandis que je me couchais sur le côté je posais la tête sur ses cuisses. Il tailla longtemps le gingembre, temps pendant lequel il me demanda d’exprimer mes désirs. Je lui dit que j’avais envie de son sexe, de le contempler nu dans cette lumière étrange. Que je voulais lui donner du plaisir moi aussi. Je ne sais pas si j’aurais du lui confier cela. Il n’a rien répondu, mais tandis que je cherchais de la joue à tâter son érection il eut un mouvement de recul. Il me remit en position, comme sa construction, remis le bâillon et passa derrière moi. Il baissa la culotte, retira le crochet et tirant progressivement sur le cordage, enfonça le bâillon dans ma bouche. Quand il fut complètement retiré, je sentis les ficelles se desserrer. Après quelques secondes je sentis les liens se resserrer encore et le fer chaud pénétrer mon vagin. Sa main rejoua brièvement avec mon sexe pour son jus, et le sentis le gingembre entrer à la place du crochet dans mon anus préparé. Je sentis une brûlure, elle vint rapidement et s’intensifia jusqu’à être insupportable. Je cognait le sol de ma tête en serrant les poings mais il sentit que je ne voulais pas arrêter. Il joua à le retirer, le faire rentrer à nouveau. La douleur, continue, me faisait m’habituer à elle alors qu’elle semblait s’intensifier. C’est à ce moment qu’il baisa vraiment mon corps et que je sentis qu’il se passait une chose pour lui. Ses lèvres, posées sur mon dos, sur mes fesses, mes mains menottées et ses mains me caressant, témoignaient d’une forme d’amour pur pour moi, telle qu’il m’avait rendue, totalement soumise dans une douleur délicieuse.
Il me coucha sur le dos et le crochet me fit mal. Il retira ses habits pour n’être plus qu’en boxer. Il ^recommença à baiser mon corps. Sur le ventre cette fois, puis le sexe, et se coucha contre moi en me serrant à lui. Je me suis senti profondément heureuse à ce moment. La brûlure du désir, celle du gingembre, celle peut-être aussi d’une forme d’amour respectueux me prenait complètement. Il retira le bâillon à nouveau. Je voulu baiser sa bouche mais elle était trop loin. Nous sommes restés comme cela longtemps. Puis il a défait le cordage, retiré le crochet, retiré le gingembre et les menottes en dernier.
Je suis restée couchée dans ce plaisir, près de lui et en l’appelant Maître, je lui ai demandé s’il ressentait du désir pour moi et s’il voulait me prendre. Il affirma, mais semblait avoir quelques réticences. Je crois que c'était une suprise pour lui que je le veuille de cette façon. Il adapta. Je le suppliais, baisant ses genoux et ses pieds. Il me demanda alors de me déshabiller complètement et il m’observa nue avant de retirer son dernier vêtement. Je pris son sexe dans ma main, il était dur. J’ai demandé « puis-je Maître ?» et il a hoché de la tête.
La domination continuait, mais le rapport était devenu celui de la tendresse. J’ai joui très rapidement quand je l’ai reçu en moi, c’était finalement ce que j’attendais depuis des semaines. Il s’est alors mis sur le dos, allongé sur cette couette qui faisait comme les vagues d’un océan, et j’ai retiré le préservatif et pris son sexe dans ma bouche. J’en ai avalé la crème chaude.
J’étais un peu confuse quand il m’a raccompagné dans la rue. Le rapport intime avait été merveilleux. Mais peut-être n’avais-je pas su choisir entre l’absolu tendresse et la douleur gradissante. J’ai embrassé ce maître dans le cou. Je ne savais plus comment lui parler. Tu ? Vous ?
La seule chose certaine est que je n’oublierai jamais ce dimanche. Merci Delyb, maître adoré. Mille fois merci.
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Je me suis souvent interrogé sur la relation entre attrait physique D'une personne et désir de domination.
Je ne serai pas hypocrite. Si il n'y a pas une attirance, une sensualité , dominer pour dominer, quel intérêt? Mais c'est réciproque et je trouve cela juste. A s'offrir sans retenue, une soumise à bien le droit de choisir son tourmenteur !
A contrario, une femme trop belle, nous pouvons en hésiter à en abuser de traces marquées ou sanctionner cette inénarrable beauté de délicieux coups de fouet.
L'homme Dominant cherche toujours sa Barbarella de cuir si moulant vêtue, alors qu' une femme nue sous un simple manteau avec un joli collier et les yeux baissés, mon Dieu, quel pied !
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