Méridienne d'un soir
par le 26/10/23
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"Notre grande erreur est d'essayer d'obtenir de chacun en particulier des vertus qu'il n'a pas et de négliger de cultiver celles qu'il possède". Humaniste plus que féministe, Marguerite Yourcenar qui n'aimait pas l'entre soi, voyait la femme comme un être humain à part entière qui entretient une relation fraternelle avec l'homme et qui doit éviter le piège de chercher à lui ressembler. Elle se reconnaissait notamment dans l'humanisme de la Renaissance entendu comme curiosité universelle nourrie par lalecture des livres anciens. Celle qui fut la première femme élue membre de l'Académie française aimait les femmes, mais aussi les hommes comme André Fraigneau, écrivain homosexuel et éditeur chez Grasset. Le désespoir amoureux et les souffrances sentimentales font parties de ses thèmes littéraires. Ses choix, son mode de vie non conformiste, tout dans la vie de l'écrivain ont participé à un souffle de liberté. Marguerite Antoinette Jeanne Marie Ghislaine Cleenewerk de Crayencourt, née le huit juin 1903 à Bruxelles et morte, le dix-sept septembre 1987, à Bar Harbor dans l'État du Maine aux États-Unis, est une écrivaine française naturalisée américaine en 1947, auteure de romans et de nouvelles humanistes, ainsi que de récits autobiographiques. Elle est également poète, traductrice, essayiste et critique littéraire. Elle est la première femme élue à l'Académie française, le six juin 1980, grâce au soutien très actif de Jean d'Ormesson, qui a prononcé le discours de sa réception, le vingt-deux janvier 1981. Au départ, elle est une riche héritière, qui n'a pas connu sa mère, et qui n'aura d'abord autre compagnon qu'un père séduisant, prodigue, dilettante, un déraciné de grand style. Grâce à lui, elle ne connaîtra jamais les servitudes de l'école, elle sera élevée comme on pouvait l'être sous l'ancien régime, avec précepteurs et gouvernantes, sachant le grec et le latin, parlant le français, l'anglais, l'allemand, lisant Aristophane et Platon. Au côté de ce père, elle prend goût aux voyages, et vagabonde à travers l'Europe, en Suisse, en Allemagne, en Angleterre, dans les pays méditerranéens et, naturellement en France. C'est justement au cours d'un de ses voyages qu'elle rencontre Grace Frick, une jeune américaine qui deviendra sa compagne jusqu'à la mort de cette dernière au début des années quatre-vingt. Marguerite Yourcenar était à la fois un auteur classique, une femme érudite, ainsi qu'une véritable personnalité, profonde, sensuelle, curieuse de tout et très attirée vers les mondes cosmopolites.

 

"Je ne méprise pas les hommes. Si je le faisais, je n'aurais aucun droit, ni aucune raison, d'essayer de les gouverner. Je les sais vains, ignorants, avides, inquiets, capables de presque tout pour réussir, pour se faire valoir, même à leurs propres yeux, ou tout simplement pour éviter de souffrir. Je le sais: je suis comme eux, du moins par moment, ou j'aurais pu l'être". Elle est élevée chez sa grand-mère paternelle Noémie Dufresne, dont elle fait, dans "Archives du Nord", un portrait acide, par son père, anti-conformiste et grand voyageur. Elle passe l'hiver dans l'hôtel particulier de sa grand-mère rue Marais à Lille et ses étés, jusqu'à la première guerre mondiale, dans le château familial situé au sommet du Mont Noir dans la commune de Saint-Jans-Cappel (Nord), construit en 1824 par son arrière-grand-père Amable Dufresne et qui restera la propriété de la famille Dufresne jusqu'à la mort de Noémie en 1909. C’est avec son père qu’elle choisit son pseudonyme"Yourcenar", anagramme à une lettre près de son nom de famille "Crayencour." C’est avec lui qu’elle entreprend de nombreux voyages, Londres, le midi de la France, la Suisse, l’Italie. C’est encore avec lui qu’elle découvre à Tivoli, la"Villa Hadriana", cette demeure construite par l’empereur Hadrien au IIème siècle, où se déroule la fin des "Mémoires d’Hadrien." Les voyages forment la jeunesse, et les livres aussi. Marguerite Yourcenar est une grande lectrice et une grande lettrée. Durant sa jeunesse, elle se plonge dans les grands classiques de la littérature, apprend le grec, le latin, s’intéresse à l’histoire. Tout au long de sa vie, Littérature et érudition iront de pair, dans l'intégralité de son œuvre.

 

"Entre autrui et moi, les différences que j'aperçois sont trop négligeables pour compter dans l'addition finale. Je m'efforce donc que mon attitude soit aussi éloignée de la froide supériorité du philosophe que l'arrogance du César". Elle valide la première partie de son baccalauréat à Nice, sans avoir fréquenté l'école. Son premier poème dialogué, "LeJardin des chimères", est publié à compte d'auteur en 1921 et signé Marg Yourcenar. L'année 1929, "Alexis" est aussi celle de la mort de son père. Le cordon ombilical est coupé. Marguerite ne cherche pas à renouer avec le milieu social avec lequel Michel de Crayencour avait rompu. Elle ne sent pas d'attaches, pas plus avec son pays, sa famille, sa religion, son temps, qu'avec une civilisation à laquelle elle ne croit guère. Les nations sont pour elle des entités abstraites, les religions, des paravents funèbres. Le temps présent, une illusion d'optique. Elle-même est à peine sûre d'avoir une identité. L'Histoire l'intéresse bien plus que le présent, et, dans cette Histoire, des personnages qui se situent à contre-courant. La sagesse de l'Inde la fascine. En Europe, quelques hommes seulement l'intriguent: un empereur comme Hadrien, un écrivain comme Virginia Woolf, plus tard, un héros imaginaire comme Zenon. Elle mettra des années à collectionner des informations dont elle tirera une sagesse. Il n'est pas question pour elle de faire une "carrière." Elle écrit et traduit des écrivains qu'elle aime: Mrs. Virginia Woolf, Cavafy, Henry James et, après le "Coup de grâce" (1939), se tait pendant une longue dizaine d'années.

 

"Les plus opaques des hommes ne sont pas sans lueurs: cet assassin joue proprement de la flûte, ce contremaître déchirant à coups de fouet le dos des esclaves est peut-être un bon fils, cet idiot partagerait avec moi son dernier morceau de pain. Et il y en a peu auxquels on ne puisse apprendre convenablement quelque chose". En 1939, elle quitte l’Europe pour rejoindre sa compagne Grace Frick aux États-Unis. Elle se fait naturalisée en 1947, prenant officiellement le nom de "Yourcenar." En 1950, elle s’installe sur une petite île de l’État du Maine, l’île des Monts Déserts. Elle apprécie une vie simple, proche de la nature, des gens. Elle refuse la frénésie de la société de consommation outrancière. Dans "Les Yeux Ouverts", l’ouvrage qui contient ses entretiens avec Matthieu Galey, elle avoue ne jamais rien acheter sans se demander au préalable si elle ne pourrait pas s’en passer. "Pourquoi ajouter à l’encombrement dumonde ?".  Marguerite Yourcenar cherche à être un esprit libre, sans rien le limiter ou l’emprisonner. Son premier texte est un poème dialogué, "Le Jardin des Chimères", publié à compte d’auteur en 1921, alors qu’elle n’a que dix-huit ans. En 1929, elle publie son premier roman, "Alexis ou le Traité du Vain Combat." Un homme, Alexis, écrit une longue lettre à sa femme pour lui révéler son homosexualité, cause de son départ". Elle fera son œuvre dans cette île inconnue, l'île des Monts Déserts (Mount Desert Island). Cette maison de "Petite-Plaisance", perdue au milieu des bois, où elle vivra avec son amie Grâce Frick, sans radio ni télévision, cuisant son pain au four, adoptée par les gens de son village, fuyant New York et les grandes villes. C'est là qu'elle va écrire ses grands livres, les "Mémoires d'Hadrien" d'abord (1948-1951), puis "l'Œuvre au noir",et le "Labyrinthe du monde." C'est là que la fortune, cette inconstante qui l'avait si longtemps dédaignée, ira la chercher.

 

“Les yeux de l’enfant et ceux du vieillard regardent avec la tranquille candeur de qui n’est pas encore entré dans le bal masqué ou en est déjà sorti. Et tout l’intervalle semble un tumulte vain, une agitation à vide, un chaos inutile par lequel on se demande pourquoi on a dû passer". "Les Nouvelles Orientales", en 1938, se présentent comme un recueil de nouvelles inspirées de ses voyages et nourries de sa passion pour l’Orient. En effet, Yourcenar s’intéresse de près à la littérature et la culture orientales. Elle s’initiera d’ailleurs au bouddhisme. La sagesse orientale se superpose à la philosophie antique. C’est cette matière, dense et multiple, qui nourrit ses textes et innerve sa vie. En 1939, "Le Coup de Grâce" retrace l’histoire et les souvenirs de guerre d’un officier prussien blessé pendant la guerre d’Espagne. Yourcenar signe un roman qui met la guerre au premier plan et se fait l’écho d’une situation internationale en crise. C’est en 1951 que parait le chef-œuvre de Yourcenar, les"Mémoires d’Hadrien". Mais son histoire commence de nombreuses années en amont. L’idée de ce texte lui est venue lors de sa visite de la "Villa Hadriana" à l’âge de vingt ans. Ce lieu la touche profondément car elle y ressent la présence de l’empereur. Elle décide alors de se lancer dans des recherches approfondies sur sa vie. Elle découvre les nombreuses réformes entreprises par l’empereur, sa politique de grands travaux, le travail de pacification de l’Empire, son histoire d’amour passionnée et tumultueuse avec le jeune Antinoüs. L'écrivain se passionne pour ce grand personnage et épuise toutes les sources biographiques à son sujet. Son but est de créer ce qu’elle appelle la "magie sympathique", cette capacité à "se transporter en pensée à l’intérieur de quelqu’un". C'est un des derniers livres pour lesquels Thomas Mann s'enthousiasma. Pour son roman "Mémoires d'Hadrien", Marguerite Yourcenar dit avoir longtemps hésité pour le choix de son sujet, entre l'empereur romain Hadrien et le savant persan du Moyen Âge Omar Khayyam.

 

"Le véritable lieu de naissance est celui où l'on a porté pour la première fois un coup d'œil intelligent sur soi-même. Mes premières patries ont été les livres". Malgré son travail de recherches, elle ne parvient pas à écrire son roman. Elle l’envisage sous une forme dialoguée mais ne parvient pas à le mettre en forme. Elle abandonne son projet, puis, des années plus tard, une coïncidence a lieu, un véritable coup du sort. Elle retrouve chez elle une vieille malle oubliée. À l’intérieur, de nombreuses choses sans importance qu’elle s’apprête à brûler et des pages du manuscrit d’Hadrien, entamé presque vingt ans plus tôt. Elle les relit et le déclic se produit. Du temps s’est écoulé, beaucoup de choses sont arrivées dans le monde et dans sa vie. Marguerite Yourcenar peut envisager ce roman avec un nouveau regard et une nouvelle maturité. La maturité,c’est ce qui lui manquait à vingt ans. "J’étais trop jeune. Il y a des livres qu’on ne doit pas écrire avant quarante ans". Elle oublie son idée de forme dialoguée et opte pour une narration à la première personne. Par ce choix, elle cherche à s’effacer le plus possible pour laisser s’épanouir la voix d’Hadrien. Elle a trouvé le point de vue, et le point de départ de son roman. Hadrien est proche de la mort. Depuis sa villa, il décide d’écrire à Marc-Aurèle, destiné à lui succéder. Il lui livre ses réflexions autour de sujets aussi divers que la politique, le pouvoir, l’amour, la vie ou encore la mort.

 

"Fonder des bibliothèques, c'était encore construire des greniers publics, amasser des réserves contre un hiver de l'esprit. Je pense souvent à la belle inscription que Plotine avait fait placer sur le seuil de la bibliothèque établie par ses soins en plein Forum de Trajan: Hôpital de l'âme". Dès sa parution, le roman connait un succès retentissant. Critiques et lecteurs se mettent d’accord sur les nombreuses qualités des "Mémoires." Le roman est incroyablement précis et documenté. La vie de l’empereur est reconstituée avec une grande exactitude. Certes, l’exactitude ne peut être totale quand il s’agit d’un sujet historique aussi ancien. L'auteur avoue avoir dû composer avec les lacunes de l’histoire et la pauvreté des sources. Mais grâce à la "magie sympathique", elle est parvenue à se mettre à la place de l’empereur et à combler les zones d’ombre par sa connaissance intime du personnage. "Mémoires d’Hadrien" est à coup sûr un livre qui fait réfléchir. Ce qui intéresse Yourcenar en Hadrien, c’est l’empereur, mais aussi l’homme. Dans le roman, elle prête à son personnage une posture rétrospective. L’empereur voit approcher sa mort et peut jeter un regard d’ensemble sur sa vie. Il est capable de formuler de nombreuses réflexions d’ordre philosophiques et anthropologiques, nourries par son expérience, sa sagesse. Cette attention portée à l’homme a valu à Yourcenar d’être considérée comme un auteur humaniste, un auteur qui place l’homme au centre du système, qui l’aime et le respecte dans sa grandeur comme dans sa petitesse. Que peut l'empereur contre le temps, lorsque sa fortune est faite et que tout commence à se défaire ? Rien, sinon, transmettre et se préparer à mourir avec dignité.

 

"Quand on aura allégé le plus possible les servitudes inutiles, évité les malheurs non nécessaires, il restera toujours, pour tenir en haleine les vertus héroïques de l'homme, la longue série de maux véritables: la mort, la vieillesse, les maladies non guérissables, l'amour non partagé, l'amitié rejetée ou trahie, la médiocrité d'une vie moins vaste que nos projets et plus terne que nos songes". Le style de Marguerite Yourcenar apparaît comme une exception dans le champ littéraire. On peut le qualifier d’épuré, de savant, voire d’alambiqué. Certains ont même parlé de classicisme pour définir son écriture. En effet, on sent dans les"Mémoires d’Hadrien" un grand amour des mots et de la formule, au sens quasi rhétorique du terme. Le vocabulaire est recherché, les phrases longues et complexes, les références innombrables. De cette écriture volontairement dense ressort parfois une impression de pesanteur. On peut trouver dans la prose de Yourcenar une trop grande rigueur, un manque de spontanéité. Tout semble devoir rester sous contrôle. Ce style, s’il ne peut être du goût de tous, est en tout cas la touche de l'académicienne, en parfaite adéquation avec sa grande érudition mise au service de la littérature. Après les "Mémoires d’Hadrien", d’autres grands romans vont venir s’inscrire dans la même lignée. Yourcenar semble continuer une même et unique réflexion, en faisant varier les lieux et les époques. En 1968, paraît "l’Œuvre au noir." L’intrigue se déroule pendant la Renaissance. Zénon est un clerc, un médecin, un philosophe et un alchimiste. Avant tout, il est un humaniste en quête de liberté confronté à l’obscurantisme de son époque. C'est la clé de voûte de l'œuvre de Yourcenar. 

 

"Petite âme, âme tendre et flottante, compagne de mon corps, qui fut ton hôte, tu vas descendre dans ces lieux pâles, durs et nus, où tu devras renoncer aux jeux d'autrefois. Un instant encore, regardons ensemble les rives familières, les objets que sans doute nous ne reverrons plus". Dans "Homme obscur" (1981), elle nous transporte au XVIIème siècle, en Hollande, aux côtés de Nathanaël, un homme simple et sans culture. Pour l’auteur, ce roman raconte l’histoire d’un "homme à peu près inculte, formulant silencieusement sa pensée sur le monde, levant sur lui un regard d’autant plus clair qu’il est dépourvu d’orgueil." Hadrien, Zénon, Nathanaël sont trois hommes en quête de liberté et de lucidité. La lucidité, voilà peut-être le maître mot de l’œuvre de MargueriteYourcenar. Il s’agit pour elle comme pour ses héros de vivre et de mourir "les yeux ouverts", sans être piégés par les illusions ou les préjugés. L’expression symbolique "les yeux ouverts" est d’ailleurs la formule finale des "Mémoires d’Hadrien". L'histoire romaine, et, singulièrement, l'histoire d'une Rome déjà décadente a toujours passionné notre auteur. Elle a lu, la plume à la main, l'histoire d'Auguste, cette compilation du IVème siècle qui rassemble trente-quatre portraits d'empereurs. "Attendons du public, disait Gide, la révélation de nos œuvres." C'est le succès international des "Mémoires d'Hadrien"qui a fait d'elle, jusque-là peu connue, sinon comme poète, comme essayiste et comme traducteur, un écrivain mondial.

 

"Plus je vieillis moi-même, plus je constate que l’enfance et la vieillesse, non seulement se rejoignent, mais encore sont les deux états les plus profonds qu’il nous soit donné de vivre. L’essence d’un être s’y révèle, avant ou après les efforts". En 1980, son élection à l'Académie française, est notamment soutenue par Jean d'Ormesson. Première femme à siéger à l'Académie française, elle succède à Roger Caillois. La dernière partie de sa vie se partage entre l'écriture dans l'isolement de l'île des Monts-Déserts et de longs voyages. Elle fait quelques périples à travers le monde avec le réalisateur américain Jerry Wilson, son dernier secrétaire et compagnon dont les photographies en couleur illustrent "La Voix des Choses", choix de textes par l'écrivaine. Marguerite Yourcenar meurt à l'âge de quatre-vingt-quatre ans, le dix-sept décembre 1987 à Bar Harbor. Ses cendres sont déposées au cimetière de Brookside à Somesville, un des villages de la municipalité de Mount Desert à côté de la petite maison en rondins qu'elle avait louée avec Grace Frick pendant les trois premiers étés du couple dans le Maine. Elle était sûrement un bon écrivain, était-elle un grand écrivain ? Oui, s'il faut croire Jean d'Ormesson, elle était même, depuis la mort de Sartre et d'Aragon "le plus grand écrivain français vivant", un de ceux qui pouvaient boxer dans la même catégorie qu'Aragon, Sartre et Genêt." "Seuls les exils sont féconds", disait Montherlant. "Celui de Marguerite Yourcenar a été particulièrement fécond." Le prix littéraire français créée par la Scam en son hommage a vu le jour en 2015.

 

Bibliographie et références:

 

- Denise Bourdet, "Marguerite Yourcenar"

- Louis Coste, "L'œuvre de Marguerite Yourcenar" 

- Josyane Savigneau, "Marguerite Yourcenar, l'invention d'une vie"

- Michèle Sarde, "Vous, Marguerite Yourcenar"

- Michèle Goslar, "Yourcenar. Qu'il eût été fade d'être heureux"

- Achmy Halley, "Marguerite Yourcenar, l'académicienne aux semelles de vent"

- Henriette Levillain, "Marguerite Yourcenar"

- Marthe Peyroux, "Marguerite Yourcenar"

- Mireille Brémond, "Marguerite Yourcenar, une femme à l'Académie"

- Antoine Gavory, "Marguerite Yourcenar, itinéraire d'un écrivain solitaire"

- Philippe Dasnoy, "Dans l'île du Mont-Désert"

- Bérengère Deprez, "Marguerite Yourcenar et les États-Unis"

- Donata Spadaro, "Marguerite Yourcenar"

 

Bonne lecture à toutes et à tous.

Méridienne d'un soir.

Thèmes: littérature
9 personnes aiment ça.
Pier
Merci pour ce texte sur M Yourcenar 1f642.png. J'ai pris beaucoup de plaisir à le lire.
J'aime 26/10/23 Edité
Méridienne d'un soir
Ne dit-on pas, chose promise, chose due, cher Pier ? 1f607.png
J'aime 26/10/23
Pier
Exact Méridienne, je suis impressionné par votre célérité et votre qualité d'écriture.
J'aime 26/10/23
Méridienne d'un soir
J'ai dû recevoir un livre sur la tête, dans la bibliothèque de mes parents, quand j'étais enfant, cher Pier. 1f607.png
J'aime 26/10/23
Pier
Heureux destin Méridienne ! Cependant, j'ai remarqué qu'aujourd'hui, dans la quasi totalité des logis, il n'y a plus hélas, de bibliothèques et rares sont les livres. Comment peut-on transmettre et attiser la curiosité si rien n'est sous les yeux ?
J'aime 26/10/23 Edité
Méridienne d'un soir
Si le savoir-faire n'existe plus ou presque, il faut le faire savoir. C'est tout le sens de ma modeste contribution "littéraire" sur le site. Quand les hommes auront fini de gesticuler, qu'ils voudront se retrouver et se reconnaître, ils redécouvriront les livres.
J'aime 26/10/23 Edité
Cerise
Merci, chère Méridienne, d'insister sur l'aspect humaniste de M. Yourcenar... car il n'y a pas de féminisme sans humanisme. Texte instructif, comme dhabitude.
J'aime 26/10/23
Méridienne d'un soir
Bonjour et merci pour votre commentaire, c'est toujours pour moi un plaisir de vous lire. 1f607.png
J'aime 26/10/23