sylvie35
par le 15/11/23
973 vues


Episode 1 : Infâme mixture mais délicieux rāmen

Mon Maître plaisante à la vue de mon air dégoûté par l'aspect fort peu engageant de la mixture.
-  « Assaisonné avec quelques gouttes de sperme, est-ce que serait plus facile à avaler, salope ? »

Maintenant mes « hallucinations » me reprennent. Le flacon se met à scintiller. Manquait plus que ça. Ces scintillements bleu-jaunâtres me donnent le mal de mer.

-  « Allez, courage ! Dis-toi que c’est pour sauver le monde »

Au moins il sait me faire rire…

Bon ben, quand il faut y aller… J’avale d’une traite ce flacon d’eau boueuse, que le Professeur a apporté. Beurk ! C’est infect !

J’espère que le Professeur ne se trompe pas et que sa théorie n’est pas qu’un pur délire.

Je connais Streptomyce Avermitilis, ce surprenant micro-organisme qu'il découvrit autrefois dans le sol d'un terrain de Golf Japonais. Une découverte qui lui valut la gloire, le prix Nobel, puis récemment le dénigrement pour des prises de position qui ont été perçues comme une menace pour de puissants intérêts politico-financiers. Les médias et leurs meutes de fact-checkers ne font pas de cadeau à ceux qui sortent du rang.

Il m’assure que les eaux croupies prélevées lors de notre séjour à Fushimi Inari grouillent d’une version mutante, qu’il a baptisée Streptomyce Avermitilis Inari (*). Il est persuadé que dans les temps préhistoriques ces micro-organismes vivaient en symbiose avec les zébralyvox et jouaient un rôle essentiel dans leur métabolisme et peut-être dans leur reproduction. Le symbiote du symbiote…

Ils émettent des filaments, comme les zébralyvox, et sont le siège d'une forte activité électrique, nous explique-t-il, comme pour nous convaincre du bien fondé de son hypothèse.

Tout cela me paraît un peu tiré par les cheveux. D’un autre côté, ces scintillements qui m’ont guidée à Fushimi Inari, je les ai bien vus. Je n’ai pas rêvé. Je ne suis pas folle. C’est comme si mes symbiotes voulaient me faire comprendre quelque chose.

Après tout, que sait-on du métabolisme des zébralyvox, basé sur l’électricité?  Quasiment rien. Alors, ce ne serait pas la première fois que la nature nous surprendrait par son inventivité.

Depuis la pandémie, je considère avec une grande méfiance la parole des médecins, auxquels je vouais pourtant autrefois une confiance aveugle. Quand la confiance est brisée elle est très difficile à reconstruire. Mais le Professeur est différent. En mon fort intérieur, je le sens honnête et compétent. Ce n’est qu’une intuition, mais je le ressens. Mon intuition m’a quelques fois trompée, mais bien plus souvent j’ai amèrement regretté de ne pas m’être fiée à elle.

Le Professeur semble pressé de rejoindre Tokyo, mais devant l’insistance de mon Maître il accepte néanmoins de dîner avec nous.

Les restaurants sont rares et il y en a peu qui sont ouverts le soir à Nikkō. Partout, nous trouvons porte close, ou une longue file d'attente, jusqu'à ce que nous trouvions enfin une place dans un restaurant de rāmen. Il s'agit d'un bouillon de nouilles, agrémenté de viande, d'oignons et d'œufs. Simple, mais très bon. Voilà qui va, je l’espère, faire passer le goût infect que j’ai encore en bouche.

Malheureusement, les tables basses de cet établissement modeste, pas du tout conçues pour les touristes, sont très inconfortables pour la morphologie Européenne. Je ne sais pas comment me mettre, aucune position ne m'étant agréable. J'ai mal aux jambes, mal au dos.

Je suis quelque peu déstabilisée par l’enthousiasme du Professeur. Il croît dur comme fer au succès du pangolin fou. Pour ma part, j'y crois de moins en moins. Où est donc passé mon optimisme d'antan? Suis-je devenue pessimiste ? Ou trop réaliste? Pour tout dire, je pense que cette histoire va mal finir et que le pangolin fou est une utopie qui n'a quasiment aucune chance face aux puissants intérêts qui ont corrompu notre société avec l’assentiment, ou tout au moins la passivité, d’une majorité de la population. Autant combattre une armée moderne avec des arcs et des flèches.

Pendant le repas, le Professeur se risque à poser quelques questions sur la manière dont nous vivons notre relation. Mon Maître lui répond avec une délectation non feinte. Cela me réjouit, car je sens à travers ses mots le plaisir qu'il prend dans notre relation. Il est rare qu'il me témoigne directement ses sentiments et ces quelques moments pendant lesquels il exprime sa satisfaction me comblent de bonheur.

Pour ma part, je reste silencieuse, les yeux baissés. A table, une esclave baisse les yeux et ne prend pas la parole sans y avoir été invitée. C'est la règle. Enfin, du moins, c’est Sa règle, celle qu'il m'impose - la seule qui compte finalement, tant il est vrai que les relations Maître/esclave recèlent une multitude de variantes.

Ce silence imposé a l'avantage de renforcer considérablement ma perception. Quand on n'a ni  le droit de parler, ni de croiser les regards, on écoute, bien attentivement, on enregistre, on décèle l’information non verbale transportée par la moindre variation d’intonation.

Lorsque mon Maître m'ordonne de remonter légèrement ma jupe, pour montrer au Professeur qu'aujourd'hui, comme chaque jour, je sors sans culotte, je m'empresse d'obéir, en m'efforçant de rester discrète pour ne pas attirer l'attention des autres clients. La sensation instantanée de chaleur au niveau de mes joues ne me trompe pas: je rougis fortement et cela se voit certainement.


Episode 2 : Zébralyvox gémellaire, le cauchemar des sadiques 

De retour à l'hôtel, mon Maître ne tarde pas à retirer sa lourde ceinture en cuir ce qui déclenche instantanément une montée de stress. Depuis que nous avons atterri au Japon, il m'a frappée à plusieurs reprises avec cette redoutable ceinture, et il cogne dur. Mais je n'ai pas le choix, je suis là pour son plaisir après tout, et puis de toute façon il ne me demande pas mon avis.

Je m'empresse de me mettre en position pour recevoir les coups, bien cambrée.

- "Non, pas comme ça, salope. Je vais te frapper la chatte ce soir. Allonge-toi sur le dos, jambes en l’air, bien ouverte".
Il me tend une serviette dans laquelle il me conseille de mordre, pour atténuer mes cris, car ça va faire très mal. Il ne tient pas à ce que j'affole tout l'étage...
Dès le premier coup je ne peux m'empêcher de resserrer les cuisses, dans un irrépressible réflexe de protection, ce qui me vaut une belle engueulade. Je dois engager toute ma volonté pour les maintenir ouvertes. Qui ose dire qu'une soumise n'a pas de volonté?

A partir du sixième coup, les sensations s'atténuent brutalement. Pas de doute: les zébralyvox ont déjà migré vers ma chatte et déployé leurs filaments pour détourner l'influx nerveux. Incroyable! Ils n'avaient encore jamais réagi de manière aussi rapide.

J'en informe immédiatement mon Maître, car mes cris et mes larmes lui sont indispensables pour mesurer l'impact des coups et éviter d'aller trop loin. Je ressens encore les coups, mais ils ne me font pas mal.
 
Bien que son tempérament sadique en soit certainement contrarié, la nouvelle le réjouit. Cela ouvre des perspectives encourageantes. Le Professeur avait donc raison, l'infâme mixture qu'il m'a faite avaler a un effet. Comment ais-je pu douter?
Je me prends à reprendre espoir. J'ai parfois l'impression d'être une girouette, oscillant entre pessimisme et optimisme. Mais peut-être est-ce le lot de beaucoup d'humains même si peu osent l'avouer.

Je doute fort que cette découverte vaille au Professeur un nouveau moment de gloire. Au contraire, je suis persuadée que si elle était révélée il serait arrêté et condamné pour mise en danger de la démocratie.

Je me prends à penser que si les zébralyvox naturels se reproduisaient comme nous l’espérons et entraient en symbiose avec l’humanité entière, ils représenteraient un vrai cauchemar pour les sadiques et les masos. Cela obligerait la communauté bdsm à s’adapter, à se réinventer… Mais pour l’instant ce n’est pas notre principale préoccupation.

 

Episode 3: Chienne au pied du lit

Je me réveille au milieu de la nuit, le clitoris en ébullition, comme s’il était parcouru par des dizaines de micro-courants électriques. Je ne sais pas ce qui se passe, mais je sens le plaisir monter sous pression comme dans une cocotte minute. Je n'avais jamais éprouvé une telle sensation. Et puis j'explose dans des hurlements de plaisir, réveillant mon Maître par la même occasion !

- "Tu t'es encore masturbée, salope ?"

Oui, je sais que la masturbation m'est à présent interdite, mais impossible de lui répondre. Ce tsunami de plaisir m'a complètement désorientée.

Alors qu'il détache la courte chaîne qui relie mon collier d'esclave au pied du lit, et m'ordonne de me redresser et de m'allonger sur le lit pour recevoir une bonne correction, je m'efforce de me concentrer pour arriver à sortir quelques mots, pour lui expliquer que je n'ai pas désobéi, que je ne me suis pas touchée.  

Message bien reçu ! La punition redoutée se limitera cette fois à une succession de gifles magistrales. Pour m'aider à reprendre mes esprits, m'assure-t-il. En effet, c'est efficace !

Mon Maître prend beaucoup de plaisir à me gifler et cela déclenche souvent une puissante érection. Cette fois ne fait pas exception et dans la foulée je reçois l'ordre de présenter mon cul pour recevoir la bite. Après tout, je suis là pour lui servir de vide-couilles. Comme à chaque fois je suis traversée de sensations contradictoires, inconfort, humiliation et pourtant infini bonheur de donner du plaisir.

Dès que mon cul a reçu la précieuse semence, je remercie chaleureusement mon Maître. Une esclave bien éduquée remercie toujours: être enculée est un honneur et elle le sait. Mais pas de protocole creux chez nous, pas de remerciements prononcés sans conviction. Mes paroles sont sincères, elles viennent du fond du coeur. Toujours!

Je reçois l'ordre de retourner à ma place, allongée nue sur le sol, et mon collier est à nouveau relié au pied du lit. Cette fois mes poignets sont menottés dans le dos. Précaution supplémentaire pour s'assurer que je ne me masturberai pas. Est-ce qu’il doute de ma parole ?

Mon Maître me gifle à nouveau et éteint la lumière. Pas de préliminaires, pas non plus de  câlins après le sexe. C'est bestial, c’est brutal, et pourtant cela m'excite d'être traitée ainsi, de sentir le plaisir qu’il y prend...

 

Episode 4: Retour à Tokyo

Au petit matin, mon Maître m'annonce que nous allons retourner immédiatement à Tokyo.  Il y a encore tant de lieux à visiter dans les environs de Nikkō, mais il lui paraît prudent de retrouver le Professeur rapidement pour avoir un diagnostic du phénomène en cours et faire les analyses qui s'imposent. Un avis que je partage amplement, mais peu importe - il ne me demande pas mon avis.

Par chance, il reste encore quelques places dans le Spacia X. J'adore ce train! Au départ de Nikkō, les vastes vitres panoramiques m'offrent un spectacle inimaginable en Europe: les employés de la compagnie ferroviaire se sont alignés sur les quais et s'inclinent pour saluer respectueusement les voyageurs en partance.

Dans le train, je sens à nouveau mon clitoris s’électrifier. Même pas le temps de prévenir mon Maître, je sors à toute vitesse une serviette de ma valise et je mords dedans de toutes mes forces pour atténuer les hurlements de plaisir qui ne tardent pas à surgir. Je n’y parviens qu’imparfaitement. Mais les japonais savent rester discrets, ne pas montrer leur étonnement face à une salope qui hurle de plaisir dans le train…

Le Professeur est un peu surpris de nous voir de retour de sitôt. Comme mon Maître me l'a ordonné, je me déshabille immédiatement après les salutations et je reste bien entendu silencieuse pendant la dégustation du thé matcha. C'est mon Maître qui lui explique ce qui s'est passé et s'enquiert de son avis.

 

Episode 5 : Dans les profondeurs du chaos renaît l'espoir

Le Professeur déteste perdre du temps et parler pour ne rien dire. Nous rejoignons très vite l'université Kitasato, où nous retrouvons le jeune homme qui nous fait entrer discrètement par une porte dérobée. Il semble encore plus inquiet que l'autre fois. Il doit se dire que l’on va finir par se faire remarquer et que quelqu’un va nous dénoncer aux Brigades de Défense de la Démocratie.

Pas de temps à perdre. Je retire ma jupe et m'apprète à m'installer dans le dispositif d'imagerie quand je reçois une sacrée baffe.

- "Retire ton haut, connasse !"

Dans ma précipitation, je m'étais dit que, puisque les zébralyvox sont dans mon clitoris, pas dans mes mamelles, je pouvais gagner du temps. Grave erreur ! Penser au plaisir des hommes doit occuper à chaque instant l'esprit d'une esclave bien éduquée. J'ai encore beaucoup à apprendre.

Je préfère quand mon Maître m'appelle par mon prénom, Ysideulte, mais je dois me faire une raison... Maintenant je me prénomme salope, chienne, connasse...

Je m'installe toute nue dans la machine, cuisses bien ouvertes pour ne pas gêner les mouvements rapides des têtes Doppler à couplage quantique qui s'activent autour de ma chatte - le dernier cri de la technologie. La localisation des zébralyvox est difficile et nécessite de la fusion multicapteurs. Mais elle nettement plus rapide cette fois. Le Professeur sait exactement où chercher : dans mon clitoris !

Ils ont l’air tranquilles, fixés sur les fibres nerveuses. Ils vibrent de manière synchrone ce qui permet de les détecter au Doppler. Rien de nouveau. Bizarre…

Le Professeur s’adresse à mon Maître : « Si vous le permettez, on va la laisser en observation et enregistrer les images »
Il a bien compris que ce n’est pas moi qui décide…

« Oui, bien sûr. Il vaudrait mieux l’attacher pour qu’elle ne bouge pas ».

Quel pervers !

Ils s’éloignent et me laissent seule, attachée dans la machine d’imagerie. Je les entends discuter à voix basse dans le fond de la salle, mais je ne peux ni les voir, ni comprendre ce qu'ils disent. Je crois qu’ils prennent un café pendant que je me morfonds dans cette machine. Fidèle à son tempérament pervers mon Maître m'a écarté les jambes au maximum lorsqu'il m'a attachée. Ca tire fort sur les ligaments!

La position est inconfortable et, immobile, nue, j’ai de plus en plus froid. J’espère que ça ne va pas être trop long. Si je pouvais me masturber, peut-être que ça déclencherait quelque chose. J’aurais dû suggérer l’idée. Là, attachée, impossible de m’auto-stimuler.

Les heures passent, lentement, très lentement... Je suis frigorifiée et ankylosée quand des sensations commencent à me parcourir le clitoris. Les picotements causés par les décharges électriques finissent pas me faire hurler de plaisir. Les trois hommes accourent.

J'assiste à un spectacle incroyable sur l’écran de l’appareil d’imagerie, commenté en direct par le Professeur. Les deux paires de zébralyvox ont déployé un complexe réseau de filaments interconnectés au cœur duquel chaque individu a déposé une boule d’une sorte de liquide visqueux. De puissants éclairs éclatent entre nœuds opposés du réseau, là où se sont positionnés les zébralyvox.  Je me demande s’ils fusionnent ainsi leurs esprits, comme dans Cocoon. Le summum du plaisir sexuel ! Le plaisir délivré directement dans les neurones, sans intermédiaire.

Les quatre boules fusionnent rapidement en une seule. Peu à peu, une multitude de Streptomyces Avermitilis Inari vient s’agglutiner à la surface de la boule et commence à la mettre en mouvement. C'est comme un complexe mouvement de convection, d'allure chaotique - un brassage des patrimoines génétiques qui semble aléatoire mais dont la structure cachée finit par se dessiner sous forme d'oscillations autour d’un attracteur double.

- "On dirait un attracteur étrange !"

- "Pardon?" me demande le Professeur, qui visiblement ne connaît pas le concept.

L'occasion pour moi de lui faire un mini-cours de théorie du chaos. L'attracteur étrange. L'ordre caché dans les profondeurs du chaos. Si on m'avait dit qu'un jour j’étalerais ma science devant un prix Nobel !

- "Attention, si vous la branchez sur certains sujets, vous ne pourrez plus l'arrêter" prévient mon Maître.
 
Dans certaines circonstances, la fille timide se transforme en une intarissable bavarde...

Un attracteur double, régi par les lois du chaos, qui engloutit tout sur son passage. Je viens d'assister en direct à la naissance d'une nouvelle paire de zébralyvox. Une structure gémellaire qui restera intriquée pour la vie. Ce n'est même pas encore un embryon, je ne sais pas exactement ce que c’est, mais il porte tant d'espoirs à mes yeux que je sens des larmes de bonheur couler sur mes joues.

à suivre


Contexte

(*) L’histoire se situe dans la seconde moitié de notre décennie, la France étant à présent membre de la Suprême Alliance Démocratique, une puissante fédération de démocraties modernes et progressistes. Pour en savoir plus sur le contexte social, humain, et technologique, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).

 

 

13 personnes aiment ça.
merci de m'avoir repondu sylvie. j'apprent plein de choses en lisant tes articles et tes reponses. c'est super interessant meme si je comprend pas tout mais je crois que j'ai compris l'idee pour l'animation. il n'y a pas beaucoup qui repondent a tout le monde comme tu fais. bravo. j'espere que tu n'a pas eu de casse pendant la tempete en bretagne? bon week-end a toi et a ton maitre.
J'aime 17/11/23
sylvie35
Merci maitredursevere. Heureusement seulement de petits dégâts mineurs de rien du tout. Je me demande comment d'ailleurs car ça a bien soufflé - un sacré vacarme par moments, à se demander si le toit n'allait pas s'envoler, et j'avoue que je n'étais pas tout-à-fait rassurée. En principe je réponds toujours, dès que j'en trouve le temps (sauf éventuellement si je vois que j'ai affaire à un troll ou à un sacré con 1f602.png1f602.png - ou si je rate une notification...). Ca me paraît bizarre comme comportement de ne pas répondre quand quelqu'un nous pose une question non agressive, et pourtant ça arrive fréquemment sur le forum et dans les fils de commentaires des articles, effectivement. Difficile à comprendre, mais bon, les humains sont souvent bizarres, faut faire avec 1f642.png
J'aime 17/11/23 Edité
Tu ne sembles jamais à cours d'idées 1f44c.png Le symbiote du symbiote, indispensable à sa reproduction. Je ne l'avais pas vu venir celui là! C'est un vrai délice de te lire et tu es douée pour faire ressentir la force du lien Maitre esclave.
J'aime 18/11/23
sylvie35
Merci Joseph ! Ce n'était pas facile à deviner je pense 1f642.png Quelle drôle de manière de se reproduire 1f602.png
J'aime 18/11/23
Sylvie, je me suis délecté à la lecture de ton récit nippon. Tu as mis le chaos dans mon esprit mathématicien. Quel plaisir de rencontrer quelqu'un qui cultive son esprit tout en labourant son corps.
J'aime 18/11/23
sylvie35
Merci Adso. Je ne connaissais pas cette expression "labourer son corps" 🙂 - voilà une pratique très saine, mais néanmoins à déconseiller à ceux qui "mettent la charrue avant les bœufs".
J'aime 19/11/23 Edité
Whaouh! Mais où vas-tu chercher tout ça ? Quelle imagination! J'adore.
J'aime 20/11/23
sylvie35
Merci Jakez !
J'aime 21/11/23
thomasreplay
Episode 1 : vous écrivez "ce ne serait pas la première fois que la nature nous surprendrait par son inventivité." Un peu plus loin, vous illustrez parfaitement ce constat en nous disant que découvrir votre sexe vous procure une sensation de chaleur au niveau du visage. Voilà, la Nature a inventé le transfert thermique.
J'aime 21/11/23
sylvie35
1f602.png Bien vu ! (bon, j'avoue que je n'avais pas pensé à cette interprétation ...). Merci thomasreplay !
J'aime 22/11/23
Hidden Side
Jolie simulation en « image animée » de l’épisode … une exemple d’attracteurs étranges ? Pas assez doué en math, mais ça ne m’empêche pas de goûter la saveur de cet épisode, agréablement fourni (plus long que d’habitude, mon plaisir de lecture en a été prolongé 1f60a.png) En vous lisant, je me dis que même pour un jeu, je ne pourrais pas être de votre coté de la baffe… par contre, dans les bonnes circonstances, je n’aurai pas de problème à être donneur… à la seule condition que je sache que c’est autant souhaité par les deux partenaires ! Est-ce que ça me disqualifie pour être sadique ? (Gratuit, certainement) Merci à vous pour ce voyage initiatique (ainsi qu’aux autres personnes que je lis ici), je crois que grâce à cela, j’apprends à mieux me connaître et me définir. Et ça, ça n’a pas de prix.
J'aime 10/09/25 Edité
sylvie35
Oui, il s'agit bien d'un attracteur étrange. J'avais passé un peu de temps à programmer l'animation, réalisée avec un système d'équations différentielles paramétrées pour obtenir une dynamique chaotique ( au passage, cela prouve que je donne de ma personne pour soigner chaque article 1f602.png ). Une grosse difficulté a été de trouver un paramétrage qui donne un résultat visuel assez agréable, car ce qui est joli mathématiquement ne l'est pas toujours visuellement. Ensuite, il faut composer avec les limites du site (maximum 8 Mo pour une animation, ce qui met des contraintes très fortes sur ce que l'on peut déposer). Pour ce qui est du sadisme et des baffes, je pense que cela peut prendre plusieurs formes. Il y a les personnes profondément sadiques, au sens pathologique du terme. Et puis, il y a celles qui vont prendre du plaisir à un certain sadisme dans un contexte bien particulier et uniquement dans celui-là. Mon Maître est hyper gentil (c'est entre autres pour cela que j'avais très très envie de lui appartenir), il déteste voir des gens souffrir (physiquement ou psychologiquement), mais ça ne l'empêche pas de me mettre des baffes, parce que dans le contexte de notre relation c'est en quelque sorte dans l'ordre des choses, et il y prend beaucoup de plaisir dans ce contexte. Je n'aime pas en recevoir (ce n'est pas agréable du tout, car je ne suis pas maso), et pourtant ça me ferait bizarre de ne jamais m'en prendre une. La psychologie est complexe dans ce domaine où, en apparence du moins, des pulsions contraires co-existent. La seule chose qui compte, in fine, est de savoir si la relation est saine et si, globalement, chacun s'y sent bien, s'y sent en confiance et s'y épanouit.
J'aime 10/09/25
Hidden Side
J'avais compris que vous faisiez beaucoup de vos illustrations vous mêmes... et oui, très bel investissement ! Ça dénote d'un "bel esprit" (dans les 2 sens du terme), je trouve. Merci, Sylvie, pour votre retour personnel sur la relation aux baffes, et vos personnalités complémentaires avec votre Maître. La vision de votre Maître rejoint assez la mienne - même si on est mauvais juge de soi, j'ai toujours eu un peu de mal à me réaliser si le "plaisir" (même dans l'échange douleur versus plaisir s et D) n'était pas partagé. N'ayant pas croisé beaucoup de Dom dans le "réel", j'ai sans doute une vision "myope" de la grande diversité de ce que recherche les gens (que ce soit D ou s), ce qui certainement explique qu'il soit bien difficile, même avec un site comme celui-ci, de trouver une personne pour faire la paire avec ses propres affinités. En tout cas, c'est très gentil à vous de m'éclairer, au delà de vos récits, sur certains "paradoxes". J'ai eu l'occasion de discuter avec une jeune soumise masochiste - il y a déjà trop longtemps - et j'avais vraiment du mal à comprendre sa façon de voir, sans pour autant la juger ni m'offusquer, mais à force d'échanges j'ai pu m'ouvrir à sa pensées (grâce à ses textes, et ses explications).
J'aime 10/09/25
Sly
Merci sylvie35. Je pense que nous avons tous compris le soin que vous portez à vos récits, et nous l’apprécions grandement. Vous ne vous moquez pas de vos lecteurs, c'est le moins qu'on puisse dire. J'imagine bien que l'animation vous a demandé du temps et de l'énergie. Sachez que pour ma part, j'ai également passé beaucoup de temps à l'observer 1f604.png Elle m'a hypnotisé pendant plusieurs minutes avant que je puisse commencer à lire le texte. Et pourtant, je n'avais aucune idée de ce que je voyais. Vous pensez bien qu'après avoir terminé ma lecture, je suis retourné la contempler avec un regard différent, presque instruit. La profondeur du contenu et sa rigueur scientifique (même si beaucoup d'éléments m’échappent), m'a fait réfléchir sur les Zébralyvox. Si on court-circuite les terminaisons nerveuses qui permettent de ressentir la douleur, c'est le meilleur moyen de se blesser gravement sans s'en rendre compte. Je sais bien que c'est de la fiction, mais j'ai quand même trouvé ça dangereux sur le coup. 1f606.png Et les réflexions d'Ysideulte sur les répercussions que cela pourrait avoir sur la communauté BDSM m'ont amusé. Et comme cela a déjà été évoqué, votre manière de décrire et de faire ressentir cette relation Maître/esclave est terriblement efficace, touchante, et authentique. En même temps ce n'est pas surprenant... 1f609.png J'apprécie particulièrement les petites subtilités, et le point de vue de la personne soumise, ça non plus c'est pas surprenant 1f604.png, comme dans ce passage : " Ce silence imposé a l'avantage de renforcer considérablement ma perception. Quand on n'a ni le droit de parler, ni de croiser les regards, on écoute, bien attentivement, on enregistre, on décèle l’information non verbale transportée par la moindre variation d’intonation. " C'est tellement vrai !
J'aime 16/10/25
sylvie35
Merci beaucoup pour votre commentaire, Sly. En effet, c'est quelque chose que j'ai constaté: quand je dois rester silencieuse je suis plus attentive à l'environnement, et même à d'infimes détails qui autrement seraient passés inaperçus. Les zébralyvox sont des survivants qui ont passé des siècles en hibernation extrême, gelés dans les glaces. Du coup ils sont complètement assommés, ils ont le "gueule de bois" 1f602.png ils font un peu n'importe quoi et ont besoin de temps pour retrouver leurs marques (un peu comme dans les films de science fiction: les humains qui sortent d'hibernation artificielle, qui titubent, vomissent partout et ne savent plus comment ils s'appellent). Ça c'est l'explication que je m'étais trouvée, car, en effet, j'avais pensé, comme vous, qu'il y a un grand danger à ne pas ressentir du tout la douleur, ce qui n'est pas cohérent car en général l'évolution fait bien les choses et si une telle espèce existait elle aurait naturellement évolué de manière à atténuer la douleur de ses hôtes mais en laissant quand même passer une partie du signal. Mais, en réalité, je dois avouer que cette suppression totale de la douleur m'arrangeait pour simplifier la narration 1f600.png (ça m'évitait de rentrer dans des explications compliquées sur la théorie de l'évolution conjointe symbiote-hôte 1f924.png qui n'auraient pas apporté grand chose à l'histoire et auraient risqué de saouler les lecteurs 1f915.png).
J'aime 16/10/25
Sly
C'est vrai que vu mes connaissances scientifiques, je vous suis reconnaissant d'avoir simplifié les explications. D'un autre côté, ma marge de progression dans ce domaine est immense. Mais je ne peux pas promettre de me pencher un jour sur la théorie de l'évolution conjointe symbiote-hôte. 1f601.png Cela m'a fait repenser à un documentaire que j'ai vu il y a longtemps, dans lequel on suivait des personnes atteintes d'une maladie rare, appelée insensibilité congénitale à la douleur (merci google). Les répercussions au quotidien pour les malades sont terribles, cela fait réfléchir sur l'importance de la douleur et tout ce qui en découle. Comme vous dites, en général la nature fait bien les choses, et le simple fait d'avoir mal quand on se coupe ou se brûle par exemple, a une grande utilité sur laquelle on ne s'attarde pas en général. Sur le papier, ne pas ressentir de souffrance peut sembler être une bénédiction pour la plupart des gens, mais c'est tout le contraire pour les personnes souffrant de cette maladie. J'ai également vu un épisode très intéressant de Dr House sur ce sujet. Voila, vous avez un bel aperçu de mes références scientifiques, un documentaire et une série télé, pas de quoi se vanter... 1f605.png
J'aime 16/10/25
sylvie35
La douleur a une fonction vitale en tant que signal d'alarme, mais dans certains contextes (douleurs chroniques, ...) elle peut devenir nuisible et avoir un impact sur la qualité de vie - c'est là que les zébralyvox entrent en action sans les inconvénients des anti-douleurs chimiques 1f600.png Cette notion de systèmes naturels essentiels qui parfois deviennent nuisibles se retrouve fréquemment. Par exemple le système immunitaire est une merveille d'ingéniosité et est redoutablement efficace, mais néanmoins peut parfois dérailler et s'attaquer à nos propres cellules (maladies auto-immunes). On peut penser aussi au psychisme: beaucoup de mécanisme psychiques sont utiles, voire essentiels, dans la majorité des cas (le déni, le refoulement ou la dissociation pour nous protéger et nous éviter de sombrer dans la folie après un lourd traumatisme, la persévérance pour éviter d'être une girouette qui change d'objectifs toutes les cinq minutes, ...), mais génèrent des biais cognitifs nuisibles dans certains contextes (persévérer au delà du raisonnable en poursuivant un objectif inatteignable, nier la réalité par pure idéologie, ...). En termes de références, c'est déjà pas mal. On doit composer avec le fait que les journées n'ont que 24h et que nous n'avons qu'un nombre limité de neurones, alors celui qui prétend avoir des super références dans tous les domaines est généralement un beau parleur plus qu'un vrai connaisseur 1f601.png
J'aime 17/10/25
thomasreplay
alors celui qui prétend avoir des super références dans tous les domaines est généralement un beau parleur plus qu'un vrai connaisseurLes toutologues nous amusent quand on est d'humeur, et ce sont de bons candidats pour un Dîner de Cons 1f601.png
J'aime 20/10/25
sylvie35
Heureuse de vous lire à nouveau, thomasreplay. Alors oui, en règle générale les gens intelligents n'en font pas des caisses et ne passent pas leur temps à se vanter - c'est ce que j'ai constaté du haut de ma petite expérience - et ceux qui la ramènent de manière lourdingue et répétitive m'ont toujours parus suspects 1f600.png mais comme je suis une gentille fille, je ne pousse pas le vice jusqu'à les inviter à un Dîner de Cons 1f602.png
J'aime 20/10/25
thomasreplay
Je vois que vous avez posté de nouveaux articles : c'est moi qui vais être heureux de vous lire à nouveau !
J'aime 20/10/25