La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 09/04/24
Jerry et Fred étaient deux amis de 24 et 25 ans. Leur amitié durait depuis longtemps et ils passaient énormément de temps ensemble. Malgré leur affection l’un pour l’autre, leur relation était surtout marquée par la compétition et la rivalité. Tout était bon pour se mesurer l’un à l’autre : le sport, la carrière, mais surtout les filles…. Ces deux-là étaient obsédés par la gente féminine et tentaient toujours de surpasser l’autre en terme de conquêtes féminines. Dans une soirée typique, les deux amis se préparaient avec soin, et une fois arrivés dans un bar animé, ils repèrent rapidement un groupe de filles et s’approchent vers elles. A partir de là démarrait une véritable bataille de séduction. Chacun cherche à surpasser l’autre à chaque étape. A chaque sourire ou baiser obtenu, ils se lancent des regards plein de défi et de rivalité. Chacun tente de prouver sa supériorité. Un jour, les deux amis jetèrent leur dévolu sur la même fille, une dénommée Kelly. Ils tombèrent tous les deux sous le charme, bavant comme deux porcs à chacune de ses apparitions. Une lutte acharnée démarra, jusqu’au jour où elle les invita tous les deux dans son appartement. Incapable de choisir entre ses deux prétendants, elle leur lança un défi : "Puisque vous aimez vous mesurer l’un à l’autre, vous aller être départagés au bras de fer ! Le gagnant sera mon petit ami, et le perdant sera notre esclave, et devra nous masser les pieds. » Dans l’esprit des deux jeunes hommes, cela a fait l’effet d’une bombe : chacun désire se rapprocher de Kelly mais surtout, chacun espère assoir une bonne fois pour toute sa supériorité sur l’autre. Commence alors le bras de fer. Fred, pourtant sûr de sa victoire et même ayant nargué son ami sur sa certitude de gagner, perd finalement le duel. Le pauvre ne comprend pas ce qui lui arrive et se trouve humilié devant Kelly. Dans un élan de désespoir, il tombe à quatre pattes devant le couple nouvellement formé. « Je…je ne comprends pas ce qui m’arrive…j’étais pourtant sûr de gagner… » « et oui, c’est dur d’être un loser !! ha ha » lui répondit Jerry avec un rire victorieux. Après sa défaite, Fred, contraint par l'accord qu'ils avaient passé, se retrouve à devoir obéir à Jerry et à Kelly. Sa première tâche consiste à leur masser les pieds, un geste d'humiliation supplémentaire qui lui rappelle sa défaite cuisante. Avec réticence et amertume, Fred s'exécute, réalisant que sa rivalité avec Jerry l'a conduit à cette situation dégradante. Voilà Fred, pourtant fier et orgueilleux, à genoux devant son ancien rival, abandonnant toute dignité. En observant la façon dont Fred se soumet et exécute ses tâches, elle commence à ressentir du dégoût envers lui. Sa soumission totale et son comportement servile la font réaliser qu'il n'est pas l'homme qu'elle recherche. Elle se rend compte que sa compétition avec Jerry l'a conduit à un comportement pitoyable et dégradant. Dégoûtée, elle réalise que Fred n'est pas à la hauteur de ce qu'elle recherche chez un partenaire. Déçue par le comportement de Fred et impressionnée par la détermination et la force de caractère de Jerry, Kelly finit par tomber amoureuse de Jerry, le gagnant du duel. Jerry, ayant remporté la compétition et conquis son cœur, trouve un nouveau lien avec elle, basé sur le respect mutuel et la compréhension. Pendant ce temps, Fred, désormais soumis à Jerry et à Kelly, les vénère avec une dévotion presque fanatique. Il se laisse emporter par son adoration pour eux, espérant peut-être retrouver une once de dignité dans leur approbation. Fred supplie Jerry de lui laisser une seconde chance. « Je t’en supplie ! On recommence le bras de fer ! Je sais que je peux gagner !!! » Mais Jerry refuse. Désemparé et désespéré, Fred, réalisant la futilité de sa situation, tombe à genoux devant Jerry et lui embrasse les pieds, suppliant pour une seconde chance. Cependant, Jerry, impitoyable dans sa victoire, refuse catégoriquement. Il lui rappelle leur accord initial et la décision prise par Kelly. Malgré les supplications de Fred et son geste d'humiliation, Jerry reste inflexible, déterminé à maintenir sa position de pouvoir et de domination. C'est un moment de vérité pour Fred, qui réalise qu'il a perdu plus que la compétition, il a perdu son amitié avec Jerry et son respect de soi. Lorsqu'il est temps de servir à boire à Jerry, Fred s'incline humblement devant lui, le regard empli de soumission, et lui offre le verre en le désignant comme "maître", un mot chargé de symbolisme et d'humiliation pour lui. Ce geste marque un nouveau niveau de sa soumission, et Fred réalise qu'il est désormais relégué au rôle d'esclave, servant ceux qu'il avait autrefois considérés comme ses égaux. C'est un moment de vérité amer pour lui, confronté à la dure réalité de sa défaite et de sa condition de serviteur. Dans un acte ultime de soumission, Fred se retrouve contraint de servir de repose-pieds à Jerry et à Kelly. Il s'agenouille devant eux, incline sa tête et place son dos au niveau de leurs pieds, offrant ainsi un support pour qu'ils puissent y reposer leurs jambes. Fref réalise que sa rivalité avec Jerry l'a conduit à cette humiliation, et il se résigne à son sort, sachant qu'il est désormais relégué au rang de simple objet, utilisé à leur convenance. Avec un mélange de résignation et de soumission, Fred s'incline devant Jerry et, d'une voix tremblante, l'appelle "maître". Ce mot, chargé de connotations de servitude et de respect absolu, marque un point de non-retour dans leur relation, symbolisant la domination totale de Jerry sur Fred. Jerry savoure sa victoire et son pouvoir sur son ancien rival. Jerry ordonne à Fred de lécher non seulement ses pieds mais aussi ceux de Kelly. Contraint par son statut d'esclave et l'autorité incontestable de Jerry, Fred se résigne à exécuter cet ordre dégradant. Avec répugnance et humiliation, Fred s'agenouille devant Jerry et Kelly, et commence à lécher leurs pieds, chaque coup de langue représentant une autre couche de son propre déshonneur. Dans cette situation, Fred se retrouve alors dans un état de confusion émotionnelle intense. Bien qu'il soit humilié et dégradé par l'acte de lécher les pieds de Jerry et de Kelly, il ressent également une excitation inexplicable. Cette excitation peut provenir de divers facteurs, tels que le sentiment de soumission totale, le pouvoir que Jerry exerce sur lui, ou même une forme de masochisme latent. C'est une réaction complexe et troublante pour Fred, qui se trouve pris entre la honte de ses actions et la stimulation de ses propres désirs les plus profonds. Kelly embrasse son nouveau compagnon à pleine bouche avant de prendre congés. Elle ne jette même pas un regard à Fred, son ancien prétendant, désormais relégué au rang de larve. Malgré la honte et la dégradation ressenties lors de l'acte de lécher les pieds de Jerry et de Kelly, il ressent également une stimulation physique intense qui se manifeste par une érection. Quand Jerry s’en aperçois, c’est pour lui la victoire ultime, l’occasion d’humilier un peu plus son ancien ami. « Mais !?...c’est qu’il prend du plaisir, le pourri ! T’es vraiment un déchet, Fred. Être en train de lécher des pieds et bander comme un porc…la déchéance, ha ha » « je…je ne sais pas ce qui m’arrive… », répond Fred, tête baissé. Dans un moment de clarté, Fred réalise pleinement son infériorité dans cette situation. Il prend conscience de sa position de soumission totale à Jerry, reconnaissant qu'il est désormais relégué au rang d'esclave, sans aucun pouvoir ni contrôle sur sa propre vie. Cette prise de conscience est un moment poignant pour Fred, car il réalise à quel point sa rivalité avec Jerry l'a conduit à cette humiliation. Le lendemain, Jerry arrive chez Fred. « Salut esclave ! Bien dormi ? » Fred, humilié mais toujours excité de cette nouvelle situation, se met humblement à genoux devant son maître. Fred lui annonce alors sa nouvelle "rouvaille " :  il a décidé de prêter son esclave à ses potes pour qu'il leur lèche les pieds ! Dans un acte de domination supplémentaire, Jerry décide de prêter Fred à ses amis, afin qu'il leur lèche les pieds également. Cette décision renforce davantage la position de pouvoir de Jerry sur Fred, en le plaçant dans une situation de soumission non seulement envers lui, mais aussi envers ses amis. Pour Fred, cela représente un nouveau niveau d'humiliation et de dégradation, étant contraint de se plier aux désirs non seulement de Jerry, mais aussi de ses amis. Le nouveau quotidien de Fred ressemble à un cauchemar éveillé, mais bizarrement celui-ci en éprouve un plaisir sexuel grandissant. Dans une journée typique, il se trouve contraint de lécher les pieds de Jerry à plusieurs reprises. Il passe des heures à genoux devant lui, se soumettant à ses désirs et à sa domination. Pour Fred, chaque coup de langue est un rappel douloureux de sa défaite et de son statut d'esclave. Malgré la honte et le dégoût qu'il ressent, il continue à obéir, y trouvant une étrange satisfaction.  Fred ressent une excitation inexplicable en léchant les pieds de Jerry. Malgré la honte et le dégoût qu'il éprouve, il est également stimulé par le sentiment de soumission totale et le pouvoir exercé sur lui par Jerry. Un après-midi, Fred était à quatre pattes devant son maître, en train de lui lécher les pieds, quand soudain, dans une intensité émotionnelle et physique extrême, il ressent une telle excitation qu'il finit par éjaculer dans son pantalon. C'est un moment de honte et de gêne supplémentaire pour lui, qui réalise l'ampleur de son humiliation et de son contrôle par Jerry et sa petite amie. La sensation du liquide chaud sur sa cuisse, ainsi que la tache visible sur son pantalon beige finit de le convaincre de son statut d’inférieur. Il s’écrie : « je…je suis désolé maître, je ne suis qu’un porc…. » « ça on est d’accord… Quand je pense que je perdais mon temps à me mesurer à un déchet comme toi….tu es pathétique Fred ! » Jerry jubile secrètement. Pour lui, l'éjaculation accidentelle de Fred est une validation ultime de son pouvoir et de sa domination sur lui. Ayant abandonné toute dignité, Fred, Fred se rend compte de son acte et s'adresse à Jerry, son maître, avec une voix tremblante. Il exprime ses excuses sincères pour son manque de contrôle et son comportement inapproprié, reconnaissant sa faute et sa soumission totale à Jerry. Dans un acte de domination cruelle, Jerry se moque de Fred, le traitant de déchet et de larve. « Tu me dégoutes, espèce de déchet ! » « Je sais maître, je ne suis qu’une larve. Je suis excité par le fait de vous servir ! » Ses mots sont acérés et blessants, soulignant la supériorité de Jerry sur Fred et renforçant encore plus le contrôle qu'il exerce sur lui. Pour Fred, ces insultes sont comme des os à ronger, exacerbant sa honte et son excitation. Il continue à se soumettre, acceptant sa punition méritée pour sa défaite et sa soumission totale. Dans un acte de soumission totale et de désespoir, Fred se retrouve à aboyer, exprimant sa dévotion et son obéissance à Jerry, son maître. Cet aboiement symbolise sa volonté de se conformer à toutes les exigences de Jerry, même s'il se sent humilié et dégradé. C'est un geste de soumission extrême de la part de Fred, qui cherche à apaiser Jerry et à lui montrer sa loyauté sans réserve. Fred se plie aux désirs de Jerry et exécute un comportement de chien, comme "faire le beau" et tirer la langue. Ce gestes, bien que dégradants, sont un moyen pour lui de témoigner son obéissance totale à Jerry et de chercher à apaiser son maître. Fred se trouve contraint d'agir de manière dégradante pour satisfaire les désirs de celui qui détient le pouvoir sur lui. En faisant le beau, Fred montre sa soumission totale à Jerry et accepte son statut d'esclave sans réserve. Malgré tout, tombant toujours plus bas, Fred continuer d’avoir des érections. Jerry ne manque pas de torturer son rival : « mais regardez moi ce porc ! Pire qu’un chien en chaleur ! » ha ha Les érections que Fred ressent dans ces moments de soumission peuvent être dues à un mélange complexe d'émotions et de stimuli. Malgré la nature dégradante des situations dans lesquelles il se trouve, l'excitation et la stimulation physique peuvent survenir en raison du mélange de soumission, de contrôle et d'émotions intenses. Le lendrmain matin, lorsque Fred lèche les pieds de Jerry pour le réveiller en douceur, il est à quatre pattes au sol. Jerry le regarde, d’un air supérieur. C’est alors que Fred se contorsionne et pousse des gémissements, avant d’éjaculer lamentablement sur le sol. Fred se sent honteux et embarrassé par son manque de maîtrise, et tente maladroitement de s'excuser tandis que Jerry, tente de le rassurer. "Ce n'est pas grave, déchet. C'est juste une preuve supplémentaire de ton dévouement total envers moi. Nettoie ça et reprends-toi." C’est un jour de juillet que Fred, malgré sa servilité, trouve suffisamment de force pour essayer de se libérer de son emprise. « S’il te plait Jerry, laisse moi partir. Depuis que tu m’as soumis à ton pouvoir, je ne suis plus capable de vivre normalement ! » « Qu’est-ce qui t’arrive, déchet ? Tu ne veux plus être mon toutou ? » rétorque Jerry, amusé. « non Jerry, je veux ma liberté ! » Jerry soupire, agacé par la détermination de Fred à se rebeller. « Tres bien, Fred. Si c'est ainsi que tu veux jouer... mais sache que tu ne seras jamais libre de moi. Tu es à moi, corps et âme. Et tu le resteras pour toujours. » Fred se redresse, un feu déterminé dans les yeux, prêt à affronter les défis qui l'attendent. « Peut-être, Jerry. Mais je suis prêt à tout pour retrouver mon humanité. Même s'il me faut lutter seul contre toi, je suis prêt à le faire. Adieu » Sur ces mots, Fred se lève et quitte la pièce, laissant Jerry seul avec ses pensées et sa propre cruauté. C’est alors que Fred, toujours aussi soumis malgré son comportement, sent une ejaculation monter en lui, au moment ou il quitte la pièce. « oh non !...non, pas encore ! » La puissance de son plaisir le fait tomber à quatre pattes. Jerry, profitant de l’occasion, se place victorieusement devant lui : « Tu es mon esclave, Fred. Tu ne peux pas y échapper ! » Fred, abandonnant définitivement toute idée de liberté, est obligé de reconnaître que son corps a choisi de se soumettre à jamais. Il se jette sur les pieds de Jerry et les couvre de baisers : « Pardon maître ! Je sais que j’ai essayé de partir, mais je ne suis qu’un porc, un déchet ! Pitié, reprenez moi ! » La sentence est cruelle et implacable : Fred est condamné à passer sa vie à lécher les pieds de Jerry, soumis à son autorité et à sa domination pour l'éternité. C'est une existence de servitude perpétuelle, où Fred est réduit au rôle d'esclave, sans espoir de liberté ou de rédemption. Pour Fred, c'est un châtiment impitoyable, condamné à une vie de dégradation et d'humiliation constante, lui rappelant chaque jour sa défaite et sa soumission totale à celui qu'il avait autrefois considéré comme un ami.
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Par : le 07/04/24
. Mais c'est vrai ça ! À force de voir défiler autant de "faux profils" par jour dans cette tranche d'âge, on pourrait oublier de se poser une question essentielle : À partir de quel âge se déclenche l'éveil "BDSM" et l'envie de se Soumettre ? Et si nous devions aller plus loin, est-ce qu'un(e) Jeune Prétendant(e) Soumis(e), se révèle être synonyme d'une relation de meilleure qualité à l'exercice des pratiques BDSM, qu'un(e) prétendant(e) en pleine maturité de son âge ? Afin de se replacer dans le contexte sur le fait que l'âge pourrait influencer à se tourner vers des pratiques dites "extrêmes", posons-nous la question : Qu'est-ce qu'un(e) jeune tout court dans sa vie de tous les jours ? Je suis jeune. Je vis encore chez mes parents, qui me font ressentir tous les jours, qu'ils luttent pour joindre les deux bouts. M'aimant lorsqu'ils ont le temps, entre me dire ce que je devrais faire et ne pas faire pour mon bien. J'ai un animal de compagnie qui m'apprend la neutralité, et le réconfort à ne pas être juger. Je suis des études. Sans cesse, on me demande ce que je veux faire plus tard, sans se soucier de mon présent. Prétextant que la jeunesse est simplement une "étape". Je tchate avec des ami(e)s, je joue aux jeux vidéos, je claque ma thune pour sortir dès que j'en ai l'occasion. À la maison, on me dit qu'il faudrait que je m'investisse davantage pour mon avenir, tout en constatant que mes parents sont juste frustrés de ne pas avoir le temps, ni l'énergie, à faire la même chose que moi. J'ai un Copain / Copine qui a des vues sur moi, et je ne sais pas comment m'en débarrasser.. Ce mec / cette meuf est trop beau / belle ! J'ai juste envie de m'éclater et de voyager. Je suis jeune. D'après ce référentiel du comportement de la jeunesse moyenne, inutile de vous dire que le BDSM est à des années lumière d'intéresser ce type public, représentant pas moins de 90% de la population Française (Si je devais y attribuer un pourcentage sur les plus de 5 000 000 de jeunes Français(e)s entre 18 et 25 ans - Source INSEE). Si l'on part de ce postulat, qu'en est-il des 10% restants me direz-vous ? Représentant la bagatelle d'un peu plus de 500 000 âmes.. Se jettent-ils/elles toutes et tous sur les sites liés au sexe et au BDSM, s'inviter dans des donjons et muchs improvisés, que cela soit par envie, désoeuvrement, ou curiosité ? La réponse est non. Une / Un jeune a tellement de possibilités pour s'amuser dans ses joies, à contrebalancer dans ses perditions, son équilibre et crises existentielles, ou d'opportunités dans son éducation sexuelle, qu'il est juste impensable qu'elle / qu'il puisse penser l'ombre d'un instant, tirer profit d'un plaisir extrême. L'évocation de la Domination / Soumission, et toutes pratiques dites "BDSM", étant tout au plus des "MÊMES" propices à quelques blagues provocatrices et graveleuses. Cependant.. Il existe un petit pourcentage..   Je suis moins jeune que j'en ai l'air. - Je suis illustratrice. J'aime l'univers coloré et les licornes. J'ai des "Kinks". Je suis membre d'une association. Mes parents ne sont jamais là. - J'ai un petit Copain / Copine. Il est gentil, mais il ne comprend pas mes besoins. Je ne sais pas pourquoi je viens sur ce site. Je ne suis pas normale. - J'aime regarder des femmes attachées avec des cordes. J'ai envie de me débattre. Je n'aime pas mon physique. - J'ai besoin d'être sous emprise. J'ai été Punk à chien à 20 ans, et j'ai plus d'affinités avec l'inconnu qu'avec mes propres parents. - J'adore l'idée d'être à genoux face à un Dominant, et être à ses ordres.. Je suis obligé de vous dire que j'ai une maladie qui m'empêche de.. Mais je sais la gérer ! - J'ai besoin que l'on me voit et que l'on me traite comme je suis. Je pense que si je m'y prends maintenant, je pourrai espérer faire ma transition avant mes 30 ans. Je suis moins jeune que j'en ai l'air. À partir de quel âge se déclenche l'éveil "BDSM" et l'envie de se Soumettre ? Lorsque la jeunesse ne représente que les traits d'un visage innocent, au regard des idéalistes et des puritains. Une rupture dans la communication avec son corps, son mental, et son environnement. Avoir besoin d'expier, communier ou stagner.. dans l'isolement, la défiance, la résistance, la violence, la torture, l'exhibition ou la docilité. Une clameur à jalouser ceux qui ont toujours envie, alors que l'on ne possède que de terribles besoins. Avoir la liberté comme prétention, être excitée à l'idée de respirer, et ne savoir que se donner comme récompense pour le mériter. Clairement, il n'y a pas d'âge privilégié à s'éveiller au "BDSM". Seulement des périodes dans sa vie, où les possibilités sont restreintes ou épuisées, à se donner les moyens de pouvoir sortir la tête hors de l'eau, et se sentir bien dans sa peau. Chacun(e) peut être extrêmement jeune à l'éveil "BDSM", mais savoir ce que des pratiques extrêmes peuvent nous apporter, est une toute autre volonté ou travail. Il peut s'espacer de nombreuses années, avant de s'y intéresser ou de passer à l'acte. Que cela soit dans une excitation, un réconfort, une frustration, une libération, un moyen d'expression, un épanouissement, ou même de se donner de la "valeur" dans quelque chose.. Est-ce qu'un(e) Jeune Prétendant(e) Soumis(e), se révèle être synonyme d'une relation de meilleure qualité à l'exercice des pratiques BDSM, qu'un(e) prétendant(e) en pleine maturité de son âge ? Pour répondre à cette question, il faut considérer deux perspectives et réactions à la vue d'un nouveau profil "jeune" : - Être Dominant. - Ne pas être Dominant. Ni bonnes, ni mauvaises, ces deux échantillons de réactions, ne sont présents qu'à vous renseigner sur vos rapports avec la jeunesse "d'âme" et la jeunesse "réelle". Plusieurs états d'esprits en résultent : Je ne suis pas dominant. - Elle est mignonne, je suis sûr qu'elle n'a pas eu assez d'attention et d'amour, je sais que je peux le lui apporter et la remettre dans le droit chemin. - Elle me fait bien bander cette petite vicieuse. Je suis un expert en fessées.. Avec moi, il n'y a pas de problèmes : Elle a besoin, je suis là ! - Si elle m'accepte en favori, c'est que j'ai mes chances. Je me demande à quoi elle pense, et ce que je dois lui dire. Il ne faut pas que je me plante. - "Demande d'ami acceptée" -> Si ma femme le savait, elle me tuerait. Raah, je peux pas me connecter, sinon elle va me griller. - "Prem's !" -> Moi aussi j'aime bien la domination / soumission !! On peut se téléphoner ? J'habite dans la même ville :) :) :) :) Je suis aussi sur WhatsApp !! ... Tu es là ??? - "Bonjour, MaîtreMachin, dominant expérimenté, j'ai pleins d'accessoires et je peux me déplacer, je recherche une" (Copié / Coller lambda) - "Ton profil m'intéresse ! On peut dial si tu veux ! Tu as des photos de toi à m'envoyer ?" Je ne suis pas dominant.   Je suis Dominant. - Je visualise que c'est un faux profil. Je zappe direct. Je regarde de temps en temps ces favoris, jusqu'à son bannissement ou la fermeture de son compte, histoire de voir les non-dominants ou les nouvelles têtes en quête d'espérance. - Je constate qu'il y un "humain" derrière ce profil de "jeune". J'entreprends un échange à savoir ces motivations à s'être inscrit(e) à des fins de divertissement. Car après tout, un humain qui ment.. est un(e) soumis(e) comme les autres. - "Au vu qu'être "jeune" et "novice" ne vous rend pas spécial à mes yeux, et que votre profil est à peine renseigné, je vous invite à vous présenter." - "Au vu de ce que vous me racontez, un simple "amant entreprenant" pourrait faire l'affaire à vous satisfaire. Si vous deviez vous présenter à moi en tant que Soumise, que me diriez-vous ?" - "Sodomie, fellation, envie de ceci, de cela.. Mais je ne vois aucune pratique liée à l'extrême. Avez-vous déjà vécu une expérience BDSM ou hors-norme ?" - "Si vous avez besoin de câlins ou d'attention, ce n'est pas sur un site internet que vous le trouverez, et encore moins sur un site de BDSM." - "Mériter mon attention est dans votre capacité à obéir et à travailler votre Soumission. Pas dans l'amour que vous souhaitez avoir pour vous donner." Je suis Dominant.   Après la vision de ces deux perspectives, il est possible d'appréhender que l'approche de la jeunesse "BDSM" se révèle être finalement similaire, à celles des Prétendant(e)s Soumis(e)s d'un autre âge. Avoir des prédispositions à s'exciter sur des pratiques hors-normes, ne créés pas des Soumis(e), et cela qu'importe l'âge que vous avez. Et le comportement de celles et ceux intéressés par ce public cible, se distinguera majoritairement dans une recherche d'oportunités, et non d'exigences. Le corps, l'âge, la mentalité, ne rentrant pas en ligne de compte, en termes de "qualité" ou "confort" de pratiques, ni de signe de durabilité dans une relation BDSM. Les rapports générationnels, tendancieux, existent certes dans leurs excitations de formes primaires entre deux êtres, mais seulement dans un "contraste" d'âge et de vision "d'innocence". Le BDSM quant à lui, est au service de la "complétude" des besoins et pulsions concrètes des deux parties (Et s'avère être un refuge dans certains cas). En conclusion : La sanité à se rendre compte qu'il y a très peu de jeunes de 18 à 25 ans dans le BDSM est clairement identifiable, et n'amène pas à une relation BDSM de meilleure "qualité" (Si je puis dire..) Ce nombre restreint de jeunes attirés par des pratiques extrêmes, n'est ni à déplorer, ni à valoriser, en raison des contextes qui les y amènent. Et se rendent visibles, en fonction des lois et applications légales définies par les notions de majorité de chaque pays, et "l'ouverture d'esprit" des plateformes internet et autres services commerciaux. Alors pourquoi, en définitive, autant d'internautes, d'hommes et de femmes, courent-ils toujours autant après la "jeunesse" BDSM ? La notion d'être jeune ou d'être avec des jeunes, est peut être représentative d'un désir d'être toujours dans l'air du temps, et d'avoir encore de la valeur à se sentir actif, et donc immortel ? Allez savoir.. Article du même auteur : https://www.bdsm.fr/blog/5242/J'ai-h%C3%A2te-de-vous-connaitre-! -> J'ai hâte de vous connaître ! https://www.bdsm.fr/blog/4928/La-jeunesse-a-les-dents-longues -> La jeunesse a les dents longues. https://www.bdsm.fr/blog/2669/Ma-premi%C3%A8re-correction -> Ma première correction.  
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Par : le 17/03/24
. Je me réveille doucement.. et râle d'être éveillé aussi tôt pour travailler. Sentant ta langue me laper le corps, dans ton entière dévotion et attente de servir, je te verrais en position de Soumission lorsque mes yeux seraient ouverts. Je me lèverais, irais dans la salle de bain t'ignorant complètement, puis me regardant dans le miroir, je claquerais des doigts, pour te sentir rappliquer à me lécher le cul avec application, humant mes effluves de Mâle matinal. Je me brosserais les dents, pisserais à porté de ta petite gueule, et m’essuierais la queue avec ton visage. Toi, restant immobile et digne, sur ce matin tout à fait anodin. À l'approche de mon départ, je tendrais la main, et dans ta sagacité et dressage, tu y déposerais l'accessoire de torture que je me ferais un plaisir d’utiliser sur ton corps, avec vigueur et sévérité. Que cela soit une lapidation de coups de canne, des pinces à tétons à haute pression, ou un gode imposant pour te fourrer les orifices. Tout serait bon à pouvoir savourer ma présence, de ce genre de petit "stimuli".. et à la fois redouter et se délecter de l'attente de mon retour. Le corps à fleur de peau, recroquevillée, une larme perlant le long de ta joue, tu constaterais que je suis déjà parti depuis longtemps. -- Je me réveille doucement.. Tu te colles à moi pour me souhaiter un bon réveil, me couvrant le corps de baisés appliqués. Je te dis qu'il est temps, et tu te prépares à moi dans ta tenue que je t'ai éduqué et imposé à porter. Je me lève, va dans la salle de bain, et tu prends soin de mon corps d'une douce éponge et me lave le corps. Au moment de pisser, tu prends soin d'orienter mon jet. Dans la foulée, je t'indique d'un geste ce que je veux porter, et tu entreprends de m'habiller sans que j'ai à dire un mot. À l'heure du départ, tu es à genoux sur le devant de la porte, une laisse entre les dents. Te mettant à quatre pattes, je t'attire dehors pour faire tes besoins, tout en te gratifiant d'être autant une Bonne Esclave, qu'une Bonne Chienne à Son Maitre. Nous rentrons, et t'attache au radiateur, de menottes et chaines claquantes et rutilantes. D'un calme olympien, te serrant fermement le cou et te tirant ta tignasse de cheveux vers l'arrière.. Je salive onctueusement à l'intérieur de ta gorge.. avant de prendre congé. -- Je me réveille doucement.. La première chose que j'ai envie de ressentir, c'est ma main t'empoignant par les cheveux, afin de te faire lécher mon entrejambe. Après mettre fait plaisir à sentir Une Esclave impliquée à l'ouvrage, je te place à hauteur de mon visage, et te murmure : "Bonjour Petite Pute.. A quoi pourrais-tu bien me servir aujourd'hui ?...", te faisant sucer mes doigts.. me laissant le temps à y réfléchir. L'instant d'après, je me lèverais te trainant sans la moindre attention à la salle de bain, et te mettrais la tête à la hauteur de mes Chiottes. Sirotant un verre d'eau, je déverserais ma pisse sur l'intégralité de ta tête.. Fredonnant un air de musique que j'aurais entendu la veille. Te mettant à terre, dos au sol, je frotterais mon cul sur ta petite gueule ; Contraste de mon cul chaud et d'un sol implacablement des plus froids. Prenant bien le temps de m'assoir sur ton visage, afin de t'étouffer et de te faire suffoquer, jusqu'à ce que mon plaisir à te malmener, me fasse bien bander. Te mettant face à mon miroir, tu m'entenderais clairement dire, que je t'ai trouvé une utilité. Te voyant souillée, à peine réveillée, et asservie. Empoignant ma queue, j'aurais un malin plaisir à te regarder te pénétrer fermement le cul, d'une façon sans équivoque à prendre ce qui m'est dû. Être conscient de mon territoire, et de le marquer de toutes les façons que ce soient. Regardant l'heure qui passe, je te retournerais, et prendrais un cliché de ta petite tête de victime vulnérable en train de me pomper le gland suintant. Prenant bien soin dans un râle tonitruant, d'étaler mon foutre sur tes lèvres et ta face disgracieuse. Je te regarderais, me rapprocherais de ton visage.. Et en évoquant d'un geste de recul ta pestinence, te dirais clairement : "J'aime salir les femmes bien propres !" Te collant à ton regard la photo que j'ai prise de toi, et qui égayera ma journée de travail. D'une claque cinglante sur ton cul, signe de prendre la direction de la douche, ne résonnerait en toi que mon sourire sadique et la porte se refermer derrière moi. -- Article du même auteur : https://www.bdsm.fr/blog/5742/La-chevauch%C3%A9e-fantastique -> La chevauchée fantastique. https://www.bdsm.fr/blog/5033/Les-joies-de-l'exhibition-virtuelle -> Les joies de l'exhibition virtuelle. https://www.bdsm.fr/blog/4897/%22O%22nanisme-;-Je-m'en-branle,-donc-je-suis -> "O"nanisme ; Je m'en branle, donc je suis.
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Par : le 15/03/24
Esclave financier, comment on tombe dans le piège ! Suite à différentes discussions que j'ai eues sur le site dernièrement, je vois que ce sujet revient sur le devant de l'actualité. Je me permets de (re)publier ce texte autobiographique que j'avais écrit il y a quelques années. En fait, il n'y a pas que moi en tant qu'idiot à avoir donné à sa Dame des moyens de pressions. Il y a aussi les esclaves financiers. Ces hommes (rarement des femmes) qui offrent à une Maîtresse du matériel à révéler publiquement s’ils ne remplissent plus leurs obligations de paiement. - Chantage dans le SM et le BDSM - un esclavage peut-être à vie ! Si vous cherchez une Maîtresse qui va, disons le clairement, vous faire chanter, vous trouverez généralement une Maîtresse, enfin je suppose, à qui vous allez envoyer, transférer régulièrement une somme d'argent prédéterminée. En retour, vous obtiendrez de l’humiliation verbale, des insultes, des remarques méprisantes et désobligeantes sur le fait de n’être qu’un porte-monnaie stupide qui n’est là que pour son argent. Un esclave financier peut être rapidement amener à signer un contrat qui induit un aspect juridique. Par exemple un contrat de prêt avec intérêts. Il ne touchera évidemment pas le montant du prêt. Mais Oui, juridique, rien à voir ici avec le BDSM. Ce contrat détermine combien d'argent est dû et à quels intervalles. Une fois conclu, la Dame peut toujours augmenter le taux jusqu'au maximum légal... Ainsi, il est facile d'imaginer quelles seront les conséquences si l'esclave financier est en retard dans un ou plusieurs paiements ou cesse de faire des paiements. Comment le chantage se met en place. Il existe plusieurs possibilités. Un site Web spécialement conçu, comme une sorte de pilori public où le contenu personnel collecté par la Maitresse est publié d'abord en privé. La Maitresse augmente au fur et à mesure la pression en donnant accès à ce site à l'esclave financier. Si l'esclave financier ne paie pas à nouveau, alors du contenu personnel sera rendu visible pour tous sur Internet. Évidemment, tout ce fait par étape. Il est clair que pour éviter une augmentation de la somme due, l'esclave financier pris dans l’engrenage devra remettre de plus en plus de documents pertinents à sa Maîtresse. Il creuse son propre trou. Selon le type et la portée du chantage, diverses formes de sorties publiques peuvent avoir lieu. Des photos qui le montrent clairement, de grandes photos faciales, des photos du corps entier nu, des photos de sa femme et des photos nues de sa femme etc… A un moment, sa Maîtresse peut lui demander de lui remettre une copie de sa carte d'identité ou les adresses électroniques de sa femme et de ses supérieurs, ses collègues et des membres de sa famille. - Promesse de séance SM, BDSM et l'avidité de vouloir tout remettre - le repentir s'installe rapidement. Il y a des Maîtresses qui offrent les premières séances. Ainsi, Elles peuvent, par exemple, prendre des photos, faire un film plus ou moins secrètement dans lequel l'esclave financier doit se présenter puis s'humilier verbalement en disant quelle misérable créature il est. La Maitresse continuera à le filmer et le photographier alors qu'il est soumis à des pratiques sexuelles dégradantes. Ensuite tout s’accélère. Les vidéos sont de plus en plus sales et violentes. Pisse, gode ceinture, utilisation par un autre homme, anal et oral etc… Pour certains esclaves financiers, le chantage les dépasse ; ils doivent humilier leurs femmes devant la caméra de la Maitresse en disant qu'elles ont trop peu à offrir sexuellement et donc qu’elles forcent leur mari à chercher une amante. D'autres ont dû prétendre avoir trompé leur femme avec des prostituées à plusieurs reprises et avoir eu plusieurs rapports sexuels non protégés dans leur voiture dans la rue. Tout ça très bien orchestré et filmé. Tout ça peut très bien rester dans le placard à poison si l'esclave financier remplit ses obligations financières. Mais ce que j'ai vu a été conçu que pour être complètement divulgué et publié. A un moment donné, les montants mensuels sont tout simplement trop élevés pour pouvoir continuer plus longtemps. Il y a des pratiques où, dès le premier versement manquant, la divulgation publique commence. Les pauvres gars retrouvent sur Internet leurs photos, leurs adresses, parfois des photos nues de leurs femmes, sous-titrées d'insultes humiliantes. Et il y a parfois pire. Il est absolument insensé de s'impliquer dans le SM et le BDSM en payant de l’argent chaque mois afin d'être soumis à un chantage qui pourrait publiquement révélé que vous êtes un "pervers" devant votre famille, votre travail, vos amis. Vous payez pour ne pas être publié sur Internet comme un idiot naïf. Tôt ou tard vous serez sur internet et reconnu. - Mon expérience Pourquoi ces pensées flottent en moi. Je ne savais rien de tout ça avant que ma première Dame entre dans ma vie. Pendant un certain temps j'ai poursuivi l'intention de devenir son esclave. Ne rien recevoir, ou en fait si peu, mais donner tout pour cette Dame. Devoir lui prouver que je l’aimais et que j’étais prêt à tout faire pour la mériter, m'excitait beaucoup. A mes débuts, j’ai été un esclave financier des années sans l'avoir appelé ainsi. Ma première Dame non plus ne l'a pas appelé ainsi. Elle a juste contribué à sortir l'argent de ma poche. Être contrôlé financièrement par cette Dame m'excitait beaucoup. Au final, cette forme existentielle de domination et de soumission nous a rapidement conduits à la surveillance et au contrôle de mes finances et jusqu’à me priver de mon propre argent. Voilà le résultat d’années avec une dominatrice qui n’a voulu que m’humilier, me détruire. Un soumis averti a autant de valeur que deux !
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Par : le 26/02/24
La traversée de quelques villages oubliés, battus par les vents, est la dernière étape avant de déboucher sur le paysage lunaire du haut plateau. "Aux vaches qui pètent" Le panneau brinquebalant m'indique, non sans ironie, la direction de cette ferme qui semble à l'abandon. L'époque précédant l'abattage en règle des cheptels est si récente, et pourtant elle semble déjà bien lointaine, reléguée dans la préhistoire de la civilisation. Autrefois, cette région comptait trois fois plus de vaches que d'habitants. "Bonjour Monsieur d'Ambert. Est-ce que vous pourriez me concocter un assortiment de fromages à partir de cette liste?" Je lui tends la liste établie par Satoshi, qui précise de manière détaillée les variétés de Penicillium recommandées pour la santé de mes symbiotes. Le connaisseur qu’il est saura en déduire les fromages adéquats.  Je lui fais confiance. "Je vous en prie, appelez-moi Fourme. Votre demande est très inhabituelle." L'étonnement se lit dans ses yeux. Des yeux d'un bleu perçant qui contrastent joliment avec son teint hâlé et sa tignasse crasseuse. Autrefois militant écologiste et député Européen, il fût saisi par le doute en visitant cette région isolée, plaqua tout et s'y installa dans l'espoir d'y développer une activité proche de la terre. C'était sans compter l'avènement de la Suprême Alliance Démocratique et le triomphe de ses anciens compagnons de route. Depuis il vivote, mêlant activités légales de façade et production clandestine de fromages, sauvant par la même occasion quelques bêtes de l'extermination. Pendant qu'il me prépare le précieux assortiment, il jette de manière répétée des coups d'œil intrigués à mon collier d'esclave. "Je suis esclave sexuelle", lui dis-je en rougissant, pour couper court à ses interrogations. Comme si l'ajout du qualificatif "sexuelle" édulcorait la formulation et la rendait plus présentable pour les non initiés... Les anneaux métalliques qui ornent mes poignets et mes chevilles ajoutent certainement au caractère intrigant de mon accoutrement. Mon Maître prend un malin plaisir à me faire sortir ainsi, dès que les circonstances le permettent. Pas de paiement possible pour des produits interdits. Les espèces ont disparu, remplacées par la monnaie 100% numérique et même les transactions les plus infimes sont surveillées en continu par l'intelligence artificielle. Un marché clandestin, risqué, s'est développé sur la base du troc. Mais que puis-je lui proposer d'utile en échange de ses précieux produits? Mon Maître ouvre le coffre, révélant les outils et autres bricoles que nous avons apportés en vue d'un troc. Ils  semblent maintenant bien dérisoires. C'est la rareté et le risque pris qui font la valeur et j'ai presque honte de proposer si peu. Mais mon Maître a déjà une longueur d'avance. "Si ça vous tente", dit-il en découvrant chaînes et cadenas cachés sous le bric-à-brac. Pas besoin d'insister. C'est en marchant à tous petits pas, courte chaîne aux chevilles oblige, poignets cadenassés dans le dos, que je suis conduite à l'étable. Ma robe, promptement retirée, est restée dans la voiture, afin que je puisse profiter pleinement du vent glacial qui sévit sur ce haut plateau. Les hauts talons et les fers aux pieds ne sont vraiment pas adaptés à la vie à la campagne, ça je peux le confirmer ! Mon Maître porte le fouet à la main. Mais notre hôte a visiblement une autre idée en tête. Ils sont bien pratiques ces anneaux et ce collier pour m'immobiliser à quatre pattes dans l'étable, au milieu des animaux qui semblent intrigués eux-aussi si j'en juge par toutes ces paires d'yeux qui me fixent ostensiblement. Prétextant un café, ils me laissent seule dans un étrange silence. Comme si l'étonnement leur avait coupé le sifflet, les bêtes me regardent toutes, immobiles, silencieuses, retenant quasiment leur respiration. Je serais curieuse de savoir ce qui se passe dans leurs têtes. Le bruit régulier de la trayeuse doublé du sifflement caractéristique de l'aspiration me ramène à la réalité. Les lourds embouts ne sont pas spécialement adaptés à l'anatomie humaine, mais ils tiennent sans difficulté. Le pouvoir de succion est bien plus puissant que je ne l'imaginais. C’est désagréable, douloureux. Mon Maître s'est éloigné, certainement désireux de laisser un peu d'intimité à notre hôte, dont ma chatte devient pour l'occasion le réceptacle du plaisir. Quand l’alimentation du moteur est coupée, les embouts tiennent encore un bon moment, sous l’effet d’un résidu de dépression, avant de se détacher brutalement, m’arrachant un cri de douleur. Mes  tétons, rouge vif, indécemment saillants, se souviennent douloureusement de l’épisode et font l’objet de commentaires élogieux. "C'est génial" conclut-il, visiblement satisfait de la prestation. "Revenez quand vous voulez". Ce sont les derniers mots qu'il nous adresse alors que nous nous apprêtons à rejoindre la civilisation. Aux portes de la cité, un barrage établi par les Brigades de Défense de la Démocratie nous force à nous arrêter.   "Contrôle du fucking pass!" C'est leur dada : dès qu'ils aperçoivent un couple qu'ils soupçonnent de baise illégale, contrôle! Nous sommes en règle. "Ouvrez le coffre!" Aïe, ça ce n'est pas de chance. Pas d'autre choix que de l'ouvrir et de révéler notre copieux assortiment de fromages, denrée strictement interdite. L'un des miliciens nous met immédiatement en joue et hurle "Mains sur le capot". Leurs commentaires me révèlent qu'ils sont en train d'accéder à l'historique de mon crédit social. La voix se fait soudain douce et amicale. "Félicitations pour votre transition" "Mais je n'ai pas..." Un discret coup de pied dans la cheville administré par mon Maître m'évite de commettre une gaffe. J'ai l'esprit de me ressaisir. "Merci Monsieur. C'est mon médecin qui m'a recommandé le fromage pour aborder ma transition à venir dans les meilleures conditions". Il ne relève pas l'absurdité de mon affirmation, mais ce n'est pas étonnant, tant la population est lobotomisée. "Oui, je comprends. Ca passera pour cette fois. C'est toujours un honneur de croiser des citoyens qui adhèrent aux valeurs progressistes de la Suprême Alliance" "Bonne route!" Route que nous poursuivons, soulagés, et pas peu fiers du pied de nez. Faire pénétrer la subversion dans la cité... Une subversion bien modeste et odorante, mais la plus petite victoire est source de bonheur quand on se bat contre Goliath. Sur la route, je consulte mon historique, hautement intriguée. Rien… Plus aucune trace d'une transition programmée. Jusqu'à présent j’étais persuadée qu'un mystérieux ange gardien veillait sur moi dans l'ombre et avait trouvé le moyen d’influencer partiellement l'intelligence artificielle. Je sais très peu de choses des projets du pangolin fou, et parfois je me demande si tout cela n’est pas qu’illusion. Un combat perdu d’avance. Mais le doute m'assaille soudain. Et si Eurytion prenait des initiatives de son propre chef? Une perspective qui donne le vertige. Que peut-il se passer dans les méandres d'un cerveau électronique qui a accès à une quantité phénoménale d'information, et pourquoi aurait-il considéré qu'il doit me protéger? à suivre   Contexte L’histoire se situe dans la seconde moitié de notre décennie, la France étant à présent membre de la Suprême Alliance Démocratique, une puissante fédération de démocraties modernes et progressistes. Pour en savoir plus sur le contexte social, humain, et technologique, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).  
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Par : le 06/01/24
Dans un accès de libido, Masato me colle contre lui et m’embrasse goulûment tout en me caressant les fesses. Je le repousse brutalement et lui flanque une bonne gifle. Juste à temps ! Les rires gras des défenseurs de la démocratie déchirent le silence. Masato est bon pour subir un déferlement de quolibets. Se faire gifler publiquement par une fille est humiliant ici plus qu’ailleurs. « Désolé, je n’avais pas vu la patrouille » me dit-il à voix basse pendant que les miliciens s’éloignent. Le gifler est la seule réaction qui m’est venue sur le moment, pour lui sauver la mise. La loi dit que les relations sexuelles sont interdites en l’absence de Fucking Pass et que toute infraction sera sévèrement punie [1]. Mais elle ne définit pas précisément ce que l’on doit entendre par relation sexuelle, laissant libre cours à l’interprétation et à l’excès de zèle des miliciens. Mettre les esprits en état d’insécurité permanente, de perte de repères, est l’une des ficelles du totalitarisme. Je jette un dernier coup d’œil sur les alignements de bites. Des bites à perte de vue, prêtes à défendre la planète. C’est beau ! A défaut d’être utile, je dois admettre que le projet B.I.T.E.S. a de la gueule. Sur le chemin du retour, Masato tient à me faire essayer les lunettes sociales qu’il vient d’acquérir à prix d’or. Elles affichent en temps réel le solde de crédit social des passants que l’on croise dans la rue. Un code de couleur permet de distinguer instantanément les bons et les mauvais citoyens. On peut même, si on le souhaite, visualiser l'historique de leurs bonnes ou mauvaises actions pour la démocratie et le climat. Vendre à la population, qui en redemande, les outils de son propre asservissement, en voilà une belle idée. Masato est déçu par mon manque d’enthousiasme puis admet à demi-mots qu’il est sans doute, lui aussi, tombé dans le piège infernal. De retour à son minuscule appartement, il m’annonce que nous n’avons que peu de temps car nous devons retrouver mon Maître dans la banlieue de Tokyo. Tiens donc… Je croyais qu’il m’avait oubliée ! Je lui propose de lui sucer la bite, pour me faire pardonner de la gifle. Prétexte, car, en réalité, j’adore sucer et donner du plaisir. Dans une ruelle déserte de la banlieue de Tokyo, au milieu des vieilles maisons, une salle de cinéma à l’aspect délabré, qui semble avoir miraculeusement survécu aux années. L’une des rares ruelles qui n’est pas encore équipée en caméras de surveillance. C’est dans le hall étriqué de cette salle de cinéma démodée que nous retrouvons mon propriétaire, qui est en pleine conversation avec un couple. Masato le remercie pour le cadeau. Mon Maître me fait un sourire de connivence. Le cadeau, c’est moi… « Dépêchons nous, la séance va commencer ! » Dans la pénombre, je distingue une vingtaine de personnes déjà installées. Sur scène, un homme élégant présente le film et le contexte dans lequel il a été réalisé. C’est l’esclave de Sonia. Il a belle allure ! C’est étrange de le voir en costume-cravate, moi qui ne l’ai connu que la bite à l’air. Mais, le choc du contraste passé, je me dis que je préfèrerais le voir la bite à l’air. « Salope ! » me dit mon Maître, comme s’il avait lu dans mes pensées. Sur l'écran, derrière lui, un dessin humoristique donnant un aperçu sur la teneur du film suscite des commentaires amusés. La projection commence. Au bout d’un moment, j’ai la gorge nouée et les yeux embués. Il n’y a pas à dire, Sonia est douée pour entraîner les spectateurs dans l’histoire et déclencher des émotions. Des éléments factuels, des explications rationnelles, sont savamment distillés. Appâter le spectateur par l’émotionnel, pour l’amener ailleurs, là où elle veut l’amener, enclencher la réflexion et le forcer à ouvrir les yeux sur la réalité du monde dans lequel il vit. L’être humain est doué pour voir le totalitarisme quand il se produit à l’autre bout du monde, ou quand il fait partie de l’histoire, mais est aveugle quand il est en plein dedans [2]. Comment lui redonner la vision de près ? Jouer sur l’émotionnel est le seul moyen, probablement, pour contourner l’effet de décennies d’abêtissement. « Des gens bien plus intelligents que vous savent ce qui est bon pour vous ». C’est l’adage que tout bon citoyen doit répéter en boucle dans sa tête. Les journalistes sont là pour le marteler à ceux qui seraient tentés de l'oublier. Je me prends à penser qu’il suffirait d’un seul traitre dans l’assemblée pour que les Brigades de Défense de la Démocratie réalisent une belle rafle. La séquence sur le sabotage du Nord Stream par nos plus fidèles alliés me prend aux tripes parce qu’elle me rappelle mon séjour à Bornholm. « C’est comme si votre femme se faisait violer par votre meilleur ami. Vous le savez, mais vous êtes tellement lobotomisé qu’à la place vous accusez celui que l’on vous a désigné comme votre ennemi » dit ironiquement l’expert qui commente les images et explique le mode opératoire. Je reconnais les images Sonar que Sonia m’avait montrées, mais leur qualité est infiniment supérieure. Mes programmes de traitement ont donc fonctionné. Je suis très fière d’avoir pu l’aider. S’en suivent les images de notre escalade et de ma sodomie à flanc de falaise. Elles sont magnifiques ! Me voilà bien malgré moi actrice vedette ! Mon visage a été modifié pour leurrer les techniques de reconnaissance faciale. Chirurgie esthétique numérique ! Le film laisse planer un grand mystère sur la vraie raison de ma sodomie à flanc de falaise. Le zébralyvox n’est pas mentionné. Est-ce que Sonia souhaite ne pas trop en dire ou bien s’agit-il de donner aux spectateurs l’irrépressible envie d’en savoir plus ? A l’issue de la projection, un débat s’engage. « Comment assurer la diffusion du film ? » est la question qui obnubile les esprits. L’accès à Internet est totalement contrôlé depuis la mise en place de l’identité numérique. Certains vont devoir se sacrifier pour mettre le film sur le réseau. Ils seront rapidement identifiés et arrêtés, mais avec un peu de chance d’autres le rediffuseront à leur tour. Je ne suis pas vraiment convaincue par cette manière de faire, qui semble pourtant recevoir l’adhésion de l’assemblée, faute de meilleure idée. La police du net, aidée par Eurytion, la puissante Intelligence Artificielle de la Bill & Alvértos Fucking Corporation, est redoutablement efficace. Non seulement les initiateurs seront arrêtés et exécutés, mais la diffusion sera probablement stoppée avant d’avoir pu atteindre le point critique qui aurait permis sa survie. « Vas-y », m’ordonne mon Maître, en me faisant signe d’aller exposer mon point de vue à l’assemblée. Je lève timidement la main, comme pour demander la permission. L’esclave de Sonia prononce mon prénom et me fait signe de le rejoindre sur scène. J’entends comme un murmure qui parcourt la salle. Je distingue même du français. « C’est Ysideulte !», dit une femme à son compagnon. Serais-je donc devenue une célébrité au sein de la résistance ? Pour moi, la fille effacée, c’est un comble. Arrivée sur scène, je me rends compte que l’éclairage vient du bas. Robe ultra-courte, pas de culotte… Spectacle assuré ! J’expose néanmoins mon point de vue d’un ton posé, ce qui me surprend. C’est la magie de l’esclavage : obéir à mon Maître, lui donner satisfaction, faire en sorte qu’il soit fier de moi, c’est la seule chose qui compte, au point que j’en oublie ma timidité. Le lien qui nous unit est immatériel et pourtant je le ressens si intensément ! Diffuser le film en utilisant des boules mémoire. En laisser traîner partout. C’est ma suggestion. Les gens s’en saisiront, à l’abri des regards et des caméras. Ils regarderont le film, le recopieront pour leurs amis. Des centaines de millions de boules mémoire qui circuleront de main en main. Mais comment assurer une telle production ? « L’Inde pourrait nous aider », suggère l’esclave de Sonia. Ses capacités de production ont été en grande partie détruites par les bombes démocratiques, mais elle a encore quelques ressources. La Suprême Alliance Démocratique a subi de lourdes pertes lors de l’opération Komsomolets, ce qui a accordé un peu de répit à certaines nations pour tenter de se reconstruire. Il faudra organiser la logistique, en toute clandestinité. Je prends garde à ne pas serrer les jambes et à répondre aux questions avec humilité. Mon propriétaire m'observe et je sais à quel point il apprécie de montrer que je suis bien dressée. Mes cuisses portent encore les marques de ses coups de ceinture, certainement réhaussées par l'éclairage incident et maintenant exposées à la vue de tous. L'assemblée semble convaincue par ma proposition. Je rejoins mon Maître, qui m’adresse un sourire de satisfaction et fixe la lourde laisse à mon collier de chienne. Clic! Pas besoin de paroles. Un frisson de plaisir me parcourt le corps. à suivre   Contexte et Références [1] L’histoire se situe dans la seconde moitié de notre décennie, la France étant à présent membre de la Suprême Alliance Démocratique, une puissante fédération de démocraties modernes et progressistes. Pour en savoir plus sur le contexte social, humain, et technologique, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication). [2] « Tout l'enjeu du psychisme est de se protéger, quitte à réaménager les discours et la façon de se raconter la réalité. [...]. Il n'y aurait ni délire ni contagion délirante sans un déni de réalité qui lui préexiste. [...] ces mécanismes de défense sont des protections psychiques [...]. Tout cela nous explique la raison pour laquelle beaucoup de personnes ne parviennent pas à voir ce qui se passe lors de la mise en place d'une dérive totalitaire, et même, s'illusionnent sur le fait que leur gouvernement, devenu véritable bourreau, continue de leur vouloir du bien, pourvu qu'aujourd'hui il se nomme "démocratie". [...] Car il faut une force psychique hors du commun pour garder un raisonnement sain dans un monde qui devient fou, où les repères sont inversés, où la vérité est travestie en mensonge, [...], tandis que s'exerce un pouvoir abusif prétendant que c'est pour le "Bien Commun", au nom de jolis principes auxquels chacun peut souscrire » Ariane Bilheran, "Psychopathologie du totalitarisme", septembre 2023   Illustration: montage à partir de dessins de Tesson.   Premières apparitions de certaines notions évoquées dans le texte: - Le Fucking Pass, Eurytion et la Bill & Alvértos Fucking Corporation:     dans "Le perchoir d'Ysideulte", le 15/09/2022 (https://www.bdsm.fr/blog/8145/Le-perchoir-d'Ysideulte/) - Les Brigades de Défense de la Démocratie:     dans "Sonia", le 18/01/2023 (https://www.bdsm.fr/blog/8332/Sonia/) - Le zébralyvox gémellaire et l'opération montée par la Suprême Alliance Démocratique pour l'anéantir (opération Komsomolets):     dans "Zébralyvox gémellaire, l'étonnant passager" le 07/02/2023 (https://www.bdsm.fr/blog/8393/Zebralyvox-gémellaire,-l'étonnant-passager/) - Les prémisses d'une résistance:     dans "La charte du pangolin fou", le 27/04/2023 (https://www.bdsm.fr/blog/8558/La-charte-du-pangolin-fou/) - Les modalités d'obtention du Fucking Pass     dans "Adorable Fucking Pass", le 13/05/2023 (https://www.bdsm.fr/blog/8630/Adorable-Fucking-Pass/) - Bornholm et le Nord Stream     dans "Matin calme à Bornholm", le 02/07/2023 (https://www.bdsm.fr/blog/8709/Matin-calme-à-Bornholm/) - La vertigineuse sodomie d'Ysideulte     dans "Sodomisée à flanc de falaise", le 18/07/2023 (https://www.bdsm.fr/blog/8745/Sodomisée-à-flanc-de-falaise/) - Le projet B.I.T.E.S.:     dans "B.I.T.E.S. - Complexe de défense planétaire", le 03/12/2023 (https://www.bdsm.fr/blog/9180/BITES-–-Complexe-de-Défense-Planétaire/)  
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Par : le 03/12/23
Les têtes Doppler se rétractent. Les écrans s’éteignent. Le silence emplit la pièce [1]. Mon Maître laisse tomber une feuille de papier qui atterrit délicatement sur mon ventre après un élégant vol plané. Sans un mot, il s’éloigne en compagnie de Satoshi, me laissant seule avec le jeune homme, qui entreprend, sans attendre, de me libérer de mes liens. J’examine la feuille avec curiosité. Je n’y comprends rien – à peine arrive-je à décoder quelques kanjis. Mais je reconnais la structure du formulaire d’évaluation. Le jeune homme s’assoit sur une chaise et m’invite à en faire autant. Il semble aussi timide que moi, ce qui ne va pas faciliter les choses. Le silence est pesant. Je sais ce que mon Maître attend de moi, mais je ne sais pas comment y arriver. Je le regarde un bref instant et je rougis, sans oser prendre l’initiative. Détourner le regard et baisser les yeux est ma seule réaction.  « Ce n’est pas possible d’être aussi empotée ! » me dis-je, rageant intérieurement contre moi-même. Si je retrouve mon Maître sans avoir été baisée, je vais prendre une sacrée raclée, ça j’en suis sûre. Je suis toujours nue, m’abstenant volontairement de récupérer mes vêtements. C’est un signe qu’il devrait interpréter sans ambiguïté. Mais ce qui semble une évidence pour moi ne l’est pas forcément pour l’autre, à plus forte raison s’il est né dans une autre culture. Je devrais pourtant le savoir. Je me rends compte que je ne connais même pas son prénom. Je me risque à le lui demander. Cette simple question suffit à le désinhiber un peu. Masato  me demande timidement si cela m’intéresse qu’il me fasse visiter le campus universitaire. Évidemment que je veux bien ! Cela me fera gagner du temps – le temps que j’arrive à surmonter ma timidité et que je trouve un moyen de lui faire comprendre que je dois être pénétrée et notée, sinon je serai sévèrement punie… Je m’habille et l’accompagne, main dans la main - c’est bon signe. Tout est nickel sur le campus, pas un grain de poussière. Nous sommes au Japon, je ne devrais pas en être surprise, et pourtant le dépaysement agit encore. Dans un anglais hésitant, il me parle un peu de la thèse qu’il est en passe de terminer et de l’admiration qu’il porte au Professeur. Au détour de la visite, il me fait découvrir son logement. Une minuscule chambre d’étudiant. Une chaise, une toute petite table, un lit d’à peine une place, ...  Ici on ne fait pas dans le superflu. Pas un instant à perdre, me dis-je – c’est le moment ou jamais. A peine la porte refermée, je me déshabille entièrement. Là s’il ne comprend pas… Je m’allonge nue sur le lit et, assis sur le rebord, il passe délicatement ses doigts sur mes marques. J’en suis fière de ces marques ! Mémoire des soirées où mon Maître m’a corrigée à coups de ceinture, des soirées où je ressentais dans mes tripes le plaisir qu’il éprouvait à me cogner, comme si nos esprits étaient connectés. Il parcourt chacune lentement, très lentement. Yeux fermés, à travers les sensations tactiles je reconstitue mentalement le graphe qu’elles dessinent sur la peau. C’est terriblement érotique et je me demande si je ne vais pas finir par avoir un orgasme spontané. J'ouvre les yeux. Il a sorti sa bite. Lui aussi est très excité par la scène, si j’en juge par la vigueur de son érection. La vue d’une femelle qui a été sévèrement corrigée et qui en porte encore les stigmates excite les hommes, en général. J’entreprends de lui sucer la bite, avec délectation. Avec un peu trop d’enthousiasme, sans doute. L’éjaculation est presque immédiate, m’emplissant la bouche de la précieuse semence.  « Quelle conne ! », me dis-je. Je voudrais m’excuser, mais je ne peux pas. Je garde le sperme en bouche, attendant qu’il m’autorise à avaler. Il est jeune. Avec un peu de chance il pourra remettre ça. Je me suis souvent dit que la sexualité masculine est mal conçue. Elle nécessite beaucoup de self-control. C’est tellement plus facile d’être femelle ! De par ma curiosité maladive, j’ai souvent rêvé d’avoir la possibilité technologique de transférer temporairement mon esprit dans le corps d’un homme, pour expérimenter intimement ce qu’il ressent. Ce n’est qu’après un long moment qu’il comprend, enfin, que je ne n’ai pas le droit d’avaler le sperme de ma propre initiative et que j’attends désespérément son feu vert. La nuit est déjà tombée. Après un frugal repas, je dois insister longuement pour lui faire accepter le fait que je peux parfaitement dormir sur le sol. Le lit est bien trop petit pour deux, il ne sera pas à l’aise, et puis je sais ce que mon Maître voudrait s’il était là. Je me demande si je ne devrais pas lui parler du risque de migration des zébralyvox. Et puis zut ! Tant pis. Surmonter ma timidité, c’est déjà assez compliqué comme ça. De toute façon, il doit bien s’en douter. Il a vu les images. Et puis le risque est minime. Les zébralyvox préfèreront certainement rester ensemble pour l’instant, ayant trouvé un environnement favorable dans mon corps. Après m'être refait une beauté et m'être soigneusement préparé et lubrifié le cul, je m'allonge sur le sol, à ma place de chienne. Je veille à maintenir mes cuisses ouvertes, comme une invitation à la pénétration, signifiant ainsi qu'à tout moment, même au milieu de la nuit, je suis disponible pour le plaisir du mâle. Il m'arrive de les refermer pendant mon sommeil, mais de moins en moins. A la maison, à chaque fois que mon Maître m'a trouvée cuisses serrées, il m'a réveillée et réprimandée, alors j'acquiers peu à peu les bons réflexes. Je m’endors en espérant qu’au petit matin Masato aura pleinement récupéré sa vigueur. C’est bien le cas et sans attendre le matin ! Il me réveille au milieu de la nuit, certainement très excité par le fait de savoir qu’il y a une femelle nue au pied du lit, cuisses ouvertes, collier d'esclave au cou, n’attendant que la bite  – il doit y penser depuis que l’on a éteint la lumière, se faire des plans dans sa tête, et puis, n’y tenant plus, il m’a réveillée.   Il me gifle, me laissant interloquée. Il a vu mon Maître le faire – il doit penser que tout le monde en a le droit. Mais je ne relève pas. Après tout, je l’ai bien mérité, après ma maladresse d’hier soir. C’est parti pour de la baise non-stop jusqu’aux premières lueurs du jour ! Ceci en toute illégalité, car nous n'avons pas de Fucking Pass. De quoi être arrêtés et condamnés si nous étions découverts. Il est complètement épuisé, à force de me ramoner les orifices sans ménagement. Moi aussi d'ailleurs, mais je ressens la satisfaction de lui avoir bien vidé les couilles, jusqu'à la dernière goutte de sperme. J'aurais tant aimé que mon Maître eût été là pour observer mon comportement et constater les premiers résultats du sévère et exigeant dressage auquel il me soumet depuis des mois et des mois. Depuis que je lui appartiens, il me dresse en esclave sexuelle, dévouée au plaisir, avec un niveau d'exigence qui me donne l'impression d'être préparée comme une athlète de haut niveau, ce qui fait souvent l'objet de plaisanteries entre nous. Masato a eu tout loisir de tester mes trois orifices, longuement, profondément, dans toutes les positions, de pétrir mes mamelles et de juger de la manière dont je me comporte sexuellement. Il ne devrait avoir aucune difficulté à m'évaluer de manière détaillée, aussi sincèrement que possible, avec bienveillance mais néanmoins sans complaisance, ainsi que le souhaite mon Maître et ainsi qu'il l'a précisé en entête du formulaire d'évaluation. Je lui tends le formulaire, en lui demandant de bien vouloir me noter et compléter toutes les rubriques sans exception dès qu’il en aura le temps. J’insiste sur le fait que c’est très important pour moi, sinon je serai punie. J’espère qu’il le fera et qu’il ne sera pas trop sévère. Il me suggère de prendre notre douche ensemble, mais je ne peux pas. Je lui explique qu'en tant qu'esclave je dois obligatoirement me doucher à l'eau froide - ordre du Maître - et que je ne voudrais pas lui infliger cela!  La matinée est déjà bien avancée. Masato me propose de visiter le chantier de la B.I.T.E.S. En tant qu’universitaire, il fait partie des privilégiés qui peuvent accéder au site. Mon Maître ne m’a laissé aucune consigne. Je ne sais ni où ni quand je suis supposée le retrouver. Alors, pourquoi pas. Je suis curieuse de visiter ce projet – le plus coûteux de tous les temps. Situé au pied du mont Fuji, le site japonais de la B.I.T.E.S. – Broadest Initiative against Terror and Extra-terrestrial Spacecrafts – fait partie du complexe de défense planétaire. L’initiative comporte deux volets, l’un destiné à lutter contre le terrorisme grâce au renforcement de la surveillance de masse, l’autre, le plus important, destiné à protéger la planète contre les envahisseurs extra-terrestres. Une campagne d’opinion avait déjà été tentée en 2023, sous couvert de prétendues fuites d’informations attestant de la réalité de la menace Alien [2]. Mais elle n’avait pas pris comme espéré. Relancée récemment, avec une orchestration bien plus efficace, elle a suscité très vite l’adhésion de la population. Bien que loin d’être terminé, le chantier est déjà impressionnant. A perte de vue, des alignements de canons électromagnétiques, destinés à assurer notre protection. Une initiative dont la Suprême Alliance Démocratique est très fière. On dirait un champ de bites, énormes, dressées vers le ciel. Accolées à chaque bite, deux énormes couilles servent de réservoirs dans lesquels un liquide  blanchâtre est brassé et magnétisé, avant d’être introduit dans le canon. Lancée à l’initiative d’un ancien POTUS reconverti dans le projet messianique de sauvegarde de la planète, la B.I.T.E.S. est entièrement financée sur fonds publics - le plus gros détournement d'argent public de tous les temps - et suscite l’adhésion massive de la population. Récent lauréat du prix Hunter B., récompensant les hauts responsables politiques qui, durant leur mandat, ont œuvré de manière exemplaire contre la corruption et le trafic d’influence, son initiateur jouit d’un prestige immense, savamment entretenu par les médias. Alimentés par une énergie verte, 100% décarbonée, les canons respectent scrupuleusement l’idéal politique de la Suprême Alliance Démocratique, soucieuse du climat avant tout, même quand les pires menaces pèsent sur l’humanité. « Est-ce que tu sais qu'en vrai le sperme des hommes n'est pas stocké dans leurs testicules? » me dit Masato, dans un anglais toujours aussi hésitant. J'ai une petite hésitation, et puis je choisis de faire l'andouille, de faire comme si je ne savais pas. Cela lui donnera le plaisir de m'expliquer l'anatomie du mâle, cela lui donnera confiance en lui. Un tout petit mensonge pour la bonne cause... Est-ce bien? Est-ce mal? Je ne sais pas vraiment. Une démonstration est imminente et le compte à rebours a déjà commencé. On nous apporte des casques anti-bruit, destinés à protéger nos tympans du bang hypersonique qui se produira lors de l’éjaculation. Au terme d’une vertigineuse accélération, que seul un canon électromagnétique peut produire, des amas de liquide blanchâtre sont expulsés à plus de 20 fois la vitesse du son. Les amas deviennent rapidement incandescents sous l’effet de l’échauffement puis disparaissent en haute altitude. En douze secondes seulement, les projectiles visqueux ont déjà atteint l’ionosphère, à 80 km d’altitude, et deviennent invisibles à l’œil. Lorsque le dispositif sera entièrement opérationnel, il constituera une barrière infranchissable pour les vaisseaux Aliens, qui se retrouveront englués par ce liquide visqueux, se solidifiant à leur contact et les rendant impossibles à manœuvrer. L’objectif des Aliens pourrait être de violer les femelles humaines pour les ensemencer, assurent de plus en plus de spécialistes. La Bill & Alvértos Fucking Corporation a déjà dans les tuyaux un vaccin à ARN messager ciblant la protéine spikouze, présente à la surface des spermatozoïdes Aliens. Le vaccin transformera les cellules de la receveuse en usines à spikouze, provoquant la formation continue d’anticorps hautement protecteurs, ainsi que l’affirme le consensus scientifique relayé par tous les experts de plateaux. C'est sûr et efficace, et c’est la garantie de ne pas être fécondée par ces monstres. Des images de synthèse, terrifiantes, montrent l’horreur qui attend celles qui refuseraient le vaccin, subissant les plus humiliants outrages, violées et ensemencées par des monstres extra-terrestres aux yeux rouges, puis mises en cage pour la durée de leur gestation. C’est la bousculade pour s’inscrire sur les files d’attente. Les premières inscrites seront les premières à bénéficier de la précieuse injection quand elle sera disponible.  « Mais pourquoi prévoir cette injection si nous sommes déjà protégés par le projet B.I.T.E.S., réputé infranchissable ? » s’est risquée à demander une journaliste stagiaire. Depuis, elle a disparu des écrans. Le spectacle de ces amas  incandescents s’élevant à vitesse hypersonique vers la ionosphère est magnifique, c’est un fait. Je serais presque tentée d’adhérer au narratif, moi aussi. Et pourtant… Si tant est qu’ils existent, qui pourrait croire que nous arrêterons des êtres qui ont les capacités technologiques de franchir des milliers d’années-lumière en leur balançant de gros chewing-gums spermiques ?  Fussent-ils les chewing-gums les plus coûteux de l’histoire ? Un enfant de 5 ans, peut-être ? Pas seulement… Le début de la décennie a démontré que la population est prête à gober n’importe quoi. C’est juste une question de matraquage médiatique et de pouvoir de conviction des experts de plateaux [3]. Masato m'a tellement prétri les mamelles sans ménagement pendant la nuit qu'elles en sont encore très douloureuses. Ce n'est pas grave, ça passera. Il me caresse la joue avec gentillesse, comme pour me remercier du plaisir que je lui ai procuré. Cela déclenche immédiatement un sentiment de bien-être qui m'emplit le corps et l'esprit. J'adore donner du plaisir et sentir la satisfaction chez l'autre. C'est ma plus grande source de motivation. Il me demande quand est-ce que j’ai compris que le totalitarisme était déjà en marche, chuchotant à mon oreille, la voix tremblante, comme s’il craignait que Big Brother ne nous surveille.  « A un moment où nous aurions encore pu l’arrêter, si nous avions ouvert les yeux » Je réalise que je chuchote moi aussi.   à suivre Contexte et références  [1] L’histoire se situe dans la seconde moitié de notre décennie, la France étant à présent membre de la Suprême Alliance Démocratique, une puissante fédération de démocraties modernes et progressistes. Pour en savoir plus sur le contexte social, humain, et technologique, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).  [2] Officials and lawmakers push for more government transparency on UFOs, CNN, July 26, 2023, https://edition.cnn.com/2023/07/26/politics/ufo-house-hearing-congress/index.html  [3] « On nous raconte des faits qui n’existent pas et on passe sous silence des faits qui existent. […] La pensée n’est plus régulée par le retour d’expérience ; elle s’impose en tant que certitude délirante sur l’expérience, interprète et déforme la réalité pour la faire plier sous sa folie, et la lire au travers du prisme de son dogme, qui ne souffre aucune remise en question. […] A force de répétition, la population finit par être persuadée que l’eau brûle et que le feu mouille ». Ariane Bilheran, Psychopathologie du totalitarisme, septembre 2023, pages 42-43  
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Par : le 15/11/23
Episode 1 : Infâme mixture mais délicieux rāmen Mon Maître plaisante à la vue de mon air dégoûté par l'aspect fort peu engageant de la mixture. -  « Assaisonné avec quelques gouttes de sperme, est-ce que serait plus facile à avaler, salope ? » Maintenant mes « hallucinations » me reprennent. Le flacon se met à scintiller. Manquait plus que ça. Ces scintillements bleu-jaunâtres me donnent le mal de mer. -  « Allez, courage ! Dis-toi que c’est pour sauver le monde » Au moins il sait me faire rire… Bon ben, quand il faut y aller… J’avale d’une traite ce flacon d’eau boueuse, que le Professeur a apporté. Beurk ! C’est infect ! J’espère que le Professeur ne se trompe pas et que sa théorie n’est pas qu’un pur délire. Je connais Streptomyce Avermitilis, ce surprenant micro-organisme qu'il découvrit autrefois dans le sol d'un terrain de Golf Japonais. Une découverte qui lui valut la gloire, le prix Nobel, puis récemment le dénigrement pour des prises de position qui ont été perçues comme une menace pour de puissants intérêts politico-financiers. Les médias et leurs meutes de fact-checkers ne font pas de cadeau à ceux qui sortent du rang. Il m’assure que les eaux croupies prélevées lors de notre séjour à Fushimi Inari grouillent d’une version mutante, qu’il a baptisée Streptomyce Avermitilis Inari (*). Il est persuadé que dans les temps préhistoriques ces micro-organismes vivaient en symbiose avec les zébralyvox et jouaient un rôle essentiel dans leur métabolisme et peut-être dans leur reproduction. Le symbiote du symbiote… Ils émettent des filaments, comme les zébralyvox, et sont le siège d'une forte activité électrique, nous explique-t-il, comme pour nous convaincre du bien fondé de son hypothèse. Tout cela me paraît un peu tiré par les cheveux. D’un autre côté, ces scintillements qui m’ont guidée à Fushimi Inari, je les ai bien vus. Je n’ai pas rêvé. Je ne suis pas folle. C’est comme si mes symbiotes voulaient me faire comprendre quelque chose. Après tout, que sait-on du métabolisme des zébralyvox, basé sur l’électricité?  Quasiment rien. Alors, ce ne serait pas la première fois que la nature nous surprendrait par son inventivité. Depuis la pandémie, je considère avec une grande méfiance la parole des médecins, auxquels je vouais pourtant autrefois une confiance aveugle. Quand la confiance est brisée elle est très difficile à reconstruire. Mais le Professeur est différent. En mon fort intérieur, je le sens honnête et compétent. Ce n’est qu’une intuition, mais je le ressens. Mon intuition m’a quelques fois trompée, mais bien plus souvent j’ai amèrement regretté de ne pas m’être fiée à elle. Le Professeur semble pressé de rejoindre Tokyo, mais devant l’insistance de mon Maître il accepte néanmoins de dîner avec nous. Les restaurants sont rares et il y en a peu qui sont ouverts le soir à Nikkō. Partout, nous trouvons porte close, ou une longue file d'attente, jusqu'à ce que nous trouvions enfin une place dans un restaurant de rāmen. Il s'agit d'un bouillon de nouilles, agrémenté de viande, d'oignons et d'œufs. Simple, mais très bon. Voilà qui va, je l’espère, faire passer le goût infect que j’ai encore en bouche. Malheureusement, les tables basses de cet établissement modeste, pas du tout conçues pour les touristes, sont très inconfortables pour la morphologie Européenne. Je ne sais pas comment me mettre, aucune position ne m'étant agréable. J'ai mal aux jambes, mal au dos. Je suis quelque peu déstabilisée par l’enthousiasme du Professeur. Il croît dur comme fer au succès du pangolin fou. Pour ma part, j'y crois de moins en moins. Où est donc passé mon optimisme d'antan? Suis-je devenue pessimiste ? Ou trop réaliste? Pour tout dire, je pense que cette histoire va mal finir et que le pangolin fou est une utopie qui n'a quasiment aucune chance face aux puissants intérêts qui ont corrompu notre société avec l’assentiment, ou tout au moins la passivité, d’une majorité de la population. Autant combattre une armée moderne avec des arcs et des flèches. Pendant le repas, le Professeur se risque à poser quelques questions sur la manière dont nous vivons notre relation. Mon Maître lui répond avec une délectation non feinte. Cela me réjouit, car je sens à travers ses mots le plaisir qu'il prend dans notre relation. Il est rare qu'il me témoigne directement ses sentiments et ces quelques moments pendant lesquels il exprime sa satisfaction me comblent de bonheur. Pour ma part, je reste silencieuse, les yeux baissés. A table, une esclave baisse les yeux et ne prend pas la parole sans y avoir été invitée. C'est la règle. Enfin, du moins, c’est Sa règle, celle qu'il m'impose - la seule qui compte finalement, tant il est vrai que les relations Maître/esclave recèlent une multitude de variantes. Ce silence imposé a l'avantage de renforcer considérablement ma perception. Quand on n'a ni  le droit de parler, ni de croiser les regards, on écoute, bien attentivement, on enregistre, on décèle l’information non verbale transportée par la moindre variation d’intonation. Lorsque mon Maître m'ordonne de remonter légèrement ma jupe, pour montrer au Professeur qu'aujourd'hui, comme chaque jour, je sors sans culotte, je m'empresse d'obéir, en m'efforçant de rester discrète pour ne pas attirer l'attention des autres clients. La sensation instantanée de chaleur au niveau de mes joues ne me trompe pas: je rougis fortement et cela se voit certainement. Episode 2 : Zébralyvox gémellaire, le cauchemar des sadiques  De retour à l'hôtel, mon Maître ne tarde pas à retirer sa lourde ceinture en cuir ce qui déclenche instantanément une montée de stress. Depuis que nous avons atterri au Japon, il m'a frappée à plusieurs reprises avec cette redoutable ceinture, et il cogne dur. Mais je n'ai pas le choix, je suis là pour son plaisir après tout, et puis de toute façon il ne me demande pas mon avis. Je m'empresse de me mettre en position pour recevoir les coups, bien cambrée. - "Non, pas comme ça, salope. Je vais te frapper la chatte ce soir. Allonge-toi sur le dos, jambes en l’air, bien ouverte". Il me tend une serviette dans laquelle il me conseille de mordre, pour atténuer mes cris, car ça va faire très mal. Il ne tient pas à ce que j'affole tout l'étage... Dès le premier coup je ne peux m'empêcher de resserrer les cuisses, dans un irrépressible réflexe de protection, ce qui me vaut une belle engueulade. Je dois engager toute ma volonté pour les maintenir ouvertes. Qui ose dire qu'une soumise n'a pas de volonté? A partir du sixième coup, les sensations s'atténuent brutalement. Pas de doute: les zébralyvox ont déjà migré vers ma chatte et déployé leurs filaments pour détourner l'influx nerveux. Incroyable! Ils n'avaient encore jamais réagi de manière aussi rapide. J'en informe immédiatement mon Maître, car mes cris et mes larmes lui sont indispensables pour mesurer l'impact des coups et éviter d'aller trop loin. Je ressens encore les coups, mais ils ne me font pas mal.   Bien que son tempérament sadique en soit certainement contrarié, la nouvelle le réjouit. Cela ouvre des perspectives encourageantes. Le Professeur avait donc raison, l'infâme mixture qu'il m'a faite avaler a un effet. Comment ais-je pu douter? Je me prends à reprendre espoir. J'ai parfois l'impression d'être une girouette, oscillant entre pessimisme et optimisme. Mais peut-être est-ce le lot de beaucoup d'humains même si peu osent l'avouer. Je doute fort que cette découverte vaille au Professeur un nouveau moment de gloire. Au contraire, je suis persuadée que si elle était révélée il serait arrêté et condamné pour mise en danger de la démocratie. Je me prends à penser que si les zébralyvox naturels se reproduisaient comme nous l’espérons et entraient en symbiose avec l’humanité entière, ils représenteraient un vrai cauchemar pour les sadiques et les masos. Cela obligerait la communauté bdsm à s’adapter, à se réinventer… Mais pour l’instant ce n’est pas notre principale préoccupation.   Episode 3: Chienne au pied du lit Je me réveille au milieu de la nuit, le clitoris en ébullition, comme s’il était parcouru par des dizaines de micro-courants électriques. Je ne sais pas ce qui se passe, mais je sens le plaisir monter sous pression comme dans une cocotte minute. Je n'avais jamais éprouvé une telle sensation. Et puis j'explose dans des hurlements de plaisir, réveillant mon Maître par la même occasion ! - "Tu t'es encore masturbée, salope ?" Oui, je sais que la masturbation m'est à présent interdite, mais impossible de lui répondre. Ce tsunami de plaisir m'a complètement désorientée. Alors qu'il détache la courte chaîne qui relie mon collier d'esclave au pied du lit, et m'ordonne de me redresser et de m'allonger sur le lit pour recevoir une bonne correction, je m'efforce de me concentrer pour arriver à sortir quelques mots, pour lui expliquer que je n'ai pas désobéi, que je ne me suis pas touchée.   Message bien reçu ! La punition redoutée se limitera cette fois à une succession de gifles magistrales. Pour m'aider à reprendre mes esprits, m'assure-t-il. En effet, c'est efficace ! Mon Maître prend beaucoup de plaisir à me gifler et cela déclenche souvent une puissante érection. Cette fois ne fait pas exception et dans la foulée je reçois l'ordre de présenter mon cul pour recevoir la bite. Après tout, je suis là pour lui servir de vide-couilles. Comme à chaque fois je suis traversée de sensations contradictoires, inconfort, humiliation et pourtant infini bonheur de donner du plaisir. Dès que mon cul a reçu la précieuse semence, je remercie chaleureusement mon Maître. Une esclave bien éduquée remercie toujours: être enculée est un honneur et elle le sait. Mais pas de protocole creux chez nous, pas de remerciements prononcés sans conviction. Mes paroles sont sincères, elles viennent du fond du coeur. Toujours! Je reçois l'ordre de retourner à ma place, allongée nue sur le sol, et mon collier est à nouveau relié au pied du lit. Cette fois mes poignets sont menottés dans le dos. Précaution supplémentaire pour s'assurer que je ne me masturberai pas. Est-ce qu’il doute de ma parole ? Mon Maître me gifle à nouveau et éteint la lumière. Pas de préliminaires, pas non plus de  câlins après le sexe. C'est bestial, c’est brutal, et pourtant cela m'excite d'être traitée ainsi, de sentir le plaisir qu’il y prend...   Episode 4: Retour à Tokyo Au petit matin, mon Maître m'annonce que nous allons retourner immédiatement à Tokyo.  Il y a encore tant de lieux à visiter dans les environs de Nikkō, mais il lui paraît prudent de retrouver le Professeur rapidement pour avoir un diagnostic du phénomène en cours et faire les analyses qui s'imposent. Un avis que je partage amplement, mais peu importe - il ne me demande pas mon avis. Par chance, il reste encore quelques places dans le Spacia X. J'adore ce train! Au départ de Nikkō, les vastes vitres panoramiques m'offrent un spectacle inimaginable en Europe: les employés de la compagnie ferroviaire se sont alignés sur les quais et s'inclinent pour saluer respectueusement les voyageurs en partance. Dans le train, je sens à nouveau mon clitoris s’électrifier. Même pas le temps de prévenir mon Maître, je sors à toute vitesse une serviette de ma valise et je mords dedans de toutes mes forces pour atténuer les hurlements de plaisir qui ne tardent pas à surgir. Je n’y parviens qu’imparfaitement. Mais les japonais savent rester discrets, ne pas montrer leur étonnement face à une salope qui hurle de plaisir dans le train… Le Professeur est un peu surpris de nous voir de retour de sitôt. Comme mon Maître me l'a ordonné, je me déshabille immédiatement après les salutations et je reste bien entendu silencieuse pendant la dégustation du thé matcha. C'est mon Maître qui lui explique ce qui s'est passé et s'enquiert de son avis.   Episode 5 : Dans les profondeurs du chaos renaît l'espoir Le Professeur déteste perdre de temps et parler pour ne rien dire. Nous rejoignons très vite l'université Kitasato, où nous retrouvons le jeune homme qui nous fait entrer discrètement par une porte dérobée. Il semble encore plus inquiet que l'autre fois. Il doit se dire que l’on va finir par se faire remarquer et que quelqu’un va nous dénoncer aux Brigades de Défense de la Démocratie. Pas de temps à perdre. Je retire ma jupe et m'apprète à m'installer dans le dispositif d'imagerie quand je reçois une sacrée baffe. - "Retire ton haut, connasse !" Dans ma précipitation, je m'étais dit que, puisque les zébralyvox sont dans mon clitoris, pas dans mes mamelles, je pouvais gagner du temps. Grave erreur ! Penser au plaisir des hommes doit occuper à chaque instant l'esprit d'une esclave bien éduquée. J'ai encore beaucoup à apprendre. Je préfère quand mon Maître m'appelle par mon prénom, Ysideulte, mais je dois me faire une raison... Maintenant je me prénomme salope, chienne, connasse... Je m'installe toute nue dans la machine, cuisses bien ouvertes pour ne pas gêner les mouvements rapides des têtes Doppler à couplage quantique qui s'activent autour de ma chatte - le dernier cri de la technologie. La localisation des zébralyvox est difficile et nécessite de la fusion multicapteurs. Mais elle nettement plus rapide cette fois. Le Professeur sait exactement où chercher : dans mon clitoris ! Ils ont l’air tranquilles, fixés sur les fibres nerveuses. Ils vibrent de manière synchrone ce qui permet de les détecter au Doppler. Rien de nouveau. Bizarre… Le Professeur s’adresse à mon Maître : « Si vous le permettez, on va la laisser en observation et enregistrer les images » Il a bien compris que ce n’est pas moi qui décide… « Oui, bien sûr. Il vaudrait mieux l’attacher pour qu’elle ne bouge pas ». Quel pervers ! Ils s’éloignent et me laissent seule, attachée dans la machine d’imagerie. Je les entends discuter à voix basse dans le fond de la salle, mais je ne peux ni les voir, ni comprendre ce qu'ils disent. Je crois qu’ils prennent un café pendant que je me morfonds dans cette machine. Fidèle à son tempérament pervers mon Maître m'a écarté les jambes au maximum lorsqu'il m'a attachée. Ca tire fort sur les ligaments! La position est inconfortable et, immobile, nue, j’ai de plus en plus froid. J’espère que ça ne va pas être trop long. Si je pouvais me masturber, peut-être que ça déclencherait quelque chose. J’aurais dû suggérer l’idée. Là, attachée, impossible de m’auto-stimuler. Les heures passent, lentement, très lentement... Je suis frigorifiée et ankylosée quand des sensations commencent à me parcourir le clitoris. Les picotements causés par les décharges électriques finissent pas me faire hurler de plaisir. Les trois hommes accourent. J'assiste à un spectacle incroyable sur l’écran de l’appareil d’imagerie, commenté en direct par le Professeur. Les deux paires de zébralyvox ont déployé un complexe réseau de filaments interconnectés au cœur duquel chaque individu a déposé une boule d’une sorte de liquide visqueux. De puissants éclairs éclatent entre nœuds opposés du réseau, là où se sont positionnés les zébralyvox.  Je me demande s’ils fusionnent ainsi leurs esprits, comme dans Cocoon. Le summum du plaisir sexuel ! Le plaisir délivré directement dans les neurones, sans intermédiaire. Les quatre boules fusionnent rapidement en une seule. Peu à peu, une multitude de Streptomyces Avermitilis Inari vient s’agglutiner à la surface de la boule et commence à la mettre en mouvement. C'est comme un complexe mouvement de convection, d'allure chaotique - un brassage des patrimoines génétiques qui semble aléatoire mais dont la structure cachée finit par se dessiner sous forme d'oscillations autour d’un attracteur double. - "On dirait un attracteur étrange !" - "Pardon?" me demande le Professeur, qui visiblement ne connaît pas le concept. L'occasion pour moi de lui faire un mini-cours de théorie du chaos. L'attracteur étrange. L'ordre caché dans les profondeurs du chaos. Si on m'avait dit qu'un jour j’étalerais ma science devant un prix Nobel ! - "Attention, si vous la branchez sur certains sujets, vous ne pourrez plus l'arrêter" prévient mon Maître.   Dans certaines circonstances, la fille timide se transforme en une intarissable bavarde... Un attracteur double, régi par les lois du chaos, qui engloutit tout sur son passage. Je viens d'assister en direct à la naissance d'une nouvelle paire de zébralyvox. Une structure gémellaire qui restera intriquée pour la vie. Ce n'est même pas encore un embryon, je ne sais pas exactement ce que c’est, mais il porte tant d'espoirs à mes yeux que je sens des larmes de bonheur couler sur mes joues. à suivre Contexte (*) L’histoire se situe dans la seconde moitié de notre décennie, la France étant à présent membre de la Suprême Alliance Démocratique, une puissante fédération de démocraties modernes et progressistes. Pour en savoir plus sur le contexte social, humain, et technologique, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).    
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Par : le 22/09/23
préambule: Ce texte est la traduction / réécriture partielle d'un texte que j'ai écrit en anglais (sur fetlife).   Cette série concerne à la fois le dressage de mon esclave et l'aménagement, en parallèle, d'une pièce spéciale (vous pourriez l'appeler un donjon, mais je n'aime pas trop ce terme). Il faut imaginer une pièce complètement vide, et, chaque récit verra apparaître un nouvel objet. NDM: je ne considère pas le collier et la laisse comme 2 objets. C'est discutable mais, pour moi, ils sont indissociables de mon esclave. J'aurais aimé ajouter un gag à mon esclave. Je ne l'ai pas fait, par contre. La limite est fine. Premier texte / premier élément : un canapé confortable A genoux et sur tes mains, esclave ! Je sais que tu n'as pas été dressée, mais est-ce que c'est si compliqué pour toi de comprendre que ta place est à genoux ? À partir d'aujourd'hui et, pour chaque nouvelle session de dressage, tu entreras dans notre pièce spéciale, à genoux. Impatiente de poursuivre ta formation d'esclave, dans le but utime de mieux servir ton Maître. Est-ce que c'est compris ? Oui, Maître Good girl (flemme de traduire :D (mais pas de commenter, ce qui est sans doute plus chronophage, bonne remarque)) Je suis assis sur le canapé et je trouve que, pour l'instant, la pièce est vide. Mais nous allons en faire notre endroit. Mon esclave est complètement nue à l'exception d'un collier et d'une laisse qui traîne derrière elle. Viens ici, salope ! Commençons ton entraînement en te faisant comprendre que tu es une chienne faite pour obéir à tous les ordres que je voudrai bien lui donner, ni plus ni moins. La réflexion, c'est pas pour toi. Tu te contentes d'obéir et de répondre oui Maître. Compris, salope ? oui Maître Tourne-toi ! oui Maître Laisse-moi vérifier quelque chose. Oh wow tu es une vraie salope. Complètement mouillée alors que rien n'a commencé. oui Maître. Je suis impatiente de vous servir du mieux que je peux. Ok, c'est vrai. Tu as probablement ce qu'il faut pour être dressée et faire une esclave acceptable. Viens ici comme le putain d'animal que tu es. En marchant à 4 pattes et en regardant le sol. Je veux te voir te frotter à ma jambe jusqu'à ce que tu exploses comme la chienne que tu es. Oui, Maître. Merci beaucoup, Maître de m'autoriser à exploser. Ne me regarde pas. Baisse les yeux, sale pute ! Je peux déjà t'entendre gémir après quoi ? Quelques dizaines de secondes. Sérieusement, tu vas vraiment exploser dans la minute ? Arrête ! Je sais que tu es un putain d'animal, mais quand même, respecte-toi un peu. Oui, Maître. Mais c'est toi qui me transforme en une énorme salope, tu le sais. Je ne le reconnaîtrais jamais à voix haute. mais c'est vraiment très agréable de voir ce regard suppliant dans tes yeux. C'est aussi très agréable de cracher dans cette bouche ouverte, prête à avaler tout ce qui se présentera à elle. Je vais te laisser exploser mais, d'abord, regarde-moi dans les yeux et ouvre ta bouche. Supplie-moi et je te laisserai le faire. Dans la seconde qui suit ... s'il vous plaît, Maître. Ayez la gentillesse de me laisser exploser en frottant mon sexe contre votre jambe, contre votre pied. Je n'ai même pas réalisé que tu avais pris mes doigts dans ta bouche et que tu te remets à les lécher après avoir supplié. ok, tu as 30 secondes. Si tu peux exploser, c'est parfait. Sinon, tu auras perdu ta chance pour aujourd'hui et sûrement les jours à venir. Je retire mes doigts, j'attrape tes cheveux et je les tire pour que ton visage regarde vers le bas. Je sens ton sexe trempé se déplacer contre ma jambe. Tu ouvres encore plus les genoux pour que je puisse placer mon pied droit entre eux. Il te faut 10 secondes pour commencer à gémir très fort. Encore 10 secondes et tout ton corps commence à se contracter et tu commences à exploser bruyamment. Tu as effectivement tout pour devenir mon esclave. Il y a du travail. On va travailler sur la frustration. Pas question que tu deviennes un animal. On va travailler sur la frustration, la retenue pour que tu deviennes une vraie esclave mais je n'ai aucun doute que l'aménagement de cette pièce spéciale et le dressage en parallèle va être une source de plaisirs multiples.
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Par : le 20/07/23
"Le transfert a réussi ! The transfer was successful ! " (*) Je hurle ma joie à destination de mon Maître et de Sonia, en espérant qu'ils m'entendent. Je perçois la voix lointaine de mon Maître venant du canot en contrebas. "Bravo! Qui est l'hôte ? " "C'est moi ! It's me ! " J'ai un sourire jusqu'aux oreilles - j'espère qu'il le voit sur l'écran de contrôle. Le vent s'est levé et fait un bruit d'enfer à flanc de falaise. Les félicitations de nos propriétaires sont à peine audibles mais on les sent appuyées. Le soumis, qui vient de retrouver les sensations dans sa bite, est très excité et me demande la permission de jouir dans mon cul. Je ne sais pas - ce n'est ni à moi, ni à lui de décider. Sa voix porte plus que la mienne. D'un commun accord, c'est lui qui pose la question à nos propriétaires, pour nous deux. L'accord ne tarde pas à venir. J'en suis heureuse - il l'a bien mérité. Moi je n'ai plus aucune sensation dans le cul - deux paires de zébralyvox, c'est radical... - mais j'aime donner du plaisir. La descente à flanc de falaise est presque plus angoissante que la montée - je ne ferai pas cela tous les jours! Le soumis descend après moi. Il n'est plus en érection. Sa bite pendante et ses couilles se balancent joliment pendant la descente. Je n'arrive pas à en détacher mon regard. Mon Maître l'a bien remarqué. "Salope...", me dit-il affectueusement à l'oreille. De retour dans la crique, mon Maître me prend par la main. Le contraste entre nos couleurs de peau, sublimé par la lumière très particulière du Nord, me fait penser au Yin et au Yang. Noir et blanc entrelacés, complémentarité du Maître et de l'esclave, lien fusionnel. Le bonheur m'envahit. Sonia et son soumis s'éloignent discrètement, nous laissant seuls. Sonia est intelligente - elle a compris qu'à ce moment-là nous avons besoin de nous retrouver à deux, seuls au monde. Nous nous asseyons sur deux rochers qui semblent avoir été placés là à dessein et philosophons. Mon Maître me fait penser à un vieux sage africain. Je bois ses paroles. Il m'écoute attentivement aussi. Je ne me suis jamais sentie autant aimée et valorisée que depuis que je suis sa chienne. Aucun mot ne saurait exprimer le bonheur que je ressens à être là, nue, face à cet homme que j'admire. Comment expliquer ce lien si subtil ? Comment expliquer le bonheur d'être esclave de l’homme que l’on aime ? C'est impossible je crois. Il me met la laisse, pour rejoindre la cavité vaginale dans laquelle nous retrouvons Sonia et son soumis. Sur le trajet, je l'informe de la sollicitation du jeune homme sur le ferry. Il décide de ne pas me punir – il admet que matériellement il m'eût été difficile de le contacter. "Il te reste trois jours sur l'île - Profites-en et donne-lui du plaisir" "Je ne peux pas rester avec vous, Maître ? " "Il y a certaines choses que je ne peux pas te dire. C'est mieux pour ta sécurité. Obéis et ne pose pas de questions ! " Oui, bien sûr, j'obéirai. Sans discuter. Je l'ai toujours fait. J'ai juste le temps de dire au revoir à Sonia et à son esclave. Mon Maître me rend le sac à dos contenant mes vêtements et m'ordonne de rejoindre mon hôtel. De retour à l'hôtel, j'imprime le formulaire d'évaluation que j'avais sur mon PC et j'expédie un mail au jeune homme pour lui proposer de visiter l'île ensemble comme il le souhaitait. Je me réveille brutalement au milieu de la nuit et j'ai l'illumination. Mon cerveau a travaillé pendant mon sommeil.  Depuis le début j'étais intriguée par le ballet parfaitement synchronisé du zébralyvox gémellaire dans le flacon. Il scannait son environnement, c'est sûr! Le couple de zébralyvox agit comme un capteur différentiel, et en se déplaçant en parfaite synchronisation il se construit une image tridimensionnelle de l'activité électrique dans son voisinage. C'est comme cela qu'il détecte précisément les foyers de douleur. C'est aussi comme cela, sans doute, qu'il détecte la présence d'autres zébralyvox. C'est pour cela qu'il a une grosse tête - enfin, deux grosses têtes... Deux cerveaux intriqués, dédiés à la localisation fine des impulsions nerveuses. La grande quantité d'images Sonar géolocalisées mais de mauvaise qualité dont Sonia dispose, ne pourrais-je pas les traiter selon le même principe pour, par corrélation, calculer des images plus précises ?   Le lendemain matin je trouve sur mon mail une réponse enthousiaste du jeune homme, qui me propose un lieu de rendez-vous où se retrouver pour visiter l'île ensemble. Je passe le prendre à l'endroit indiqué. Avec les contrôles aléatoires liés au fucking pass, il faut être très prudent. Je ne peux pas lui proposer de venir me baiser à l'hôtel. Un employé de la réception risquerait de nous dénoncer à la milice. Et puis, les échanges par mail sont peut-être surveillés. Il faut faire très attention à ce que l'on écrit. Je m'habille en pute, un peu comme sur le ferry, mais en plus explicite - ordre du Maître. Sans culotte bien sûr. Collier d'esclave au cou. Autant qu'il n'ait aucun doute sur le fait que - certes nous nous retrouvons pour visiter l'île -  mais aussi qu'il pourra visiter mes orifices sur simple demande. Je me lubrifie le cul avant de partir. Dès qu'il monte dans ma voiture, il remarque les lacérations du fouet et des ronces sur mes jambes, et m'interroge. L'occasion pour moi de lui expliquer, en rougissant, que je suis esclave, propriété d'un Maître, et ici avec son accord. Ouf! Ce n'était pas facile à dire pour moi qui suis une grande timide, mais comme ça c'est fait, les choses sont claires. Après avoir visité les ruines spectaculaires du château Hammershus, qui surplombe la Baltique, nous trouvons une table de pique-nique à proximité. Je meurs de faim, n'ayant rien mangé à l'hôtel ni la veille au soir, ni au petit déjeuner.  Les insectes ça me dégoûte, mais malheureusement au sein de la Suprême Alliance Démocratique cela devient de plus en plus difficile de trouver de la nourriture traditionnelle. Il a apporté un panier de pique-nique et pendant que nous déjeunons il finit de me raconter l'histoire millénaire et sanguinaire de ce château. Il est vraiment sympa. Je l'apprécie de plus en plus. L'amélioration des images Sonar me trotte dans la tête. Après le pique-nique, je lui demande de m'accorder 30 minutes. Je sors mon PC portable pour tester une idée. Je suis comme ça. Quand une idée me trotte dans la tête, cela tourne vite à l’obsession. Il me pose des questions. Il s'intéresse. Je ne peux pas tout dire, mais juste un peu, ayant du mal à modérer mon enthousiasme. J'adore parler de ce qui me passionne - mais je ne dois pas être trop bavarde. Il me parle du lycée et des études scientifiques qu'il envisage. Tiens donc! Les sciences cela n'intéresse plus les jeunes en Occident. Il me plaît vraiment ce gars. Alors que je m'apprêtais à remonter dans la voiture, il me prend par la main et m'attire dans un coin un peu isolé, au milieu des ruines. Le site n'est pas fréquenté en cette saison, heureusement. Je sais ce qui va m'arriver, et j'en mouille déjà. Il me retire lentement ma robe, tout en m'embrassant, découvrant les marques de fouet qui me strient tout le corps. Il a un petit mouvement de recul, certainement surpris par ces marques qui ne laissent aucun doute sur la sévérité avec laquelle j'ai été fouettée. Puis il me complimente.  Je ne sais pas si c'est pour mon physique ou pour la perverse beauté de mes marques. Il m'avoue que je suis la première femme qu'il va baiser et qu'il est un peu intimidé. Cela m'intimide aussi. Je vais essayer d'être à la hauteur et de ne pas le décevoir. Je lui dit de ne surtout pas s'embarrasser de préliminaires, de ne pas se soucier de mon plaisir. Mon Maître me baise ou m’encule toujours directement, sans ménagement, alors j'ai l'habitude, et j'adore être prise ainsi. Et puis, je suis déjà bien trempée. Je lui dit que mon cul est déjà lubrifié, s'il souhaite me prendre par là. Mais il préfère la chatte pour une première expérience. Tant mieux, moi aussi. Je jouis très vite et enchaîne orgasme sur orgasme. Visiblement, le zébralyvox n'a pas encore regagné mon clitoris. Trois jours de tourisme agréable, en bonne compagnie, et de baise. On peut imaginer pire comme séjour! Cela m'aide à supporter l'absence de mon Maître. Il a eu l’occasion de visiter mes trois orifices. Je lui demande lequel il préfère. La chatte ! Dommage que ce ne soit pas l’avis de mon Maître, qui me la met presque toujours dans le cul… Avant de le quitter je lui tends le formulaire d'évaluation, en lui demandant s'il veut bien le compléter, le signer et le mettre sous enveloppe cachetée que je remettrai à mon Maître. Je sais que si mon évaluation est mauvaise, je serai sévèrement punie. Mais je suis confiante - je suis certaine qu'il a passé un bon moment. S'il est honnête - ce que je crois - il devrait bien me noter. Réveil de bon matin. Ce sont mes dernière heures sur l’île. La veille au soir j'ai travaillé jusqu'à très tard pour écrire un programme de traitement des images Sonar. Je n'ai aucun moyen de joindre Sonia. Je me lève très tôt et j’emprunte le sentier côtier au pas de course, pour redescendre dans la crique, en espérant qu'elle y est encore. Je me déshabille entièrement avant d'entrer dans la cavité vaginale. J'ignore quelles sont les idées de Sonia, mais visiblement son esclave est toujours nu en sa présence, alors je ne voudrais pas commettre d'impair. Nous sommes complices, mais cela n'autorise pas les comportements déplacés. Même si je ne lui appartiens pas, elle est Dominatrice, je suis esclave. Me présenter habillée devant elle me semblerait impoli. Je n'entends aucun bruit. Probablement qu'elle est déjà partie. Ah non! J’aperçois la lumière. "Hello Ysideulte ! What are you doing here ? " Son soumis, nu, me salue également. Sa bite est emprisonnée dans une minuscule cage métallique, dont l'intérieur est hérissé de longs pics acérés destinés à dissuader l'érection. Le pauvre... C'est inhumain de traiter un homme de cette manière, me dis-je. Le temps d'expliquer mon idée à Sonia et de lui transférer les programmes que j'ai écrits, je dois déjà repartir si je ne veux pas rater le ferry. Je n'ai pas le temps d’attendre les résultats du traitement, qui va nécessiter plusieurs heures de calcul. Espérons que ce sera concluant et que Sonia pourra en tirer quelque chose. En guise d'au-revoir, elle m'embrasse tendrement tout en glissant ses doigts dans ma fente. Elle sait y faire... Je ne tarde pas à jouir. Décidément, moi qui me croyais 100% hétéro, mes convictions sont fortement ébranlées. Elle me félicite chaleureusement de m'être présentée nue. "You behave in a manner that honours your Owner !".  Visiblement elle ne me tient pas rigueur de l'écart de comportement que j'ai eu. Emportée par mon enthousiasme quand je lui expliquais comment utiliser mon programme je me suis adressée à elle comme à une amie... "Lower your eyes, slavegirl ! No sustained eye contact without permission" m'interrompit-elle sèchement au milieu de mes explications. Je reprends la route. Traversée sur le ferry, puis direction la Bretagne ! 20 heures de route ! Je fais une étape en Allemagne - J'ai trop peur de m'endormir. Sur la route, les friches industrielles témoignent de l'effondrement de l'économie Allemande, autrefois florissante. Depuis le sabotage de 2022, la rupture irréversible de l'approvisionnement en énergie bon marché au profit du coûteux gaz de schiste américain a sonné le glas des industries qui faisaient autrefois la fierté du pays. L'hôtel est de bon standing et je peux profiter d'un petit déjeuner classique. Cela fait du bien avant de reprendre la route. En France, sur l’autoroute, les panneaux lumineux disposés à intervalles réguliers répètent jusqu’à l’écœurement le message du moment "Tous zébralysés - Tous protégés". La campagne politico-médiatique en faveur de l'injection du zébralyvox génétiquement modifié vendu par la filiale pharmaceutique de la BAFC (Bill & Alvértos Fucking Corporation) bat son plein. L’injection fut d'abord réservée aux personnes âgées ou souffrantes. C'est maintenant la totalité de la population qui est incitée à se faire injecter le coûteux symbiote. Quelques complotistes, promptement censurés et conduits illico-presto en hôpital psychiatrique, ont prétendu que sans tarder des mesures plus coercitives seront mises en places. Mais ce sont des élucubrations sans fondements, assurent les fact-checkers, qui ont interrogé le Ministère de la Vérité. Si mon hypothèse est la bonne, le zébralyvox OGM, stérile, cloné, privé de son jumeau, est incapable de localiser correctement les sources de douleur, incapable de scanner son environnement. Aveugle, privé d'énergie électrique, une mort rapide l'attend. Déjà, des messages commencent à circuler comme quoi la zébralysation devra être renouvelée fréquemment. Pour remplacer les symbiotes morts, sans doute... Et pour remplir par la même occasion les caisses de la BAFC. Près de chez moi, un centre de zébralysation vient d'ouvrir, comme partout dans le pays. C'est presque en larmes et désespérée par l'avenir qui nous attend que je sors la clé de ma maison. Mais la porte s'ouvre devant moi. " Maître ! " Enfin un rayon de soleil dans cette déprimante société démocratique. à suivre (*) Contexte L’histoire se situe dans la seconde moitié de notre décennie, la France étant à présent membre de la Suprême Alliance Démocratique, une puissante fédération de démocraties modernes et progressistes. Pour en savoir plus sur le contexte social, humain, et technologique, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication). Dans mes articles, les quelques paroles laissées en langue étrangère (anglais, danois) ne sont pas indispensables à la compréhension de l'histoire. C'est un choix volontaire pour mieux coller à la réalité. Si vous souhaitez une traduction de certaines paroles n'hésitez pas à me le demander dans le champ de commentaires (un traducteur automatique peut aussi faire le job).  
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Par : le 18/07/23
Le canot ralentit, puis dérive lentement, moteur coupé. Quel soulagement ! Les vibrations du moteur deux temps, amplifiées par les barreaux de la cage et les trois pénis qui me pénètrent profondément, sont une véritable torture [1]. Les sensations dans le cul sont les pires. C’est atroce. Je suis en larmes. « Frøken, se på fuglene, der rede på klippen! » Le bras tendu me désigne ce que je dois regarder, une colonie d'oiseaux marins qui nichent à flanc de falaise, dans la partie supérieure. C’est très vertical ! Chaque arrête, même la plus minuscule, est surmontée de son couple de volatiles attitré. Guillemot de Troïl, Goéland argenté, Grand Cormoran, ..., de nombreuses espèces cohabitent. Spectacle original, certes! Mais on ne m'a quand même pas conduite jusqu'ici en cage, enchaînée, pénétrée, pour faire du tourisme ornithologique ??? Le canot redémarre et la terreur m’envahit à l’idée de cette torture qui va recommencer. J’ai envie de hurler « Pitié ! Arrêtez ce moteur », mais impossible de sortir un seul mot avec une bite artificielle dans la gorge. Étrange... Maintenant les vibrations se font moins durement ressentir dans mon cul.  Elles sont désagréables, mais supportables. Mes sensations ont radicalement changé. Quelques secondes plus tard, une expérience sensorielle que je reconnais parfaitement mais que j'avais presque oubliée m'envahit tout le corps. L'orgasme ! C'est seulement lorsque je reprends mes esprits après un plaisir intense que je comprends. Pas de doute, le zebralyvox [2] a migré, pour atténuer mes douleurs rectales, restaurant par la même occasion ma sensibilité clitoridienne. Je l'adore ce symbiote ! Il est toujours au bon endroit au bon moment. Mes réflexions sont de courte durée, car voici un nouveau pic de plaisir qui déferle irrésistiblement. Puis encore un autre ! Les vibrations du moteur sont terribles. Cela fait plus d'un an que je n'ai pas eu d'orgasme, et ma sensibilité est extrême. Le canot accoste dans la crique où j'avais été embarquée. Les deux gaillards blonds débarquent ma cage, délicatement cette fois, puis retirent les trois pénis de mes orifices. Je suis dans un état second, à force d’orgasmes répétés. « Du er en tøs! »  dit le plus grand des deux, en me montrant le pénis dégoulinant de cyprine qu'il vient d'extraire de ma chatte, ce qui fait bien rire son collègue. Je ne comprends pas le danois mais je devine ce qu’il a dit. Ils me libèrent de mes chaînes et m'aident à sortir de ma cage. Ils ont toutes les clés ! Néanmoins l’anneau abdominal et les hameçons sont laissés en place. Je leur montre le sac à dos qui contient mes vêtements, resté sur le canot. « Du skal forblive nøgen ! » et ils se marrent... Je ne sais pas ce qu'il y a de drôle, mais je comprends qu'ils ne comptent pas me le rendre. Des danois qui ne parlent pas un mot d'anglais ça doit être rare. Ceci dit, ces deux-là n'ont pas l'air très malins. Ils embarquent sur le canot et s'éloignent, me plantant là, seule, nue. Je parcours lentement la plage, me demandant ce que je dois faire. Je ne vais quand même pas rentrer nue à l'hôtel ! Faute de mieux, je m'allonge sur le sable chaud. C'est agréable. Je ferme les yeux tout en me masturbant lentement et j’atteins rapidement un état de somnolence semi-orgasmique très plaisant. Lorsque j’ouvre les yeux, il me semble apercevoir un mouvement au loin près de la falaise. Je ferme un œil et avec deux doigts j'appuie légèrement sur l'autre - technique que j'ai découverte par hasard, bien pratique pour focaliser correctement quand on est un peu myope et que l'on n'a pas ses lunettes. « Maître !! » Je me lève plus vite que mon ombre et je cours à toute vitesse vers lui. Je le distingue à peine dans une faille de la falaise, mais c'est bien lui. Je vais lui sauter au cou, le prendre dans mes bras ! Arrivée à quelques mètres de lui je me ravise. Une esclave sexuelle ne se comporte pas ainsi. Je stoppe net ma course et m'agenouille en position nadu, cuisses ouvertes, paumes vers le haut, m'annonçant ainsi disponible pour le plaisir des hommes, pour son plaisir. Mon Maître n'est pas très protocolaire, à part quelques règles que je dois respecter strictement. Il aime voir comment je m'adapte spontanément au contexte. Il me félicite ou me récompense lorsqu'il apprécie, m’engueule ou me punit lorsque mon comportement ne lui convient pas. « C’est ainsi que l’on dresse une chienne », aime-t-il à dire. Il semble apprécier mon initiative. « Tu es sacrément bandante, salope ! » C'est sa manière de me témoigner son affection. Je l'avoue, j'aurais aimé un « Bonjour Ysideulte, comment vas-tu? Qu'est-ce que tu m'as manqué! », mais je dois me faire une raison et accepter mon statut. Je suis sa chienne, pas sa compagne. « Merci Maître! Vous aimez les fentes on dirait ! » Il reste immobile dans cette haute et étroite faille de la falaise, qui me fait irrésistiblement penser à une chatte... « Quoi ? Ah oui, en effet. Ah Ah! Très drôle! » D'autres m'auraient giflée pour mon insolence et remise à ma place, mais lui il apprécie mon humour à deux balles... Cela le fait rire. « Ta chatte dégouline ! Tu devrais avoir honte ! » « Maître, puis-je vous demander à quoi rime ce délire de tourisme ornithologique en cage ? » « Ah, tu n'as pas aimé, salope ? » « Euh... Si, mais disons que ça paraît absurde dans le contexte. Quel intérêt? Je pensais que j'avais été conduite jusqu’ici pour quelque chose d'important. » Et puis je lui raconte la torture causée par les vibrations du moteur, et ma quasi-certitude que le zebralyvox a migré de mon clitoris vers mon rectum. Il me présente ses excuses et m’avoue n’avoir pas prévu les effets des vibrations. Rares sont les Maîtres qui admettent leurs erreurs. C’est dans ces moments-là que je suis plus convaincue que jamais d’avoir fait le bon choix. J’aime cet homme. A la folie. Quel honneur d’être sa chienne ! « Qu’est-ce qui est arrivé à tes jambes ? » « Les ronces… L’accès de l’escalier en est envahi » « Aie ! Pauvre petite chienne, ça a dû te faire mal » Je ne peux m’empêcher de sourire à cette remarque venant d’un homme qui prend énormément de plaisir à me fouetter … « La balade en mer, c’est une idée de Sonia. Elle pense que c'est la capacité à donner de notre temps et de notre inventivité pour des choses sans importance, sans intérêt, qui fait de nous des humains, et je ne suis pas loin de partager son avis. Pourquoi prendre un verre ensemble quand on n'a pas soif ? Pourquoi baiser quand on ne veut pas se reproduire ? » « Sonia est ici, en Europe? ». Se jeter dans la gueule du loup... Elle n'a pas pu s'en empêcher. Je me doutais bien qu'elle est un peu folle. Mais ne faut-il pas un grain de folie pour rester fidèle à ses convictions, affronter la censure et le dénigrement, et maintenant prendre le risque d’être capturée, déclarée ennemie de la démocratie et exécutée ? « Tu parles trop ! Ouvre la bouche » Qu’est-ce que c’est bon de sucer la bite du Maître ! Mais le plaisir n’est que de courte durée. Il ne tarde pas à me prendre en gorge profonde, sans ménagement, et dans cette position c’est encore plus pénible. La gorge profonde, mon Maître y prend beaucoup de plaisir, moi beaucoup moins. Peu importe, voir que je n’aime pas du tout mais que j’accepte sans discuter contribue à son plaisir, et pour moi c’est la seule chose qui compte. Prendre du plaisir à travers le plaisir du Maître… Heureusement l’éjaculation arrive vite et le supplice est de courte durée. Mon Maître a veillé à déverser sa semence dans ma bouche et non dans ma gorge. J’apprécie la délicatesse. « Redresse-toi, Sonia est impatiente de te voir ». Il accroche deux lourdes clochettes aux hameçons. Aie ! « J’adore ! Tu fais vraiment femelle comme ça » me dit-il en posant les mains sur mes hanches, mises en valeur par l'anneau abdominal qui me comprime fortement le ventre. Il attache une laisse à mon collier d'esclave et me conduit à l'intérieur de la faille étroite. Elle est profonde et s'élargit lentement à mesure que l'on progresse. Les parois ruissellent. « On dirait un vagin ! », ais-je envie de m’exclamer, ce qui certainement provoquerait l’hilarité de mon Maître, mais avec du sperme plein la bouche impossible de parler.  Nous débouchons dans une cavité naturelle aménagée et éclairée. «  Hello Ysideulte ! » Le « Hello Sonia ! » attendra. J’ai la bouche pleine. Elle est accompagnée d'un homme nu, portant un collier d’esclave et tenu en laisse, comme moi. Il est en érection et tout son corps est marqué par le fouet. Les marques semblent toutes fraîches. Le pauvre a été fouetté jusqu’au sang. Je souffre pour lui. Sonia confie la laisse à mon Maître et me prend chaleureusement dans ses bras. Dominatrice... Très sévère au vu des marques de fouet. Les femmes sont cruelles… Allez savoir pourquoi je ne suis pas vraiment surprise. La découverte du fouet et de la soumission chez mon Maître [3] lui a visiblement donné le goût du bdsm, mais je la voyais mal poursuivre dans la position de soumise. Dommage, je ne pourrai donc sans doute jamais renouveler cette expérience qui m’a marquée, lorsque toutes deux nous étions en larmes sous les coups de mon Maître. « Profiter de l’instant présent car il ne se renouvellera peut-être jamais », c’est la pensée qui me vient à l’esprit. Une petite table déjà mise nous attend, au milieu d’écrans, d’ordinateurs, et d’un sacré bazar. Elle ordonne au soumis de nous servir le déjeuner.  « Avant de t’assoir, montre au soumis ce que tu as dans la bouche ! ». Moment d’humiliation que mon Maître apprécie tant… « Very nice ! You are a good slut » me complimente le soumis alors que j’ouvre délicatement la bouche, tête penchée en arrière, en prenant soin de ne pas en laisser échapper une goutte. « C’est bien. Tu peux avaler » Je suis autorisée à m'assoir, cuisses largement ouvertes comme toute soumise qui se respecte. S'assoir à la table des Doms, partager leur repas et leur conversation, est un honneur, j'en suis consciente, alors je veille à me tenir correctement, ouverte, cambrée, épaules bien positionnées pour faire ressortir mes mamelles. Les clochettes qui y sont suspendues m'obligent à des mouvements lents pour éviter de perturber la conversation de « ding! ding! ».  Je baisse les yeux dès que Sonia ou mon Maître s'adresse à moi. Le soumis a préparé le repas et fait le service, la bite à l'horizontale. Je suis surprise par la durée et la vigueur de son érection. Qu'est-ce qui l'excite à ce point ? Mon regard est irrésistiblement attiré. C'est beau une bite ! Quand il passe à côté d'elle, Sonia lui donne une sacrée tape sur la bite, ce qui la fait osciller jusqu'à retrouver son équilibre à l'horizontale. C'est excitant à voir... Côté gastronomie, il n'aura pas une étoile au Michelin, ça c'est sûr, mais de toute façon les pics de l'anneau abdominal qui me torturent le ventre me coupent un peu l'appétit. Mon Maître a parfaitement remarqué ce qui attire mon regard. « Tu aimerais bien l'avoir dans le cul, salope ? » « Je préfèrerais dans la chatte, Maître » « Ah ah! Je sais, mais ne rêve pas trop » Le soumis nous sert le plat principal, qui ressemble à une bouillie fadasse aux ingrédients méconnaissables, mais « garanti sans insectes » plaisante Sonia ! « Sonia réalise un film – un documentaire puissant et dérangeant. Il sera diffusé clandestinement », m'annonce mon Maître. Il n’en faut pas moins pour que je la submerge de questions. Alors que de l’idéal démocratique de nos ancêtres il ne subsista peu à peu que le nom, alors que les libertés publiques étaient grignotées jusqu’à en être dévorées, ses enquêtes solidement documentées, ses dénonciations de conflits d’intérêt majeurs et de corruption systémique, furent accueillies dans l’indifférence générale, puis implacablement censurées. Elle fut dénigrée par les fact-checkers, puis déclarée « ennemie de la démocratie » et pourchassée. L’information dérangeante n’intéresse pas, m’explique-t-elle d’un air triste. Les gens préfèrent le narratif officiel, ronronnant, du discours médiatique. Jouer sur l’émotionnel pour raconter une autre histoire, donner par cet intermédiaire l’envie d’en savoir plus, de questionner la doxa. Semer les graines du doute. Le doute… Une arme terrible que craignent tous les régimes totalitaires. Les fact-checkers n’ont pas été inventés sans raison : tuer dans l’œuf tout questionnement, dénigrer toute pensée dissidente. Si les gens commencent à réfléchir, à questionner, à s’informer, ce sont les fondations mêmes de la Suprême Alliance Démocratique qui risquent de s’en trouver fragilisées. Tout l’édifice pourrait s’écrouler comme un château de cartes. Un film, pourquoi pas. Il faut bien tenter quelque chose pour réveiller une société lobotomisée. Semer le doute, susciter le questionnement, saper les fondations. Les chances de réussite sont minimes, mais Sonia est douée. Un film… C’est donc pour cela qu’elle était si inquiète de l’état de sa caméra fracassée par les Brigades de Défense de la Démocratie [4]. Je ne peux m’empêcher de remarquer les images Sonar sur les écrans…   « What are you doing with these Sonar images ? » Sonia m’explique que le canot a parcouru l’une des zones du sabotage à de multiples reprises. Les seules images officielles qui ont été diffusées sont partielles et soigneusement sélectionnées pour être inexploitables. Mais celles qui ont été obtenues avec le Sonar de fortune embarqué sur le canot sont malheureusement de trop mauvaises qualité. « One more failure. I’m used to it, but it was worth a try » me répond-elle, l’air déçue. Après le déjeuner, mon Maître m’attire à l’écart pour une promenade en laisse sur la plage. « Maître, pourquoi ais-je été conduite ici ? Je ne comprends toujours pas. J’aimerais bien aider, d’une manière ou d’une autre, mais que puis-je faire ? Je me sens inutile » « Détrompe-toi, Ysideulte, tu es bien plus importante et utile que tu ne l’imagines » La promenade se poursuit en silence. « Sonia a pu se procurer une autre paire de zebralyvox », me dit soudainement mon Maître. « Où est-elle ? Je suis d’accord pour servir d’hôte ! », m’exclame-je, enthousiaste, pressentant une occasion d’être enfin utile. « Dans la bite du soumis ! » Ah OK !! Je comprends maintenant pourquoi il est en érection permanente. Le zebralyvox favorise l’érection afin de maximiser l’influx nerveux et de récupérer ainsi de plus grandes quantités d’énergie électrique. J’avais fait la même constatation : lorsque le zebralyvox y séjournait, mon clitoris était en érection permanente. C’était étrange de n’avoir aucune sensation alors que j’étais tout le temps en érection. Le symbiote détournait toutes les sensations à son profit. Une question me taraude depuis le début. Que fait mon Maître ici avec Sonia ? Pourquoi ne m’a-t-il rien dit ? Pourquoi n’a-t-il pas fait le voyage avec moi ? « Maître, est-ce que vous baisez Sonia ? » Gifle… Gifle… et Re-gifle ! Cela m’apprendra à m’occuper de ce qui ne me regarde pas. Je n’aurai pas de réponse. De retour dans la cavité vaginale, Sonia m’explique qu’elle voudrait transférer le symbiote de son soumis dans mon corps, ou l’inverse, dans l’espoir d’une reproduction. Mon symbiote et celui de son soumis sont sans doute les seuls spécimens naturels survivants. Les faire se reproduire est le seul espoir d’éviter l’extinction de l’espèce. Comment faire le transfert ? « Par les moyens naturels. Tu seras sodomisée à flanc de falaise » Quoi ?   « Pardon Maître, je ne comprends pas » « Vous escaladerez tous deux la falaise, nus, pour rejoindre une plateforme où tu t’empaleras sur sa bite. Cela fera de belles images.  » Sonia est complètement timbrée, me dis-je, avant de devoir admettre que sans nul doute cela fera de belles images. Je demande à mon Maître la permission d’uriner avant d’embarquer. « Tu videras ta vessie en escaladant la falaise.» Pendant que mon Maître me lubrifie copieusement le cul après m’avoir débarrassée de mon anneau abdominal et des hameçons, dont il coupe l’extrémité équipée de crochets anti-retour avec une pince, je vois Sonia s’approcher. Elle caresse les profondes marques que les pics de l’anneau abdominal ont laissées sur mon ventre. « Wonderful ! I want the same for my slave ! »  « Avec la permission de ton Maître, je vais devoir te fouetter jusqu’au sang, pour que tu sois marquée comme mon esclave. », me dit Sonia en anglais. J’ai une peur bleue du fouet, mais j’en comprends la nécessité. Soumis et soumise, tous deux fraîchement marqués par le fouet, escaladant la falaise nus, cela fera sans nul doute de magnifiques images. De toute façon, on ne me demande pas mon avis. C’est en pleurs et pleine de morve, lacérée par le fouet, que je suis conduite sur le canot, qui nous attendait sur le rivage. Quand Sonia fouette, elle ne plaisante pas… Les ronces c’était du pipi de chat à côté. Mais au moins cette fois j’évite le supplice du transport en cage. Je ne suis pas une pleurnicheuse et pourtant je sanglotte encore. Assise dans le canot, les déchirures du fouet me brûlent terriblement. Pendant le trajet, Sonia sèche mes larmes et me nettoie le visage, puis m’embrasse sensuellement. Elle aussi a été marquée par la séance de fouet chez mon Maître. Jamais je n’aurais imaginé être tellement excitée par les lèvres d’une femme sur les miennes. Je crois que nous sommes liées pour toujours. Le canot s’approche de la falaise et les deux gaillards aident le soumis à y prendre le premier appui. Il escalade la falaise en premier. Depuis le canot, Sonia pilote un drone qui filme la scène sous tous les angles possibles. Les images sur l’écran de contrôle sont magnifiques. Cela semble facile. Il atteint rapidement la petite plateforme et s'y allonge, la bite dressée vers le ciel, attendant fièrement qu'une salope s'y empale. C'est à mon tour. J'hésite, vraiment pas rassurée, mais quand il faut y aller, faut y aller ! La voie d’escalade à flanc de falaise a été équipée de points de préhension et d’appui, fixés à demeure, à intervalles rapprochés. Et pourtant, l'escalade est difficile pour moi, car je n'ai aucune expérience. Je ne suis pas assurée, mais au pire, je tomberai dans l’eau, me dis-je. Le choc sera violent, mais devrait être sans conséquence. « Prends ton temps, salope! Ce n'est pas une course! La bite t'attendra » me crie mon Maître d'en bas, voyant que je suis en train de m'épuiser. Instinctivement, je détourne le regard vers mon Maître. Grave erreur!  Ne jamais regarder en bas quand on a le vertige !!  J'ai la tête qui tourne et je me sens comme attirée par le vide. Effrayée, je m'immobilise le temps de me calmer. J’essaie de me raisonner. Pour tomber il faudrait vraiment le faire exprès, tant les points de préhension sont larges, rapprochés, et faciles à saisir. C’est ma peur plus que mes capacités physiques qui constitue mon principal ennemi. Regarder vers le haut. Penser à la bite qui m'attend, l'objectif à atteindre. Penser à mon Maître qui m’observe. Rien d'autre. Dans l'instant présent, le monde se résume à ça. La bite sur laquelle je dois m'empaler. Le vide en dessous, je m'en fous, je ne dois pas y penser. Je peux enfin reprendre mon escalade. « Vide ta vessie en grimpant, chienne! » Zut, j'avais oublié. Difficile ! J'y arrive, péniblement. Espérons que la caméra aura saisi cet instant sous l’angle idéal. Arrivée à mon tour sur la minuscule plateforme, accrochée à flanc de falaise au dessus du vide, je m'y déplace prudemment pour venir m'empaler sur la bite. Les points de préhension sur la plateforme sont rares et je m’y sens moins en sécurité que pendant l’escalade. Je m’empresse de m’empaler le cul, en me disant que la bite me maintiendra en place, ce qui me rassure un peu. Je pense surtout à ne jamais regarder en bas. Les consignes sont claires : faire durer la sodomie le plus longtemps possible pour maximiser les chances de transfert. De toute façon, je ne suis pas téméraire, alors mes mouvements sont lents et réfléchis. J’ai bien trop peur de tomber. Je demande au soumis s’il ressent quelque chose, parce que moi je n’avais aucune sensation dans le clitoris quand le zebralyvox y était. Il m’explique qu’il a des sensations, mais très atténuées. Pareil pour moi dans mon cul. Quelle ironie, cette sodomie dans laquelle aucun des deux partenaires n’a de vraies sensations ! Mais je m’en fous, c’est pour la bonne cause, et puis je dois avouer que l’idée complètement déjantée de Sonia est terriblement excitante. Profondément enculée, je chevauche prudemment la bite. J’ai très peu de sensations dans le cul, mais ma chatte dégouline, enduisant le bas ventre du soumis de cyprine. « Incredible ! What a slut you are ! » s’exclame-t-il. Oui, moi la fille timide et réservée, je suis une salope, et c’est bien pour cela que Sonia m’a choisie pour servir d’hôte. Alors que le drone tourne autour de nous, j’ai pendant un moment l’impression d’être une star improbable, mélange d’actrice X et de sportive de haut niveau ! Le sens du transfert est impossible à prévoir. On verra bien. Le soumis pousse soudainement un hurlement. Je ne tarde pas à ressentir à mon tour comme une  aiguille électrifiée qui me perce le rectum. Une douleur soudaine mais atténuée. Pas besoin d’être grand clerc pour deviner que c’est moi qui ai été choisie comme hôte. J'ai maintenant deux paires de zebralyvox dans le corps. Vont-ils copuler (à quatre!) et se reproduire? La reproduction du zebralyvox est une grande inconnue. La seule certitude est qu'une paire doit en rencontrer une autre pour que le complexe mécanisme de recombinaison des quatre patrimoines génétiques puisse se déclencher. Le summum de l'évolution ! Espérons que cela fonctionnera. C'est le seul espoir, tous les spécimens naturels découverts dans le Grand Nord Canadien ayant été détruits pour ne pas faire de concurrence aux versions génétiquement modifiées vendues à prix d'or par la Bill&Alvértos Fucking Corporation. Les spécimens conservés dans le grand glacier de l'île Komsomolets, au Nord de la Sibérie, ne sont plus qu’un souvenir. Un déluge de bombes thermobariques larguées par les bombardiers stratégiques de la Suprême Alliance Démocratique les a soigneusement éliminés [2]. Espérons !   à suivre...   Références L’histoire se situe dans la seconde moitié de notre décennie, la France étant à présent membre de la Suprême Alliance Démocratique, une puissante fédération de démocraties modernes et progressistes. Pour en savoir plus sur le contexte social, humain, et technologique, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication). [1] « Matin calme à Bornholm », article publié sur bdsm.fr le 02/07/2023, https://www.bdsm.fr/blog/8709/Matin-calme-à-Bornholm/ [2] « Zebralyvox gémellaire, l’étonnant passager », article publié sur bdsm.fr le 07/02/2023, https://www.bdsm.fr/blog/8393/Zebralyvox-gémellaire,-l’étonnant-passager/ [3] « La charte du pangolin fou », article publié sur bdsm.fr le 27/04/2023, https://www.bdsm.fr/blog/8558/La-charte-du-pangolin-fou/ [4] « Sonia », article publié sur bdsm.fr le 18/01/2023, https://www.bdsm.fr/blog/8332/Sonia/    
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Par : le 20/06/22
Maitresse Julia lâche 2 paires de bracelets en cuir devant moi. Je comprend tout de suite ce qu'elle souhaite et j'enfile rapidement les bracelets aux poignets et aux chevilles. Maitresse accroche les bracelets des poignets dans le dos et les chevilles ensemble grâce à des petites chaînes qui m'empêchent de me déplacer aisément. Elle me met debout, attache une laisse au collier que je portais depuis le début, me bloque la vue avec un bandeau et m'entraîne à sa suite dans les couloirs. Pieds nus, je la suis sur le sol froid du donjon. Nous atteignons une nouvelle porte. Maitresse Julia frappe à la porte. - " Entrez" répond une voix d'homme. Je vais être offert à un dominateur ? Je commence à avoir peur. Je ne souhaite pas être utilisé par un homme, c'est une limite que j'avais fixé depuis le début. Maitresse Julia me fait entrer dans la pièce, me fait avancer, m'oriente sur la gauche puis m'arrête. J'entend à nouveau la voix de l'homme en même temps qu'un coup de fouet mais pas pour moi  : - "Suce le" Je sens alors une bouche me lécher la bite délicatement. -" Bon, ils ont quand même respecté mes limites et choisie une soumise" pensais-je intérieurement. Cette pensée me rassure et je me laisse faire. Jusqu'au moment où j'entend Maitresse Julia ajouter : -" Toi aussi !" Je reste immobile, pensant qu'une deuxième soumise va nous rejoindre. Soudain, je reçois un coup de cravache sur mon cul. - "c'est à toi que je parle, petite lopette." En même temps, je sens que Maitresse  me pousse la tête en avant. Sans comprendre, je sens alors quelque chose dans ma bouche. Mais ça ne ressemblait pas à du caoutchouc ni à du silicone. Il me faut plusieurs secondes pour comprendre la situation : je suis en train de sucer un homme qui me suce en même temps ! Maitresse Julia me maintient la tête de façon à ce qu'il me soit impossible de reculer la tête suffisamment pour sortir cette bite de ma bouche. Elle me forçe à le sucer de longues minutes. Elle me retire le bandeau des yeux et je peux constater ce que je pensais. Un homme était attaché par les pieds, la tête en bas, les mains attachées dans le dos également. Et on se suçe mutuellement. Troublé, je ne sais pas comment réagir face à cette situation et me laisse faire par Maitresse. A suivre...
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