par Laidy Sienne
		    le 23/05/24
        
	
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                        J’ai envie de les voir
Les yeux noirs
Noirs de jais
Je les imagine, les savoure à l’avance
Le moment où je vais sentir ce regard qui devient plus profond
Plus présent, plus intense
Disparu le petit air amusé
Envolé le sourire
Cette lave liquide
Ces deux lacs, puits sans fond
Qui peuvent ordonner, me faire plier
Me frustrer ….. et recommencer
Ces deux lacs qui me regardent
Sans rien me dire
Juste me regarder
Sur le grill
Comme ils savent faire
Laidy Sienne, tous droits réservés – Ne pas reproduire sans mon autorisation
Posté dans:  Histoires & Confessions        
	
Thèmes:
	
	domination, bdsm, relation
        
Suggestion		
	
                Par : Surho
            
            
            
Le départ
Cela ne pouvait pas durer.
Je comprenais que je n'avais pas vraiment ma place chez mon maître, que j'y subissais davantage une initiation, un dressage qu'une intégration. Mais pourquoi ? Bien entendu, je ne posais pas de questions.
Tout était fait pour m'éprouver. Longues séances attaché dans le jardin. Argent laissé en évidence. Ordinateur du maître allumé dans le salon. Médicastre toujours aussi brusque.
Cela ne me perturbait pas mais je sentais bien que j'étais particulièrement étudié, analysé, scruté.
Et un matin, le maître vint m'annoncer mon départ immédiat. "Mets ce pantalon, je t'amène chez ton nouveau maître." Et il chargea mes valises que je n'avais jamais rouvertes. C'était l'hiver et c'était la première fois que je quittais son logis. J'ignorais que je n'y reviendrais pas.
Il neigeait quand nous traversâmes un village et arrivâmes à une allée menant à une maison isolée, ce qui n'empêcha pas mon maître de m'intimer de me déshabiller pour sortir du véhicule. C'est donc nu, en espadrilles, que je marchai dans la neige en portant les valises et attendis qu'un senior plus âgé ouvre la porte, il fit une accolade à mon maître mais ne me regarda même pas. Je rentrai après eux, posai les valises et attendis dans le couloir, la porte du salon ayant été fermée.
Alors que je tentais toujours de me réchauffer, mon maître passa avec le nouveau qui le raccompagna en laissant la porte d'entrée ouverte. J'entendis la voiture partir.
Je remarquai alors que le senior entendait mal malgré des appareils auditifs. Il se servit de sa canne pour que j'avance vers une petite pièce à droite où je découvris un lit d'internat, métallique. Quand il me tapota les fesses, je compris qu'il voulait que j'y grimpe à quatre pattes. Dans un tiroir, il prit des sangles pour lier mes poignets à l'avant du lit et les chevilles à l'arrière de façon à bien m'écarter.
Et il commença à frapper avec sa canne mais comme il se fatiguait vite, il utilisa un martinet et retrouva rapidement de la vigueur. Il étala ensuite un torchon sur le lit et m'enfonça un plug dont les vibrations se multipliaient dans mon séant encore frigorifié.
Il prit ensuite un étui en silicone, saisit mon sexe pour l'entourer. Je commençais déjà à jouir. Il me laissa ainsi...
 
Nouvelle vie
Quand il me libéra, je lui en fus reconnaissant tant j'étais exténué mais ne dis rien comme à mon habitude. Il ouvrit une porte sur le côté et me montra une grande chambre décorée à l'ancienne. Il agita une clochette que j'allais souvent entendre pour me mettre à sa disposition, me montra une armoire avec ses habits et des draps puis une salle de bains avec un lave-linge, un WC, une grande douche, une vasque, et sur des étagères les serviettes et des protections urinaires.
De retour dans la petite chambre, il ouvrit un placard avec uniquement des pantalons de jogging et des polos. Je posai les valises en bas. Il me montra le lavabo et la douche qui m'étaient destinés dans un recoin.
Les autres pièces étaient le salon, avec un ordinateur déjà ancien, la cuisine au frigo rempli de plats pour les vieux et une arrière-cuisine avec les produits et le matériel d'entretien.
Puis il me fit signe de me décrasser sous la douche en m'observant comme un animal de zoo. Je m'habillai évidemment d'un polo et d'un jogging.
Nous mangeâmes des plats réchauffés au micro-onde qu'un traiteur apportait trois fois par semaine, complétés par une livraison mensuelle pour les autres produits.
Ma fatigue était encore évidente lorsque j'entendis sonner à la porte. Mon maître se leva péniblement et revint avec un grand gaillard qui me toisa, s'assit et m'appela du geste. Il me saisit pour m'allonger sur ses genoux et commença à me fesser d'une manière que je qualifie de professionnelle, sans trop de brutalité, avec une régularité et une force qui devinrent insoutenables, m'obligeant à bouger les pieds et à me débattre. Il me releva et je restai avec le pantalon baissé comprenant qu'il s'agissait d'un avertissement. il m'amena ensuite dans un coin où je me retrouvai à genoux les mains sur la tête.
 
Première nuit
 
Quand le géant partit, j'entendis la clochette, remontai mon pantalon et suivis le maître. Il se déhabilla, et quand je lui retirai les chaussettes je devinai une protection dans son slip. En pyjama, il se rendit dans la salle de bain. Quand il revint, je l'aidai à se coucher avant qu'il me fasse signe de partir.
Je me suis écroulé sur le lit qui de toute façon n'avait pas encore de draps. Mon maître a certainement insisté avec la clochette au milieu de la nuit pour que je vienne l'aider à se lever. Les draps n'avaient rien, je savais que ce ne serait pas toujours ainsi.
La clochette me servit encore de réveil. Je le suivis pour l'aider à se doucher puis à s'habiller. Quand il fut prêt, il me raccompagna dans ma chambre où il me regarda uriner, reprit les sangles et recommença l'installation des appareils vibratoires. Je restai encore longtemps ainsi harnaché et travaillé en tortillant du cul. Enfin il me libéra, m'indiqua de me laver et je pus déjeuner.
Le cérémonial s'est répété chaque jour avec cette autre manie : quand j'ai commencé les tâches ménagères, il a abaissé mon pantalon avec sa canne et je le retire donc chaque jour à ce moment laissant le vieux lubrique me tripoter et m'asticoter pendant que je nettoie les lieux. Il en profite aussi dès que je me penche ou me baisse, ou met sa main sur ma bouche en me presssant le pénis. Si un livreur ou autre sonne, je retourne dans ma piaule.
 
Les jeux
L'après-midi, trois habitués venaient jouer aux dés ce qui me laissait un peu quartier libre. J'entendais les exclamations montrant leur emprise à ce jeu jusqu'au cri final. C'était alors à mon tour de participer.
Le gagnant choisissait un accessoire dans un placard : jupe, short, chasuble, menottes, sifflet, dossier... et commençait dans le thème choisi avec un grand sens de l'humour que je n'appréciais pas toujours. Plus le prof me donnait d'ordres contradictoires, plus il m'engueulait. La confession de l'enfant de chœur était de plus en plus orientée et intrusive. Je devais mimer les scènes demandées par le juge, pas simple avec les menottes et le pantalon baissé. Impossible de suivre le rythme exigé par l'entraîneur. Le mari tyrannique me ridiculisait. Le vigile recommençait sa fouille de manière de plus en plus approfondie car il avait un doute. Le directeur était de plus en plus directif et me faisait du chantage à l'emploi. Ils ne manquaient vraiment pas d'imagination sauf pour la punition finale et l'enculade pas seulement par le gagnant.
Tant pour le jeu que pour la phase finale, ils faisaient durer leur plaisir.
Certains après-midis, chacun tirait au sort un gage que je devais exécuter et le résultat final était le même. Mais si le géant passait dire bonjour, ils adoraient le voir officier.
Quand ils me rasaient, ils me décoraient avec des tags et graffitis sur toutes les parties de mon corps que j'avais des difficultés à effacer en frottant.
Je fus un jour attaché écartelé sur la table du salon à subir toutes leurs envies, notamment la cire chaude.
 
Jeannot
Le médecin décida que mon maître devait faire un séjour en maladies respiratoires à l'hôpital.
Quand il partit en ambulance, Jeannot, le plus volubile des joueurs de l'après-midi vint fermer les portes et volets et m'emmena dans sa 4L.
Il habitait une ancienne ferme peu entretenue. Son vieux tracteur lui servait encore pour l'affouage dans les bois de la commune. Quelques poules pour les œufs, un chien qui était pratiquement toujours dans la cour.
Pas d'appareils récents, pas de télévision, et pourtant un écran, pour l'interphone pensai-je. Il me montra qu'il pouvait visionner toutes les pièces de la maison de mon maître, Pierrot et Paulo, ses comparses de jeu, le pouvaient aussi.
Cet ancien cultivateur, avait gardé l'habitude de se lever tôt et était resté très actif.
Après le repas qu'il préparait avec des produits de son jardin ou du marché, pendant que je lavais la vaisselle, il me lisait les titres du journal local et les commentait. Il écoutait aussi aussi la radio pour les actualités.
Les après-midis, il m'embauchait dans son jardin surtout pour du désherbage. Au retour, il me décrassait dans la baignoire en n'oubliant pas de vérifier le fonctionnement des génitoires. Les soirées étaient calmes, assis derrière la maison. Puis je dormais sur le divan avec le chien près de moi.
Le dimanche matin, il m'emmena à la pêche dans un coin dont il avait le secret donc difficilement accessible. Il s'installa sur son siège pliant, cala ses cannes à pêche et attendit en m'observant frissonner. J'aimais observer la rivière avec les brumes et les oiseaux furtifs.
Quand il n'y tint plus, il m'entraîna dans les fourrés humides pour son envie matinale. J'en ressortis avec des égratignures et le pantalon trempé que je tins devant moi pour tenter de le faire sécher alors que la brise fouettait mes jambes et mes fesses. Heureusement qu'il avait apporté un casse-croûte et du café.
Le lundi, il alla aux champignons dans une forêt où je n'aurais pas risqué de me perdre. J'imaginais les animaux dont j'entendais les bruits, je chassais les insectes et pataugeais allègrement avec des bottes. Les grognements ne provenaient pas d'un animal quand il me coinça contre un arbre.
Le mardi, en allant au marché, il passait prendre le panier de son copain Max qui était en fauteuil roulant. Il m'y laissa et il ne fallut pas longtemps pour que je n'aie plus rien à cacher affalé ou allongé sur une table, ou bien suspendu à une poutre. L'antre de mes fesses fut exploré et je subis des pincements fort désagréables.
Le mercredi, il sembla heureux de me faire découvrir sa contrée au cours d'une longue randonnée où il n'arrêtait pas de me peloter les fesses et de me tenir les couilles. Quand on n'était pas trop visibles, il me retirait le pantalon et me fouettait avec une baguette.
Le jeudi, je découvris un trans qui prit son temps pour raidir ma verge avec différents artifices afin que je remplisse mon office et son orifice même si ce n'était pas ma tasse de thé.
Le vendredi, en allant chez le médecin, il me déposa chez le géant qui après m'avoir souhaité la bienvenue à sa façon, me mit un collier, me fit marcher à quatre pattes dans son jardin, manger dans la gamelle et coucher dans le panier. Un peu plus longtemps et je n'aurais pas pu me retenir d'uriner.
Le samedi, il retourna au marché en me déposant au passage chez Max qui voulut que je l'allonge "pour mieux en profiter". Effectivement...
Le dimanche était le jour de grand ménage interrompu par les visites de ses comparses qui s'ennuyaient visiblement de ne pas pouvoir disposer de moi.
 
Retour chez mon maître
Deux semaines après, mon maître revint de l'hôpital avec un respirateur, un appareil pour l'aider la nuit, qui rythma mes nuits de concerts de trompette et de klaxon de camion. En effet le masque en caoutchouc laissait rapidement l'air s'échapper sur les côtés. Cet appareil compliquait aussi ses levers d'où des changements de draps.
Il reprit exactement le cours des journées : le cérémonial du matin avec ces vibrations intérieures incontrôlables que je savais maintenant observées par ses comparses, le ménage ouvert à ses caprices et les jeux de l'après-midi. Bien sûr, je sentais qu'il n'acceptait pas la dépendance qu'il ressentait de plus en plus même s'il ne s'en plaignait pas. C'est certainement la raison pour laquelle il se montra parfois cruel dans ses propos et même assez violent ; il me dérangeait sans raison. J'en venais à attendre les après-midis alors que ce n'était pas une partie de plaisir, du moins pour moi, ou à m'évader dans des phantasmes.
Cela devint évident quand un après-midi il me griffa au point de me faire saigner. Si les autres ne lui firent pas de reproche, je sentis cependant une légère hésitation. Par la suite, le ton était souvent faussement enjoué et je fus insensiblement mis à l'abri de ses accès d'agressivité.
Au fil des mois, son état se dégrada. Il demanda à Jeannot de venir me harnacher le matin, tenant à ce que je bénéficie du plug comme on va promener son chien. Il participait encore volontiers à ma mise en spectacle de l'après-midi mais se montrait moins actif.
Je retrouvai les moments difficiles que j'avais connus avec mon conjoint sans subir en plus l'immense solitude qui m'avait alors accablé. Toute la préparation avec le précédent maître, l'entraînement quasi commando, m'avait endurci et je supportais un peu mieux les moments de doute me disant que l'intérêt porté à mon maître devait être ancien de la part de l'équipe de Jeannot et que si quelqu'un avait été jugé plus apte à remplir mon rôle, ils n'auraient pas hésité à me remplacer.
 
L'année suivante, quand mon maître s'éteignit, Jeannot m'aménagea une place dans sa ferme. Depuis j'y vis de nombreuses expériences prenantes et souvent inattendues comme il en a le secret.            
            
                
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                Par : soumis8968
            
            
            
Sur ordre de ma maîtresse " Madame Angèle"
Je dois partager avec vous mon journal de soumis (sans aucune retouche)
Bonne lecture
Jour 16
Maîtresse est vraiment d'une bienveillance hors du commun. Elle est attentionnée, sait me rassurer, me faire rever, espérer...
Ne trouvant pas le sommeil, j'ai parcouru le site, lu des articles intéressants (notamment de prixie et soma06) le mur général regorge de post et photos magnifiques,  je suis beaucoup moins fan du chat général,  un peu trop "discussion de comptoir" à mon goût.
 
En retard pour les hommages ce matin, je me suis excusé. Excuses acceptées.
 
Je me suis rasé le sexe,  d'abord pour ma Maîtresse, parce que la dernière inspection n'était pas nette( même si Maîtresse n'avait pas relevée ) et aussi parce que j'adore etre ainsi, je ne peux m'empêcher de toucher mon pubis lorsqu'il est doux comme ça. Et j'ai repassé mon marquage conformément aux nouveaux ordres de Maîtresse. 
Et toujours pas d'inspections, pourtant Maîtresse sait que j'adore ça et elle aussi j'en suis sûr, me faire courir aux toilettes sur un claquement de doigt, m'obliger à me montrer, nu, rasé et marqué de ces initiales, selon ses directives, en plus cela lui fait des images pour agrémenter ces articles et augmente mon sentiment d'appartenance.
Maîtresse a publié un jour supplémentaire du journal et toujours ce mélange de fierté, honte, peur et excitation pour moi. Je l'en remercie.
Maîtresse a publié des images d'un enlèvement d'un soumis dans son coffre,  c'est un choc pour moi, je ne la croyais pas capable d'une telle chose, maintenant je vais en rêver longtemps.
 
             
            
                
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                Par : ChatMOnYou
            
            
            
(Réédition du 25/11/2019 -> 31/03/2024 - 690 Vues)
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(Lettre ouverte à une Masochiste Brat)
Bonjour très chère,
Je profite de ce court laps de temps que tu sois en dehors de ce site pour t'écrire ces mots "doux".
En ces temps où les sites BDSM se découvrent moins actifs, et les membres / Animateurs/trices se voulant respectueux de la gente féminine,
je comprends infiniment que tu passes, toi et tes congénères, de sites en sites à la recherche de matière.
Loin d'être improductif, il est vrai que d'autres sites ont la chance d'avoir un tchat un peu plus actif de par leur ergonomie,
et moi-même je suis conscient de perdre "des bonnes affaires" à ne pas migrer là où les "o" paraissent plus chaudes.
Seulement voilà, la bonne santé de ce genre de site se révèle dans le professionnalisme de Ses Dominants et non dans des attroupements de femmes excitées ou en berne.
Je sais que c'est dur de gérer l'ennui et le manque de stimulation dans ces moments là, et tu pourrais me poser la question :
"Mais où sont les Sadiques Bordel ?!!".
Et bien la réponse est : Ils migrent pour la plus part sur des adopteunequeuepointcom ou jelibertinemonculpointnet.
La raison en est simple, la femme s'est battue dans son émancipation à également devenir plus casse-couilles et indécise qu'auparavant, et il est très difficile de faire la différence entre une Masochiste Brat dans son besoin d'être torturée, d'une femme frustrée se voulant insolente pour se faire simplement pilonner la chatte.
Ce qui en revient à réécrire ce que je t'ai mentionné dernièrement ;
Soit tu décides de t'investir dans une relation "relativement" conventionnelle, et ton compagnon est compatissant envers ta "cause". Et là tu t'arranges pour avoir des Dominants/Sadiques réguliers pour avoir ta dose.
Tu survivras mieux aux hivers à rallonge.
Soit je m'occupe de ton cas.
Tu te veux ou t'improvise être la loi de la provocation et de l'emmerdement maximum, mais entre une Masochiste Brat et un Dominant, c'est une cohabitation qui s'impose... Ne serait ce que pour conserver nos plaisirs respectifs.
Clairement, donne moi ce que je veux, et tu auras droit à tes récréations à vouloir m'emmerder.
Lorsque tu me reviendras, et que tu verras cet article, j'attends de toi que tu postes sur le mur de mon profil une photo de toi dans Ta Soumission et de ton besoin le plus incessant (Je me contenterais d'une photo de toi via ma messagerie, si tu n'as pas avancé d'un pouce d'un point de vue exhibition).
Pour t'aider, tu n'auras qu'à penser que pendant que mes mains te serreront fermement le cou, je te laisserais pénétrer mon regard, à te faire ressentir tout ce que je peux faire d'une femme si je m'abaisse à ne plus réfléchir moi-aussi.
Au delà de ton rictus qui ne manquera pas de subvenir sur ton visage lorsque tu liras ces lignes,
Ton sourire m'est acquis.
Alors passe de bonnes fêtes de fin d'année si nous ne nous voyons pas d'ici là :b
Et ne te fais pas BAN pour des conneries.
ChatMOnYou.
 
Article du même auteur :
https://www.bdsm.fr/blog/5742/La-chevauch%C3%A9e-fantastique/ -> La chevauchée fantastique.
https://www.bdsm.fr/blog/4723/Un-Ma%C3%AEtre,-Des-Soumises/ -> Un Maître, Des Soumises.
https://www.bdsm.fr/blog/4500/L'Amour-%22Brat%22-;-L'Amour-fendu-en-deux/ -> L'Amour "Brat", L'Amour fendu en deux.            
            
                
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                Par : Abyme
            
            
            
Ce qui suit est le récit du vécu de ma soumise sur cinq jours de l'hiver dernier. 
Chaque mois elle vient passer quelques jours chez moi. Cette fois, exceptionnellement, je lui avais demandé de mettre par écrit les faits marquants de son séjour.
Tout ce qu'elle y relate s'est déroulé comme elle le raconte.
JOUR 1
A peine me suis-je assise dans le bus, je mouille déjà.
“Bon courage", m'a dit mon ami, "Et amuse-toi bien“ avait-il ensuite ajouté.
Je regarde défiler les rues mornes sous la lumière éteinte de ce petit jour pluvieux, en pensant au récit que j'allais te faire de mon séjour chez toi, et à ce qu'il allait falloir que je garde comme lucidité pour y parvenir. Je pensais à ce que j'avais pu oublier d'important, et sentais monter les premières effluves de mon excitation, cette petite odeur pourtant si puissante, si rassurante, qui m'enveloppe et m'entête.
Le temps de l'attente est délicieux et atroce.
Mon regard ressemble à ce brouillard où l'on se perd, dans le flou des silhouettes qui s'estompent. Mais ma pupille perce et brille par delà son égarement. Même si les fantômes de mes peurs que je fusille m'attendent au tournant.
Le bus fait sa routine parmi les flaques et les maisons. La radio du conducteur grésille quelques nouvelles du monde, macabres, que je ne reçois que par bribes inaudibles. Je ne cherche pas à écouter, ma conscience se perd dans un univers sonore lointain, à l'image de cette brume opaque dans laquelle je me réfugie.
Le bus arrive, se range, j'entre dans la gare ferroviaire, et j'arrive sur le quai en même tant que mon train, comme si c'était moi que ce train venait chercher. Comme si mon voyage glissait sur des roulettes. Pas d'accrocs, pas d'histoires.
C'est un nuage qui me déposera devant chez toi.
Et c'est seulement là, quand je passerai derrière la vitrine, que soudain les tumultes me réveilleront à ces quelques heures volées à mon sommeil, à cette nuit passée comme tombe un éclair.
Gorgé d'attente, mon sexe remue en moi, se tourne, se retourne, gronde et soupire.
Montpellier.
J'arpente les rues pavées sous une bruine glacée, devantures fermées, regards de quelques errants enfermés dans leur triste dimanche matin. 
Je trouve un bar ouvert, m'assoie en terrasse abritée, froide et déserte, et commande un café. 
Je lis, j'écris, je grelotte mais brûle à l'intérieur. Mes yeux se dirigent régulièrement vers l'heure qui tourne, lentement quand on l'attend, impitoyable quand on la redoute. 
Tu m'as dit de venir saoûle cette fois, et la vessie pleine. Alors ce sera un pastis s'il vous plaît. Et une grande carafe d'eau. 
J'aime regarder les gens qui passent, les réalités qui se croisent, furtives, fugitives, qui s'ignorent. Une cigarette. Un pastis. Encore un autre. Peut-être tu dors encore. Peut-être tu fonds dans ton bain, tu savoures aussi la consistance que prend le temps, dans ces moments-là, où la circonstance ne peut être qu'elle.
Je ris soudain de sentir ma conscience s'émousser, mon écriture commencer à se tordre.
Des bébés sous plastique, des talons qui claquent, des secondes qui s'étirent et disparaissent les unes après les autres, des baguettes de pain à la main, des téléphones à l'oreille, des pas qui savent où ils vont, des gouttes qui mouillent mon carnet.
Un autre pastis.
Une voiture qui démarre, un parapluie qui s'ouvre. Quoi de plus normal tout autour de moi, mais tant de pensées sulfureuses qui courent vers toi, titubent, éprises, en proie, trépidantes.
Allez, une dernière cigarette. L'heure se fait pressante, mes frissons m'envahissent. L'aiguille s'emballe sur le cadran. “Je peux vous régler ?”  Je dois encore passer aux chiottes pour enfiler une jupe, m'insérer un objet dans le cul, comme tu me l'as demandé. 
Et la culotte en boule au fond du sac.
Il est midi, tu m'attends, je me presse, même si ce n'est pas facile quand l'alcool s’ajoute à mes fébrilités.
J'arrive, ne t'en fais pas. 
En vrai, je n'en finis pas d'arriver.
***
Je sonne.
Tu m'ouvres immédiatement. 
Comme la première fois où je suis venue chez toi. Pour moi le message est clair, cela trahit quelques impatiences bouillonnantes contenues derrière cette porte. 
Tu refermes, tournes la clé et me regardes, et puis le temps s'arrête un instant. 
“Tu es en retard”.
Tu t'approches et m'attires contre toi. Je sens ton corps qui me presse, le mien qui fond déjà. J'aime. 
Je jubile de ce moment-là où le contact s'établit soudain, électrique. 
Je suis là, debout, et tes mains me parcourent, galopantes, avides, elles lisent toute mon appréhension, elles surfent sur mes frissons, provoquent mes seins, et soudain passent sous ma jupe d'un geste franc pour venir se coller à mon sexe. 
Je sens ton souffle qui s'intensifie, tandis que je retiens le mien, dans une écoute tétanisée de ce qui se passe, là, en bas. Mon ventre est explosif. Tes doigts glissent sur ma mouille, ton excitation s'emballe et ta main me pénètre d'un coup, sans préavis. Un petit cri s'échappe de ma gorge, de surprise et d'exaltation.
Tes gestes sont sans détour, ils savent ce qu'ils cherchent, et ne s'en cachent pas, c'est un plaisir pour moi de ressentir ça. 
Tu saisis ce qui dépasse de mon anus.
'Qu'est ce que c'est ?”
“Un genre de maracas”
“Ça me plaît. Tu as envie de pisser ?” 
Moi, honnête : “C'est pas encore irrésistible.”
“Alors on va boire un thé. Et après on sortira.
Des questions fusent dans ma tête. On sortira ? Où ? Que va-t-il me demander de faire cette fois ? Je n'ai pas trop le temps de m'attarder à y chercher des réponses que je me retrouve face à un grand bol de thé fumant. J'ai presque regretté d'avoir dit ça, car mon envie de pisser gonfle en moi plus rapidement que je ne l'aurai imaginé. 
Tu t'assoies et me dis de venir plus près. 
Je lève les yeux vers toi, tout en sentant mon palpitant s'emballer, et je fouille ton regard pour y lire quelque intention machiavélique.
Je m'approche de toi, prudente.
Tu me saisis brusquement et je me retrouve cul nu sur tes genoux, livrée à des mains qui ne pardonnent aucun retard, aucun manquement aux exigences. Je sens qu'elles savent laisser présager de leur virulence à venir, en s'appliquant d'abord d'une force mesurée, vive, mais supportable. Une force qui contient en latence toute l'intensité rageuse, imprévisible de ton rapport à moi, catalysée par la vue soudaine de mes fesses, envieuses et terrorisées à l'idée d'absorber les secousses de ta punition, de tes humeurs. 
Tu me fesses, me frappes de plus en plus fort, je me tords, mon esprit s'affole, la douleur qui se transmet dans ma chair me pousse dans un état où la peur et la confiance que j'ai en toi s'affrontent férocement.
Jusqu'où pourrai-je ?
Jusqu'où ira-t-il ?
Mais tu t'arrêtes en disant :
“Ça ira”
Et moi je suis là, à peine arrivée que déjà toute secouée, mes sensations mises à vif. 
Je me redresse le corps traversé de milliers de tremblements, le cerveau s'évertuant à reprendre le contrôle de la petite bicoque que je suis devenue dès ta première tempête.
***
“Buvons le thé”.
Tu me demandes quelques nouvelles, tu me fais part de ta satisfaction quant à la photo de moi que je t'ai faite parvenir pour ton défi, on discute, ça nous détend et nous attendrit un peu. 
Mais mon ventre gonfle et se tend, et arrive le moment où je t'exprime que là, j'ai VRAIMENT envie d'aller pisser. Que c'est du sérieux. 
“Ok, alors allons-y.”
On se lève. Moi je me dandine, les mains sur mon ventre, légèrement pliée vers l'avant, ça presse, ça presse.
On met les vestes, écharpes et parapluie pour sortir et traverser ce temps dégoulinant qu'il fait dehors. 
Sous le parapluie et contre toi tu m'emmènes parmi les rues, entre les gouttes. Je m'en remets à tes pas, à tes intentions, je ne sais pas où nous allons, mais pour l'heure, je n'arrive pas à me concentrer sur autre chose que sur la contraction que je dois faire pour retenir ma vessie de son besoin plus qu'urgent de se relâcher. 
Ça devient insupportable. Je m'arrête et je souffle, pliée, mes mains retenant mon ventre comme si j'allais accoucher. On arrive dans des rues plus passantes, on rejoint la place de la Comédie, et là tu me demandes si je suis déjà allée manger chez McDo. Un peu interloquée, je réponds qu'une fois a suffi pour ne plus me donner l'envie d'y retourner.
“Eh bien allons-y”.
On entre. Il y a pas mal de gens, à table, debout, mais moi je ne les regarde pas, je n'ose lever les yeux du sol, de ce carrelage mouillé et un peu sale de ces jours de pluie et je me presse contre toi comme pour m'y cacher, dans l'attente craintive de ce que tu projettes de faire ici. Tu m'invites à monter les escaliers. Des gens qu'on croise, des voix, du brouhaha, ta main dans mon dos.
Arrivés en haut, tu marques une pause, et tu me dis :
“Maintenant, tu vas pisser ici, tout  en redescendant l'escalier, et en te dirigeant tranquillement vers la sortie. T'inquiète pour la jupe on fera une machine. Vas-y, lâche tout”.
Je ne me suis pas dandinée plus longtemps, mon corps ne m'aurait de toute façon pas laissé le choix.
Alors ok, j'ouvre les vannes.
Je sens que ça me coule le long des cuisses, que ça imbibe ma jupe, je ne regarde pas les gens mais je les entends tout autour, et toi à côté qui me regarde, amusé, et qui dis :
“Ça y est ?”
La honte et la détente se sont unies en un seul flot que je vois jaillir de sous ma jupe et qui s'abat à mes pieds. Je n'y crois pas, c'est un Canadair que j'ai entre les jambes.
On redescend l'escalier. Ça continue de couler, j'en fous partout jusqu'en bas, ma jupe me colle aux cuisses, je presse le pas, et ça y est je crois que c'est fini. Je pousse la porte, et nous voilà dehors.
Tu caches une certaine hilarité, et moi... je ne sais pas trop ce que je cache. Les regards ne m'ont pas humilié, je les ai scrupuleusement évité, mais c'est la première chose dont je me suis inquiétée. 
“Oui, il y a des gens qui t’ont vu, ça c'est sûr”.
Nous rentrons chez toi, d'un pas plus léger qu'à l'aller. 
Juste avant d'arriver, tu me passes la main sous la jupe, malgré les passants qui arrivent à notre hauteur et tu te mets à agiter mon maracas, qui est toujours là, lui, et qui attend qu'on en joue. Ça va très vite. Tu le remues à l'intérieur de moi, en tirant un peu, et tu me dis :
“Pousses !” 
J'obtempère, et tu tires d'un coup sec. Là, une vive douleur me fais vaciller et m'épauler au mur, à ma droite, salutaire. 
Peut-être pendant ce temps tu considères l'objet, et je t'entends me dire :
“Oh, excuse-moi, j'avais sous-estimé sa taille...” 
Tes bras m'encouragent à te suivre. 
Nous y sommes. Tu tournes la clé, et nous passons nous réfugier derrière les quatrièmes de couverture.
***
Mon regard tombe sur mes chaussures. 
De la merde.
“Je crois bien que c'est la tienne.”
Morte de honte, je m'empresse d'aller nettoyer ça, puis me débarrasse de mes vêtements mouillés de ma pisse et les fourre dans la machine à laver. 
Tu fais couler un bain.
Je m'assieds dans le salon, me roule une clope, et je m'évade dans les volutes de fumée qui dansent au ralenti dans la pénombre. Un calme revient en moi.
Tu m'invites à venir dans le bain, mais avant tout...
“Tu vas avoir droit à un lavement. Assieds toi sur le bord de la baignoire.”
Tu me penches, m'insères le tuyau dans l'anus, et envoies de l'eau. Je sens mon rectum se gonfler. Se gonfler. SE GONFLER. 
“Tu le sens quand c'est assez”
Tu enlèves le tuyau, me dis d'aller aux chiottes, puis tu recommences l'opération une deuxième fois. Voilà, j'ai passé mon baptême du lavement, ça va, c'est pas si méchant.
Enfin, je me glisse dans l'eau fumante qui m'attend, avec l'impression que je vais m'y dissoudre entièrement. 
Je me prélasse. 
Le son de mon cœur s'amplifie dans l'eau, mon souffle en ondule la surface, mes pensées se dilatent, s'évaporent, j'ai tant besoin de ces moments-là, où je me retrouve, moi et mon corps dans une communication de l'indicible.
Je regarde mes mains sortir de l'eau, aller et venir sur ma peau, caresser mes genoux, glisser sur mon ventre. 
Je me réconforte, je m'apaise.
Et petit à petit, se rassemblent les fragments de moi-même éparpillés, apeurés, tremblants, voraces, honteux, délirants et raisonnés. Je me frictionne avec tout ça en me rendant à l'évidence : c’est bien moi, dans ce corps, fendue de ces multitudes, et c'est avec tous ces visages que je m'apprête à te rejoindre.
Tu as préparé une salade, c'est là que je me rends compte de ma faim. 
Un sushi. Un autre. 
On parle, ça fait du bien, tu m'interroges sur les instabilités de mon domicile, je te réponds par ma détermination à ne rien lâcher, malgré les pressions, malgré les coups de blues.
Nos échanges sont simples, doux, attentifs.
Une touche d'hydromel en fin de repas.
Et bien sûr, une grande théière.
Ces réjouissances culinaires en cours de digestion, tu m'invites alors à te suivre à l'étage :
« On va dans mon lit ? »
Ce n'est pas un ordre, mais je n'y résiste pas mieux. Mon cœur fait des bons, et je t'emboîte le pas, ravie.
Et je sens monter en moi le colimaçon de mon désir, à mesure que je grimpe ces marches, qui s'effondrent une à une après mon passage. 
Derrière moi, plus rien n'existe. 
J'avance, je ne peux rien faire d'autre. C'est si bon.
Le moelleux nous accueille, nous enveloppe, nous attendrit. Je sens tes mains qui se promènent, qui cherchent en moi là où c'est doux, là d'où mon souffle prend sa source, j'ose à peine te caresser tant tes gestes sonnent juste et m'éveillent, partout, ou presque. Tu me fais languir. 
Je me tends, me tortille, mes effleurements t'agrippent à présent, mes caresses te grifferaient presque le dos. 
Et puis tu me regardes.
« Dis-moi des mots »
Je m'inquiète, et répète, comme si je n'avais pas bien entendu :
« Des mots ? »
« Oui, parles-moi comme tu sais si bien m'écrire ».
Prise au piège.
« Des mots, quels mots, des mots pour décrire l'impossible, des mots pour... »
Tu me pénètres.
« ...dire tout ce qui me traverse... »
Je parle entrecoupée de mes cris
« ... des mots qui ne savent plus rien... qui s'exaltent et meurent... »
Je m'emballe. Je ne sais plus ce que je dis, emportée par tes élans, mais quelque chose en moi ne cède pas. 
C'est si fort, mais c'est trop fort.
On cesse. Tendresses.
Mon corps est toujours sous tension.
« J'ai mes résistances... peut-être elles t'embarrassent... ? »
Tu ne réponds pas, il se peut que ma voix n'aie été qu'un murmure inaudible, comme un frisson qui se cache, une peur qui somnole.
***
(à suivre)            
            
                
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                Par : Abyme
            
            
            
JOUR 1 (suite)
Je lève les yeux vers toi :
« Ça ne peut pas être trop fort ? »
Je me vois 
en reflet 
dans cette théière, 
elle qui nous a attendu,
en bas,
fidèle, patiente,
toujours chaude et gonflée,
exhalant une suave odeur de fleur, 
toute prête à être bue, 
encore, 
jusqu'à la dernière larme.
« C'est meilleur quand ça infuse longtemps »,  
J'esquisse un sourire métaphorique et porte le bol à mes lèvres. 
C'est alors avec un visage blême que je reviens des chiottes, et m'assoie, comme soudainement embarrassée, paniquée, honteuse, désolée et en rage, un peu tout cela à la fois, rampant sournoisement sous le vernis de ma pudeur.
« Je crois que mes règles arrivent »
Avec une semaine d'avance, elles me font l'effet d'une sentence qui me tombe sur la tête, un coup du sort. Injuste, dégueulasse. 
Une catastrophe, un monde qui s'écroule, que pourrait-on faire de moi, saignante ? Je ne vais qu'inspirer une distance réglementaire, peut-être un dégoût un peu ravalé, d'ailleurs je me sens déjà presque coupable de cette indisponibilité de circonstances, puisque je vais avoir tôt fait d'y trouver une cause psychopathosexologique.
Tu me parais peut-être un peu amusé par la vaine panique qui a pris possession de mes légèretés.
« Détends-toi, prends les choses tranquillement, rien n'est grave. »
Des encouragements et un état d'esprit qui m'aident à dédramatiser l'affaire, mais parallèlement je me catapulte au plus profond de mon utérus, histoire de lui faire entendre raison: « Ça n'est pas à toi de jouer, boucle-là encore quelques jours, je te revaudrai ça ».
« Tu finis ton bol et t'es prête à jouer ? »
Tu es debout, tu m'attends. 
J'aquiesce, et termine mon thé à toutes petites gorgées, celles qui savourent.
Tu as allumé des petites bougies qui donnent à la pièces des lueurs contrastées. Je t'ai entendu préparer des choses, choisies parmi les bruits insolites dont regorgent tes malles. 
Alors je me lève, et m'avance, nue vers toi. 
Tu me saisis un poignet, l'attaches à une menotte de cuir. Je regarde tes gestes, je vois mon poignet, docile, confiant, qui se laisse mettre hors d'état de nuire. Tu me rabats l'autre bras dans le dos, et lies mes deux poignets ensemble. Ma respiration se fait plus courte, attentive, en latence. 
Tu m'observes ainsi. Tes mains s'approchent de moi et je sursaute dès qu'elles effleurent mes tétons, dressés et sans défense. Tu me les pinces et ta voix murmure un plaisir naissant. Sur mes lèvres, un petit sourire trahit mon regard, fuyant, en proie. Je détourne la tête, tes mains remontent, et entourent mon cou.
A ce moment ma nuque n'est plus qu'un frisson.
Ma gorge se voit nouée d'un collier de cuir, et d'un cœur qui bat, qui se bat contre lui-même. 
Et puis une corde autour de mon visage, qui passe devant, derrière, vient enserrer ma tête. Ça dérape, tu insistes. Je n'aime pas trop cette sensation de ne plus pouvoir ouvrir la bouche, de ne plus rien pouvoir transmettre par l'expression de mon visage. 
Seuls mes yeux peuvent encore s'affoler.
Tu m'allonges au sol, replies mes jambes et lies chacune d'elles, cuisse contre mollet, par de nombreux tours de corde. Je regarde ton grand tambour suspendu au plafond, flotter au dessus de ma tête, en sentant les liens se tisser contre ma peau. 
En sentant cette emprise qui s'élabore, méticuleuse. 
Cette immobilité me saisir, toute entière.
Tu t'éloignes un temps. J'en profite pour tester mes marges de manœuvre. 
Réduites. Il fallait s'en douter.
Je tressaille au contact d'une sensation froide sur mon sexe, qui va et vient, et puis qui s'applique par petites tapes sur l'intérieur de mes cuisses, mon ventre, et qui vient se frotter à ma fente. Ta cravache indienne. Je me tords comme je peux. Tu montes en intensité, ça claque de plus en plus fort sur ma peau, et je fais des bonds quand ça atteint mon clitoris. La douleur est vive et soudain je voudrais te supplier de ne pas insister plus. Mais je n'ai pas besoin, car tu te lèves. 
Un répit 
D'une seconde. 
Je te regarde et tu me surplombes.
Tu saisis une bougie et la penches au dessus de moi. Je sens la cire chaude couler sur ma poitrine, mon cou, au creux de mon aisselle. Puis tu en prends une autre et verse d'un peu plus bas. Les coulées atterrissent sur mon ventre, suivent l'aine, et viennent irradier mon sexe. J'émets un cri, j'ai l'impression que la brûlure va me ronger la peau, mais déjà elle s'estompe peu à peu, la cire tiédit et se rétracte, emprisonnant mes poils. 
Tu me laisses ainsi, t'éloignes, et reviens prendre quelques photos.
Ta main vient ensuite se lover au creux de mes cuisses qui tremblent, et il te faut ouvrir ce cachet de cire pour t'introduire en moi, d'un coup. 
 
Tes coups de reins se répercutent jusque au sommet de mon crâne, tes mains s'agrippent à mes seins, je sens une boule qui monte en pression à l'intérieur de mon ventre.
« Je peux jouir ? »
Tu marques un long et cruel silence avant de dire :
« Oui, vas-y. »
Ça implose en moi, d'une manière violente et diffuse à la fois.
Tu craches et m'enfiles un doigt dans le cul. Je blêmis. L'appréhension est toujours proche de la panique quand je sais que tu vas vouloir m'enculer. Ton sexe cherche le passage, force un peu. Je me tortille, tente de me redresser, comme pour implorer toute ta délicatesse. Elle est de mise, mais avec la fermeté que tu estimes pour déjouer mes dérobades. Ça me fait mal. Toujours au début, je n'arrive pas à me détendre, d'autant plus quand ton intromission n'est pas complète, et m'attend. Je souffle, je me concentre, et soudain tu forces la dernière barrière. Ce qui s'échappe de moi ressemble un peu à un sanglot... de soulagement. 
Là encore tu t'amuses longtemps de me voir me tordre, traversée par des sensations si fortes qu'elles refusent encore à présent de se laisser coucher sur le papier. 
Je jouis une nouvelle fois, différemment, avec quelque chose de plus sauvage dans mon cri. Mais je sens qu'il y a encore un endroit où je retiens, comme si je ne pouvais pas me laisser aller totalement. J'ai l'impression que ces jouissances me sont arrachées, elles éclatent comme des ballons de baudruche, dont il ne reste ensuite plus que des lambeaux... 
Tu me défais le bondage du visage.
Je me sens libérée, tout de suite.
Et puis tu m'embrasses, m'aides à me redresser, dénoues une à une les boucles qui m'enserrent les jambes, ça fait des dessins rouges incrustés sur ma peau, j'aime bien. Je caresse ces empreintes, qui bientôt disparaîtront, elles.
Je vois s'approcher une lame brillante dans ta main. Doucement, très doucement, elle vient gratter les écailles de cire qui perlent sur ma peau. 
Je retiens mon souffle, frissonnante sous la caresse de ton couteau.
« Ça va ? », me demandes-tu, alors que mon corps est assis sur le canapé, et que ma tête semble sûrement partie loin.
« Oui, oui, je redescends ».
***
Rhum, Sushi. 
Échanges, réconfort.
J'ai l'impression de m'être retrouvée catapultée à cette nuit tombante. Tout ce que je viens de vivre me paraît former un grand tourbillon au sein duquel je me suis tant laissée égarer, que je crains déjà ne plus être en mesure de me le remémorer fidèlement. Ensemble, on retrace quelques grandes lignes, ma plume court, succincte, sur le papier que tu me tends, le temps n'est pas encore à l'étoffe de ces quelques mots griffonés.
On opte pour le film "L'art de la pensée négative". En grand écran sous la couette.
N’a-t-on pas mauvaise conscience, avant de s'escrimer, de se mélanger encore férocement ?
Jusqu'au milieu de la nuit...
Tu te retournes, sur le dos, à bout de souffle. Je reprends le mien et t'adresse un regard, furtif et un peu désolé :
« Coriace, hein ? »
Puis je reste un moment à fixer mes mains qui tripotent un peu méthodiquement les plis de la couette, comme s'ils pouvaient m'aider à formuler des pensées de plus en plus obsédantes. 
Tu te tournes vers moi, et je te sens m'observer.
Sans mal, tu décryptes évidemment mon silence :
« Tu as quelque chose à me dire ? » 
Oui.
Je pense à l'empreinte 
que va laisser ce tatouage sur moi. 
En moi. 
Irrémédiablement.
Demain.
Alors je t'explique les peurs 
qui conspirent, louvoient, 
à l'ombre de mes élans.
Je te parle de ces distances 
qui se creusent avec mes amours, 
de mon effroi à leur dire 
ce qui m'émoustille tant.
Je te fais visiter
le cœur du désir qui me prend,
en traître
qui détrône mes prudences,
me laissant là, 
face à ce vent fou
qui tourne 
les pages noircies 
de mes nuits blanches.
Et j'imagine le dessin de mon étoile, 
mon futur tatouage,
offerte,
qui s'étire comme je me livre, 
toute crue,
comme je me jette,
dans la gueule d'un loup.
L'aube sera rouge.
Fin du premier jour
(à suivre)            
            
                
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                Par : Madame Angèle
            
            
            
Je suis la propriétaire de deux soumis 2440 et 2118 , Domina sadique, je ne suis pas adepte du virtuel, Cependant , très joueuse, quand j'ai été contactée par soumis 8968, j'ai accepté de le prendre dans mon cheptel en virtuel cette servitude vas durer 11 jours 😜
 
Je vais partager avec vous son journal de soumis ( sans aucune retouche) 
Bonne lecture 
Jour 11 
J'ai passé la journée nu et supporté les cockring 10 heures sans douleurs Maîtresse viens d'arriver en ligne, je la laisse prendre connaissance de mon journal et j'attends qu'elle me bip, ca journée n'a pas du être drole. Elle est reparti sans me parler, furax ? Effectivement elle n'a pas du tout apprécié, elle m'a puni sévèrement mais j'ai échoué avec les 2 seringues de savon, elle a fait preuve de clémence, j'ai pu reprendre en cours sans recommencer. Juste 2 seringues d'eau et le plug pour 15 minutes d'attente, cul bien tendu. Maitresse a publié les premiers jours de mon journal sur bdsm.com, et obtenus des commentaires malheureusement je ne peux rien voir de tout cela. je trouve cela terrifiant et excitant à la fois. j'ai hâte de voir cela ou qu'elle me fasse un retour sur les com. ce soir, je dors en cockring et toujours marqué du sceau de ma Maitresse malgré le bain de plus d'une heure. Ce matin j'étais à l'heure pour les hommages. Consignes du jour : pas de sous-vêtements J'ai quand même pris les cocrings dans ma poche au cas ou... La journée au travail a été très dure et j'ai eu droit à 3 Inspections de Maitresse. Maîtresse veut que je refasse le marquage de mon pubis avec ses initiales, ce que je me suis empressé de faire dès mon retour du travail, cela m'a provoqué une érection et j'ai dû attendre un peu pour pouvoir enfiler la micro cage et rédiger ces quelques lignes que je dois impérativement lui transmettre avant 19h précise soumis8968            
            
                
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                Par : ChatMOnYou
            
            
            
(Réédition du 08/06/2017 -> 23/03/2024 - 518 Vues)
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A défaut d'avoir trouvé sa place en tant qu'Homme, il cherchera à plaire toute sa vie pour y être accepté.
Véritable "outil" forgé par toutes sociétés, il est tout aussi bien souple dans sa manière d'entrevoir les choses, que l'objectivité est pour lui de l'ordre de l'abstrait.
L'Homme Enfant se fit principalement à son ressenti ou aux principes qu'on lui a inculqué.
Un raisonnement qui fait de lui un rémora apte à se faufiler, s'inviter, et se coller aux sillages de celles ou ceux suivants leurs propres voies (Ou du moins l'a cherchant).
Véritable Faire Valoir de tous les instants, il gratifie dans la complaisance et l'admiration.
Pour autant, que cela soit d'êtres terre à terre, qu'éternels amoureux de l'inaccessible (Puisqu'ils ne travaillent pas sur eux même, mais bien à être choisi dans une image qu'ils veulent donner d'eux même), ils deviennent irrémédiablement d'un ennui et d'une frustration extrême lorsque l'on est amené à les côtoyer ouvertement.
Bien sûr, il n'en pas moins une force pour eux, que leur malléabilité qui intéresse un tant soi peu la gente féminine, férue de transmettre leurs propres frustrations sur ceux-ci... Ce qui en résulte des êtres aptes à rassurer quelque soit la situation, à désirer et à tomber amoureux de l'autre, son comportement, et ses actes (Même si l'on fait de la merde).
Aisément manipulable et aimant l'être par faiblesse, il n'en est pas moins le désir de systématiquement culpabiliser les femmes pour les ramener à leurs niveaux, ne pouvant s'élever dans l'introspection (Culpabiliser une femme étant le meilleur moyen de la faire arrêter de réfléchir de base... Car dans toutes Femmes il y une mère... et l'Homme Enfant est ce qu'il est).
La femme se rend donc dépendante de sa propre oisiveté et de son manque d'exigence dans son épanouissement, dans le bien être et le plaisir.
Ne survivant qu'avec très peu de récompense, l'Homme Enfant manque cependant cruellement de consistance, de développement dans son hygiène de vie, voulant la trouver chez les autres.
L'Homme Enfant écoute, mais ne sait traiter les informations, veut mais ne travaille pas pour, et ne sait pas anticiper pour le meilleur dans sa propre vie.... alors dans celle des autres...
Cette petite description fait émerger également que si celui-ci "existe" toujours, et est de plus en plus présent, est que la femme y est pour quelque chose à le faire espérer dans son utilisation, et qu'en définitive il trouvera sa place à vos cotés.
Ne pouvant justifier en rien leur manque de travail, et par ironie, ils ont le rôle ingrat de servir la Femme Enfant ne sachant attirer l'Homme.
 
Article du même auteur :
https://www.bdsm.fr/blog/2703/Les-trois-chemins/ -> Les 3 chemins.
https://www.bdsm.fr/blog/4723/Un-Ma%C3%AEtre,-Des-Soumises/ -> Un Maître, Des Soumises.
https://www.bdsm.fr/blog/4265/Toujours-plus-vite-Toujours-plus-haut/ -> Toujours plus vite. Toujours plus haut.            
            
                
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                Par : ChatMOnYou
            
            
            
(Réédition du 14/10/2020 -> 26/05/2024 - 818 Vues)
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Se donner à l'autel des perversions.
Nourrir l'espoir; cette bête difforme, tentaculaire, arrangeante... Apte à se faufiler dans les moindres recoins de notre être.
Sortir de cette obscurité qu'est la perdition, et aspirer à se livrer à un dessein plus grand.
Etre happé(e), forcé(e), vidé(e) de sa conscience, sous totale emprise de l'inconnu.
A la fois effrayant et fascinant... Se livrer à cette entité, ne sachant où son regard et ses membres vont se porter.
Implorer sa clémence de se repaître de ce qui nous rend abject(e), névrosé(e), frustré(e), incapable de reprendre le contrôle de nos vies.
Se réapproprier ce corps translucide, et se donner matière dans un enchevêtrement de chairs et de sensations extrêmes.
Emprunt de souillure, de volupté, faire partie d'un tout, et se définir en rien.
Prier à que cela soit au bon endroit, assez profond et suffisamment fort, à se reconnecter dans des spasmes grotesques.
Pour se redonner naissance et respirer pour la première fois.
 
Article du même auteur :
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https://www.bdsm.fr/blog/4212/Mentalit%C3%A9-:-Cum-Slave-(Notions) -> Mentalité : Cum-Slave. (Notions)
https://www.bdsm.fr/blog/2669/Ma-premi%C3%A8re-correction -> Ma première correction.            
            
                
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                Par : sylvie35
            
            
            
Je ne suis pas très rassurée, nue sur cette aire d'autoroute à la tombée de la nuit [1]. Tout en scrutant la voie d'entrée, craintive, je me dépêche de me diriger vers les toilettes, espérant y trouver un refuge provisoire.
J'entends mon Maître qui m'interpelle: "Qu'est-ce que tu fais?"
Tétanisée, je reviens vers lui.
Je me prends une gifle qui me fait presque trébucher, puis une deuxième.
"Va pisser dans les toilettes des hommes, comme une salope. C'est là qu'est ta place."
J'essaie péniblement de pisser, debout devant l'urinoir.
Mais je suis tétanisée. Pas une seule goutte ne sort. Pourtant j'avais très envie.
Un jeune homme entre et me dit bonsoir d'un air gêné, certainement surpris de tomber sur une femme nue ici. Je suis bien plus gênée que lui, mais je lui réponds "Bonsoir, Monsieur" pour me donner une contenance.
"Bonsoir Monsieur!" Qu'est-ce que c'est con comme réponse dans de telles circonstances...
J'essaie encore de forcer pour vider ma vessie, mais rien à faire. Je laisse tomber, je n'y arriverai pas, encore moins maintenant, la situation est trop gênante. Tant pis, je vais rester avec la vessie pleine.
Il ressort rapidement. Ouf!
Je ne m'étais même pas rendue compte que mon Maître l'avait suivi de peu, sans doute pour assurer ma protection au cas où, et se tenait discrètement dans la pénombre.
Je me tiens debout avec les pieds à environ 60 cm l'un de l'autre, utilisant un index de chaque main pour écarter mes petites lèvres, tirant doucement vers l'avant tout en exerçant une pression uniforme pour exposer l'urètre. Basculant le bassin vers l'avant, essayant de me décontracter - pas facile de lâcher prise quand on est observée - je n'y arrive malheureusement pas.
Je m'attendais à un "dépêche-toi, on n'a pas toute la nuit!" mais au contraire mon Maître me parle doucement, d'une voix apaisante, pour m'encourager. Finalement, j'y arrive, et sans en mettre à côté! Félicitations de mon Maître. Je suis plutôt fière de moi.
C'est revigorée et confiante que je monte dans la voiture. Les félicitations de mon Maître m'ont dopée !
Nous roulons en silence et je me perds dans mes pensées. J'apprécie que mon Maître ne soit pas trop bavard, tout comme moi. Les flots de paroles me saoulent quand ils viennent à un moment où j'ai besoin de sérénité.
Une brutale décélération me sort de mon nuage. Mon Maître vient de piler sur l'autoroute.
Un bouchon en formation, une fumée épaisse, des cris et des explosions,...
Les Brigades de Défense de la Démocratie sont en train de démanteler un barrage et de tabasser les manifestants.
La voie sera libre sans tarder. Ces gens-là ne font pas dans la dentelle.
Une femme, le visage en sang, tente de s'échapper en courant. Elle fait tomber un objet qu'elle tenait à la main.
Mon Maître ouvre la vitre et l'appelle, mais au lieu de monter dans la voiture, elle retourne chercher l'objet. "Quelle conne!" me dis-je. Elle va se faire prendre et nous avec.
Trois miliciens armés de matraques arrivent vers nous en courant.
Elle a juste le temps de monter. Mon Maître enclenche la marche arrière et recule à toute vitesse pour prendre la sortie que nous venions juste de passer. C'était moins une.
Une voiture nous prend en chasse après la sortie, mais est vite semée. La vieille Aston Martin a encore de sacrées ressources dans le ventre. J'ai l'impression d'être aux côtés de 007 !
Mon solde de crédit social étant dans le négatif, je risquais gros si j'étais tombée entre les mains des miliciens. Ne pas faire partie des citoyens exemplaires est très mal vu par les temps qui courent.
Depuis la loi sur le retrait ciblé des permis de conduire [1], des manifestations ont semé le trouble au sein de la fédération des grandes démocraties. Pourtant, les experts ont publié plusieurs tribunes dans la presse pour expliquer les bases scientifiques de cette loi et fustiger les quelques groupuscules anti-science qui refusent encore de jouer collectif. Les meutes de fact-checkers ont ridiculisé ceux qui tentaient de contredire la science officielle.
Des bruits courent comme quoi des policiers, plus nombreux qu'on ne le croit, auraient des états d'âme, voire rejoindraient clandestinement les manifestants. C'est sans doute cela qui a conduit à la création de milices citoyennes, les Brigades de Défense de la Démocratie, le gouvernement n'ayant plus qu'une confiance très modérée dans sa police.
Les journalistes ne tarissent pas d'éloges sur ces citoyens courageux qui prennent des risques pour défendre nos belles valeurs progressistes, et fustigent ceux qui non contents d'avoir mis leurs concitoyens en danger en refusant de "se protéger et protéger les autres", voudraient à présent continuer à emprunter les routes en faisant fi du danger qu'ils constituent pour les autres usagers.
Ce message quotidiennement répété a renforcé la haine de la population à leur égard, et l'admiration pour les miliciens. L'afflux de candidatures dans les bureaux de recrutement a été massif.
Les miliciens ne sont pas rémunérés, mais reçoivent un bel uniforme dont ils sont très fiers et qui leur donne un air de policier britannique du siècle dernier. Au-delà de la répression des manifestations, ils jouent un rôle crucial dans la prévention du crime : implantés dans chaque quartier, ils reçoivent cordialement et discrètement les citoyens qui souhaitent faire leur devoir en dénonçant les individus dangereux, soupçonnés de ne pas adhérer pleinement aux valeurs démocratiques ou de trop réfléchir. « Des gens bien plus intelligents que vous savent ce qui est bon pour vous ». Tel est l’adage que tout bon citoyen doit suivre. « Nous sommes en démocratie, bon sang ! Ceux qui ont des doutes sont forcément des individus louches. ». Tels sont les mots de Christophe B., éditorialiste très en vogue.
 
Je me retourne vers notre passagère, pour m'enquérir de son état. Elle est en train d'examiner l'objet qu'elle a récupéré, une caméra semble-t-il, visiblement plus contrariée par l'état de cet objet complètement fracassé que par ses blessures.
Elle ne semble pas comprendre notre langue et me répond en anglais.
« Sonia E. !!?? », m’exclame-je.
Son visage ensanglanté n'est pas reconnaissable, mais j'ai immédiatement reconnu le timbre très particulier de sa voix.
Je comprends pourquoi elle a pris tous les risques pour récupérer sa caméra.
Elle me félicite pour mon collier d'esclave. Visiblement elle n'a pas besoin d'explications...
Oui, je suis très fière de porter ce collier. J'aimerais crier ma fierté en long, en large, et en travers, mais mon anglais approximatif m'empêche d'exprimer le fond de ma pensée. Dommage.
Nous arrivons au domicile de mon Maître. Une maison assez quelconque, mais avec un grand jardin clôturé. Voilà qui sera bien utile pour certaines pratiques perverses en extérieur...
Je pousse un hurlement en sortant de la voiture. Cet objet dans le cul, qui se rappelle à mon bon souvenir ! Je l'avais presque oublié, mais le mouvement... Bon sang, qu'est-ce que ça m'a fait mal !  J'essaie d'interpréter mes sensations, de deviner ce que c'est, quelle forme il a, mais c'est difficile.
A peine débarqués, nous nous affairons à prodiguer les premiers soins à notre invitée surprise.
Elle a pris de sacrés coups, la pauvre. Espérons qu'elle n'ait pas de fracture du crâne, mais malheureusement la conduire à l'hôpital serait bien trop risqué.
Décidément, rien ne se passe comme prévu.
J'en ai presque oublié que je suis complètement nue depuis l'arrêt sur l'aire d'autoroute.
Je suis tellement excitée d'avoir rencontré en vrai cette femme que j'admire. "Si seulement je pouvais avoir le centième de son courage", me dis-je. Pourtant elle semble si faible et si fragile... Qui aurait pu se douter qu'une si frêle créature fait trembler les élites au pouvoir?
Ses blessures nettoyées et pansées, nous nous dirigeons vers une grande salle très plaisante, moquette au mur, cheminée en pierre, … J'ai bien remarqué la cage, à peine dissimulée, à côté de la bibliothèque. Je sais très bien à qui elle est destinée.
Mon Maître n'avait pas prévu que nous ayons une invitée. La situation est assez gênante, mais Sonia semble à peine y prêter attention. Elle a tout compris.
Plus je parle avec elle et plus je ressens le mental d'acier qui se cache derrière son apparence fragile. Elle en a vu d'autres, certainement. Il en faut bien plus pour l'impressionner.
Mon Maître ne m'a pas donné d'ordre et pourtant j'ai compris. Je ne sais pas comment. L'intonation de sa voix? Il a simplement prononcé mon prénom et j'ai compris. « Dans la cage ! ». Oui, Maître, j'y vais, car là est ma place. Je referme la grille derrière moi. Elle se verrouille automatiquement, tel un piège. Des pensées contradictoires me traversent l'esprit, je suis tellement fière d'appartenir à cet homme, tellement heureuse d'être en cage pour son plaisir, et pourtant je me sens honteuse d'être là, nue, en cage, comme une chienne, en présence d’une autre femme.
Sonia me lance un sourire, que je ne sais comment interpréter. Encouragement? Moquerie? Complicité?
Mon Maître sort du salon en sa compagnie et éteint la lumière.
Je me retrouve seule dans le noir.
Les pensées me traversent l'esprit dans tous les sens. Où sont-ils allés? Que font-ils? Que se disent-ils?
Est-il possible que tout cela ait été combiné? Non, c'est invraisemblable.
Qu'est-ce que le temps est long quand on est seule, sans repère! Cette cage est vraiment inconfortable. L'espace est restreint. Les barreaux me font mal.
Et puis, je ne sais pas ce qui me prend tout à coup, mais je ne peux résister à l'envie de me masturber. Mon clitoris est en feu.
Pendant que mon esprit était occupé avec tous ces évènements inattendus, mon corps  avait de toutes autres attentes, et c'est seulement maintenant que j'en prends conscience. Il ne me suffit que de quelques instants pour jouir intensément. J'étais comme une cocotte minute prête à exploser. A peine ais-je retrouvé mes esprits que je remets ça. De toutes façons, je n'ai rien à faire, et c'est tellement bon...
à suivre...
Référence
[1] La route de tous les dangers", article publié sur bdsm.fr le 18/12/2022,
https://www.bdsm.fr/blog/8274/La-route-de-tous-les-dangers/
 
             
            
                
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                Par : Surho
            
            
            
Évolutions
Je constatais progressivement des changements.
Bien que je ne sois jamais bâillonné et que je n'aie pas signé de contrat ou autre engagement, je ne m'exprimais pas sur mon sort, l'intensité de mes gémissements étant bien interprétée par les intervenants qui décidaient de prolonger ou modifier mes épreuves. Je sais aussi que le maître les guidait en observant tout par le visionnage permanent totalement intrusif.
Pour éviter l'accoutumance et un certain aguerrissement, l'impromptu resta de mise.
Des décharges électriques ou une branlette me réveillèrent parfois en pleine nuit m'avertissant de quitter ma nuisette pour rejoindre mon entravement avec le médicastre qui, en plus de l'examen déjà décrit, triturait maintenant longuement mes gros testicules pendant qu'il me demandait de chantonner doucement.
Certains jours, un message me précisait de prendre un comprimé tel que je devais vaquer à mes tâches ménagères et mes occupations avec un priapisme fort gênant qui me faisait désirer la délivrance par une séance qui n'arrivait pas toujours. C'en devenait même douloureux et la marche sur le tapis était compliquée.
Quand le maître rentrait le soir, il reproduisait le rituel du premier jour qui semblait nécessaire pour lui permettre d'évacuer le stress accumulé dont je pouvais estimer l'importance selon l'intensité de ses gestes.
 
Première sortie
Un jour, le maître m'apporta un pantalon de survêtement qui se fermait sur le côté. Cela m'intrigua car la température était toujours suffisante en son logis.
Et le vidoyeur revint pour ses bas offices, m'épargnant cependant la sonde urinaire. Il m'aspergea enfin d'une sorte de déodorant.
Le soir, le maître m'indiqua d'enfiler le pantalon et une chemisette et emporta une de mes capuches. Le trajet ne fut pas très long. Il me couvrit la tête, retira mes habits et me guida dans un escalier extérieur. Découvrant de nombreuses voix, je me retrouvai avec les mains attachées en hauteur. Je sentais du monde passer en me palpant, pinçant, triturant parfois avec une certaine brutalité. Puis on m'emmena toujours avec les mains attachées qui furent fixées plus bas, je devinais d'autres présences près de moi qui échangeaient quelques paroles. On m'enduisit abondamment l'anus et je compris que l'abattage commençait en entendant les gémissements de mes voisins de bât.
Tous les assaillants avaient, semble-t-il, une capote, j'eus l'impression d'un godemichet mais au contact des couilles, je compris qu'il s'agissait d'un bourrin comme je n'en avais jamais éprouvé.
À la fin, nous les soumis fûmes mis en cercle face au public avec une main entre les fesses bien enflammées du voisin de gauche et l'autre main branlant le voisin de droite, de nombreuses excitations (notamment d'un meneur qui s'était placé au centre) et quolibets retentissant.
Nous finîmes la soirée attachés comme au début pendant que les participants devisaient tranquillement, ne se gênant pas pour nous tripoter et tester nos réactions. À aucun moment je n'ai entendu de cri torturé ou de supplication comme on les imagine dans des soirées de sadiques. J'ai eu l'impression d'une confrérie qui nous connaissait déjà par des échanges vidéos.
 
L'apprenti
Par un message vidéo, le maître m'annonça un grand bouleversement. "Une de mes connaissances de ton âge a trouvé un jeune de 25 ans qui lui est très attaché mais qu'il voudrait être certain de garder. Il ne veut pas le confier à des sados qui ne jouissent que par la souffrance des autres et qui vont l'esquinter. Nous t'avons longuement observé sur les vidéos et il a décidé de te le confier pour lui apprendre à être dominé et soumis. Tu commenceras samedi après-midi, avec tout le matériel que tu trouveras, sans te faire voir et sans lui parler."
Effectivement, il fut amené au garage, mit la capuche et monta nu à l'étage où je l'attendais. Ce que je n'avais pas prévu, moi qui n'ai jamais été attiré par les jeunes, c'est d'être troublé par sa beauté encore gironde et son apparente fragilité. Heureusement qu'il n'en voyait rien. Lui tremblait comme une feuille et je manquais d'assurance. Je réussis à lui mettre un collier avec une laisse, appuyai sur ses épaules et le fis marcher à coups de martinet. Son érection fut impressionnante dès que je le suspendis, je passai derrière lui et le masturbai jusqu'au résultat qui ne s'est pas fait attendre. Son érection ne cessant pas, je commençai légèrement mais régulièrement à lui donner des coups de badine et de martinet y compris sur la verge et entre les fesses. Je me replaçai derrière lui et lui triturai les seins jusqu'à ce qu'il se débatte. Puis je lui plaçai les jambes sur la table pour lui glisser un gode qui le fit frétiller. Bien entendu j'ai pris du temps pour faire durer son émoi. Pour finir, je l'ai amené dans la salle d'eau, en me plaçant derrière lui j'ai tenu sa verge jusqu'à ce qu'il urine, enfin je l'ai douché et frotté sans ménagement.
À la deuxième séance, je le vis arriver sûr de lui et apparemment souriant. Dès qu'il eut repris sa posture de chien, je m'assis sur lui pour glisser ma main dans son cul, il avait de bons sphincters mais se laissait faire, je lui ai relevé la tête pour lui faire sentir longuement mon gant avant de lui faire croire que j'allais le lui mettre dans la bouche. Il perdit aussitôt de sa superbe. Ensuite, dans la douche, j'ai uriné sur lui afin qu'il comprenne qu'il n'était plus le petit dieu vénéré. Après un rapide rinçage, je l'ai ramené au donjon pour reprendre les pratiques initiatoires sans jamais le marquer durablement ni le blesser.
Bien que je sache que nous étions évidemment observés, aucun commentaire ne m'a été fait. Ce fut une expérience compliquée entre le désir de faire évoluer un être humain pour accepter la dépendance et celui de l'aider à trouver son épanouissement dans les interactions, la tentation de me rapprocher de lui et la nécessité de ne pas lui en susciter l'envie.
 
Les loisirs
Le dimanche et le lundi, mon maître restait habituellement chez lui.
Mon heure de réveil ne changeait pas, il l'avait programmé à 5 heures. Après quelques gorgées, direction le tapis de marche pour 20 minutes à 4 km/h (les autres exercices dépendaient du déroulé de la journée). Toilette approfondie et déjeuner impérativement avant celui du maître que j'assistais en restant debout près de lui.
Les tâches ménagères m'occupaient alors en veillant à ne pas déranger ses conversations téléphoniques, mais je devais être présent au sortir de son bain pour répondre aux moindres désirs.
L'après-midi, à la réception du message "disparais", je regagnais mon étage pour ne pas perturber l'arrivée d'un jeune homme beau et vigoureux, pas toujours le même. Je le sais car après son départ, j'étais convié dans le salon afin d'assister au visionnage de ces ébats, les mains sur la tête, et quand l'érection se pointait, je devais me masturber de la main gauche, l'autre main entre les fesses devait être assez rapide pour recueillir le sperme que je nettoyais enfin avec la langue. Si le maître n'était pas satisfait, capuche et direction la palissade en plein après-midi (je n'ai jamais su si quelqu'un m'y voyait) ou si le temps ne le permettait vraiment pas, dans un réduit du sous-sol, les pieds attachés aux mains.
Quand il était de bonne humeur, il me sortait parfois dans le jardin après avoir attaché une laisse discrète à la base de mon sexe.
             
            
                
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