louna a dit...Désolé, mais je fais partie des personnes pour qui le terme kinky est mal vu.Réduire à du sexe une relation qui pour d'autres demande un monde à part, et se faire appeler par le même nom en se confondant avec ces personnes, c'est une offense. C'est nous déshonorer et circuler une image tellement dégradante ...Bonjour louna,Il existe pourtant des bdsmeurs qui n'y vont pas de main morte avec le dos de la cuiller et qui ne voient aucune connotation dégradante ou offensante dans l'emploi du terme "kinky". Pour ceux-là, un kink, c'est un fétichisme, une pratique ou une posture mentale susceptible d'être érotisée... En aucun cas cela n'implique de "réduire" la dimension relationnelle à du sexe. En l'espèce, il s'agit plutôt "d'augmenter" sa sexualité, et la sexualité elle-même ne saurait être réduite au sexe...louna a dit...Notre soumission, nous l'avons travaillé, nous nous sommes surpassés, élevés,Mais nous ne l'avons pas atteint avec des orgasmes.Nous ne faisons pas parti du même monde, Les kinkys cherchent leur plaisir, je cherche celui de mon Maitre. Tout le monde cherche son plaisir, mais pas de la même manière!Lorsque vous croyez renoncer au vôtre pour satisfaire votre Maitre, vous vous conformez à une image de vous-même qui est gratifiante pour vous et à vos yeux. Quand bien même votre "kink" pourrait bien être celui de la souffrance et du sacrifice, vous ne seriez pas moins kinky que les autres... car il y a toujours une gratification à la clé, même pour la plus soumise des soumises et la plus maso des masos...
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Tout à fait d'accord.Il vaut mieux parler longuement avec la future soumise pour connaitre ses limites (car tout le monde en a), et ses désirs.Une relation BDSM réussie ne dure que dans la confiance.
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Ce fil date de l'année dernière, mais est ô combien interressant.....
En espérant avoir bien compris le questionnement, je me permets de contribuer mes 2 cents :
Je viens de découvrir la nuance entre la notion de "égalitaire" qui serait plus largement appliquée dans une relation de type "vanille", versus la notion "équitable", dans une relation type D/s.
Dans mes relations vanilles passées, effectivement, il y avait cette notion d'effort commun pour entretenir le couple, où la proportionalité est mesurée et jugée. Dans le meilleur cas, si mon mec est dans une période naze, je prends le lead, et si je suis à l'ouest, il prend le relais.
Alors que dans une relation D/s, de ce que je saisis, chacun prends une place +déterminée, fixe, et presque non changeante : il y a un transfert de pouvoir qui se met en place, et qui donne les manettes à une personne seulement. Au delà de "l'esthétisme" des postures, et au delà de la confiance qui, on est d'accord, se retrouve dans n'importe quelle relation, ce qui est le plus admirable, c'est le contrôle. Je ne parle pas du contrôle de l'autre, mais du self-control, celui qu'on réfléchit, qu'on fait grandir et surtout, qu'on fait tenir sur la longueur, car il s'agit d'un marathon. Que ce soit la personne qui domine ou la personne qui se soumet, ce self-control est primordial et vital, et pourtant, doit laisser respirer, voire faire émerger son propre univers. C'est peut être cela qui rend les relations D/s plus "extra-ordinaires".
Il y a, je crois, un mélange de situations. Je vais tenter d'être bref, et clair, mais n'hésitez pas si c'est trop abrupte, c'est le risque....
Tout d'abord, la situation où une personne dominante et une personne soumise sont en couple et que le dom viendrait donner un ordre. On n'est pas en séance, il n'y a pas de lien de domination soumission permanent, elle dit non, on respecte le consentement. Étayé ou non.
Ensuite, et c'est je crois normalement le propos principal : la situation D/s h24. Là, il n'est, à mon sens, pas question de "non" classique. Je précise. Les personnes ont donné un accord, par principe, pour être en relation de domination en permanence, cet accord doit être respecté SELON LES TERMES décidés au moment du passage en soumission 24/7. Si la soumise avait décidé d'obéir, elle obéit. Sinon, c'est que le contrat est mal adapté, et à revoir.
Nuançons. Si le dominant demande quelque chose qui n'est pas réalisable, ou ne semble pas, objectivement, réalisable. Là, dans la majorité des cas, je pense qu'il s'agit de la faute du dominant. Demander quelque chose d'impossible est destructeur. C'est la même chose pour toutes les demandes dépassant les limites pre-établies par la soumise.
Nuance, toujours. Il est, à mon sens, possible, et même tout à fait probable qu'à un moment où un autre la soumise ne souhaite pas faire quelque chose. Je parle d'expérience, puisque dans notre jeu pour soumise il y a par an plusieurs périodes "d'immersion" où nous basculons en h24. Donc, partons du principe que ça va arriver. Sauf que, il a été défini qu'elle devait obéir, point. Bon. Pour moi, une objection est possible, mais doit être formulée avec tous les égards liés à la situation. Concrètement, si elle me répond "non, j'ai pas envie" et se casse faire autre chose, je ne vais pas la forcer, mais le contrat aura été rompu et cela entrainement des conséquences, dont celle que j'aurai le sentiment d'avoir été pris pour un pigeon. Si elle me répond "mon Prince, s'il te plait, je suis fatigué, peux-tu me laisser quelques minutes" ou "peux-tu me faire un câlin que je me repose un peu", ou quelques chose de similaire, cela me semble plus correct.
Dans le cas d'un 24/7, il n'est pas, pour moi, en tous cas pas automatiquement, dans le rôle du dominant de "raviver cette flamme et pour cela quoi de mieux que de donner a sa soumise ce dont elle rafole?" pour reprendre les termes énoncés.
La question a été réglée chez nous pour la pénétration, également. Si j'ai un doute, je demande "je peux ?" et elle répond “Oui” ou bien “Je l’accepte pour toi mon prince” ou enfin “S’il te plaît, non”. En effet, elle m’a dit qu’elle pouvait vivre une pénétration au mauvais moment comme un viol, nous avons convenu de ce code avec ma soumise. Même si je peux en effet choisir de la prendre ou pas, quelle que soit sa réponse, lorsqu’elle est ma soumise.
Merci des compliments. Alors, comment ça se déroule ? :D
J'arrive après la bataille, mais j'ai bien ri en lisant tout ce fil! Pour ma part, autant j'ai un langage fleuri au quotidien, autant je suis muette comme une carpe et incapable de prononcer tous ces mots dans ces moments, ce qui m'a vallu de véritables séances de torture : "dis-le, plus fort, répète, encore ...". Je rejoins Nina pour l'utilisation du "ma" devant tous les noms qu'il veut utiliser, les ondes de choc que ce simple pronom possessif provoque, et je suis également d'accord pour l'association avec mon prénom, tellement incongru dans ce contexte que ça en devient presque "magique"