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Bonjour , je l'ai déjà exprimé j'ai du mal avec ce côté un jour maître un jour soumis , je rejoindrai la position de Tindalos (quoique de mon côté débutant) dans une relation D/S il y a dominant et soumis , bien sùr cette relation évolue au fil du temps avec les "apports" et concessions des deux partis. Le Switch en informatique est un commutateur qui permet de connecter des réseaux différents ensemble, il marche dans les deux sens et c'est aussi ce que je retiens lorsqu'une personne me dit qu'elle est switch, comment faire évoluer une relation dans le sens D/S si un jour l'un est D l'autre S, le lendemain les deux sont D , un autre jour les deux seront S , puis éventuellement à la fin de la semaine le S sera devenu D et le D devenu S ?
On est tous ici dans une forme de consensus (en un mot) pour obtenir qq chose que l'on désire , les uns soumission, les autres domination, pour cela et à plus forte raison parce que nous nous trouvons dans un milieu "virtuel"- du moins pour ce qui est de faire connaissance - nous nous mettons sous notre meilleur jour dans un but de "séduction" de fait il peut y avoir manipulation mais des deux côtés , souvent on dit "on ne sait pas trop qui du maître ou de l'esclave est le maître" ici on pourrait dire "lequel des 2 est le plus manipulateur ?"
L'humiliation est un mot. Et chacun peut y mettre ce qu'il veut dedans.
Un simple sourire peut être humiliant. Donner un pourboire à qui n'en attend pas... Etc.
L'humiliation fait partie du vocabulaire du BDSM. Comme éducation, dressage, novice... Tout ça est du folklore...
Humiliation : il s'agit de rabaisser l'autre en le blessant psychologiquement... Mettre une grosse devant un miroir en lui disant : regarde comme tu es grosse... Ça n'est évidemment pas du BDSM ! Juste de la méchanceté...
Il n'y a donc pas de véritable humiliation en BDSM.
Le but n'est pas de "casser" l'autre ni de le blesser, même lors de moments particulièrement trashs ou hards, mais bien de mutuellement s'exciter, jouir, s'épanouir en niquant la morale... boire un coup... et en rire !
Je découvre par hasard tardivement ce récit.
Ce récit est factuel.
Sylva éprouve-t-elle, manifeste-t-elle du plaisir ? Jouit-elle ?
Les hommes jouissent-ils ? Où, quand, combien de fois ?...
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Bonjour à tous,
En guise de réponse, je livre ici mon témoignage qui, je vous préviens, ne propose aucune solution :
J’ai la soixantaine, j’ai toujours eu des fantasmes de domination, mais pour diverses raisons, éducation, timidité maladive, manque de courage aussi certainement, je n’ai jamais osé franchir le pas et vivre une sexualité épanouie. Ma femme est vanille, et il m’a fallu plusieurs années pour oser lui en parler.
Nos échanges ont évolué, la communication est établie, mais elle avance difficilement. Non pas que nous soyons en conflit, mais parce que les mots n’ont pas le même sens.
Si je lui explique que la soumise trouve son plaisir dans le plaisir de l’autre, elle me répond que c’est exactement ce qu’elle pense, et qu’elle éprouve du plaisir à m’en donner. Ce sont les mêmes mots, mais on ne parle pas de la même chose, et je ne sais pas comment le lui expliquer. Au-delà des mots, c’est du ressenti, et ce n’est pas facile à faire comprendre.
Elle me propose parfois d’essayer. Nous l’avons fait une ou deux fois, mais cela ne s’est pas déroulé comme prévu. Si avant la séance, je me réjouis de pouvoir enfin me laisser aller à ressentir le plaisir que peut procurer la toute-puissance, dès la première minute, dès le premier ordre donné, je sens qu’elle n’est pas du tout dans ce jeu très sérieux qu’est la domination-soumission. Nous ne sommes pas du tout dans le même univers. D’un côté, j’en éprouve une grande frustration, et en même temps, ses efforts « maladroits » sont tellement émouvants que, pris d’une infinie reconnaissance, je lui fais le cadeau d’un moment de tendresse et de plaisir rien que pour elle, (même si j’en éprouve aussi du plaisir).
Au final, le loup alpha maître absolu de sa femelle s’est transformé en amoureux transi. Nous avons certes passé tous les deux un très beau moment, mais il me reste de la frustration.
C'est dommage qu'il n'y ait pas de suivi .à ce sujet ,pourtant fort intéressant.
Bonsoir Good Girl
Je ne passe plus réguliérement ici, mais je ne regrette pas le détour ce soir.
Cet aspect de volonté de discipline, surtout envers soi, est en effet plutôt valorisante. Une approche des relations D/s que j'ai rarement vu mise en avant, l'aspect du transfert de ce pouvoir de l'un vers l'autre, que ce soit par la prise et par le don semblait nettement plus largement mis en avant.
Aprés, au risque de parraitre psychorigide, ca reste de mise dans une relation égalitaire, puisque par moment, l'un ou l'autre doit avoir de la maitrise pour deux( on peut élargir aux relations à plus de deux partenaires ma remarque)
Mais l'aspect durée, marathon, parce que l'on fige parfois même formellement la part contractuelle de chacun dans le lead est interessant. C'est en effet un plus si on amie ce genre de courses de fond.
Que ce soit un plus dans l'absolu, personne ne le prétendrait, car figer rend moins souple, mois réactif, pour faire face aux aléas.
J'ai une approche assez dynamique de la vie, qui me fait justement privilégier souvent la réactivité et l'optimisation des combinaisons des forces en fonction de la situation.
recombiner facilement a ses avantages, mais l'expérience et le rodage à un post déterminé...aussi!
Merci pour votre contribution
Ce fil date de l'année dernière, mais est ô combien interressant.....
En espérant avoir bien compris le questionnement, je me permets de contribuer mes 2 cents :
Je viens de découvrir la nuance entre la notion de "égalitaire" qui serait plus largement appliquée dans une relation de type "vanille", versus la notion "équitable", dans une relation type D/s.
Dans mes relations vanilles passées, effectivement, il y avait cette notion d'effort commun pour entretenir le couple, où la proportionalité est mesurée et jugée. Dans le meilleur cas, si mon mec est dans une période naze, je prends le lead, et si je suis à l'ouest, il prend le relais.
Alors que dans une relation D/s, de ce que je saisis, chacun prends une place +déterminée, fixe, et presque non changeante : il y a un transfert de pouvoir qui se met en place, et qui donne les manettes à une personne seulement. Au delà de "l'esthétisme" des postures, et au delà de la confiance qui, on est d'accord, se retrouve dans n'importe quelle relation, ce qui est le plus admirable, c'est le contrôle. Je ne parle pas du contrôle de l'autre, mais du self-control, celui qu'on réfléchit, qu'on fait grandir et surtout, qu'on fait tenir sur la longueur, car il s'agit d'un marathon. Que ce soit la personne qui domine ou la personne qui se soumet, ce self-control est primordial et vital, et pourtant, doit laisser respirer, voire faire émerger son propre univers. C'est peut être cela qui rend les relations D/s plus "extra-ordinaires".