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Bonjour à toutes et tous,
Rejouan, 36 ans, assez débutant dans le milieu BDSM, sportif et éduqué, j'aime particulièrement les jeux de gages à réaliser, de plus en plus hard. Je suis très porté sur l'anus et l'uro, j'aime donner du plaisir avec ma langue et recevoir votre jus, j'aime partager. Je cherche à faire des rencontres pour partager ensemble nos envies les plus folles, nos désirs les plus intense. Je préfère les femmes dans ma tranche d'âge,
Au plaisir de vous découvrir
Merci pour ta réponse, elle nous a vraiment touchés.
Tu mets exactement les mots sur ce qu’on essaye de formuler depuis un moment : ce n’est pas le geste qui nous attire, mais tout ce qu’il déclenche avant — le regard, la projection, l’imaginaire du contrôle.
Ce que tu dis de Lacan résonne fort : le désir n’est pas ce qu’on veut, mais ce qu’on imagine que l’autre veut qu’on veuille. C’est précisément là que se loge pour nous la charge du BDSM — dans cette zone mentale entre tension, abandon et lucidité.
Merci aussi pour les références : Eyes Wide Shut, Possession, Francesca Woodman, Ballard, Duras… Ce sont des univers où tout passe par la tension contenue, la suspension du geste, la violence poétique. Exactement ce qui nous parle.
On est preneurs d’autres pistes du même ton, ou de discussions autour de cette idée d’un BDSM mental, lent et symbolique.
Encore merci pour la qualité et la justesse de ton message. Rare et précieux.
Armelle et Dominique
Il y a dans votre demande une chose qui devient rare dans cette époque de frénésie de tout. Une vraie recherche de profondeur où l’excitation ne vient pas du geste mais de ce qui se passe avant...dans l’œil, dans la tête, dans cette cérébralisation du non-dit. Cette manière de voir le BDSM (comme un jeu mental et symbolique) c’est une forme d’art en soi.
Cela penser à ce que disait Lacan. Le désir ce n’est pas juste ce qu’on veut, c’est ce qu’on imagine que l’autre veut qu’on veuille. Autrement dit, ce n’est pas le fouet qui compte, mais le regard avant qu’il tombe. Ce genre de tension-là, on ne le trouve pas partout.
Si vous cherchez des œuvres qui parlent plus à la tête qu’au corps, il y en a quelques-unes qui me viennent tout de suite en tête.
Eyes Wide Shut, de Kubrick. Tout y est lent, codé, feutré. Ce n’est pas un film sur le sexe, c’est un film sur le pouvoir du non-dit.
Possession de Żuławski...plus dérangeant, plus intense, mais ça travaille sur la tension, la perte de contrôle mentale, pas sur l’acte lui-même.
En photo, Francesca Woodman ou Erwin Olaf ont des mises en scène très fortes, pleines de silence et de symboles. On sent que chaque image pourrait être le début d’un rituel.
Côté lecture des auteurs comme Ballard (Crash) ou Duras (Le Vice-Consul) ne parlent pas de BDSM au sens strict, mais ils posent des ambiances lourdes, ambiguës, dans lesquelles le rapport de force est psychologique avant tout. Et bien sûr, on ne peut pas éviter Vénus à la fourrure, pour le côté rituel et inversions symboliques.
Bref, vous êtes dans une démarche précieuse et rare qui va à contre-courant de ce qu’on voit souvent. Vous avez mis des gardes fous, c'est très bien, veillez tout de même si je peux me permettre à rester attentifs à d'autres formes d'approches qui ne sont par nécessairement si éloignées de votre vision mais qui pourraient peut-être vous ouvrir d'autres perspectives.
Je suis certain que vous trouverez ici de judicieux conseils si vous prenez le temps de les écouter.
Couple complice 60+, expérimenté, avec une vision précise de ce qu’il souhaite explorer.
Nous savons ce que nous voulons : une démarche mentale, d’abord fondée sur l’observation et la stimulation visuelle, pour préparer un passage éventuel à l’acte dans un cadre défini, conscient et totalement consenti.
Elle cherche à comprendre et ressentir la dynamique de pouvoir par l’image et la symbolique de la scène.
Lui accompagne cette exploration, garant du respect, du rythme et de la sécurité émotionnelle.
Nous recherchons des échanges avec des personnes expérimentées, capables d’orienter vers des œuvres ou des vidéos à forte charge mentale et symbolique, où la tension psychologique prime sur le geste.