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[Création originale, écrite sous le pseudo de Dame Joana. Merci de respecter le droit d’auteur]   Mon témoignage de la soirée du 30/04/24:   Lors d’une séance blanche, je débute l’impact sur mon soumis. Un couple de novices nous observe. L’homme analyse chaque fessée. Sa femme croise les bras. Sa grande timidité n’arrive pas à cacher l’excitation qui se lit dans ses yeux. Elle a du mal à tenir en place, curieuse de mon prochain mouvement.   Devant ce public bien sage et silencieux, je frappe graduellement Haku. J’enchaîne l’utilisation de ma spatule, de mon paddle, de ma pagaie, de ma badine, etc,... Mon soumis est maintenant coincé entre mes coups et mes chatouilles ! Bien qu’il soit mort de rire, je sens qu’il cherche à se ressaisir rapidement. Il veut faire bonne impression.   Je ne vois même plus cette paire d'yeux attentifs. Mon sadisme me rattrape. Je commence à m’attaquer aux testicules. Je joue avec sa grande sensibilité en le frôlant avec mes accessoires. Chaque sursaut, chaque cris, chaque fuite en avant devient ma source d’amusement. Mon sourire prend tout mon visage.   J’ai décidé de changer de jeux. Pour l’aider à supporter ce ballbusting pour débutant, je décide qu’au moment où je frôle ses bourses… BAM ! Un coup de pagaie sur ses fesses ! J’alterne, je synchronise,... Je reste attentive à ses réactions. Bref, on s’éclate ! Je finis par lui tenir les couilles pendant que je lui rougis le postérieur. Il ne peut plus fuir.   D’un coup, j’entends une petite voix me dire ‘’J’aime bien ce que vous faites, Madame”.   J’y vois l’opportunité de pousser ses limites. Pour évoluer, il faut parfois sortir un peu de sa zone de confort. Après tout, n’avait-il pas dit vouloir aller jusqu’aux larmes au cours d’une séance? Je lâche ses bourses et commence par une pichenette… puis je lui inflige un revers de main !   Et là… Fuck…   ... Suis-je allée trop loin? ...   C’était la première fois que je mettais sa capacité d’endurance à si rude épreuve…   J’ai mis quelques secondes à réaliser ce qu’il venait de se passer… La surprise, mélangée à l’intensité de cette action, avait provoqué une grosse réaction chez mon soumis ! Je le vois partir en avant, sans revenir en position. Je crois que j’en ai lâché mon paddle... Je me rappelle juste avoir fait le tour du meuble. Je ne l’ai pas fait avec précipitation. Cependant, je savais qu’il aurait besoin de moi auprès de lui. Une fois de l’autre côté, je me suis accroupi. Je l’ai questionné. J’ai essayé de comprendre ce qu’il se passait dans sa tête… Sauf que Haku n’a pas réussi à verbaliser.   Au moment où je l’ai vu sangloter par intermittence, je suis sortie de cet état second dans lequel sa réaction m’avait plongée. J’ai repris les commandes. J’ai décidé de fermer la porte car d’autres personnes curieuses s'étaient accumulées devant la chambre. Même s’il ne me répondait pas, je continuais de poser des questions à Haku, tout en observant ses réactions corporelles. J’ai fini par entendre un faible “Oui Madame’’ au moment où je lui ai proposé de l’eau.   Une fois désaltéré, il recommence doucement à parler et à poser des mots sur ce qu’il a ressenti physiquement. Encore un peu sonné, il ajoute que ça lui a déclenché un point de douleur dans le pli de l’aine et me montre sa localisation exacte avec le doigt. Le sentant revenir petit à petit, j’ai pris l'initiative de sortir mon accessoire d'Aftercare pour l’accompagner avec douceur.   Tout en parcourant son corps dénudé avec ce gant en peau de lapin, j’ai discuté avec le couple qui était resté dans la chambre depuis le début. Comme j’avais paniqué intérieurement, j'essayais à présent de faire bonne figure. J'espérais qu’ils ne s’en étaient pas rendu compte. Je n’ai pas osé leur demander ce qu’ils ont pu penser en voyant cette scène. Une part de moi avait honte, je pense… Mon coup était pourtant calculé ! En discutant avec eux, j’ai réalisé qu’ils ne semblaient pas perturbés. Ouf, tant mieux !   Tiens? Haku recommence à sourire, cool !   Ses yeux sont fatigués et brillants. J’y retrouve néanmoins une pointe d'apaisement. Je l’autorise à poser sa tête sur mon épaule pour se reposer un peu. N’ayant pas de point d’appui, je prend sur moi en restant dans cette position fort peu agréable. Ce moment de tendresse était mérité. Quelques minutes plus tard, il semble quasiment remis de la situation.   “La séance est finie. Prends le temps de te rhabiller et on va boire un verre au bar. Es-ce que cela te convient?”   Il plussoie. En se rhabillant, il réussit à poser des mots sur ce qu’il a ressenti psychologiquement. Il explique au couple qu'il a senti une douleur foudroyante mais que, malgré cela, il ressentait de la fierté. Il était heureux d’avoir traversé cette dure épreuve que peu d’hommes novices auraient supportés. Il se tourne alors vers moi. Il leur dit que, même s’il n’est pas masochiste, il connaît mon sadisme, et mon penchant pour une séance d’impact intense. Il était comblé de pouvoir me rendre ce que je lui apportais au quotidien: une écoute, une safeplace.   J’ai été très touchée par ses paroles. Surtout après une telle frayeur !   “Nous continuerons à travailler sur ses limites.” Je souligne le fait qu’il avait fait la demande qu’un jour, je le frappe jusqu’à m’en épuiser. J’explique au couple qu’il n’est pas encore prêt, moi non plus. Il est important de ne pas faire n’importe quoi, juste par vanité ! Je rajoute que d’ici le barbecue de cet été, nous aurons bien évolués mais pas encore à ce stade. Il faudra que l’on travaille son endurance sur 6 à 8 mois, selon mon estimation. Il m’avoue d’un air amusé qu’il ne sera jamais vraiment prêt pour du ballbusting avancé.   Nous sommes donc allés boire un verre tous les deux. Nous avons débriefé autour d’un coca. Il m'a décrit qu’il avait d’abord ressenti de la colère, du doute,... Puis il a eu peur de commencer à me craindre. (J’avoue que mon corps s’est crispé à cet instant). Il continue en m’expliquant que cette inquiétude était profonde. Une fois remit de ses émotions, cette frayeur s’est envolée.   Il m’a parlé de la femme du couple qui s’est essayée à l’impact pour la première fois au cours de cette même séance. Il aurait aimé intervenir pour la guider. Mais il a senti que j'avais l'œil attentif à sa santé et sa sécurité. Il a entendu que je corrigeais ses gestes, sa posture et que je surveillais chaque coup qui lui était infligé. Il a compris qu’il pouvait me laisser les rennes et qu’il était safe.   Il explique aussi que lors de ce fameux revers, il a apprécié que je comprenne que cela a été particulièrement éprouvant. Le fait que je sente immédiatement sa détresse et agisse en conséquence l’a beaucoup rassuré. Il me dit que je suis une bonne Maîtresse.   Pour cela, je conclurais que:   Cette expérience confirme ma ligne de conduite en tant que Dominatrice. Je le répète depuis des mois : une personne Soumise n’est pas moins respectable qu’une personne Dominante ! J’ai énormément de considération pour eux. J’espère que le partage de cette expérience vous donnera un aperçu de leur force et de leur loyauté ! Ils ont une capacité de lâcher prise qui me fascine.   Mon témoignage vous fera peut-être prendre conscience qu’être une personne Dominante est une réelle responsabilité. Il n’y a pas de honte à se remettre en question !   On me dit souvent que je suis trop volubile, voire “trop gentille” ou à l’inverse “trop intense”, etc,... Il est important d’écouter les retours, certes. Il ne faut pas non plus s’oublier et se priver de nos singularités, notre style, notre vécu, etc,... Il n’ont pas à plaire à la personne qui regarde mais au soumis qui vit la séance et la relation.   Personnellement, je m’interroge encore beaucoup sur mon sadisme… Ses limites? Son intensité? etc,.. Néanmoins je sais que, quelque soit mes prises de décisions, elles ne seront jamais faites au hasard et sans savoir-faire.   D’ailleurs, le couple présent cette soirée-là avait déjà assisté à une de nos séances quelques semaines auparavant. Avant de partir, l’homme m’a avoué qu’il donnait parfois des fessés (encore timides) à sa femme. Il disait qu’il avait appris à les donner en m’observant. Chacun de mes mouvements, ma façon de garder le contact en posant des questions à mon soumis tout au long de la séance, etc,... J’avoue avoir été très émue de suivre leur évolution comme ça et de voir mon impact sur leur couple.   “Impact sur leur couple”, vous avez saisi? (héhéhé)   Ps: N’hésitez pas à partager votre expérience en commentaire: nos erreurs, nos expériences,... ça aidera sûrement d'autres personnes <3   Bonne soirée Dame Joana
On parle souvent de l' appartenance en termes élogieux,  On passe souvent sous silence la fin de cette même appartenance...  Je me suis souvent efforcée de mettre en place une fin propre et sans casses, n'ayant su le faire la toute première fois.   J'essaie de faire ça propre au mieux, l' histoire de ne pas briser l' homme. Il me serait facile de le faire, Je connais ses faiblesses.  Je vaux mieux que ça, alors Je fait preuve de beaucoup de tolérance... Encore...    Je m' interroge dés les premiers signes . A force , on les repère. J'essaie d'ouvrir et de garder ouvert le dialogue avec le ou la soumise concerné. Mais bien souvent les "non dit " faussent la donne.   Peur de peiner, de décevoir, de se faire punir et certainement d'autres choses qui font que les choses ne sont pas dîte  dès qu'elles sont ressenties et ainsi le mal- être prend place.    A quel moment mettre fin à une appartenance?  Est ce bien quelque chose qui s'explique?    Pour ma part, c'est plus quelque chose qui se ressens , qui se voit même , ( si on ne se voile pas la face) .Et  c'est surtout une décision qui se doit d'être un minima verbalisée.    J'en ai eu qui ce sont trés bien passé et d'autre moins facile mais toutes sont triste car toutes ont était une relation bdsm choisie et désirée. Il est toujours triste de mettre un terme à quelque chose de plaisant , non?    Je ne suis pas des plus bavardes et actives sur le forum , néamoins Je laisse libre à chacun de s'exprimer sur ce sujet car Je suis persuadée qu'il y a autant de façon de mettre fin à une appartenance qu'il y en a à en débuter une.   
Bonsoir, lorsque le lien a été fort il est important de poser des mots sur cette "fin", d'expliquer ce qui ne nous convient plus que ce soit côté D ou s, cela s'appelle pour moi le respect, respect du lien passé mais aussi respect de la personne en face. Personnellement la fin de ma relation D/s serait comparable à une mort et pour la surmonter j'aurai besoin de faire mon deuil, ce que je ne pourrais pas faire sans explications honnêtes et claires. Le meilleur moment pour y mettre fin ? Je pense que c'est le moment où on ne s'y retrouve plus, où l'on se perd, où l'on n'apprécie plus vraiment les instants passés ensemble, où (la je parle pour moi) on n'a plus rien à se dire
Des trois que j'ai vécus deux on été très violente de par la coupure nette. L'une avec des mots posé et c'est avec cette peraonne que je me suis remise et l'autre a été un Ghost le jour ou on m'a annoncer que mon père se réveillerais plus. La dernier fin de relation c'est moi qui était plus dedans plus envie. Il a eu la "délicatesse" de continuer le dialogue pour au final finir par tout casser... Le besoin de faire mal et d'être blessant quand on n'a pas ce qu'on veut...  C'est pas simple quand il y a plus l'envie pour moi c'est ça qui signifie réellement la fin 
Oui l' envie  est un moteur essentiel. Que ce soit l' envie de soumettre ou de se faire dominer. Sans l' envie des risques demeurent, d'où l' importance de dire les choses ...   Parfois, Je prends le temps d'analyser les choses avant de tirer la sonnette d'alarme... Je perçois assez vite quand l' envie me quitte car Je suis bien incapable de faire semblant, mais quand ça vient de l' autre camps... Tout repose sur son talent à faire semblant...    Le pire étant à mon avis et pour l' avoir vécu plus d'une fois,  est le mensonge . Quand la personne que Je soumets  dissimule son manque d'envie pour me faire "plaisir" dira t'il plus tard... Mais pourquoi ? Puisqu'au final, rien n'est durable bâtit sur le mensonge qui finit toujours par sortir au grand jour...    Difficile de faire une rupture propre quand l' un ou l' autre se sens blessé par les mensonges...  ( une pensée pour mon ancien chien  :)  )
  Je suis entièrement d'accord et c'est pour cela que J'ai décidé de mettre un terme à cette appartenance.   Ce qui n' empêche pas qu'elle soit salie par la suite ... Certainement que J'accorde trop de valeur au sens des choses en ce domaine... 
Mettre fin à une relation d'appartenance c'est vivre un deuil. Mais à la différence que l'autre n'est pas parti dans un autre monde, il/elle est toujours là (heureusement) et si on me demande de rester ami je refuse, ça m'évite de ressasser avec des si
Bonsoir Mesdames, Etant soumis et désireux de rester à ma place je permets de prendre part à vos échanges. Je ne vois dans ces écrits que des dominantes qui dissertent sur l'arrêt d'une appartenance, la fin d'un état d'une grande beauté, la in fin d'un amour inconditionnel pour des motifs divers et variés, suite à la décision d'une Maîtresse. J'aimerais cependant me permettre en tant que soumis vous demander si vous n'avez jamais eu à faire à un soumis qui, lui décide de mettre un terme à cette appartenance. Il est vrai que le mensonge est petit et vil. J'ai le bonheur d'avoir réussi à organiser ma vie de façon à ne pas avoir à mentir dans le domaine affectif, assumer avec franchise ce que l'on fait, partager et se soumettre à la Maîtresse reste pour ma part une démonstration d'amour. Mais dans la vie d'un soumis il peut  avoir des changements des imprévus qui font qu'un soumis souhaite interrompre une appartenance. La question est: est il aussi difficile pour une Maîtresse de se faire quitter par un soumis qu'il n'est pour un soumis de perdre sa Maîtresse? Auriez vous la bonté de m'éclairer? merci
Eh ben. Il y a un moment que je n'avais pas vu un sujet aussi profond. Aucun sarcasme. Merci de ce post. De mon côté, toutes les relations BDSM étaient des relations amoureuses. Je ne suis pas certain que ça arrange les choses, côté séparation. Aujourd'hui, ma soumise est mon épouse et la mère de nos enfants, la séparation n'est plus une option.