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Exact et sujet très interessant. La place de la prise en compte des émotions de sa soumise est, encore une fois, très importante. On doit sans cesse etre connecté au émotions de sa soumise pour que la relation perdure, sans toxicité et avec respect. Mais cela n'empeche pas par moment de tester certaines limites, la mettre dans l'inconfort mais il faut etre intelligent sur le moment. Une femme ( je parle principalement des soumises ) est sujet à des changements d'humeur suivant son cycle etc , il faut bien sur le prendre en compte. Par exemple ma pipa hier m'a demandé si elle pouvait se mettre en jean le soir ( on était inviter chez des voinsins en colombie ) je lui ai dit pourquoi? elle m'a dit peur d'etre jugé car ce faire belle juste pour manger chez les voisins la mettait un peu mal a l'aise : j'ai dis non. Autre situation ( nous sommes actuellement en Colombie ) , mes filles vont à l'ecole, dans leurs école c'est en pleine nature avec des moustiques, elle me demande d'etre en jean pour aller a l'ecole je dis oui car y a un sens pour moi. Pour le sexe, nous sommes en H24 je demande ce que je veux et quand je veux, je l'exite quand je veux fais de la frustration quand je veux. Mais nous avons deux filles et y a des moments ou je sais que c'est pas adapté et cela coule de source, mais je travaille l'anticipation dans ce cas, permet de capter les émotions et on peut jouer sur tellement de choses par anticipation et en étant cérébral!!!! Nous avons un système de bracelet qui montre mon humeur et ce que j'attend ( soumisson ++, DDlg regression middle 16/18 , dom ++, mix, vanille ) ou une cagoule pour du CNC bref , le non est suivi d'un pourquoi et etre juste à ce moment, normalement cela cool de source.   Attention, y a les brat qui disent non aussi pour pousser les limites et c'est consentant donc cela dépend encore une fois de la bonne connaissance de sa soumise ( soumis ) !
Pierre Louis
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Bonjour. Le phénomène que vous décrivez m' évoque une perte de connaissance provoquée par une modification de l'irrigation sanguine du cerveau. (un peu comme quand on se relève trop vite apres s'etre penché ou accroupi trop longtemps par exemple). Le subspace se caractèrise plutôt par un état euphorique lié à la sécretion d'endorphines. Dans les cordes (mais d'autres pratiques) on peut rencontrer les deux phénomènes. Signe avant coureur du premier, des picotements, un engourdissement qui peut devenir douloureux. C'est l'enkilose. Elle doit être immédiatement signalée. Pour action. Signe particulier du second (pendant la pratique) : abolition des limites physiques habituelles. Là c'est au Top d'être attentif à un comportement (éventuellement des demandes) anormales par rapport à sa connaissance de son sub. L'idéal ? Un subspace juste à la fin d'une pratique. Un temps calme pour la descente accompagné par des actes et des paroles réconfortantes. Mais l'idéal est changeant :wink: Je vous souhaite des experiences plus favorables.
Silla
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Bonjour Anaconde. Le subspace est un moment agréable. Je suis totalement déconnectée (incapable de parler de manière cohérente ou de bouger ou tenir une position par ex), mais avec une sensation de planer. Ca, c'est la version positive 🙂 mon maître me pose généralement gentiment sur le lit et me laisse finir mon trip 😅 Par contre pour le côté moins fun, il m'arrive également de connaître des chutes de tensions, un peu comme ce que décrit Pierre Louis. J'ai d'ailleurs fini évanouie une fois... Avec le temps, mon maitre commence à mieux ressentir quand cela va arriver, mais j'essaye aussi d'apprendre à reconnaître les 1ers signes pour le prévenir. La communication en continu est le plus efficace nous concernant. Ce sont deux situations très différentes.
Anaconde
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Merci beaucoup d'avoir pris le temps de répondre et pour vos différents retours  :relaxed Je pense plus alors pour un début de perte de connaissance dûe aux cordages et à la sensation d'écrasement à éviter pour une prochaine fois! Bonne soirée
Pierre Louis
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On peut ligoter comme un sauvage (maintient, contrainte, kidnaping, séquestration ....) et la corde n'est qu'un moyen ... Mais les cordes sont une voie dont l'expression la plus aboutie est le shibari Il y'a sur le site des gens experimentés en la matière. Immédiatement je pense Lilith_Cat, Baikal69, Parloire ... Et bien d'autres sans doute ... Leur savoir est précieux et en tant que membres d'une communauté, nul doute qu'ils le partage volontiers. N'hésitez pas à les contacter. Ca ne sera pas inutile.
Azhara
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Bonjour j'ai vécu un subspace pour moi une seule fois. (J'ai déjà eu des débuts de subspace, ou des déconnexions très intenses mais j'ai un réel souci avec le lâcher-prise qui fait que souvent je reprends le contrôle ou j'essaie de reprendre le contrôle quand ça commence à arriver... Enfin ce que je veux dire c'est qu'il y'a une réelle différence pour moi entre le fait de partir de moi, et/ou être dans ma bulle ET le subspace.) C'était à la fois géant et j'avais comme une envie que ça puisse se réïtérer (sans le chercher à tout prix, certainement pour être sûre que ça pourrait revenir.) et très violent et déstabilisant. Le froid et le mal-être que ça m'avait provoqué juste après n'était pas du tout appréciable, ça avait amoindri la sensation de plénitude, bien-être ressenti pendant. Et surtout, à un moment j'avais réellement eu l'impression de sortir de mon corps, ce qui était à la fois plaisant et totalement flippant. Mais là j'écris avec du recul... j'essaie de vous retrouver un texte que j'avais fait sur cet événement car il me semble que j'étais quand même dans quelque chose de très positif. Ca fait très égocentré mais je me rends compte qu'en écrivant bien plus tard, je travestis certainement un peu (trop) mes ressentis. En espérant sincèrement que ça vous apporte des indications à vous. (C'est un peu long, je sais, je sais !) C'était en janvier 2022 sur mon mur perso :  Tout avait débuté normalement pour nous... Comme à notre habitude, l'échange était facile, complice, fluide, Tu me questionnais, je répondais... Je m'étais surprise à suggérer " je veux bien que ça soit un peu plus fort, plus dur " lors de l'échauffement au martinet. A Ta voix, je décelais un sourire esquissé en entendant : " ça va arriver, t'inquiètes pas ! " Ce n'était pas mon genre de réclamer, et pas du tout le Tien d'abdiquer ! Tu m'as fait patienter, et moi dans ma petite tête je pestais (ça c'est bien mon genre par contre ! ^^) Les coups ont commencés à s'enchaîner, plus appuyés. Nos mots se sont effacés petit à petit. Seuls le son du martinet, ma respiration, et le léger bruit du frottement de mes câlins de pieds se faisaient entendre. Clic-clic, le briquet, la première bougie, les mots reprennent aux premières gouttes : savoir si je vais bien, me positionner comme Tu le souhaites, me rassurer... Tout est on ne peut plus normal, rien ne me laisse présager la suite. Je ris comme souvent quand la douleur commence à me piquer ; un peu et certainement un peu beaucoup, je ne me souviens plus, on en parle ensemble, ça te fait sourire et puis... Sans aucune douleur exceptionnelle, ni insoutenable... Bim, un voile, un énooooooorme voile s'empare de moi. Je t'entends au loin, je suis incapable de répondre. Je suis là sans y être, je suis trop là et en même temps pas du tout. Je me suis échappée de moi, je suis partie loin en moi, en Toi. Mon corps et mon esprit s'enfuient de mon enveloppe. Je flotte... Totalement ailleurs et bizarrement là, incroyablement nulle part et pleinement ici. Il n'y'a plus ni douleur ni même plaisir, je suis autant que je ne suis plus. Plus de pensées, plus de rires, plus de mots, plus de pleurs, plus de réelles sensations. Abstraction totale. Impression innommable. Je suis sortie de moi et je suis au plus profond de moi. Hors de tout espace-temps. Bim, j'entends ma respiration sans le vouloir. Reconnexion... Violente sérénité, douce agitation... J'ouvre les yeux, je te vois, je te souris et prononce : " J'étais ailleurs ". Tu me réponds : " J'ai bien vu ". Mots salvateurs, comme un " bienvenue ", un " bon retour dans le monde réel"…   Dans peu de temps j'aurai l'impression de littéralement congeler sur place et me transformer en glaçon, mais c'est beaucoup moins sympa comme sensation à décrire alors je le garde pour nous deux ^^. Même si ce soir je suis épuisée, voire un peu déprimée. J'espère qu'un jour tu me referas voyager dans notre paradis voilé...  Sur le général, j'avais juste partagé ça :  Totalement ailleurs et bizarrement là, incroyablement nulle part et pleinement ici. Abstraction totale. Impression innommable. Je suis sortie de moi et je suis au plus profond de moi. Hors de tout espace-temps. Dur retour à la réalité, après mon étrange voyage de samedi, on est lundi, je suis un petit zombie... Aïe !
Bonjour Luna, Une soumise est libre de dire stop/non à tout moment, contrat ou pas. Il vous appartient de savoir ce que vous voulez faire. Vous semblez apprécier votre maître (jamais rencontré?) mais il est absent et vous êtes insatisfaite. Rien ne vous empêche, à priori, de l'interroger sur ces intentions, ceci étant une soumise est, par définition, destinée à attendre le bon vouloir de son maitre, donc la situation pourrait sembler normale. Toutefois si cela ne vous convient pas, rompez, c'est de votre responsabilité. Courage et bonne journée. N.B: Pour moi un contrat sans aucune rencontre physique m'interpelle.  
2 choses. 1 Les relations à distance sont vouées à être carencées voire plus selon moi. 2 Et sinon je dirais que l'aftercare est là pour ça. Oui ça s'explique par les hormones sans doute, mais il n'empêche qu'avoir un pont doux et sécurisant pour la redescente est toujours très bien, justement pour ces questions de yoyo. Encore plus pour quelqu'un n'ayant pas tous les repères et habitudes. On le retrouve aussi en dehors du BDSM. Cela m'est arrivé plein de fois de revenir d'une fête où il y a un inconfort en rentrant car c'était intense et que j'avais envie que ça continue consciemment ou inconsciemment. Tout ça est normal est doit s'accepter comme un "mal" nécessaire aussi.