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Bonjour ici, Ma situation a changée : depuis deux mois, je suis maintenant parent solo en garde exclusive de mes deux fils. J'ai donc moins de mobilité qu'autrefois et je dute qu'un jour quelqu'un veuille partager mon quotidien... quand bien même, je ne suis pas certain d'en avoir envie moi-même. Mais je suis toujours ouvert à une vraie relation, de puissants partages réguliers, entretenus avec des personnes de ma région (à 1h ou 1h30 de voiture comme Rouen, Evreux, Dreux, etc) ou de Paris et RP proche.

Pour moi cela a commencé avec une rencontre, qui devait etre fugace, un coup d'un soir. C'était une soirée étudiante, je discute avec une jolie jeune femme de mon age, très vite je comprends que je ne rentrerais pas seul chez moi ce soir. On parle on marche dans les rues désertes, elle est excitée et me fait comprendre que cela sera juste pour cette nuit. Je décide de rendre la chose plus joyeuse, je n'aimait pas cette idée de mettre un terme a une etreinte avant qu'elle ne démarre, je lui demande si elle souhaite réaliser un fantasme quelque chose de notable pour qu'au moins cet instant compte. Elle m'avoue etre fascinée par la domination, et aimerait etre soumise. Je lui avoue ne rien y connaitre mais vouloir essayer. Et ainsi nous avons passé une belle nuit dans laquelle elle m'a guidé pour comprendre ce qui lui plaisait ce qu'elle entendait par "soumise". j'ai aimé ces jeux, ces concepts et nous sommes endormis apres une séance qui meme si elle etait brouillon a laissé une trace indélébile dans ma mémoire. Au petit matin alors qu'elle se levait pour partir je lui ai ordonné de se déshabiller a nouveau, elle m'a regardé, hésitante. Je lui ai dit que ce n'est pas pour la baiser mais que je souhaitais sa soumission. Elle a sourit puis rit puis a retiré son jean... Quelques mois plus tard elle a fait de moi son maitre et nous avons vécu elle belle relation pendant 2 ans. Puis les tumultes de la vie nous ont séparé, mais on s'écrit parfois pour se donner des nouvelles. Je lui suis infiniment reconnaissant car elle m'a beaucoup appris, notament sur ce que ressent et recherche une soumise, meme si evidemment ce n'est pas universel chacun est unique, cela m'a permit de corriger beaucoup d'idées recues que j'avais en tête.

Merci des compliments. Alors, comment ça se déroule ? :D

Bonjour, Je dirais qu'il faut avant tout prendre son temps. Trouver la bonne partenaire, vous arrivez avec des idées déja assez précises de ce que vous souhaitez faire mais quid si celle ci a d'autres idées en tête? Si elle souhaite aussi découvrir d'autres pratiques négligeriez vous ses désirs? D'expérience, on est toujours surpris de la dimension que prennent les séances avec le temps, aussi il faut toujours garder l'esprit tres ouvert. Ecoutez toujours les désirs de votre partenaire, respectez la, savourez le cadeau qu'elle vous fait en se livrant a vous. Attention aux jeux de douleur si vous etes inexpérimenté, assurez vous de bien comprendre jusqu'ou votre partenaire souhaite mais surtout peu aller, c'est une limite tres sensible que celle de la douleur / plaisir, apprenez a connaitre votre partenaire afin d'apprécier cette limite, et oui ca peut etre long et demander beaucoup de séances. En résumé mes conseils sont: Patience et écoute :)

Merci beaucoup pour les conseils. J'ai également envie de découvrir le shibari. Peut-être un bon début pour commencer en "douceur"

Le shibari je n'ai pas d'experience je ne saurais pas te conseiller mais si j'étais toi je regarderais les conventions ou les évènements BDSM il y a parfois des cours d'initiation, ca peut permettre de prendre des contacts pour apprendre. Sinon tu peux aussi tomber sur une partenaire qui pourra te l'apprendre. Ce n'est pas parce que tu es dominant que tu dois tout savoir, ces relations sont des échanges et il n'y a pas de problème a se faire enseigner certaines pratiques par sa soumise par contre charge a toi de charbonner pour progresser et vite lui apporter ce qu'elle réclame. Tu peux aussi faire les deux!

ca j'ai bien compris que c'est un échange. les deux doivent y gagner. par contre, j'ai l'impression que je vis dans une région où le milieu bdsm n'est pas trop présent (pour situer règion Limousin)

mais là n'est pas le sujet

Bonjour, Il y a plusieurs articles un peu partout pour débuter, ici, sur internet, ailleurs. Je me permets de mettre le notre : https://intime-photographie.fr/incontournable/comment-debuter-une-relation-bdsm Je serai là, ainsi que d'autres, pour répondre à vos questions !

merci beaucoup je vais regarder

Le dominant doit respecter sa soumise, pour ma part le "non" est toujours accepté séance ou pas a partir du moment ou il est étayé. Un non tout court pour moi est plus une provocation la soumise cherchant a etre punie. Mais un "non" je suis fatiguée est bien évidemment recevable! La soumise est humaine et reste une Femme avec ses sentiments, envies, besoins. Il est vain, je pense, de vouloir absolument tout controller, ces controles sont surtout un jeu. Le dominant doit respecter la vie pro de sa soumise, ce sont des spheres qui n'ont pas à se mélanger sauf volonté forte des deux et meme la j'aurais des réticences personnellement. Donc si celle ci doit aller travailler il me semble hors de question de la mettre en retard juste pour une fellation ou autre. Par contre... rien n'empeche de lui chuchotter ce désir, lui donner un bref apercu de ce qui l'attends afin qu'elle parte au travail confortée dans sa position de soumise, peut etre meme avec un devoir comme un oeuf vibrant glissé dans son intimité juste avant son départ avec ordre de ne le retirer qu'en cas de gene. Si c'est par manque d'envie / excitation c'est au role du dominant de raviver cette flamme et pour cela quoi de mieux que de donner a sa soumise ce dont elle rafole?  

Il y a, je crois, un mélange de situations. Je vais tenter d'être bref, et clair, mais n'hésitez pas si c'est trop abrupte, c'est le risque.... Tout d'abord, la situation où une personne dominante et une personne soumise sont en couple et que le dom viendrait donner un ordre. On n'est pas en séance, il n'y a pas de lien de domination soumission permanent, elle dit non, on respecte le consentement. Étayé ou non. Ensuite, et c'est je crois normalement le propos principal : la situation D/s h24. Là, il n'est, à mon sens, pas question de "non" classique. Je précise. Les personnes ont donné un accord, par principe, pour être en relation de domination en permanence, cet accord doit être respecté SELON LES TERMES décidés au moment du passage en soumission 24/7. Si la soumise avait décidé d'obéir, elle obéit. Sinon, c'est que le contrat est mal adapté, et à revoir. Nuançons. Si le dominant demande quelque chose qui n'est pas réalisable, ou ne semble pas, objectivement, réalisable. Là, dans la majorité des cas, je pense qu'il s'agit de la faute du dominant. Demander quelque chose d'impossible est destructeur. C'est la même chose pour toutes les demandes dépassant les limites pre-établies par la soumise. Nuance, toujours. Il est, à mon sens, possible, et même tout à fait probable qu'à un moment où un autre la soumise ne souhaite pas faire quelque chose. Je parle d'expérience, puisque dans notre jeu pour soumise il y a par an plusieurs périodes "d'immersion" où nous basculons en h24. Donc, partons du principe que ça va arriver. Sauf que, il a été défini qu'elle devait obéir, point. Bon. Pour moi, une objection est possible, mais doit être formulée avec tous les égards liés à la situation. Concrètement, si elle me répond "non, j'ai pas envie" et se casse faire autre chose, je ne vais pas la forcer, mais le contrat aura été rompu et cela entrainement des conséquences, dont celle que j'aurai le sentiment d'avoir été pris pour un pigeon. Si elle me répond "mon Prince, s'il te plait, je suis fatigué, peux-tu me laisser quelques minutes" ou "peux-tu me faire un câlin que je me repose un peu", ou quelques chose de similaire, cela me semble plus correct.   Dans le cas d'un 24/7, il n'est pas, pour moi, en tous cas pas automatiquement, dans le rôle du dominant de "raviver cette flamme et pour cela quoi de mieux que de donner a sa soumise ce dont elle rafole?" pour reprendre les termes énoncés. La question a été réglée chez nous pour la pénétration, également. Si j'ai un doute, je demande "je peux ?" et elle répond “Oui” ou bien “Je l’accepte pour toi mon prince” ou enfin “S’il te plaît, non”. En effet, elle m’a dit qu’elle pouvait vivre une pénétration au mauvais moment comme un viol, nous avons convenu de ce code avec ma soumise. Même si je peux en effet choisir de la prendre ou pas, quelle que soit sa réponse, lorsqu’elle est ma soumise.

Bonjour pour trouver quelqu'un qui souhaite vous initier, je pense qu'il vous faudra déjà créer des affinités auprès de doms ou de soumises expérimenté.es. Découvrir ce monde par la lecture, vous documenter, voir vers quel type de relation vous voulez aller, vous investir sur les forums ou le mur général peut aider à se faire connaître... ce monde est vaste et ne fonctionne pas pour tous "par session". Bonne découverte à vous.

J'arrive après la bataille, mais j'ai bien ri en lisant tout ce fil! Pour ma part, autant j'ai un langage fleuri au quotidien, autant je suis muette comme une carpe et incapable de prononcer tous ces mots dans ces moments, ce qui m'a vallu de véritables séances de torture : "dis-le, plus fort, répète, encore ...". Je rejoins Nina pour l'utilisation du "ma" devant tous les noms qu'il veut utiliser, les ondes de choc que ce simple pronom possessif provoque, et je suis également d'accord pour l'association avec mon prénom, tellement incongru dans ce contexte que ça en devient presque "magique"

Est ce que le facesitting est une pratique réservée aux soumis? Est ce qu'un Dhom ne peut pas apprécier cette pratique ? Comme il pourrait apprécier de pratiquer un cunni. Est ce que pour une femme, un facesitting avec un soumis est plus excitant ?